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Chapitre n°6 : Les vertus de la confiance.

Chapitre n°6 : Les vertues de la confiance.

Précédemment dans LCDDM...

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Juste après, mes paupières devinrent lourdes et je perdis peu à peu conscience.

La dernière image que je vis était la couleur opaque du plafond.

Ensuite, mon monde entier devint noir.

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[Dédicace à hiba_le_raibi et ses fabuleux commentaires ! kazuralagamers pour son commentaire si gentil !]❤
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Après un long et profond sommeil réparateur, je sentis mon ouïe réagir à un son non loin de là. Quelques secondes seulement me suffirent pour analyser completement ce son, ou plutôt cette musique qui, d'ailleurs, paraissait de plus en plus familier au fur et à mesure que mes sens se réveillaient das leur optimalité. C'est en ouvrant les yeux que je compris qu'il s'agissait du réveil de mon téléphone, sonnant six heures trente.

(A/N : Je vous jure que je l'ai mis en sonnerie aussi !)

Mais ne voulant pas abandonner mon sommeil déjà si paisible, je tendai faiblement mon bras vers mon téléphone à l'autre bout du lit, les yeux à moitié ouverts.

En un petit clic, j'arrivai à couper le son qui avait cependant, interrompu mon sommeil, maintenant irrécupérable.

En soupirant, je décidai alors d'ouvrir les yeux complètement les yeux. L'instant d'après, je réalisai que la pièce était sombre, quasiment aucune source de lumière n'atteignait mes yeux mis à part quelques rayons de soleil passant par les rideaux de ma fenêtre.

Je me redressai et m'asseyai, m'étirant les bras. Une sensation agréable se propagea dans tout mon corps. Comme à chaque début de la journée, j'étais à la fois fatiguée et en pleine forme.

Je partis vers la fenêtre et tirai les rideaux afin d'éclairer la pièce. Quand la lumière extérieure m'éblouissai, mes yeux se fermèrent instantanément par réflexe, me laissant le temps de m'adapter à la lumière du jour.

Oh que je détestais ce moment, se faire éblouir par la lumière du jour dès le matin faisait parti des pires sensations du monde pour moi !

Pendant que j'observais le paysage à travers la fenêtre, une soudaine pensée me traversa l'esprit, faisant, par la même occasion, bondir mon cœur dans ma poitrine. Brusquement, j'étais partie rallumer mon téléphone.

La page d'accueil marquait : « le 10 juin 2015, 6h30 ».

Je poussai alors un soupir de soulagement.

J'étais ensuite allée me regarder devant un miroir ; je vis que je portais le même pyjama que celui dans lequel je m'étais endormie la nuit dernière.

Je me retournai vers mon lit. C'est alors que je vis Tamako, endormie sous mes draps, la moitié de sa tête sortait de la couverture. Sa respiration lente me laissait penser qu'elle avait l'air de dormir paisiblement, alors à quoi bon la réveiller ! Je tirai légèrement couverture afin qu'elle couvre le reste de sa tête.

Toc Toc Toc.

Quelqu'un toqua à ma porte. Je compris tout de suite que c'était mamie.

"ENTREZ !" Criai-je.

La porte s'ouvrit et Mamie entra.

"(T/P), tu as bien dormi ?" Me demanda-t-elle tout en me souriant avec bienveillance.

"Oui...! J'ai super bien dormi !" Lui répondis-je avant d'émettre un long bâillement

Elle souria.

"Super alors ! Je t'ai préparé le petit-dé-"

Étrangement, elle s'arrêta net en regardant avec une grande stupéfaction la figure endormie derrière moi, sur le lit.

Elle commençait à suer beaucoup, mais comme j'étais encore fatiguée et très étourdie, je ne m'en étais pas rendue compte, en fait, je m'étais rendue compte de rien.

"Mamie. Quelque chose ne va pas ?" Lui demandai-je en me frottant les yeux.

"...Hm ? Oh ! Non rien ! Je me suis juste souvenue de quelque chose d'important. Je t'attends en bas !" Dit-elle en quittant précipitamment ma chambre, claquant la porte en chemin.

"Ok..." Répondis-je avant d'aller secouer Tamako qui dormait, d'ailleurs, toujours paisiblement.

"Tamako...Réveille-toooooiii..."

Mes efforts étaient vain car tout ce que j'avais réussi à lui faire faire était de s'agiter dans le lit afin de trouver une meilleure position pour dormir.

"Tu ne me laisses pas le choix..."

Je mis à sourire sadiquement en pensant à la technique que j'allais deboir utiliser pour l'obliger à se réveiller : les chatouilles ! Ainsi, j'approchai tout doucement mes mains de Tamako, toujours endormie, et tout à coup, je commençai à la chatouiller dans tous les sens.

Ses yeux s'ouvrirent à la seconde où elle sentis mes doigts. Elle s'était réveillée en rigolant incontrôlablement, elle avait même les larmes aux yeux.

"P-Pitié ! AH AH AH ! ARRÊTE ! JE T'EN SUP- AH AH !" S'écria-t-elle en essayant de combattre mes chatouillis.

