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Chapitre n°27 : J'espère te revoir un jour...

Chapitre n°27 : J'espère te revoir un jour...

Précédemment dans LCDDM...

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ᴀᵃᵃʰ...

ᴀᵃᵃʰ ᴀʰ ᴀᵃᵃʰ...

ᴀᵃᵃʰ ᴀʰ ᴏʰʷᵒ ᵒʰ...

ᴀᵃᵃʰ ᴀʰ ᴀᵃᵃʰ...

ᴀᵃᵃʰ ᴀʰ ᴏʰʷᵒ ᵒʰ...

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𝑱𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒔 𝒎𝒐𝒏 𝒆𝒏𝒗𝒐𝒍
𝑻𝒆𝒍 𝒖𝒏 𝒑𝒂𝒑𝒊𝒍𝒍𝒐𝒏
𝑺𝒐𝒖𝒎𝒊𝒔 𝒂𝒖𝒙 𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒗𝒆𝒏𝒕

𝑴𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒎𝒆 𝒈𝒖𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒊𝒓𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏
𝑸𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒔
𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒚𝒆𝒖𝒙 𝒇𝒆𝒓𝒎𝒆́𝒔
𝑱𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒎𝒂 𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒆𝒕 𝒗𝒐𝒊𝒔

[...]

𝑴𝒐𝒏 𝒗𝒐𝒆𝒖𝒙 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒄𝒉𝒆𝒓 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓𝒂 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔
𝑪𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒅𝒆 𝒕𝒆 𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒆𝒙𝒂𝒖𝒄𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒕𝒊𝒆𝒏𝒔

𝑶𝒉 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆,
𝑨𝒖 𝒔𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓𝒆 𝒔𝒊 𝒑𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒆𝒖𝒙
𝑻𝒐𝒎𝒃𝒆𝒓𝒂𝒔-𝒕𝒖 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒐𝒖𝒃𝒍𝒊 ?

[...]

𝑷𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝒇𝒓𝒐𝒏𝒕𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒔 𝒍𝒆̀𝒗𝒓𝒆𝒔
𝑺𝒆 𝒍𝒊𝒃𝒆̀𝒓𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒕𝒔
𝑬𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒕
𝑳'𝒆́𝒄𝒉𝒐 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒔 𝒗𝒐𝒊𝒙

[...]

𝑴𝒐𝒏 𝒗𝒐𝒆𝒖𝒙 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒄𝒉𝒆𝒓 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓𝒂 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔
𝑪𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒅𝒆 𝒕𝒆 𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒆𝒙𝒂𝒖𝒄𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒕𝒊𝒆𝒏𝒔

𝑶𝒉 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆,
𝑨𝒖 𝒔𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓𝒆 𝒔𝒊 𝒑𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒆𝒖𝒙
𝑻𝒐𝒎𝒃𝒆𝒓𝒂𝒔-𝒕𝒖 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒐𝒖𝒃𝒍𝒊 ?

𝑻𝒓𝒊𝒔𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒊𝒆́𝒆, 𝒓𝒆𝒇𝒐𝒖𝒍𝒆́𝒆

𝑻𝒐𝒊

𝑬𝒕

𝑴𝒐𝒊.

.。゚+..。 . ゚+..。*゚+

"Encore ! Encore !"

"Ahah doucement ma chérie. Une seule chanson à la fois ! Je t'en chanterais une autre demain si tu veux."

"Quoooooi ? Mais pourquoi ?"

"Mamie est fatiguée, (T/P). Va jouer avec 𝑯̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̶̷̢̪͕͇͓̩̯̈̍̍̆͐̅̑̾̌̕ͅ𝒂̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̸̷̨̛͎̗͇̇̂̈́̎̏͢͢͞𝒓̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̸̷͓̳͎̘̀̌̊̓̊̈̌̕͢͜͠͠𝒖̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̷̴̷̨̗̰̤͓̥̟͇̄͗̋̓͐͋, moi je vais aller faire une sieste."

"Mais j'en veux une autre ! Tout de suite !"

"Très bien, alors pas de (P/P) pour toi ce soir !"

"Quoi ?! Mais nooooon ! C'est bon je pars !"

"Ah, je préfère. Va donc le retrouver et laisse ta grand-mère pioncer un peu..."

"D'accord !"

.。゚+..。 . ゚+..。*゚+

"Haru ! Regarde ! Un papillon ! Ouaaah..."

"Trop cool ! Il y en a deux !"

"Ah ah !"

"Oh ! Regarde, il y en a un sur mon nez !"

"Attends, je vais te l'enlever."

"D'accord !"

...

