.｡ﾟ+..｡ Mission au Pays des Neiges ! ﾟ+..｡*ﾟ+

☆.｡.:* Partie n°1 *:.｡.☆

𝑻𝒂𝒎𝒂𝒌𝒐, 𝒎𝒐𝒏 𝒄𝒂𝒅𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝑵𝒐𝒆̈𝒍.

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"UNE MISSION AU PAYS DES NEIGES ?!" S'écria-t-on.

L'hokage hocha la tête pour le confirmer.

Hiruzen : "Tout à fait."

Sakura : "M-M-Mais et nos congés de Noël alors ?!" S'écria-t-elle.

Hiruzen : "Reportés."

Sakura : "Zut alors...." Couina-t-elle.

(Et moi qui voulais passer mon Noël avec Sasuke, maintenant c'est raté !)

Sakura : "Sasuke ? Tu viens d'arriver, toi aussi ?"

Celui-ci se retourna lentement vers elle, toujours avec ce même air d'indifférence gravé sur son visage. Il hocha la tête en signe de réponse et ajouta :

"Kotetsu m'a prévenu il n'y a pas si longtemps que ça."

Sakura : "Oh... D'accord."

Tandis que Sakura essayait d'entamer une conversation avec Sasuke, je m'étais plongée dans un intense moment de réflexion. Plusieurs questions en rapport avec la mission me tourmentaient la tête, je n'ai pas eu d'autres choix que de les poser afin de ne pas les laisser sans réponse.

(T/P) : "Hum... Est-ce que je peux d'abord poser quelques questions ?" Demandai-je.

Comme prévu, toute l'attention est venue vers moi.

En suant nerveusement, j'ai donc posé les questions suivantes :

"En quoi consistera la mission ? Et quand est-ce qu'elle débutera ?"

Hiruzen : "C'est une mission de rang A. C'est tout ce que je peux vous dire, le reste doit impérativement rester confidentiel. Les dernières informations vous seront communiquées dès que vous arriverez sur le terrain." Expliqua-t-il d'un ton sérieux.

Naruto : "Pourquoi ça ?" Demanda-t-il, confus.

Kakashi ferma son livre et se retourna vers Naruto.

Kakashi : "Naruto, sans vouloir t'offenser, tu n'as vraiment pas l'air de savoir tenir ta langue..." Déclara-t-il.

En entendant ça, il fut d'abord surpris mais finissa par tourner la tête ailleurs pour fulminer en silence et marmonner dans sa barbe.

"C'est même pas vrai d'abord..." Marmonna-t-il tandis que Sakura et moi riiont aux éclats en voyant sa réaction que l'on trouvait plutôt puérile.

Hiruzen : "Et pour répondre à ta seconde question, (T/P), vous partirez demain à l'aube. Pour l'instant, prenez le temps de vous reposer, le voyage sera très long."

(T/P) : (Et bah dis donc... Ça promet...)

☆.。.:*・°☆.。.:*・°☆.。.:*・°☆.。.:*

"Alors Nyaruto ? Tu n'as pas hâte d'y être ?" Demandai-je au blondinet qui marchait gaiement dans la neige, à côté de moi.

Naruto : "Si j'ai hâte ? Bien sûr que j'ai hâte, (T/S) ! Ce sera la meilleure opportunité pour moi de montrer mon INCROYABLE puissance avec la force de mes poings et mes jambes !"
S'écria-t-il avec enthousiasme. Il en fit une démonstration en frappant l'air qui nous entoure, chargé de détermination.

Son air enfantin me fit ricaner tandis que nous nous déplacions avec gaieté en direction de nos maisons.

Sakura avait préféré courir après Sasuke, nous étions donc restés seuls et avons continué le chemin ensemble.

Après avoir conversé de tout et de rien, comme d'habitude, nos pas s'arrêtèrent devant un batiment, celui dans lequel nous vivions. Et avant de rentrer à l'intérieur, l'envie me prit et je me donc retournai donc vers Naruto avant de prendre la parole.

(T/P) : "Nyaruto, on se rejoint ici, d'accord ?"