J'avais arrêté de la chatouiller en admirant avec fierté, le résultat de mon idée.

(T/P) : "Je vois que tu es réveillée..."

Tamako : "Argh... Mais je dormais si bien !" Grogna-t-elle en croisant les bras. Soudain, quand on regard se posa sur un oreiller, elle le prit et me frappa avec.

(T/P) : "Hé ! Qu'est-ce que tu fais ? Aïeuh !" M'écriai-je en essayant de me défendre munis de mes faibles bras.

Tamako : "Que cela te serve de leçon ! Méchante !"

Mes mains rencontrèrent alors un second oreiller que je pris pour me protéger, ce qui avait fini par déclencher une guerre de polochons.

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J'étais allée dans la cuisine sans Tamako. Je savais très bien que si Mamie découvrait qu'une inconnue vit sous son toit, elle ferait une crise cardiaque, alors autant rester prudente.

Je partis manger mon petit-déjeuner habituel ; des œufs avec du bacon, une salade de tomates, du pain et un verre de lait.

Il était délicieux, comme toujours. D'ailleurs, je me demande vraiment pourquoi Mamie ne se présente pas à un concours culinaire, elle aurait gagné à coup sûr !

Enfin bon, une fois avoir engloutie mon petit-déj', je parti voir ma grand-mère pour lui demander si je pouvais préparer un autre plat en lui disant que j'avais encore faim. La vérité était en fait que je voulais en préparer aussi pour Tamako, et à ma grande surprise, elle fût d'accord. Alors que d'habitude, elle m'empêchait toujours de me goinfrer.

Ce fût donc avec joie que je me dirigeai vers la cuisine et j'allai cuisiner.

Après avoir mis mon tablier spécial, je me mis rapidement aux fourneaux.

J'avais décidé de faire des pancakes en forme de tête d'ours et une tasse de chocolat chaud avec un lapin dessiné dessus.

Mamie se dirigea précipitamment vers la porte. Elle était déjà partie au travail ; d'ailleurs, elle travaillait en tant que secrétaire ; elle n'avait pas encore eu sa retraite, en effet, l'âge légal au Japon pour y aller est de soixante-deux ans, or, Mamie n'avait encore que cinquante-huit ans et refusait de l'avoir plus tôt parce qu'elle avait un enfant à charge, moi. Elle, elle voulait continuer à m'acheter des cadeaux, payer le Wifi et me chouchouter comme le feraient n'importe quels parents. Je m'étais toujours dit que c'était pour le fait que je n'en avait pas, mais en y pensant, je trouvais ça assez triste pour elle.

Après tout, je suis tout ce qui lui reste depuis que mes parents sont morts, elle fait de son mieux pour que je sois heureuse. C'est pour ça qu'elle insiste beaucoup pour savoir ce qui se passe à l'école, bien sûr, je lui mentais parfois ne voulant pas qu'elle s'inquiète davantage.

Elle faisait déjà beaucoup pour moi alors je ne voulais pas la déranger avec mes problèmes.

(De toute façon, je n'étais bonne qu'à ça, être créatrice de problèmes.) Soupirai-je dans ma tête.

Une fois qu'elle avait fermé la porte derrière elle, j'appelai Tamako.

"TAMAKO ! TU PEUX VENIR !"

"J'arrive !" Répondit-elle en descendant précipitemment les escaliers.

Elle ouvrit doucement la porte de la salle à manger pour voir s'il n'y avait personne, puis, une fois ses doutes envolés, elle finit par entrer dans la pièce.

Elle s'asseya sur une chaise tandis que je venais lui servir le petit-déjeuner que je lui ai préparé.

Tamako : "Waaah ! C'est pour moi tout ça ?!" S'exclama-t-elle en commençant déjà à baver.

(T/P) : "Oui ! Régale toi ! Tu m'en diras des nouvelles !"

Tamako : "Merciiii (T/P) !!"

Avec hâte, elle prit les couverts disposés sur la table puis découpa les pancakes en plusieurs morceaux. Quand elle prit une première bouchée, ses yeux s'écarquilllèrent pour montrer son extase.

"CH'EST DELICHIEUUUUX !!!" S'écria-t-elle, les yeux tout scintillants.

Je ricanais en la voyant engloutir les morceaux un par un.

(T/P) : "Bon, je n'ai pas envie d'être en retard pour aller à l'école alors je monte pour aller me doucher, d'accord ?"

Tamako : "OK !" Me répondit-elle en m'adressant un pouce levé

Je retirai ensuite mon tablier un peu sale puis je montai dans les escaliers en direction de la salle de bain.

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(Je vais quand même pas décrire comment tu prends ta douche !)

Toute trempée, je pris une serviette et l'attachai autour de moi en sortant de la douche. J'avais effectué ma routine matinale ; le brossage des dents, des cheveux, ma toilette, check !

Devant le miroir de ma chambre, j'ajustais le noeud bleu marine de mon uniforme. Dans ma tête, je remerciai encore mamie qui l'avait repassé pour moi hier soir sans trop me poser de questions.