"Dis̶͎̣̣̝̝̜̲͊̓̀́̚͝͞.̶̡͈͕̦̖̘͔͕̥̰̤͕̈̈́̇̍̋̿̍̓̂͛̈́̋̾̎̿͟ͅḨ̴̷̸̸̸̵̶̷̷̶̶̷̨̧̨̧̢̡̡̢̧̛̛̛̪̣̹̟̥͍͎̱̞̟͖̤̰̙̙̠̘̞͖̩̜̹͇͇̘̣̳̹̙̤̫͔̗̪͚̭̖͎̜̳̱̗̻͔̼̣̘̠͖̠͇̣͇̼͕̘̘̟̗͎͕̫͉̘͇͙̤͎͚̣͕̠̦̬̯̤͍̪̠͈̖͓̻͖̺̠̗͕̙̖̺͕̗̫͇̘̮̫͇͙͍̠͉͓͚͎͈̬͓̝̩̣͍̲̖͖̯̦̺̯͉̝̖̦̘͍̗͚͌́̌͂̿̈̇̈͂̃̎͊͑̊̽̀̽̄̅̍̎́̽́͒̍̉͑̓̃̄̿̆͋͛̓̿͐̒͛̈͂͐̂̑̽̀̽͗̒̉̅́͌̎̏͌̋̀̑̑͌͂̂̏̑̑̀̾́̿̆̌͌̈́̌̿̌̊̉̓̌͛̑͗͛̓͒̍̉͂͊̋̓͆̌̑̀͗̔͐̋̌͂̉͌̍̄͛̒̾̋͂͑̔̅̈́͋͗̆͛̽̃͑̈́̃̉̒͆̃͐̿̈́͊͑̓̉̽͛̀͋̈́̃͑̀̒̃̍̕̕̚̚̕͘͢͜͜͜͟͜͢͢͜͢͟͟͟͜͜͟͜͢͝͞͡͝͝͡͝͞͞͡͠ͅͅą̸̸̵̷̵̴̶̵̷̴̸̡̡̢̡̢̧̧̨̡̧̧̛̛̛̛̺̲̦̣͖̩͎̺̝̭̹̹̫̙͕͎̺̳͍̳̙̮͎̗̼͉̣͕̙͚̺̮̦̭̯͕̯̞̗̪͕̫̥̤̺̖̹͓͙͎̜̳̱̯͎͉̱̻̝͓̬͕͇͖͎̖͉̜̯̮̳̮̪̥̤͇̜̗̻̫̱̬͇̮̯̞͇͎͓̱̟̪̰̹͉̱̹̟̯̔̇͛́̀̾̀̐͋̂̃̌̄́̊̈̐̀̈́͊͛̌̈́̑̃͐̄͗̎̇̄̒͌̌̈̎́͛̏͋̌̀̈͆͒̈̐̔̔̄̒̄̀͂̓̎̊̀̉̿̐̀͋̐̌̌̓̀̓̎̽̊̓̅̑̊̽̆̓̕̚̕̕͘̚͢͟͟͢͟͟͢͟͡͡͡͞͠͡͝͞͠͠͠͠͠ͅͅͅͅr̷̸̷̸̴̸̡̧̡̨̡̧̨̧̢̢̨̛͕̮̪̯͚͎͔͇̝̭̘̮͇̜̖̬̪̜͍̠͎̳̟̥̹̪̣̼̝̙͎͉̩̻̯̦̺̮͈̻̻̤͚͈̭̜͍̳̞͉͉̖̪̟͚̖̬͖̳͓̪̥̳̲̥͈̠͉̘͓̼̳͔͖̮̹̳͎̗͚̺̙͓̼͎͎͎̲̭͍̗̱̝̼̮͙̺̼̘̣̳͎̞̙͎͉̙̰̹̭͍̪̼̞͚̙̟̐͗͐͑͒̓̂̀̓͆̌̓̉̈͌̌̎̔̈́̀̎̿͋͐̊̇̈́̋̂̎̅̿̓̒͗̃̆͂̓̊̒͛̀͌̌͐̈́̓̀̈̉́͆̊͆́̈̾͋̀͐̽͛̈́̉̈́̿̓̈̿̄͆̄̌͂́͑̓́͂͋̉͛̈̂́̌̈͌̀͗̓͑̄̐̌̃̾̿̈̅̒̆̎͂̈̇̃̽̏̏̏͆͂̍̄͊̄̔̽̄̏̐̅̚̚̚̚̕͘̕̚͟͜͜͟͢͟͟͢͟͜͡͠͞͠͡͠͠͞͝͞͝͞͝͞ͅͅͅư̷̴̶̶̵̷̴̵̢̡̧̧̢̢̢̨̧̧̡̨̢̤͎͚̘͔̟̹̥̻̻̖̻̹̣̤̪̪͇̯̟̜̪̮̤̜̣̤̬̺̯͙̭̮̩͔̦̼̹͚̬̙̫͕̺̼̗̟͙̰̳̯̳̗̪͚͕̰̲̤̖͓̮͖̗̤̥̜͔̮̖͙͓͖͖̳̣͓̥̰̝̫̰̤̼̟̟̯̰̹͈̠͉͇̘̰̺͎̙̗͙͍̩̤̟̹̯̬̭̻̹̮̮̄̐̌̈̊̄̒̋̂̃̈͋̀͗͌̇͆̊̂̋͐͋̈́͒́́̓͗̀̾̾̄͐̂̔͋͂͋͛͋͐͒̃͊̆̆̾̂͊̀̀̇̑̀͒̀͗̆͋̈͊̿͂̄̒̏̅͐̋̈́̔͂́̎͆͐̐̇͆̽̿̉͛̏͋̐̑̀͑̊͗͌͗̓̾͋̓̔͐̍͂̾̈́̑͐̏̊͐͘̕̕̚͘͘̕̕͘̚͘̚͢͢͟͜͝͞͝͞͝͡͝͡͠͡͝͡..."
.
...."

"Hm ?"

"Ça te dirais de jouer avec moi au
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"Hein ?"

.
.
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.

"Qu-Quoi ?! Mais qu'est-ce que tu racontes ?!

".
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"̷H̷A̷R̷U̷ !̷"̷

.。゚+..。 . ゚+..。*゚+

Je me suis réveillé en sursaut.

C'est en sentant un liquide chaud couler du haut de mon front que je compris que la sueur inondait mon visage. Ma respiration se faisant saccadée et rapide, je me suis retrouvé redressé sur mon lit, en train de serrer anxieusement mes draps.

J'avais la tête qui tourne, les idées confuses, je ne comprenais pas ce qui m'arrivais. Mais une chose est sûre, j'ai encore fait un mauvais rêve.

Toutes les nuits, c'est la même rengaine, je n'en peux plus, j'en ai marre. J'ai l'impression de me faire hanter par mes propres souvenirs.

Je me suis donc secoué la tête en reprenant mon souffle avant de descendre doucement de mon lit, l'halètement qui ne cessait de gagner en vitesse à chaque minute.