Il se retourna vers moi, à son tour, puis me souria avant de lever le pouce en l'air pour me montrer son approbation.

Naruto : "D'accord !" S'exclama-t-il.

Je lui ai donc souri en signe de réponse et j'ai commencé à monté les marches d'escaliers menant au hall du bâtiment.

(T/P) : "Tâche de ne pas te réveiller en retard cette fois ! Sinon je viendrais moi-même te jeter de l'eau froide à la figure..." Lui dis-je en prenant un air diabolique.

Naruto a d'abord ris puis commença à monter les escaliers à son tour.

Naruto : "T'inquiètes pas, (T/S) ! Je vais me réveiller plus tôt cette fois, même avant toi !" S'exclama-t-il avec détermination.

(T/P) : "Ahah ! Ça, j'en doute !" Lui répondis-je d'un ton moqueur.

"On verra ça le moment venu !"

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*𝑬𝑳 𝑭𝑨𝑴𝑶𝑺𝑶 𝑻𝑹𝑨𝑵𝑺𝑰𝑻𝑰𝑶𝑵 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑬𝑹𝑫𝑨𝑨𝑨*

"Je suis rentréeeeee !~"

Je rentrai dans l'appartement en retirant mes chaussures à l'entrée. En pensant que Tamako m'avait entendue, j'en avait également profité pour retirer le reste de mes accessoires hivernaux tels que mon écharpe et mes gants que j'ai accroché aux porte-manteaux situés devant la porte. Me débarrasser de ces vêtements étouffants m'avait fait du bien, d'autant plus que l'appartement était assez chaleureux pour les remplacer. J'étirai mes bras, tour à tour, comme je l'avais fait ce matin pour me détendre. Une fois cela de fait, je retirai mes pieds du paillasson déjà mouillé par la neige provenant de la semelle de mes bottes (C/P).

L'idée de se retrouver avec les chaussettes mouillées était assez désagréable, alors je ne perdis pas plus de temps avant de me diriger vers la chambre de Tamako.

L'horloge marquait treize heures, même si je savais que Tamako était plutôt du genre paresseuse, j'étais sûre à cent pourcent que sa grasse-mâtinée avait dû se terminer, bien avant que je n'arrive. Autrement, ça voudrait dire qu'elle a fait nuit blanche, et elle en fait rarement, voire quasiment jamais. Du moins, c'est ce que je pense.

Je n'avais donc pas perdu plus de temps avant d'ouvrir la porte dans laquelle elle se trouvait (probablement). Et quand j'entrai dans la pièce, j'allumai la lumière et je fus surprise, il n'y avait personne... à part moi-même...

Je cherchai un peu aux alentours afin de confirmer mes soupçons mais après minutieuses observations, j'en concluais que ceux-ci s'avéraient vrais. Je n'avais pas repéré d'autres présences à part la mienne. J'haussai les épaules d'indifférence avant d'éteindre la lumière et de refermer la porte. Puis, quand je me retournai, je vis une petite quantité de fumée provenant de la cuisine.

Curieuse, je m'en approchai et je regardai par l'entre-ouverture de la porte pour y voir, à ma surprise, ma grande soeur cuisiner. Elle fixait d'un regard de braise la marmite qui se situait devant elle, sur le réchauf. Plusieurs légumes etaient disposés de manière ordonnée sur le comptoir avec toutes sortes d'ustensiles d'un côté.

J'avais presque du mal à croire que LA Tamako que je connaissais était capable d'autant d'organisation, c'était une qualité que je me voyais mal lui associer, elle qui d'habitude, faisait tout le contraire.

Depuis quand est-ce qu'elle avait appris à cuisiner ? Et pourquoi s'exerce-t-elle autant à le faire ?

Plusieurs questions me tourmentaient la tête mais j'avais décidé d'obtenir les réponses par moi-même en manifestant ma présence. J'ouvris doucement la porte et j'entrai dans la pièce. Il n'en fût pas long avant que Tamako me remarque. En me voyant, elle était d'abord un peu étonnée mais avait fini par m'accueillir avec un sourire chaleureux.

"Coucou sœurette !~ Bien dormi ?" Me demanda-t-elle en reposant le regard sur la marmite qui bouillonait devant ses yeux (C/Y).