"Un stupide accident." Lui avais-je dit, bien qu'elle devait sûrement se douter que je ne luis disais pas vraiment la vérité.

J'allai ensuite vers mon lit, là où chargeait toujours mon téléphone pour voir quelle heure il affichait cette fois-ci : il était 7h50.

Par-fait ! Cela me laissait encore le temps de surfer sur Internet pour encore cinq petites minutes.

D'ailleurs, il y avait quelque chose que je voilais vérifier.

Par pure curiosité, je cliquai sur l'icône Youtube. Dans la barre de recherche, je tapai "(T/P)" et cliquai au hasard sur les suggestions qui apparaissaient en dessous. Celles-ci étaient écrites en anglais mais ça ne me dérangeait pas plus que ça. J'étais confiante sur le fait que mes compétences dans cette langue ne me trahiraient jamais.

Ce que je vis ensuite me laissa sans voix, je n'en croyais pas mes yeux.

Il y avait plusieurs extraits de l'animé dans lesquels j'apparaissais. Mais un avait particulièrement attiré mon attention.

La vidéo s'appelait "Naruto hugs (T/P)". Très intriguée, je cliquai dessus et je je me vise en train de faire un calin à Naruto.

La vidéo faisait plus de 2 millions de vues.

Mes joues commençaient à brûler quand je vis les commentaires qu'il y avait dessus.

"(T/P) is definitely my favourite character in Naruto !" (T/P) est carrément mon personnage préféré dans Naruto !
👍70 👎

"Lo and behold, the first girl to ever love Naruto was born. Take an example from her, Sakura." Et voilà, la première fille à avoir jamais aimé Naruto est née. Prends exemple sur elle, Sakura.
👍250 👎

"I ship Naruto x (T/P) so bad !" Je ship trop Naruto x (T/P) !
👍23 👎

"She's so pretty and kind !!" Elle est tellement belle et gentille !
👍18 👎

"She is much better than SakuRAT !" Elle est beaucoup mieux que SakuRAT !
👍50 👎

"SO CUUUUTE !" TROP MIGNOOOON !
👍5 👎

"I ship her more with Gaara." Je la ship plus avec Gaara.
👍20 👎

"She is the perfect girl for Naruto." C'est la fille parfaite pour Naruto.
👍127 👎

"I never thought I would fall in love with a fictional character.😍" J'aurais jamais cru tomber amoureux d'un personnage fictif. 😍
👍8 👎

Mes lèvres étaient crispées sous l'effet de l'embarras.

(Ils pensent vraiment tout ça de moi ? Wow... Ça me fait tellement plaisir... Je crois que je pourrais pleurer...)

J'étais sans voix et ne savais pas trop comment réagir, trop d'informations me tourmentaient la tête et je ne parvenais plus à penser correctement.

Tamako : "Qu'est-ce que tu regardes ?" Dit-elle en surgissant de nul part devant moi.

Je sursautai sur le coup.

(T/P) : "AH ! Tamako ? Tu as déjà fini de manger ?"

Tamako : "Ça fait à peu près une heure, oui. Tu m'as oublié ou quoi ?" Grommela-t-elle.

(T/P) : "Ah désolée... J'étais dans la salle de b-"

Tamako : "Ouuuuh ! C'est qui le garçon à qui tu fais un câlin comme çaaaa ? C'est Naruto ?" Demanda-t-elle en se penchant curieusement sur mon téléphone.

(T/P) : "Hein ? Bah... Euh... Oui ?"

Tamako : "Je savais pas que t'avais un petit ami...~"

(T/P) : "H-Hein ? Quoi ?! De quoi tu parles ?! On est juste amis ! C'est pas ce que tu crois !"

Tamako : "Meuh oui c'est ça... C'est ce qu'ils disent tous !"

(T/P) : "Je t'assure que c'est vrai ! Je n'ai pas de copain !" M'écriai-je, toute rougissante en agitant désespérément les bras dans tous les sens.

Puis je soupirai.

"De toute façon... Il ne voudrait pas de moi..." Ajoutai-je tout bas, mais cette phrase, d'une quelconque manière avait quand même réussi à parvenir jusqu'aux oreilles de Tamako qui me regarda avec grand étonnement.

Tamako : "Quoi ? Mais qu'est-ce tu racontes ? Tu es la personne la plus jolie, gentille et intelligente que je connaisse ! C'est vrai, tu es assez timide mais ça fait ton charme, crois-moi !" Répliqua-t-elle en souriant.

(T/P) : "T-Tu trouves ?! Oh- E-Euh- merci beaucoup !" Balbutiai-je en tenant mes joues désormais brûlantes.

Tamako : "Ne me remercie pas ! Je ne dis que la vérité !"

Elle leva son poing devant moi et me fis signe de faire de même.

Tamako : "Check ?"

Je levai alors mon poing vers le sien.

(T/P) : "Check !"