Mais une fois assis sur mon lit, j'ai pris une grande inspiration et j'ai tout expiré par la bouche. Je n'haletais plus, alors j'ai décidé de me lever de mon lit et d'aller vers la salle de bain afin de me rincer le visage.

Arrivé devant le lavabo, j'ai levé le robinet avant de mettre mes mains en dessous de celui-ci. De l'eau en sortit et aterrissa dans la paume de mes mains, j'ai ensuite éclaboussé mon visage avec avant de me mettre à le masser dans plusieurs sens.

Après avoir terminé, j'ai relevé la tête et je vis mon reflet dans le miroir. Mes cheveux étaient plus ébouriffés que d'habitude, j'avais plutôt mauvaise mine, avec les cernes qui ont eu le temps de se dessiner sous mes yeux.

Ça faisait un moment que je ne dormais plus, enfin, plus beaucoup en tout cas. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil depuis un bon moment maintenant. À chaque fois que je tentais de fermer l'oeil, ne serait-ce qu'une petite seconde, quelque chose m'en empêche. Un énorme sentiment de culpabilité s'emparait de mes esprits, il est si fort que je ne peux pas m'empêcher d'y penser pendant des heures, jusqu'à m'endormir en faisant le même cauchemar encore et encore.
C'est infernal.

Attristé par mon apparence, dans un élan de soupir, je me suis lentement carresé les cheveux, histoire de les arranger un peu.

Puis, j'ai commencé à descendre les escaliers, chacun de mes pas déclenchaient des grincements provenant du plancher, malgré la lenteur à laquelle je me déplaçais.

Les jambes tremblantes, j'ai fini par rater une marche et mon corps s'est mit à basculer vers l'avant. Je n'ai même pas lâcher de cri, en pensant que quelqu'un allait me rattraper à temps, mais ce ne fut pas le cas.

Résultat, j'ai atterri sur mes coudes, la tête écrasée dans le sol. Et c'est à ce moment là qu'une horrible douleur fit son apparition dans mes bras, déjà tout engourdis.

J'ai essayé de me relever mais mes bras me faisaient trop mal pour que je ne fasse quoi que ce soit avec. J'ai donc soupiré avec agacement, mon corps toujours allongé par terre.

(Quel bon moyen pour commencer la journée...)

Au moment où j'allais tenter de me relever une deuxième fois, une main attrapa mon bras et m'aida à me relever, avec douceur.

Une fois sur pieds, j'ai tourné la tête pour voir de qui il s'agit, et je me suis retrouvée nez à nez avec le visage fatigué et familier d'une femme aux cheveux écarlates.

"Qu'est-ce que tu fais debout, à cette heure-ci ?" demanda-t-elle.

J'ai soupiré un bon moment avant de répondre.

"J'arrivais pas à dormir, alors je me lève plus tôt...."

"Non, va dormir. Il est encore 5h."

"Mais je viens de te dire que-"

"Va dans ta chambre et dors encore un peu."

J'ai soupiré.

"D'accord..."

Puis j'ai commencé à remonter les escaliers, aussi lentement que tout à l'heure.

Arrivé à la dernière marche, je me suis retourné une dernière fois vers elle.

Elle a hoché la tête comme pour me dire qu'elle n'avait toujours pas changé d'avis. Puis elle reprit la parole :

"Haru."

J'ai encore soupiré, cette fois plus fort.

"Quoi encore ?"

"Déjà tu me dis pas quoi, je suis pas ta copine, d'accord ? Et puis n'oublie pas de me préparer un café, je vais bientôt aller au travail."

"Ah, un café. Pourquoi faire ? Pour me le balancer sur le dos une deuxième fois ?"

Elle s'est mise à serrer les dents, clairement énervée. Mais au moment où elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, aucun mot n'est sortit.

Elle referma donc celle-ci et demeura silencieuse, sans même rétorquer avec des menaces comme elle avait l'habitude de faire.

À la place, elle soupira et tourna la tête avant de répondre, tout bas :

"Fais moi juste un café et tais-toi."

Face à cette remarque, j'ai levé les yeux au ciel et je lui ai répondu :

"Comme tu veux, maman."

J'ai dit le dernier mot avec dégoût, avant de me retourner et de repartir dans ma chambre, sans oublier de prendre soin de bien claquer la porte derrière moi pour l'énerver davantage.

.。゚+..。 . ゚+..。*゚+

Après une bonne routine matinale, je suis allé devant la porte d'entrée, puis au moment de l'ouvrir, une voix retentissa derrière moi.

D'un vif mouvement de tête, je me suis retourné pour voir qui c'était.

Et j'ai vu ma tante.

"Haru-chéri !~ Tu t'en vas déjà ?"

"Oui, Tata..."

"D'accord, n'oublie pas d'acheter les mé-"

"Oui, t'inquiètes. Je sais."

"Oh génial alors ! À ce soir, mon chériiii !~"

J'ai soupiré avant de lui sourire.

"À ce soir."

.。゚+..。 . ゚+..。*゚+

Je marchais donc seul, dans la rue, en direction de cet enfer qu'on appelle "l'école", sans que personne ne m'accompagne. Je ne voulais pas vraiment y aller, mais mon corps me disait si. Je ne pouvais sécher plusieurs fois les cours, de peur de m'attirer les foudres de ma mère. Alors autant y aller sans broncher. J'ai déjà eu suffisamment de problèmes comme ça.

Je suis passé par plusieurs rues commerçantes avant de me retrouver devant le portail du collège, qui était déjà ouvert.

J'y suis donc entré, en montrant bien mon carnet au surveillant qui se trouvait là avant de rejoindre la cours de recréation, en espérant éviter le visage des gens indésirables dont je ne citerais pas le nom.