"Oui, ça va... et toi ?" Lui répondis-je en prenant le temps de m'asseoir sur une chaise disposée à un côté de la table.

"Pareil."

Et ainsi, Tamako retourna à ses occupations. Tandis que la marmite continuait de trembloter sous l'effet du bouillonement, elle s'approcha du lavabo et s'y rinça les mains. Quand elle avait fini, elle les sécha avec un petit torchon qui se trouvait là. Puis, toujours concentrée sur son travail, elle alla près du comptoir où étaient disposés les légumes et les autres ustensiles. Elle prit délicatement le couteau parmi ceux-ci et se mit à découper en rondelles les différents aliments. D'abord, le cocombre, le poivron puis la tomate. Tous furent découpés de manière vive et adroite, comme si c'en était devenu sa spécialité.

De mon côté, je tapotais tranquillement mes doigts sur la table, l'autre main tenant mon menton. J'etais hypnotisée par la manière dont Tamako procédait, ce n'était pas une découverte, je l'avais déjà vu cuisiner avant mais jamais aussi bien.

L'odeur du plat en préparation parvenait jusqu'à mes narines et affamaient celles-ci. L'odeur était si attrayante que j'aurais voulu qu'elle se matérialise directement en nourriture afin que je puisse y goûter. J'en avais déjà l'eau à la bouche. Mais cette sensation de plaisir s'était immédiatement dissipée quand, en reprenant mes esprits, je décidai de prendre la parole.

"Dis Tamako..." Commencai-je.

"Oui ?" Répondit-elle.

"Quand est-ce que tu as appris à cuisiner ?"

Ma question lui a rendue stupéfaite.

"Bah... En apprenant ?" Bredouilla-t-elle.

"Ah bon...?"

"Ouais. Ça m'énervait un peu de rien faire à la maison alors j'ai décidé d'apprendre à cuisiner."

"Oh... D'accord." Répondis-je tout bas.

Et soudainement, quand une pensée envahissa mon esprit, je sentis mes lèvres se courber en un sourire diabolique à l'idée de voir la réaction de Tamako si je la disais à voix haute.

C'est alors que je repris la parole. D'un ton narquois, je dis :

"Tu es sûre que ce n'est pas pour autre chose...?"

Tamako fronça les sourcils et se retourna vers moi, d'un air confus.

Tamako : "Hein ? Non, pourquoi ?"

(T/P) : "T'avais l'air ravie, la dernière fois qu'il est venu goûter à ton curry...~" Taquinais-je.

Tamako : "Hein ? Qui ça ?" Me demanda-t-elle, l'air de plus en plus incompréhensive.

"Allons... Tu ne te souviens pas ? Kakashi-senseiiii !~"

Tamako : "QUOOOOI ?!"

Tamako sursauta et de la sueur commençait à descendre le long de son visage. Une légère teinte de rouge s'emparait peu à peu de son visage habituellement brun.

Tamako : "Mais- Mais- Mais- Qu'est-ce que tu racontes tout à coup ?!" Bégaya-t-elle, le visage à présent complètement rouge.

(T/P) : "Avoues... Tu éprouves des sentiments pour lui...~"

Tamako : "Hein ? Hein ? HEEEEIIIN ?! Mais- N'importe quoi, d'abord ! T'es folle !"

(T/P) : "Mouais... Bien sûr...~"

Tamako : "Comme si j'avais besoin de relations amoureuses..." Prononça-t-elle tout bas.

(T/P) : "Heeein ? Tu as dit quelque chose ?~"

Tamako : " EH- Mais- Que dalle ! J'ai rien dit du tout..." Marmonna-t-elle en vaquant à ses occupations culinaires.

Je soupirai d'exaspération puis j'ai souris, j'ai enfin trouvé son point faible ! C'est ma revanche après m'avoir taquinée non-stop avec ma soi-disant "relation amoureuse" avec Naruto.