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Je marchais en compagnie de Tamako vers l'école. Elle avais tellement insisté que je n'avais pas pu refuser. Je lui ai dit qu'elle pouvait seulement m'accompagner parce que non seulement elle n'est pas en 4ème, mais en plus elle avait des ailes ! J'avais pas certainement envie qu'on nous regarde comme des animaux de foire. C'est pour ça que je lui avait demandé, bien avant de partir, de porter un manteau assez gros pour qu'il puisse cacher ses ailes.

Tamako : "Si quelqu'un t'embête je serais là, t'inquiètes pas !"

(T/P) : "Merci mais tu ne devrais pas. Tu t'attiras des ennuis." Lui répondis-je en soupirant.

Tamako : "T'inquiètes pas pour ça ! Je serais discrète ! Je t'assure !"

(T/P) : "Mais oui je te crois... Ne fait pas de promesses que tu ne peux pas tenir, Tamako."

Tamako : "La discrétion c'est mon deuxième prénom tu sais ?" Dit-elle en me faisant un clin d'oeil.

Je n'avais pas pu m'empêcher de rire, ce qui la fit sourire.

Après quelques minutes, nous arrivâmes devant ce qui semblait être mon collège, alias la prison sortie tout droit de l'enfer, c'était le surnom que je donnais à cet endroit horrible.

(T/P) : "Bon... Bah c'est ici que nos chemins se séparent. Je te reverrai à la ce soir ! Pendant ce temps-là tu peux retourner chez moi ou te promener mais ne fait pas de trucs bizarres ! Compris ?"

Tamako : "Pour qui tu me prends ? Tu sais très bien que je suis sage comme une image !"

(T/P) : "Mouais... On verra. A plus !"

Tamako : "Ciao !" Dit-elle en s'envolant à toute vitesse dans le ciel. Heureusement, les gens à côté n'avaient pas l'air de l'avoir remarqué.

(Bon sang... Je lui ai demandé de ne pas faire de trucs bizarres et la voilà qu'elle commence à s'envoler devant tout le monde... Elle n'en rate pas une...)

Je faisais comme si je n'avais rien vu et parti en direction du portail de l'école qui était ouvert et j'y entrai.

Un homme : "Je rêve ou elle parlait toute seule ?"

Une femme : "Elle doit être schizophrène."

Une vielle dame : "Ah... Vous savez, les jeunes de nos jours..."

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Après plusieurs longues et opressantes minutes à déambuler seule dans les couloirs du collège, je m'arrêtai devant la porte de ma classe.

En soupirant, je touchai la structure de la porte. Le pessimisme commençait déjà à gagner de plus en plus de place dans ma tête.

Je savais qu'au moment où je pousserai cette porte, l'enfer que je vivais chaque jour recommencerait, encore et encore. C'était infernal.

Les yeux fixant tristement le sol, j'imaginais déjà avec horreur les différents scénarios désastreux qui pouvaient arriver en entrant dans cette pièce.

Qu'est-ce que ça sera cette fois-ci ?

Encore le coup de la bassine d'eau ?

Jeter mon journal par la fenêtre ?

Me tirer les cheveux ?

Me jeter des boules de papier ?

Je ne sais pas...

Je n'ai même pas envie de savoir.

Même si je savais que quoi que je fasse, le pire arrivera, parce que je ne suis rien d'autre qu'un aimant à problèmes.

À force qu'on me joue des mauvais tours, j'avais fini par m'y habituer. J'avais beau retenir mes larmes, la douleur dans ma poitrine revenait sans cesse, c'était insupportable. Moi, je subissais, j'encaissais dans l'espoir d'acquérir le mental de fer que je souhaitais avoir, de devenir une fille plus forte et plus confiante, mais jamais cela ne fût le cas.

Je n'étais qu'une coquille d'oeuf, un rien suffisait à me briser en mille morceaux. Je ne possédais pas la force de l'élocution, des actes comme les plus courageux. Moi, (T/P) (T/N), je n'étais qu'une fragile petite fille incapable de rétorquer, de s'exprimer. Mon coeur pour un tout et pour un rien, j'étais bien trop sensible.

Seuls des mots suffisaient à me fissurer. Je faisais pitié à moi-même, c'est horrible.

Ainsi, dans un élan de soupir, j'ouvris doucement la porte. Quand j'entrai dans la classe, seuls mes pas résonnaient. Il n'y avait personne, la salle était silencieuse.

C'était plutôt rassurant, alors j'en profitai pour sortir mon téléphone de la mini-poche de mon sac et vis que la page d'accueil n'affichait que 8h17, les autres élèves venaient à 8h25 d'habitude. Au moins, ça me laisse du temps pour relire mon manga.

C'était peut-être mon jour de chance aujourd'hui, finalement, peut-être que la journée se passera sans bizutage ? Mais comme on dit, l'espoir fait vivre. L'optimisme rendra les choses dix fois pire si je joue les insouciantes, encore une fois. Il faut que je reste réaliste.

Je partis m'asseoir à ma place fétiche, celle à coté de la fenêtre, là où je me ferais le moins remarquer. Ainsi, je me plongeai dans la lecture du manga Naruto. Je relisais le chapitre 181 pour la troisième fois, c'était le moment où Sasuke quitte le village et quand Sakura tente de l'arrêter.