Avec un air nonchalant inscrit sur mon visage, je me suis dirigé vers la cours, qui se trouvait de l'autre coté du bâtiment. Après plusieurs portes ouvertes, j'ai remis mes mains dans mes poches, étant arrivé la cour de recréation.

J'ai soupiré en voyant le nombre d'élèves qui s'y trouvaient. Je me disais que j'aurais du arriver plus tôt, pour ne pas avoir à être confronté aux regards culpabilisateurs de tout le monde, dû aux événements passés.

J'ai haussé les épaules, en sachant que je ne pouvais plus rien y changer puis je me suis dirigé vers un banc, tout en m'assurant de passer inaperçu.

Après m'être assis dessus, j'ai ressenti une étrange impression de déjà-vu. Une grande, une énorme. À croire que j'ai toujours été assis là, à regarder les autres élèves jouer en se demandant pourquoi ils ne voulaient pas jouer avec moi, pourquoi ils me dévisageaient comme ça... C'est seulement quelques instants après que j'ai compris que ce n'était pas moi qui avait l'habitude de m'asseoir ici, à regarder tout ce monde, c'était elle.

Elle s'asseyait toujours là, elle regardait le ciel et fixait même parfois le sol, toujours sur le même banc, une expression triste était toujours marquée sur son visage, c'était à se demander si elle a déjà sourit ne serait-ce qu'une seule fois, ici.

Le collège était probablement la plus grande cause de ses problèmes, l'endroit où elle pleurait, l'endroit où elle se faisait humilier, l'endroit qu'elle ne pouvait pas appeler "chez soi". J'ai l'impression de revivre tout ça rien qu'en m'asseyant ici, là où une certaine jeune fille devait être, tous les matins à huit heures, probablement en train de lire un manga. C'est vraiment bizarre de savoir que maintenant, elle ne s'assiéra plus ici, elle ne pleurera plus ici et elle ne lira plus ici. Elle est partie et elle ne reviendra plus jamais. Quoi qu'il en soit, j'éspere seulement qu'elle vit à présent dans un meilleur monde, où elle ne ressentira plus la douleur, où elle connaîtra un sommeil paisible et éternel. Elle mérite bien ça, après tout ce qu'elle dû subir dans ce bas monde.

Tout ce que j'aurais voulu ce serait la revoir au moins une fois, pour m'assurer que c'est bien le cas. Mais bon, je sais bien que c'est impossible, inutile de rêver plus longtemps. La réalité est sous mes yeux ; cette fille, elle n'est pas là, elle n'est plus là, elle ne reviendra pas. C'est ce que je dois sans cesse me rappeler.

"Hé, Haru."

"Hm ?"

J'ai relevé la tête et je suis tombé nez à nez avec le visage de Jin.

"Ça te dérange si je m'assois ici ?"

J'ai haussé les épaules en signe d'indifférence, ce qui lui a donné le sourire.

"Merci."

Il s'est ensuite assis à coté de moi, les jambes croisés sur le banc.

Pendant, comme qui dirait un instant, il regardait le ciel tandis que je fixais le sol, puis il s'est retourné vers moi avant de reprendre la parole :

"Ça va ?"

Je n'ai fait que hocher la tête.

Il m'a regardé pendant un instant avec ses yeux verdoyants avant de se remettre à fixer le ciel.

"Je vois..."

Puis, avant qu'un silence gênant n'ai eu le temps de s'installer, une voix nous interpella à l'autre bout de la cours.

"OHÉ JIN ! HARU !"

Nous nous sommes retournés à la mention de notre nom et l'instant d'après, nous vîmes Yuki accourir vers nous, avec un livre à la main.

On aurait pu penser qu'elle venait supplier Jin de faire ses devoirs mais quand elle s'approcha, je vis qu'elle tenait un manga dans sa main, plus particulièrement un manga de Naruto.

Après être enfin arrivée devant nous, elle appuya ses mains sur ses genoux pour lui laisser le temps de souffler un peu.

Puis elle s'est approchée de nous, le visage inondé de sueur et d'inquiétude.

"Regardez ça !"

Elle a ouvert le manga et l'a tenu devant nos yeux, les mains toutes tremblantes.

Jin s'y est penché et a écarquillé les yeux la seconde d'après.

Moi, qui n'avais pas daigné y jeter un coup d'œil en pensant que ça ne m'intéresserais pas, je me suis retourné ver Jin en haussant un sourcil.

"Euh... Jin, qu'est-ce qu'il y a ?"

Il a lentement secoué la tête avant de prendre le manga des mains de Yuki et de me le montrer.

Ne comprenant toujours pas ce qui passe, j'ai décidé de regarder la page qu'il me montrait.

J'ai écarquillé les yeux.

"A-Alors, ce personnage, ça te rappelle pas quelqu'un ?" demanda-t-il.

Toujours extrêmement surpris, je n'ai même pas répondu à sa question, j'ai seulement hoché la tête pour confirmer ses soupçons.

Sur la page montrée, on voyait une fille aux (L/C) cheveux (C/C) avec les yeux (C/Y) en train de jouer de la guitare pour un garçon aux cheveux blonds, probablement Naruto.

La fille m'intriguait plus que tout, elle me rappelait étrangement et énormément quelqu'un. Mais, au moment où j'essayais de m'en souvenir, je n'y arrivais plus. Comme si elle avait disparu de mes souvenirs comme ça, tout d'un coup, sans prévenir. Et pourtant, j'avais son nom sur le bout de mes lèvres il y avait à peine une seconde.

Je me suis donc retourné vers Jin, en espérant qu'il ne soit pas dans le même cas que moi.

"Oui mais... Je me souviens plus de son nom. Tu sais qui c'est ?"

"Non... C'est pour ça que je t'ai posé la question."

"Oh..."

Lui non plus ne s'en souvient pas...

C'est tellement étrange...

