Chapitre n°8 : Au nom de la vérité

Précédemment dans LCDDM...

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Une jeune femme aux cheveux violets se tenait contre un mur, une seringue à la main.

Elle regardait la chambre d'hôpital de Natsumi avec un grand sourire.

??? : "Mission accomplie."
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[Dédicace à Hatsune88 !❤]

[Dédicace à hiba_le_raibi !❤]
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Bon, je ne sais pas DU TOUT comment ça se passe à l'hôpital et tout ducoup j'ai du improviser, donc si jamais vous vous y connaissez dans le domaine, ne soyez pas étonnés que certaines scènes soient incohérentes, je travaille pas à l'hôpital moi !

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"Je... ne me sens pas très bien..."

Ces mots m'étaient venus comme ça.

Je ne savais plus où donner de la tête, trop d'angoisse et de confusion s'entremêlaient dans mes esprits.

N'étant plus maître de mes mouvements, petit à petit, je commençais à tituber. J'avais du mal à rester droite.

À ce moment-là, j'aurais préféré recommencer à pleurer, sangloter comme toujours, la fille sensible en moi qui n'avait jamais cesser d'exister me l'incitait.

Cependant, je n'y arrivais pas, je n'y arrivais plus. Mes émotions prenaient du recul.

Le monde autour de moi commençait à devenir flou, j'en étais parvenue à un point où je ne comprenais même plus ce qui m'arrivais, qui j'étais et ni même ce que je faisais.

Toutes ces accumulations ; entre les farces à l'école, la mort de ma grand-mère, ses derniers mots, difficile de se reposer.

Fallait-il que je pleure ? Que je saute de joie ? Je ne sais pas, je ne savais plus. Plusieurs émotions se chahutaient, se confondaient entre-elles, se mélangeaient, se déformaient. Je ne savais plus quoi faire.

Les infirmières me regardaient d'un air inquiet, elles non plus ne savaient comment réagir.

À l'instant même, mes paupières devinrent de plus en plus lourdes, la sueur envahissait mon front.
L'hyperventilation prit rapidement le dessus.

En tentant de regagner mon équilibre, j'avais posé ma main sur un mur, pour me laisser le temps de souffler un peu. Mais avant que je ne m'en rende compte, mes jambes avaient déjà fourni leurs derniers efforts.

Lentement, je sentis mon corps chuter vers l'avant mais de justesse, l'impact n'était jamais arrivé, j'avais sûrement atterri dans les bras de quelqu'un.

Cela ne m'avait hélas pas suffi à déceler ne serait-ce qu'une partie du visage de cette personne. La fatigue avait déjà pris le contrôle de mon corps et je ne pouvais rien faire à part me sentir, doucement, perdre conscience.

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Mes yeux s'étaient rouverts lorsque je découvris que je m'étais réveillée dans un endroit bien plus chalereux qu'a l'intérieur des murs blancs et âpres de l'hôpital.

Des vibrations se faisaient ressentir, j'étais dans une certaine voiture. Une voiture rouge, c'était celle de Kenji.

Il m'avait mit à la place arrière avec une épaisse couverture sur mes épaules. Je pouvais voir le paysage défiler à travers la vitre.

Paniquée, je me redressai.

"Que... Que s'est-il passé ?"

"Je vois que tu es réveillée. Tu as fait un malaise à l'hôpital. J'ai appris la mauvaise nouvelle. Je suis vraiment désolé..."

(T/P) : "Ce... Ce n'est pas de t-ta faute... C'est de la mienne..." Dis-je en commençant à pleurer.

Kenji : "Comment ça c'est de ta faute ?"

(T/P) : "Elle avait tout perdue et voilà que je l'ai perdue à mon tour... J'ai l'impression que... que je fais du mal à toutes les personnes que je côtoie..." Des larmes commençaient à couler le long de mes joues.

Kenji : "Oh non.. (T/P), ne dis pas ça. Nous savons tous les deux que tu n'y es pour rien dans tout ça..."