Plusieurs minutes plus tard, de nombreux élèves arrivèrent en discutant, sans trop me prêter attention, heureusement. Ils s'étaient assis tandis que je continuais à lire mon manga.

Mais soudain, j'avais entendu la porte s'ouvrir violemment, émettant un bruit assourdissant qui résonnait dans toute la classe. Tous les élèves se retournèrent pour voir que ce n'était autre que Haru Yamashita.
Il avait l'air très en colère, bien plus que d'habitude. Il tapait des pieds en allant à sa place. D'ailleurs, j'entendais des chuchotements dans mon dos, pas besoin d'avoir des oreilles de chat pour savoir que j'étais le sujet principal.

Comme d'habitude...

Je vis que Mia chuchotait quelque chose à Haru en me lançant des regards accusateurs. Haru écarquillait les yeux quand elle eût fini, mais l'instant d'après, il me fixa des yeux avec une grande colère, suivi de Mia qui me souriait sadiquement. Ces regards me donnaient un très mauvais pressentiment, un sentiment de danger mais cette fois, bien plus fort.

(Je suis sûre qu'elle lui a encore raconté des mensonges sur moi...) Pensais-je, en commençant déjà à sentir des sueurs froides.

Mais cette fois, j'avais décidé de laisser couler pour le moment, je faisais semblant de n'être au courant de rien. On verra bien ce qui se passera ensuite.

Après avoir rangé mon manga, je vis le professeur arriver la minute d'après, ce qui fit taire l'épais brouhaha qui était présent dans la classe jusque là.

Ainsi, le cours le plus ennuyeux de l'histoire avait commencé.

(A/N : Au cas où vous ne le sauriez pas, Hiro-Sensei est votre professeur principal et d'histoire, vous avez d'autres professeurs pour les autres matières mais ça c'est pas très important ! ^_^)

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Apres les cours interminables du matin, le moment d'aller manger arriva enfin. Et ça tombait bien, j'avais déjà une faim de loup ! En entrant dans la cantine, je pris mon plateau chargé de nourriture et je cherchai des yeux, une table vide où je pourrais être tranquille. Quand j'en vis une, je m'empressai d'aller m'y asseoir, de peur que quelqu'un ne vienne voler ma table.

Je mangeais toute seule, comme d'habitude. Malheuresement, cela ne me tenait pas à l'écart des regards moqueurs qui m'entouraient. Je faisais de mon mieux pour les ignorer mais les chuchotements répétitifs ne me rendaient pas la tâche facile. Alors je m'empressai aussi d'engloutir mon repas afin de quitter le self au plus vite.

Le goût du riz mélangé me permettait de baisser mon anxiété, ce plat était plutôt bon, je dois l'avouer, mais je ne pouvais pas me permettre de me prendre mon temps pour le déguster.

Quand j'avais enfin terminé, je partis débarrasser mon assiette et me laver les mains avant de quitter la salle.

(C'était moins une...)

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Me revoilà à traverser les longs couloirs du bâtiment, tête baissée. Étrangement, il n'y avait personne pour les remplir, on dirait bien que tout le monde était en train de s'amuser dans la cours de récréation.

Tout se passait calmement jusque-là, mais mon bonheur fût de très courte durée quand, sans le savoir, j'étais passée devant un groupe de garçons qui focalisaient suspicieusement leur attention vers moi, les sourcils froncés.

Après avoir passé plusieurs casiers, j'allai ouvrir le mien, j'y pris les cahiers dont j'avais besoin pour les cours de l'après-midi et les mis dans mon sac à dos (C/P).

Au moment où j'avais fermé mon casier, une main vint violemment se plaquer sur le casier juste à côté de moi. Un vaste bruit éclata juste à côté de mon oreille et celui-ci résonna dans tout le couloir, qui me fit sursauter sur le coup. Mon coeur avait raté un battement et je me retrouvai le regard scotché à mon casier, en ayant peur de ce qui allait se passer ensuite si je me retournais.

Mais insouciante que j'étais, bien-sûr, je m'étais donc retournée et l'instant d'après, je me tenais nez à nez avec un certain garçon aux courts cheveux bruns à laquelle la frange s'arrêtait à ses yeux ambres froncés en se plantant dans les miens. Ces traits, ce regard, ce n'était autre que Ichiro Fujiwara, un des amis d'Haru.

Ichiro : "Oï, (T/P)." M'interpella-t-il.

(T/P) : "Hm...?" Bredouillai-je tout en essayant de combattre la sueur qui se formait sur mon front.

J'étais très intimidée, et pourtant, ce n'était pas la première qu'on essayait de prendre avantage sur moi. Habituellement, quand on envahit mon espace personnel de cette façon, je commence à perdre tous mes moyens. Cependant, mon regard ne se détachait pas du sol, ce qui me permettait de résister un minimum à la gêne qui s'emparait de tout mon corps.

Ichiro : "Fait nos devoirs." Ordonna-t-il.