.。゚+..。 . ゚+..。*゚+


Ça fait un moment que je n'ai plus parlé aux autres. Tout le monde cherchait à m'éviter depuis quelques mois. À chaque fois que je voulais m'adresser à quelqu'un, la personne en question me fuyait. Ils doivent sûrement penser que je suis responsable de sa mort...

Bien que ce soit en partie le cas, je ne pense pas qu'ils pensent à la même cause...

Mais peu importe, j'ai jamais vraiment été sociable. Au moins, Yuki et Jin ne me fuient pas. J'imagine...

En marchant dans le couloir, j'ai vu quelqu'un posé sur son casier, les bras croisés.

En regardant de plus pres, je vis que c'était Ichiro, lui-même, en train de fixer le sol sans expression.

J'imagine que la raclée que je lui ai mis l'a bien rafraîchit.

✧・゚: ✧・゚: Flashback :・゚✧:・゚✧

Le bruit énorme d'un claquement casier se fit entendre.

Haru tenait Ichiro par le col et l'a plaqué contre un casier, tout les deux avec de la colère envahissant leurs yeux.

Tout une foule d'élèves s'était formé autour d'eux et un grand brouhaha s'est installé. Parmi le rassemblement, plusieurs élèves tentaient de se débarrasser de l'étroitesse de la foule et de rentrer dans le conflit.

Yuki : "Ha-Haru ! Arrête ! Ça sert à rien !" cria-t-elle en essayant de s'approcher de lui.

Haru : "Reste en dehors de ça Yuki !"

Il s'est ensuite retourné vers Ichiro, toujours avec le même regard rempli de rage.

Haru : "C'est quoi ton problème, hein ?!"

Ichiro : "Oh ! Aucun ! Je demandais seulement si tu voulais peut-être que je frappe aussi, comme je le faisait avec (T/P) !!!"

Haru : "Je t'ai déjà dit d'arrêter de parler d'elle..."

Ichiro : "Ah ouais ? Et si je continue tu vas faire quoi ? Me transpercer avec un katana ?! C'est à cause des cons comme toi qu'elle est morte et enterré MAINTENANT !"

Haru : "ENFOIRÉ !"

Il lui asséna le premier coup et la foule s'est mise à hurler dans tous les sens.

Puis Ichiro lui asséna un coup de poing à son tour, cette fois, dans la mâchoire.

Haru a reculé face à la douleur mais revint à la charge, plus furieux que jamais. Mais au moment où son poing allait frôler son visage, il s'arrêta.

Une main est venue attraper son poing juste à temps.

??? : "Arrêtez. Arrêtez ça, tout de suite.

Haru et Ichiro écarquillèrent les yeux. Il s'agissait de Mia.

Elle lâcha ensuite violemment le poing d'Haru, qui restait toujours surpris.

Mia : "Une fille vient de mourir... Et vous, vous ne pensez QU'À VOUS BATTRE ?! Vous avez quelque chose dans le crâne ? Est-ce qu'il faut que je vous le dise plusieurs fois pour vous le faire comprendre ?"

Ichiro : "Mia, att-"

Mia : "La ferme, Ichiro. Je t'ai rien demandé. Tu m'énerves."

Tout le monde s'est tu.

Puis Mia soupira.

Mia : "Vous m'énervez tous les deux. Bande d'abrutis." Dit-elle avant de repartir, sous les yeux de tout le monde.

✧・゚: ✧・゚:Fin du Flashback:・゚✧:・゚✧

Ouais... Non... C'est surtout Mia qui nous a mis une sacrée raclée ce jour-là. J'en reviens toujours pas.

.。゚+..。 . ゚+..。*゚+

Jin : "Salut Haru ! Tu rentres tout seul aujourd'hui ?

Haru : "Ouais."

Jin : "Ça te dérange si je rentre avec toi alors ?"

Haru : "Ouais."

Jin : "Oh ! Sup- Attends, quoi ?"

Haru : "J'ai dit ouais, ça me derange."

Jin : "Hein ? Mais pourquoi ?"

Haru : "Je dois aller faire des courses en rentrant."

Jin : "Oh... D'accord..."

Haru : "Tu ne rentres pas avec Yuki d'habitude ? Ta petite-amie ?"

Jin : "Y-Yuki ? M-Ma QUOI ? MAIS-MAIS-MAIS NON ! TU N'Y ES PAS DU TOUT !"

Haru : "Oui bien sûr... Je suis pas aveugle non plus tu sais..."

Jin : "Mais je te jure que c'est PAS ma p-petite-amie !"

Haru : "Ah, pas encore."

Jin : "COMMENT ÇA PAS ENC-"

Haru : "Allez, à demain Jin."

Jin : "ATTEEEENNDS !"

.。゚+..。 . ゚+..。*゚+

"Abruti de Jin..." marmonnais-je en marchant, les mains dans les poches.

(C'est pas si compliqué de l'admettre...)

J'ai soupiré d'épuisement avant de re-focaliser mon regard sur ce qui se trouvait devant moi.

Les maisons d'un coté, les marchés d'un autre, mes yeux cherchaient à tomber sur une pharmacie non loin de là, où je devais effectuer quelques courses.

Et mes yeux atterrirent sur ce qui semblait être le magasin que je cherchais. Je m'y suis donc dirigé, tout en pressant le pas et rentrer chez moi le plus vite possible.

Les portes s'ouvrirent automatiquement, j'entrai donc dans le bâtiment. L'intérieur était très lumineux, aux couleurs blanches, orné de différents rayons aux multiples produits qui y étaient disposés. J'ai parcouru quelques rayons et je les ai examiné avec attention afin de trouver celui que je cherchai.

Mes yeux ont dit "Bingo !" quand ceux-ci tombèrent sur des petite boites orange contenant des pilules à l'intérieur.