Et alors que je me détendais, les yeux fermés sur la chaise en attendant que le repas soit servi, le son de couverts et d'assiettes se firent entendre déposés sur la table. C'est lorsque j'ouvris les yeux que je vis Tamako en train de mettre la table. Quand elle vit que j'avais déjà rouvert les yeux, elle me souria et me dit :

"C'était bien ta sieste ?" Me taquina-t-elle.

Je clignai des yeux plusieurs fois, ceux-ci reflétant l'incompréhension. Et pourtant j'avais juré avoir fermé les yeux pendant à peine deux minutes, c'est bien trop court pour une sieste. Je lui avais donc demandé, avec stupéfaction :

"J'ai dormi pendant combien de temps ?"

Tamako prit son menton entre ses doigts pour réfléchir. Et quand elle eût la reponse à ma question, elle me dit :

"Entre trente et quarante minutes, je dirais."

(T/P) : "Ah bon ? Tant que ça ?" Demandai-je, l'air encore plus stupéfaite

Tamako : "Et oui ! Maintenant, tu m'aides à mettre la table ?" Me demanda-t-elle en s'approchant des comptoirs chargés de toutes sortes de plats.

J'hochai lentement la tête avant de bailler et de me frotter les yeux afin de chasser la fatigue.

"J'arrive."

Quand j'eûs terminé de mettre la table, Tamako en profita pour poser les plats sur la table, à laquelle j'étais assise. Ceux-ci qui répandaient une odeur affamante, de quoi me mettre l'eau à la bouche. Et je n'avais pas été déçue en voyant à quel point les plats me paraissent délicieux. Mon ventre s'étant mit à gargouiller, j'avais dû contrôler mon envie de me jeter sur la nourriture qui se trouvait droit devant moi, mais oh mon dieu, qu'est-ce que c'était dur !

J'attendis jusqu'à ce que Tamako s'asseye en face de moi. Une fois cela de fait, elle me souria et prit la parole.

Tamako : "Goûte en première !"

Mes yeux se sont mit à scintiller quand elle avait dit ça. J'allais enfin pouvoir satisfaire ma faim de loup ! Mais bien sûr, j'ai caché ma joie en lui disant :

"Oh. Si tu insistes..."

Je pris ensuite la fourchette et la plantai avec hâte dans la boulette de viande que j'allais dévorer avec appétit. Une fois celle-ci dans ma bouche, je sentis une avalanche de saveurs faire frétiller mes papilles. Le goût de la sauce qui enveloppait le tout amplifiait davantage cet effet et je m'étais sentie aux anges ! Seulement une seconde me suffisa avant que je ne me mis à les déguster un par un, mais je m'arrêtai au troisième quand j'avais compris que Tamako me fixais anxieusement depuis le début.

Elle attendait sûrement mon verdict. Face à cette découverte, je souriai et retirai la fourchette de ma bouche pour lui dire avec joie :

"C'est super bon !"

Ses yeux s'étaient écarquillés. Ainsi, ses lèvres se courbèrent en un sourire et elle poussa un soupir de soulagement. Et juste après, je me remis à déguster les boulettes de viande.

Tamako : "Ouf... J'ai cru que j'avais raté la recette..."

(T/P) : "Non ch'est vraiment très bon, che t'achure !" M'exclamais-je, la bouche pleine.

Après avoir englouti la cinquième boulette, je me suis nettoyée soigneusement le contour de la bouche avec un mouchoir.

(T/P) : "Dit Tam'... T'esseyerais pas d'impressioner quelqu'un par hasard ?~" Lui demandai-je d'un air suspicieux.

Tamako : "Quoi ? Hé mais- Pourquoi tu recommences avec ça ?!" S'écria-t-elle tandis qu'une légère teinte de rouge apparût soudainement sur ses joues.

Je ricanai un bon moment avant de finir par la laisser tranquille et de prolonger mon appétit en savourant le repas. Après que Tamako m'avait rejointe dans la dégustation de ces plats, nos ventres se remplissaient graduellement et nous n'avions rien pu avaler de plus. Ça tombait bien puisqu'il ne restait quasiment plus rien.

J'avais, par la suite, aidé Tamako à ranger les assiettes dans le lavabo sans oublier de fuir en sachant qu'elle allait me supplier de faire la vaisselle, bien qu'aujourd'hui c'était incontestablement, assurément et totalement son tour.