(T/P) : "Mais je n'ai plus personne, Kenji ! Ma grand-mère était la seule personne qui m'aimait dans ce monde... et elle est morte... Qui m'aimera maintenant, hein ? QUI ?! Je me demande si j'ai une raison de vivre ou si je vie pour la trouver..."

Kenji : "(T/P)..."

(T/P) : "Je devrais peut-être rejoindre mes parents-"

Kenji : "(T/P) ! Arrête."

"Que tu le crois ou non, la vie regorge de surprises, il ne suffit pas de prédire l'avenir mais de le concevoir. Tu verras, un jour, tu trouveras des personnes qui t'aimeront et qui feront de leur mieux pour te rendre heureuse. Alors oui, ils ne pourront pas faire disparaître tes souffrances mais ils t'aideront à les apaiser et faire de toi une meilleure personne que tu n'es déjà. La douleur t'aidera à devenir plus forte, c'est seulement si tu la laisse t'atteindre qu'elle t'affaiblira et qu'elle te rendra vulnérable. Si tu te suicides alors non seulement tu auras donné raison aux personnes qui t'harcèlent, mais tu auras fais preuve de lacheté en fuyant les problèmes que tu auras eu tout au long de ta vie sans jamais les avoir résolus. Tu dois apprendre à vivre avec, et ce, quelque soit la douleur qu'elle t'inflige. Je sais, c'est dur, mais c'est la vie, mourir n'est pas la solution."

Je pris un instant pour réfléchir à ce qu'il vient de dire.

(T/P) : "Mais... Comment suis-je censée faire ça ?"

Kenji : "Tu le sauras toi-même. Comme je te l'ai dis, chacun à sa façon de résoudre ses problèmes alors il se peut la mienne ne te convienne pas."

(T/P) : "Mais... Mais c'est trop dur !" Je n'arrivais plus à retenir mes larmes.

Kenji : "Je sais (T/P). Je sais...et c'est normal. Tu es encore très jeune, ça sera très difficile pour toi d'oublier tout ça."

(T/P) : "Oh..."

Un long silence s'est installé dans la voiture jusqu'à ce que Kenji reprenne la parole.

Kenji : "Dis-moi (T/P), qu'est-ce que tu aimes faire quand tu es triste ?"

(T/P) : "Bah... J'aime bien dessiner, écouter de la musique et jouer de la guitare."

Kenji : "Ah ? Tu joues de la guitare ?"

(T/P) : "C'est pas ce que je viens de dire ?"

Kenji : "C'est pas ce que je viens de demander ?"

(T/P) : "..."

Kenji : "Et bah dis donc, toi, t'aimes vraiment pas te faire répéter !" Dit-il avant d'éclater de rire, me laissant le regarder avec un air éberluée.

-

(T/P) : "Sinon, on va où ?"

Kenji : "À la maison."

(T/P) : "Donc chez moi ?"

Kenji : "Oui chez-moi."

(T/P) : "Attends, chez-moi ou chez-toi ?"

Kenji : "Bah oui, chez moi."

(T/P) : "Donc chez toi ?"

Kenji : "Oui, chez toi."

(T/P) : "GRRRR ! TU ME SAOULES ! LAISSES TOMBER !"

Je m'enroulai furieusement dans ma couverture tandis que Kenji riait à perdre haleine.

-

Kenji : "(T/P) ? Tu es réveillée ? On est arrivés."

(T/P) : "Hm...?" J'ouvris faiblement les yeux et je vis le visage de Kenji au-dessus du mien.

(A/N : Non, non. C'est pas ce que vous croyez..)

(T/P) : "Que...hein ?"

Kenji : "On est arrivés."

(T/P) : "Où ça ?"

Kenji : "À la maison."

(T/P) : "Ah... euh... d'accord."

Je retirai la couverture dans laquelle je me suis enroulée et je descendis de la voiture. Le froid du matin caressait ma peau (C/P) et me faisait frissonner.

Après avoir verrouillé la voiture, nous sommes entrés à l'intérieur de la maison.