Je les ai prises avant d'aller voir le caissier, un gros homme dans la quarantaine lisant un journal, qui n'avait pas l'air d'aimer son travail vu son visage fatigué.

Quand il sentit ma présence, il posa son journal sur la petite table à côté de lui et me fit face.

"Bonsoir..."

"B'soir. Je vais seulement acheter ces paquets, merci."

"D'accord."

Je lui ai passé les boites, qu'il a scanné avec un espèce de machin-truc-muche qui fait "bip" à chaque fois que son point rouge atterrissait sur le code barre des articles. Autant pour moi, j'ai jamais su comment s'appellait ce truc.


Puis quand il eût terminé, il tendit sa main vers moi en disant :

"Ça fera 1500 yens."

J'ai hoché la tête avant de me mettre à fouiller dans mes poches en espérant trouver l'argent que Tata m'a donné.

Ma main ayant fini par toucher un objet avec une texture semblable au papier, j'ai sortit le billet et je l'ai posé dans la main du caissier.

Celui-ci l'a mit dans son espèce de tiroir et a re-tendu la main vers moi. J'ai haussé un sourcil, confus, quand il s'est remit à parler :

"Il manque 160 yens, petit."

J'ai écarquillé les yeux, je n'en revenait toujours pas. Elle avait oublié une partie de l'argent.

Je me suis mit à suer en nerveusement en sachant que je n'avais pas plus d'argent sur moi avant d'inspirer un bon coup et de dire :

"Ah ok... Attendez je cherche..."

Il a soupiré tandis que je faisais semblant de fouiller une nouvelle fois dans mes poches.

Quand ce fût le moment, j'ai relevé la tête et je lui ai dit, en pointant un coin de la pharmacie :

"Oh, regardez ! Y'a quelqu'un qui s'amuse à jouer avec les bouteilles de javel..."

Il a écarquillé les yeux avant de partir vers le rayon désigné, à pas d'éléphant énervé.

Et j'en ai profité pour prendre les médocs et me barrer en courant, tout en rigolant.

Quand le caissier m'a vu s'enfuir, il a commencé à me hurler dessus avant de se mettre à me poursuivre.

Mais quand je me suis eloigné d'à peine une douzaine de mètres, il a abandonné, visiblement déjà essouflé.

"Putain... Je suis pas assez bien payé pour ça moi..." souffla-t-il avant de retourner dans la pharmacie, toujours essouflé.

En pensant avoir semé le pharmacien, j'ai rigolé de plus belle tout en marchant, en direction de chez moi, le sourire aux lèvres.

(Ah ah ! Quel idiot celui-là...)
pensais-je.

J'ai pressé le pas avec enthousiasme.

Comme ce matin, je suis passé par plusieurs rues jusqu'à la mienne, celle où se trouvait ma maison.

Une fois arrivé, le sac remplis de médicaments, j'ai sonné à la porte.

Personne n'a répondu.

Je trouvais ça assez étrange puisque je savais que ma tante était à la maison.

J'ai donc haussé les épaules avant de me diriger vers une fenêtre, comme j'avais toujours l'habitude de faire quand je n'avais pas les clés de chez moi.

Il s'agissait de la fenêtre de la cuisine que ma tante ouvrait toujours afin d'aérer quand elle cuisinait. Ça lui arrivait souvent d'oublier de la fermer et ma mère la grondait à cause de ça, en disant qu'un voleur pourrait facilement entrer et nous mettre en danger.

Bien sûr, je n'y ai jamais vraiment cru, et ça me faisait rire rien que d'y penser. Je savais que ma mère avait un bon coup de poing, alors malchanceux sera le voleur qui lui chercherait des noises, ça c'est sûr !

Quand je me suis approché de la fenêtre, j'ai remarqué qu'elle était grande ouverte. Étrange...

Mais peu importe, puisque ça me facilite la tâche. D'un geste vif, j'ai sauté  et je me suis accroché au rebord de la fenêtre. J'ai jeté mon sac à l'intérieur et je suis entré en m'écrasant sur le sol de la cuisine.

(Faudrait que je retravaille mes atterrissages...)

Après m'être relevé, j'ai rapidement dépoussiéré mes mains et mes vêtements puis j'ai repris mon sac avant de me diriger vers le salon, là où ma Tante avait l'habitude de regarder la télé.

Quand j'ai ouvert la porte, j'ai remarqué que la maison était très silencieuse, il n'y avait pas un seul bruit à part le celui de mes pas et la porte que je venais d'ouvrir. Il n'y avait personne.

J'ai sourit en pensant que Tantine devait être en train de dormir. Alors je suis allé à l'étage, mes pas étant, cette fois, beaucoup plus vifs.

Et, arrivé devant la porte de sa chambre, j'ai doucement ouvert celle-ci pour ne pas faire trop de bruit et donc la laisser dormir.

La pièce était sombre, mais je n'ai pas non plus allumé la lumière pour la même raison.

À la place, je suis entré dans la chambre, en sortant le sachet de médicaments de mon sac à dos afin de le poser sur son lit.

Mais au moment où je me suis approché de celui-ci, mon visage est entré en collision avec le torse de quelqu'un. Ne comprenant pas qui ça peut bien être, j'ai reculé, je me suis retourné et j'ai allumé la lumière.

Lorsque je me suis retourné, mon sourire s'est changé en un visage terrifié, étourdis, confus et horrifié.

Je serrais les dents et les poings, mes yeux étaient écarquillés en voyant la scène qui se jouait devant moi.

Je ressentais une énorme douleur dans le coeur, et dans la tête, les larmes n'allaient pas tarder à sortir de mes yeux.

Qu'est-ce que je voyais ?

Un meurtre. Je venais d'être témoin d'un meurtre.