Cette manie m'avait même donné l'idée d'installer un calendrier exprès pour ça, je devrais y penser un de ces jours.

À part ça, le reste de la journée s'était déroulée paisiblement. J'avais pris un bon bain chaud et j'avais commencé à ranger les affaires que j'allais emporter le lendemain, le tout dans un grand sac (C/P). J'avais tâché d'y mettre les choses les plus importantes ; d'abord la brosse à dents, le peigne, mon équipement de ninja etc... jusqu'à mes serv- Enfin bref, puis j'avais pensé à y mettre les choses optionelles, celles dont je n'aurais pas forcément besoin tels que mon journal intime, je risque de m'ennuyer sur le trajet alors autant le ramener. De l'argent, évidemment ! Je compte l'utiliser pour acheter des cadeaux sur place. Eeeet je crois que j'ai fait le tour !

Je refermai le sac avec hâte avant de le déplacer au pied de mon lit. Puis, quand le soleil s'était couché, et que je m'étais jetée sur mon lit en repensant à la longue journée qui m'attendait demain.

J'avais gigoté un peu partout dans mon lit, ne sachant pas pour quelle position opter afin de m'assurer un sommeil optimal. Puis, en trouvant que la chaleur de la pièce n'était pas suffisante, j'avais décidé de m'enrouler dans la couverture. Si douce et si moelleuse, comme on les aime, mmh ! Elle me procurait un bien-être infini.

Alors que j'étais sur le point de m'endormir, de fermer les yeux pendant les dix heures qui suivront, je maintins mes paupières avant de tourner mon regard vers un coin de la pièce en particulier, là où se trouvait ma guitare (C/P).

J'étais attristée par le fait que je ne pourrais pas l'emmener avec moi en mission, mais après tout, elle risquerait d'être endommagée durant mon voyage, de plus, ce ne serait pas très professionnel de ma part...

Mais bon, ce n'est pas si grave, j'en jouerais quand je rentrerais de la mission. Espérons juste que la mission ne dure pas plus longtemps qu'elle le devrait. D'ailleurs, j'aurais dû demander combien de jours elle durera à l'hokage, quelle occasion ratée ! Mais peut-être que je le saurais le jour même, donc jusque-là, pas de quoi s'inquiéter.

Alors que les pensées se multipliaient considérablement dans mon esprit, j'avais decidé de les balayer un bon coup en éteignant la veilleuse située à coté de mon lit.

Ainsi, la pièce sombra dans le noir total, une ambiance quelque peu oppressante mais efficace contre l'insomnie, il n'en fût pas long avant que mes paupières n'aient commencées à s'alourdir, troublant par la suite, ma vision. Quand celle-ci devint de plus en plus floutée, je n'avais pas eu d'autres choix que de fermer tout simplement les yeux, une bonne fois pour toutes, juste avant que la fatigue s'emparait entièrement de moi.

Je tombai alors, sans le savoir, dans un profond sommeil, un sommeil paisible et confortable auquel je m'étais abandonnée pour le reste de la nuit.

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Le lendemain à 7h

"Alors, tu t'en vas déjà ?" Me demanda Tamako, devant la porte d'entrée.

"Oui !" Répondis-je avec enthousiasme, mon sac rempli à la main.

Tamako soupira un grand coup et regarda ailleurs, l'air légèrement agacée.

En remarquant cette attitude, je lui posai la question, confuse :

"Il y a quelque chose qui ne va pas...?" Questionnai-je, d'une voix hésitante.

Celle-ci n'avais pas daigné croiser mon regard et fulminait de plus belle.

"Je vais devoir passer mon Noël toute seule..." Marmonna-t-elle en fixant le sol.

J'avais écarquillé les yeux en pensant à ce qu'elle venair de dire à voix basse. C'est vrai que plusieurs jours sans ma compagnie l'ennuierait fortement, d'autant plus qu'elle n'avait pas vraiment de passe-temps.

Je m'étais sentie un peu coupable, mais en même temps, je ne pouvais rien y faire. J'espère juste que Tamako ne m'en voudra pas trop pour ça.