À ce moment, mon esprit se figea. D'habitude, j'aurais dit oui, comme la trouillarde que j'étais mais je savais qu'il fallait que je réagisse autrement. Mais comment ?

(T/P) : "Vos... quoi ?"

Ma lâcheté ma trahit et je ne pu que bégayer ces deux mots. Je n'osai même pas le regarder dans les yeux. À la place, je jouai nerveusement avec mes doigts.

Cela ne plût pas à Ichiro qui claqua sa langue en retour.

Ichiro : "Nos devoirs." Clarifia-t-il en serrant des dents.

Cette fois, il n'y avait plus d'échappatoire possible, je ne pouvais plus essayer d'éviter de répondre ni bégayer comme j'avais l'habitude de le faire. Il fallait que je réponde clairement. Et bravement.

Ainsi, je pris une grande inspiration, et doucement, mon regard se planta dans le sien, mais cette fois, je ne le regardais pas avec frayeur, mais avec audace. Je pris mon courage à deux mains et lui répondis :

"Non."

Il haussa un sourcil, en pensant avoir mal entendu.

Ichiro : "Qu'est-ce que t'as dit ?" Me demanda-t-il.

Je fronçai les sourcils.

(T/P) : "J'ai. dit. NON."

Ça y est, je l'ai enfin dit, ce mot que je redoutais avait fini par sortir de mes lèvres comme par magie. Rapidement, la peur n'était plus, elle fût remplacée par un tout autre sentiment : la confiance. Pour la première fois, je me sentais libérée.

Ichiro avait l'air surpris, mais surtout confus. Il recula, et à peine une seconde après, il se mit à rire en choeur avec ses copains à côté de lui.

Ichiro : "Vous avez entendu ? Elle a dit « nOn »."

Il avait beau se moquer de moi, je me contentais toujours de le fixer du regard.

Ichiro : "Attends, attends, (T/P)." Commença-t-il. "On te donnait pas vraiment le choix, tu sais ?"

À ces mots, il m'attrapa l'épaule et me poussa violemment vers les casiers derrière moi, ce qui provoqua une vive douleur dans mon dos. Je grinçais des dents, je lâchai même involontairement un petit cri de douleur mais mon regard ne flancha pas, je le fixais toujours des yeux, mais avec un peu plus de mal maintenant qu'il avait posé ses mains sur mes épaules, en espérant me faire peur.

Ichiro : "Maintenant, tu vas dire « oui » bien gentiment sinon je vais devoir t'y obliger."

(T/P) : "L-Lâche moi !" Je tentai de lui faire lâcher prise en me débattant mais ses bras ne bougeaient pas, au contraire, il serra davantage mes épaules, ce qui me fit trésaillir de douleur.

Ichiro : "Je crois pas, non. En tout cas, pas avant que tu ne dises oui."

En voyant que je continuais désespérément à me débattre, il en eût marre et finissa par me frapper à la joue et me repoussa par le col vers les casiers, une seconde fois.

L'arrogance autrefois présente sur son visage disparût, il me regardait avec fureur, les dents grinçantes de rage.

Ichiro : "Quand est-ce que t'as pris autant de confiance, toi ?" Grogna-t-il.

"Va falloir qu'on te frappe plus souvent !"

Juste au moment où il s'apprêtait à m'envoyer un autre coup de poing, par réflexe, j'esquivai son coup par la droite. Sa main alla donc se fracasser sur le casier juste derrière moi, ce qui le fit flancher de douleur. Avant qu'il ne puisse répliquer, je le repoussai et tentai de courir dans la direction opposée.

Malheureusement pour moi, je n'avais pas été assez rapide. L'un de ses amis  m'attrapa par le bras et me ramena vers lui. Cela leur avait laissé le temps de m'encercler, à ma plus grande déception.

Je pétai un câble.

(T/P) : "Mais vous me voulez quoi à la fin ?!" Hurlai-je en tentant de me débattre, à nouveau.

Et dire que j'avais presque réussi à m'en sortir, on dirait que la chance n'était pas de mon côté, en fait, elle ne l'avait jamais été.

Peut-être que je n'aurais pas dû prendre autant de confiance. Je savais que ça allait se terminer comme ça, d'une façon ou d'une autre.

Quelle débile je fais.

Ichiro : "Je crois que t'as pas saisi, si je te demande quelque chose, tu le fais." Exigea-t-il avec colère.

(T/P) : "Hein ?"

"Et puis quoi encore ?!" M'écriai-je, en devenant de plus en plus agressive dans mes mouvements. De ma vie, je n'avais encore jamais ressenti autant de colère monter en moi d'un coup.

Ichiro : "Ah d'accord ! Tu veux jouer à ça !"

"LAISSEZ LA TRANQUILLE !"

En rouvrant les yeux, je vis avec grande stupéfaction au une fille avec des cheveux blancs foncer à toute vitesse vers nous. Il n'y avait pas de doute, c'était bien Tamako !

Serait-ce un miracle ?

Ichiro : "Hé, qu'est-ce que tu regardes ?" Me demanda-t-il, les poings serrés, en pensant que je me moquais de lui.