(T/P) : "Au fait, Kenji."

Kenji : "Hm ?"

(T/P) : "Pourquoi tu restes ici ?"

Kenji : "Oh ! Et bien j'ai accepté de te prendre en charge pour le moment vu que tu n'as plus d'adulte qui puisse le faire à ma place... J'espère que ça ne te dérange pas ?"

(T/P) : "Oh...non...pas du tout... En fait, j'aurai aimé que ce soit toi..."

Cela a fait légèrement rougir Kenji et sourire juste après.

(A/N : NON ! IL EST PAS AMOUREUX DE TOI IL EST JUSTE FLATTÉ DVSJSVY4VZGEHQ)

Kenji : "Bon, alors, c'est quand que tu le fais, ce concert ?"

(T/P) : "Un concert ?"

Kenji : "Oui, avec ta guitare."

(T/P) : "Ah oui c'est vrai ! Je vais aller la chercher !"

Kenji : "Parfait ! Je t'attends en bas."

J'ai monté les escaliers et j'ai doucement ouvert la porte avant de la fermer derrière moi.

Tamako dormait toujours. Je souriais en la voyant.

J'en profitais pour aller me changer sans qu'elle me voit.

(A/N : Mais que c'est kawaii !❤)

Je suis ensuite allée prendre ma guitare (C/P), je suis sortie de ma chambre en fermant doucement la porte et j'ai descendu les escaliers.

Kenji était tranquillement assis sur le canapé en train de regarder son téléphone.

Je suis entrée dans le salon, ma guitare à la main.

Kenji : "Tu en as mis du temps !"

(T/P) : "C'est normal. Je me changea-"

Kenji : "Je t'écoute !" Ironiquement, il n'a même pas écouté ce que je viens de lui dire.

(T/P) : "Ok... m-mais tu tu te moques pas, hein ?"

Kenji : "Voyons... Pourquoi je me moquerais de toi ?"

(T/P) : "Je sais pas... T'es pas net."

Kenji : "Moi ? Pas net ?" Dit-il avant d'éclater de rire.

"Tu peux me faire un peu plus confiance quand même !"

J'ignorai ce quil venait de me dire, je me suis assise sur une chaise et me suis mise en position.

Je pris une grande inspiration et je laissai la musique me porter.

Au début, j'étais un peu hésitante à l'idée de jouer devant quelqu'un mais toute mon anxiété s'est envolée quand j'ai commencé à chanter.

Kenji m'écoutait attentivement, comme si il était hypnotisé par le son de ma voix.

Une fois mon air terminé, il a applaudit.

(T/P) : "C'é-C'était comment ?"

Kenji : "Magnifique ! Grandiose ! Merveilleux !" S'écria-t-il.

(T/P) : "A-Ah oui ? Tu trouves ?" Demandai-je en rougissant.

Kenji : "Bien sûr ! (T/P), tu n'as jamais joué en public avant ?"

(T/P) : "J'ai fais plusieurs auditions... Mais j'avais l'habitude de jouer avec ma grand-mère.. Elle jouait du piano..."

Kenji : "Ah...je vois. Ça te dérange pas si je te filme cette fois-ci ?" Dit-il en tenant son téléphone dans ses mains.

(T/P) : "Pas trop..."

Kenji : "Nickel ! Joues moi un autre morceau !"

(T/P) : "Hmm... D'accord."

Je me remis en position et je pensai à quel morceau je pourrais jouer.

J'ai trouvé.

La manière dont ma voix résonnait à travers le son de ma guitare me donnait presque un air angélique.

Il m'a filmé du début à la fin.

Kenji : "C'est magnifique !"

(T/P) : "M-Merci !"

Kenji : "T'es vraiment très talentueuse, (T/P) !"

(T/P) : "Merci Kenji..."

Kenji : "Pas de problème !"

Au moment où j'allais ranger ma guitare dans mon étui, une pensée me parcoura l'esprit.