J'inspirai alors un bon coup avant de prendre calmement la parole :

"Tam'..."

"Hm...?"

"Désolée. Je pense que je ne serais pas là à Noël... Tu ne m'en veux pas ?"

Elle poussa un long soupir avant de répondre.

"Non... Ce n'est pas ça le problème." Dit-elle, tristement.

Sur ces mots , j'écarquillai les yeux une nouvelle fois. La confusion se reflétait dans mes yeux.

"Alors... Quel est le problème ?" Demandai-je, à la fois inquiète et confuse.

...

Le silence s'empara de l'appartement dans son entièreté, aucun son n'osa sortir de ma bouche tandis que j'attendais la réponse à ma question provenant de Tamako. Mais celle-ci était restée muette, à regarder tristement ailleurs, comme si elle me cachait quelque chose. Je l'avais presque jamais vue dans cet état.

Il fallut quelques secondes de plus avant qu'elle ne se mette finalement à parler, afin de confirmer mes soupçons.

Elle tourna lentement le regard vers moi et souffla.

"(T/P)..."

"Hum... Oui ?"

"Est-ce que tu te souviens de ce qui s'est passé... le 25 décembre ?" Demanda-t-elle, l'air de plus en plus triste.

Confuse, j'ai secouai lentement la tête pour lui dire que non.

En voyant ma réponse, elle soupira encore une fois.

"C'était le jour de ma mort."

J'avais écarquillé les yeux, à tel point que j'ai cru qu'ils sortiraient de leur orbite. Ses mots m'ont frappé l'esprit, comme si je venais de me souvenir de quelque chose de très important, bien que ce soit le cas. J'entrouvris la bouche, manifestant davantage ma stupéfaction et ma peur. Figée sur place et ne sachant plus quoi dire, je m'étais mise à balbutier.

"O-Oh ! Désolée, j-je-"

"Ce n'est pas grave si tu as oublié. Je te le dis simplement parce que j'ai un très mauvais pressentiment." Dit-elle. "Je suis peut-être un peu parano mais... sache que je m'en voudrais énormément si il t'arriverait quoi que ce soit. Je te demande juste d'être prudente."

Elle conclua alors avec un sourire mêlancolique m'indiquant de ne pas m'inquiéter pour elle. De mon côté, je ne savais toujours pas comment réagir, est-ce que je devrais lui sourire en retour ? Rester de marbre ? Plusieurs options s'offraient à moi mais, ne sachant pas laquelle choisir, je restai figée avec la même expression.

Ce fût le cas jusqu'à ce qu'elle se pencha vers moi et passa une chaude main dans ma (L/C) chevelure (C/C). Elle passa délicatement une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille, le sourire aux lèvres.

"Promets moi d'être prudente, d'accord ?"

J'hochai lentement la tête en signe de réponse, elle retira donc doucement sa main de mes cheveux et se redressa.

"Tu n'as pas oublié de prendre le bento que je t'ai préparé j'espère ?" Me demande-t-elle, toujours souriante.

J'hochai la tête une seconde fois, avec plus de vivacité, tout en lui souriant.

"Tout y est !" M'écriai-je, confiante.

"Très bien. Alors, j'imagine que je ne peux pas te retenir plus longtemps !"

Elle ouvra alors la porte d'entrée derrière elle et me fit signe de m'en aller.

"Je te souhaite une bonne mission..."

Elle se pencha vers mon oreille et chuchota :

"...auprès de ton amoureux..."

╚»★«╝ 𝑨̀ 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆... ╚»★«╝

【｡｡】 3583 𝒎𝒐𝒕𝒔 【｡｡】

Désolée pour la loooongue attente ! Je fais de mon mieux pour rattraper le long retard que je vous aie infligée ! Je suis sincèrement désolée et j'espère que vous n'avaez pas délaissée cette histoire pour ça !

Enfin bon, la suite sera très très (très) prochainement ! Je vous demanderais donc de patienter encore un petit peu ! :)

Sur ce bonne soirée ou bonne journée !

....

(PS:)

(Je vous adore :D❤)