(T/P) : "Qu-" Avant que je ne puisse comprendre quoi que ce soit, Tamako fonça sur Ichiro. Malicieusement, je souriais en pensant qu'Ichiro n'avait pas la moindre idée de ce qui allait lui arriver.

Cependant, quelque chose d'inattendu était arrivé.

Tamako avait, comme prévu, foncé à toute vitesse vers Ichiro en tentant de lui donner un coup de pied.

Mais...

Sa jambe parvenait seulement à traverser son torse, comme si c'était un hologramme. Tamako, l'air aussi effarée que moi, décida d'enchaîner coups après coups mais ses membres ne firent que traverser son corps, comme si elle se battait contre un simple halo de lumière. Elle traversa même l'intégralité de son corps, en vain. Cela n'eût aucun effet sur le garçon qui me regardait toujours de la même manière, poings serrés.

On aurait cru rêver.

Tamako se retourna vers moi, vu son expression, elle n'avait pas l'air de comprendre ce qui se passe.

Ichiro : "Tu vas arrêter de m'ignorer oui ?"

À ces mots, il m'attrapa brusquement par le col, prêt à m'asséner un autre coup.

Mais Tamako n'allait pas le laisser s'en sortir comme ça.

Elle fronça les sourcils et hurla :

"HÉ HO ! VOUS M'AVEZ PAS ENTENDU ?! LAISSEZ LA TRANQUILLE !"

Même après avoir haussé la fois plus d'une fois, aucun des garçons ne réagirent. Ils n'avaient pas l'air de l'avoir entendu, ni même vu.

Hors d'elle, elle tenta désespérément d'asséner un coup de poing à l'un des autres garçons, mais encore une fois, sa main le traversa, comme de l'eau.

En voyant qu'Ichiro n'allait pas me laisser tranquille pour autant, elle n'eût pas d'autres choix que d'utiliser une méthode de dernier recours ; elle sortit des cailloux de sa poche et, de toutes ses force, elle les jeta sur Ichiro et ses deux autres sbires.

Cette fois, ça avait marché puisqu'ils les avaient reçus, miraculeusement, en pleine poire.

Ichiro : "AÏE ! Mais- QUI a fait ÇA ?!"

Furieusement, il regardait autour de lui pour savoir qui est le coupable, cependant il n'avait trouvé personne à blamé, mis à part moi.

Ichiro : "Ah c'est toi ? Je sais pas comment t'as fait ça mais tu vas me le payer très cher !"

Il s'apprêtait à me frapper quand il reçut encore plus de cailloux dans la face. Il avait fini par lâcher prise.

"Ouille ! D'où ils viennent ces cailloux ?!" Hurla l'un des garçons en se tenant douloureusement la tête.

"Ça fait mal !" S'écria un autre.

(T/P) : "Vous en voulez encore ?"

Quand ils se retournèrent pour me faire face, ils me virent en train de jongler malicieusement avec des cailloux. Tamako, à coté de moi, faisait de même.

"Elle arrive à faire voler des cailloux... C'est une sorcière cette fille ! TIRONS-NOUS LES GARS !"

En un instant, ils étaient tous partis en courant.

Ichiro : "É-Écoute moi bien ! Je sais pas comment tu fais ça mais tu ne t'en tireras pas comme ça la p-prochaine fois !" Me hurla-t-il tout en courant. Il trébucha même en chemin, ce qui rendait la scène d'autant plus ridicule

Moi et Tamako nous nous regardèrent pendant un instant, puis nous éclatâmes de rire.

Une chose était sûre, je ne m'attendais pas du tout à ça. Et je devais beaucoup à Tamako, maintenant.

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Le reste de la journée s'était plutôt bien passée, personne n'avait osé m'embêter pendant le reste des cours, mais ils s'étaien contentés de me sourire sadiquement, à part Haru et quelques élèves dans la classe. Je trouve cela suspect... très suspect... Je ne devrais pas trop baisser ma garde. Ça ne présage rien de bon, rien de bon du tout.

Mais aujourd'hui, j'étais de bonne humeur. J'avais donc décidé de laisser mes soupçons de côté pour l'instant et de profiter de la fin de la journée en compagnie de Tamako.

Sur le chemin du retour, nous marchions tranquillement dans la rue. Je pouvais apercevoir le ciel se teinter graduellement de rose. Les nuages commençaient à s'estomper annonçant ainsi le crépuscule.

Légèrement fatiguée, j'inspirai et pris une grande bouffée d'air fraîche avant de recommencer à admirer la transformation du ciel, toute souriante.

De ma vie, je ne m'étais presque jamais sentie aussi bien en rentrant des cours. Je le devais à Tamako, ma nouvelle amie !

(T/P) : "Dit Tamako..." Commençai-je, pensive.

Tamako : "Oui ?" Répondit-elle.

(T/P) : "Comment tu as fait pour traverser son corps, à Ichiro ?"

Elle soupira de désespoir.

Tamako : "Je n'en ai aucune idée..."