J'ai rapidement rangé ma guitare et je suis allée dans ma chambre pendant que Kenji regardait la vidéo.

Après avoir mis mon étui, dans un coin de ma chambre, je suis allée réveiller Tamako.

Je la secouait dans tous les sens mais rien n'y fait.

Je décidai alors d'utiliser la même technique qu'avant, les chatouilles.

Tamako : "ARRÊTE-AH AH ! JE T'EN SUP-AH AH !"

J'ai arrêté de la chatouiller pour lui laisser le temps de respirer.

Tamako : "Ah... Pourquoi t'as fais ça ? Je dormais si bien..."

(T/P) : "C'est important, viens voir."

Je lui pris par la main et l'emmenais dans la chambre de ma grand-mère.

J'allumais la lumière et je scannai les environs. Tout était rangé et propre. Malgré cette douce atmosphère, il manquait toujours quelqu'un à l'appel.

Natsumi.

Je suis allée fouiller dans un tiroir, puis deux et finalement cinq mais il n'y avait rien d'intéressant à l'intérieur de chacun d'entre eux. Il ne me restait plus qu'une seul option, le tiroir dans son bureau.

Tamako : "(T/P) ? Qu'est-ce que tu cherches ?"

(T/P) : "Tu verras."

Tandis que Tamako me regardait confuse, j'ouvris le tiroir et, à ma surprise, il n'y avait rien.

(T/P) : "Non... C'est impossible..."

J'étais sur le point de pleurer mais tout à coup, j'ai sentis que le bas du tiroir bougeait un peu. Je le levai avec ma main et vis qu'il y avait plusieurs lettres à l'intérieur.

Je les pris toutes.

L'heure de la vérité a sonné.
Tout ce que me cachait Mamie se trouve désormais dans mes mains.

(T/P) : "Tamako."

Tamako : "Oui ?"

(T/P) : "Ce qui se trouve dans ces lettres nous concerne toutes les deux. Elles contiennent des informations très importantes sur nous. Il faut qu'on les lise ensemble."

Tamako : "D'accord."

(T/P) : "Tu me dis quand t'es prête."

Après un moment d'hésitation, elle répondit :

"Je suis prête."

(T/P) : "Très bien, je vais ouvrir la première enveloppe."

J'ouvris délicatement la première enveloppe et pris la lettre qui s'y trouvait.

Je pris une grande inspiration et dépliai la lettre. Je commençai à la lire avec Tamako.

Ce que je vais lire me marquera à jamais.

Chère (T/P),

Ma puce, si tu lis ceci, ça signifie que je suis déjà dans l'au-delà.
Ce que tu vas lire par la suite te feras sans doute pleurer et si c'est le cas, j'en suis sincèrement désolée.
Je t'ai caché beaucoup de choses, je le sais, mais sache que je l'ai fais pour toi, pour te protéger. Tu sais bien qu'après la mort de tes parents, tu étais la seule personne qui comptais pour moi alors si il t'arrivait quoi que ce soit, je m'en voudrais pour le restant de mes jours.
Maintenant, tu vas lire attentivement les prochaines lettres et me promettre que tu ne te culpabiliseras pas pour tout ce qui est arrivé dans le passé. Je te connais trop bien pour ça. Mais avant de mourir, j'aimerais te faire savoir une chose. Peu importe le ciel qui nous sépare, dans quel monde je vis actuellement, mon seul regret est et à toujours été de ne pas t'avoir vue fonder la famille que tu n'as jamais eu.

Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer.

Tamako, quant à elle, tremblait de peur.

Tamako : "(T/P)... N-Natsumi, e-elle est... "
(T/P) : "Oui. Elle est morte."

À suivre...

Questions :

1. Vous pleurez déjà ?

2. Vous êtes prêts pour la suite ?

3. À votre avis, pourquoi Natsumi savait-elle qu'elle allait mourir ?

4. Que pensez-vous de Kenji ?

5. Aimez-vous les leçons de vie que j'ai mis dans ce chapitre ?

À bientôt pour le prochain chapitre !