Ma tante, ma tante qui était toujours aussi bienveillante, généreuse et souriante, avec un trou rouge et sanglant au milieu du front. Le sang coulait le long de son visage pâle, elle avait le regard vide, sans émotion, son corps était allongée par terre, gisant au sol, sans vie.

À côté d'elle se trouvait un homme masqué, vêtu de noir. Mais plus important encore, il y avait un X rouge écrit sur son masque.

Ce symbole me rappelant énormément de choses, j'avais l'esprit trop troublé pour m'y attarder.

Les lèvres tremblantes, la vision flouté par les larmes, les dents serrés contre elles mêmes, j'ai poussé un grand cri d'effroi avant d'accourir vers ma tante. Je l'ai redressé en la serrant contre moi de toutes mes forces, en espérant entendre ne serait-ce qu'un battement de coeur ou encore sentir de la chaleur émaner de son corps. Mais rien n'y fait, son coeur ne battait plus et son corps restait aussi froid que de la neige.

Ne voulant pas croire ce qui venait de se passer, j'ai fondu en larmes et j'ai crié jusqu'à m'en déchirer la gorge. La tête étourdie de douleur, j'ai enterré ma tête dans son cou, qui était toujours aussi froid.

Puis je me suis retourné vers ce monstre, cet enfoiré de la pire espèce qui était en train de rire depuis le début.

Il avait un revolver dans la main droite, l'arme du crime.

Alors je me suis relevé, la boule au ventre, avant de crier :

"Salopard... QU'EST-CE QUE VOUS AVEZ FAIT ?!!"

Il a continué à rire sadiquement jusqu'à reprendre la parole :

"Et bien dis donc... Haru, tu ne te souviens pas de moi ? Je suis venu te rendre visite."

"Ne te fous PAS DE MOI !!!"

Je me suis précipité vers lui en hurlant de rage mais il m'a asséné un coup de pied dans le ventre avant même que je ne parvienne à le toucher. Mon dos a violemment aterri sur le mur, me laissant grogner de douleur.

Il s'est remit à rire avant de s'approcher de moi et de soulever mon menton avec ses doigts gantés, afin que je le regarde droit dans les yeux.

"Ce n'est pas une façon très polie d'accueillir ses invités, tu sais..."

"LÂCHEZ-MOI !!!"

"Je t'avais dit que je reviendrais."

Sans même me donner le temps de me défendre, il m'asséna un deuxième coup de pied à la hanche. Le coups était d'une telle puissance que j'ai été éjecté hors de la chambre et mon corps a roulé tout le long des escaliers, j'avais l'impression de me casser un os à chaque marche.

Et j'ai atterri sur le ventre, à la fin des escaliers. J'en ai craché du sang.

Ma chute a laissé le temps à l'homme en noir de sortir de la chambre et de se pointer en haut des escaliers.

"Tu te souviens de ta petite-amie ? Celle que l'autre avait transpercé avec un katana. Eh bah figure toi qu'aujourd'hui tu auras la chance de la revoir !"

J'ai écarquillé les yeux.

Et juste après, sans que je m'en rende compte, mes lèvres ont commencé à bouger et à me faire bégayer quelques mots :

"(T/)- (T/P) ?!"

Ce nom, qui avait passé la frontière de mes lèvres, m'est enfin revenu à l'esprit. (T/P) c'était son nom, son prénom. Comment ai-je pu l'oublier ? J'ai l'impression de m'être fait dérober mes souvenirs et restitués en un instant.

La confusion avait pris de l'ampleur dans ma tete, je confondais tout et n'importe quoi, mon esprit ne savait plus distinguer le vrai du faux. Je n'y comprenais plus rien.

Et l'homme en noir a profité de cette occasion pour descendre les escaliers et  se tenir debout à côté de moi.

Au moment où j'ai enfin repris mes esprits, il a violemment enfoncé son pied dans mon dos pour m'empêcher de partir.

La douleur était telle que j'en ai recraché du sang avant de me remettre à grogner de douleur.

Alors avec les forces qui me restaient, j'ai essayé de prendre la parole, les mots emmêlés dans les gémissements que j'émettais à chaque seconde :

"P-Pourquoi... v-vous faites ç-ça..."

Il ria sadiquement avant de me répondre :

"Tu te souviens quand l'autre avait dit qu'on ne laissait jamais les témoins en vie...?"

"Et bien figure toi que ça n'a toujours pas changé !"

Presque immédiatement, il m'asséna un autre coup de pied dans le ventre.

J'ai hurlé de douleur avant que l'arrière de ma tête rencontre douloureusement le mur, suivi de mon dos.

"T'as vraiment cru pouvoir t'en sortir après ça ? Tu vas mourir ici et personne ne se souviendra de toi."

Il s'est approché et s'est accroupi devant moi, en me narguant du regard.

Puis il a posé son index sur mon front.

"Tu préfère une balle dans la tête ou un coup de poignard dans le ventre ?"

Au moment il allait retirer son doigt, j'ai approché ma bouche de celle-ci et je lui ai mordu la main de toutes mes forces. L'assaillant a lâché un cri de douleur avant de retirer rapidement son doigt, j'en ai profité pour le repousser avec mes bras et de tituber le plus loin possible.

"NE RÉSISTE PAS !"

C'est ce que j'ai entendu quand j'ai ouvert la porte du salon afin de trouver un endroit où je pourrais me cacher.

Et c'est là que mon regard s'est posé sur une armoire. Elle était assez grande et plutôt spacieuse, il ne me trouvera pas à l'intérieur si je ne fais pas trop de bruit.

Alors je m'en suis approché avant d'y entrer et de veiller à bien fermer l'armoire.

L'intérieur était très sombre, impossible de voir quoi que ce soit, cependant, il y avait une toute petite ouverture entre les deux portes. Je pouvais voir à travers et donc voir quand l'assaillant allait arriver, le seul avantage.