(T/P) : "Hmm... Je vois..."

Le menton entre mes doigts, je commençai à réfléchir à tous les eléments capables d'expliquer ce phénomène.

C'est là que ça m'avait frappé.

Tous ces moments...

Comment les passants ne l'avaient pas remarqué.

Comment on me regardait bizarrement quand je parlais à Tamako.

Quand Ichiro et ses copains ne réagissaient pas aux hurlements de Tamako, mais seulement aux pierres qu'on les lançait.

Tout était étrangement lié...

Mais avant que je ne puisse, rassembler toutes les pièces du puzzle, j'entendis Tamako crier.

Tamako : "(T/P) ! Pourquoi t'as arrêté de marcher ? Je marchais toute seule depuis toute à l'heure !" S'indigna-t-elle

C'est là que je venais de réaliser que mes pas s'étaient arrêtés depuis un bon bout de temps déjà, et qu'elle se situait quarante mètres plus loin.

Surprise, je m'écriai :

"Oh ! Désolée ! J'étais encore perdue dans mes pensées ! J'arrive !"

En accourant vers elle, je pris également le temps d'intensifier mes pensées. Maintenant que j'y pense, j'avais également réalisé autre chose.

Tamako n'avait pas d'ombre non plus.

Une fois arrivée à son côté, j'avais décidé de garder cette découverte pour moi-même. Elle n'avait pas l'air de l'avoir remarqué et puis je ne voulais pas la faire paniquer. Mais plus je réfléchissais à tout ça, plus je sentais quelque chose de louche.

D'ailleurs, ce matin, Mamie s'était comportée bizarrement ce matin...

Elle avait l'air un peu...

Troublée...

Attends...

Troublée ?

Ou plutôt stressée ?!

Cela ne voulait signifier qu'une seule chose, Mamie était en danger. Réellement en danger.

Peut-être que je me faisais des idées, mais cette fois-ci, j'étais sûre de ne pas me tromper.

Normalement, à chaque fois qu'elle était dans cet état, ça voulait dire que ses problèmes du coeur étaient ré-apparus.

Et ce n'était PAS BON DU TOUT !

Tamako : "(T/P) ! Arrête de t'arrêter ! Si tu continues comme ça, je vais rentrer sans toi !" Hurla-t-elle, encore quarante mètres plus loin.

Cette fois, j'ignorai totalement que mes pas s'étaient arrêtés. J'étais préocuppée par quelque chose de bien plus important.

(T/P) : "TAMAKO ! IL FAUT QU'ON RENTRE LE PLUS VITE POSSIBLE, TU M'ENTENDS ?!"

Tamako : "Hein ? Mais pourq-"

(T/P) : "PAS LE TEMPS DE T'EXPLIQUER ! IL FAUT QU'ON RENTRE TOUT DE SUITE !"

Sans même lui laisser le temps de lui expliquer, je pris Tamako par le poignet et je fonçai en direction de chez moi en empruntant un raccourci.

Après avoir couru pendant environ 2 minutes, j'étais enfin arrivée devant la porte de chez moi.

Le stress m'avait donné des difficultés à mettre correctement la clé dans la serrure, mais après plusieurs essais, j'y étais arrivée et, brusquement, j'ouvris la porte.

En entrant avec Tamako, je vis que l'intérieur était sombre, toutes les lumières étaient éteintes

Je me précipitai vers l'interrupteur et j'allumai la lumière.

Tout était étrangement calme.

Il n'y avait pas un seul bruit, la maison était plus silencieuse qu'elle ne l'avait jamais été. Je ne pouvais plus supporter ce silence, ce fût en allant un peu plus loin dans le couloir que je découvris avec terreur la dernière chose que je voulais voir.

J'étais tellement horrifiée par ce que je voyais que j'avais l'impression que mon monde entier s'était arrêté.

Je restais figée sur place, ma bouche entrouverte ne laissait échapper aucun mot. Seule ma respiration saccadée se faisait entendre à travers le silence pesant de la maison.

Voilà ce que je vis.

Natsumi.

Mamie.

Ma grand-mère.

Étendue au sol.

Pâle.

Haletante.

Souffrante.

Le cauchemar.

Une catastrophe.

L'effondrement.

Abasourdie par la scène, je m'étais laissée tomber par terre, entraînant Tamako dans ma chute.

La pauvre avait l'air presque aussi apeurée que moi.

Mes lèvres, qui étaient restées crispées jusque-là, finissèrent par bouger toutes seules.

"....M-Mamie ?"

"Mamie."

"MAMIE !"

"NON !"

╚»★«╝ 𝑨̀ 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆... ╚»★«╝

【。。】 5996 𝒎𝒐𝒕𝒔 【。。】

Ahah ! Vous tremblez déjà ? Attendez de voir la suite !

♬♩♪♩ 𝑸𝒖𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 : ♩♪♩♬

1. Comment as-tu découvert mon histoire ?

2. Que penses-tu que Haru et Mia manigancent ?

3. D'après vous, qu'est-il arrivé à Mamie ?

À bientôt pour le prochain chapitre !

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