Mais au moment où je m'y attendais le moins, j'entendis une porte claquer violemment. C'est là que j'ai compris qu'il était déjà là...

Il ne me manquait plus qu'à croiser pour qu'il ne me trouve pas...

"Ah... Tu veux jouer à cache-cache, c'est ça ?"

Aucune réponse.

"Tu sais, je gagne toujours à ce genre de jeu..."

"J'ai déjà gagné contre la soeur à (T/P) par exemple... Comment elle s'appelait déjà ? Tami ? Takamo ? Oh non, je sais ! C'est Tamako..."

J'ai écarquillé les yeux en entendant ça.

(T/P) a une soeur ?

(T/P) avait une soeur ?

Et il l'a tué ?!

J'ai serré les poings avec rage avant d'ouvrir brusquement l'armoire.

Surpris, il s'est retourné vers moi.

"(T/P) avait une soeur... Et vous.. VOUS L'AVEZ TUÉ ?!"

"Ahah... Peut-être bien ?"

La colère envahissant mes esprits, j'ai commencé à haleter, haleter de fureur, ma respiration se faisait de plus en plus rapide.

Et, j'ai commencé à marcher vers lui, chaque pas résonnant dans toute la pièce.

Puis j'ai commencé à courir vers lui, mon poing prêt à lui asséner un coup dont il se souviendra.

Mais au moment où j'allais le faire, il m'a arrêté avec un énorme coup de poing dans le ventre.

J'ai écarquillé les yeux avant de me tordre de douleur. Tombé maintenant à genoux, je tenais douloureusement mon ventre, les yeux remplis de larmes.

Une bonne quantité de sang coulait toujours de ma bouche.

J'avais mal partout, c'était une sensation horrible que je n'avais pas ressenti depuis des mois.

Et il a fallu que l'autre ordure m'attrape par le cou et me plaque contre un mur avec violence, ce qui accentuait davantage la douleur.

J'étais sur le point de perdre connaissance, mes paupières commençaient à s'alourdir et j'avais de plus en plus de difficulté à respirer, en grande partie à cause de la main qui m'étranglait.

J'ai essayé de puiser dans mes dernières forces pour lui faire lâcher prise mais sa main ne bougeait pas. J'ai donc abandonné pendant un moment, en pensant que ce serait inutile de gaspiller l'énergie qu'il me restait plus longtemps.

Je pouvais le voir sourire mesquinement derrière son masque, c'était le même sourire d'il y a quelques mois, toujours aussi large et horrifiant.

"Tu sais, tu commences vraiment à m'énerver, petit. Ta copine, elle, elle se laissait bien faire quand on l'a embroché..."

"LA FERME !!! JE T'INTERDIS DE PARLER D'ELLE COMME ÇA !!!"

"Ah ouais ? Et qu'est-ce que tu vas faire, gamin ? Me donner un coup de poing comme ça ?"

Et comme prévu, il m'asséna un violent coup de poing à la joue. Une hémorragie de plus. Je saignais maintenant à l'intérieur de ma bouche.

"Alors cette fois, je vais te le demander gentiment. Tu préfères une balle dans la tête ou un coup de couteau dans le ventre ?"

Je n'ai fait que grogner de douleur avant d'hurler :

"LÂCHEZ MOI !!!"

Je me suis débattu de toutes mes forces mais en vain. Il ne lâchait toujours pas prise.

"Très bien. Je vais choisir à ta place alors..."

Et d'un geste, il sortit un poignard d'une de ses poches et le pointa vers moi.

"Fais de beaux rêves..."

J'ai hurlé de peur en voyant cette arme avant de me débattre, encore et encore ce qui n'avait l'air de le déranger.

Il a ensuite baissé lentement mon couteau vers mon ventre, et, avec rapidité, le poignard partit à toute vitesse.

Avant même qu'il ne frôle mon ventre, tout devint blanc.

La maison avait disparu, il n'y avait plus rien, plus de rues, plus d'assaillant, plus de morts, plus de douleurs. Rien.

J'étais debout, dans la lumière, et juste après cligné des yeux, j'entendit une voix angélique, non loin de là, en train de chanter un air accompagné d'une guitare.

"𝑱𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒔 𝒎𝒐𝒏 𝒆𝒏𝒗𝒐𝒍..."

"𝑻𝒆𝒍 𝒖𝒏 𝒑𝒂𝒑𝒊𝒍𝒍𝒐𝒏."

"𝑺𝒐𝒖𝒎𝒊𝒔 𝒂𝒖𝒙 𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒗𝒆𝒏𝒕..."

Je me suis retourné, j'ai regardé à gauche, à droite, au-dessus, rien. Je n'ai trouvé personne, mais le chant ne s'était toujours pas arrêté.

Elle hypnotisait mes oreilles, berçait mon ouïe, cette voix était si paisible, si douce que je pourrais l'écouter jusqu'à la fin de mes jours. Elle me rappelait tellement celle de quelqu'un...

"𝑶𝒉 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆,

𝑨𝒖 𝒔𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓𝒆 𝒔𝒊 𝒑𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒆𝒖𝒙,

𝑻𝒐𝒎𝒃𝒆𝒓𝒂𝒔-𝒕𝒖 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒐𝒖𝒃𝒍𝒊 ?"

"𝑨𝒂𝒂𝒉...~"

En pensant que la voix provenait de derrière moi, je me suis retourné et c'est là que je l'ai vu.

Cette fille.

Aux (L/C) cheveux (C/C).

Aux beaux yeux (C/Y).

A la peau (C/P).

Au visage si joli.

Au sourire si précieux.

(T/P).

Elle était assise, là, en train de chanter avec sa guitare. Sa voix entremêlée avec le son des cordes.

Elle était si jolie, si gracieuse. Chaque mot qui sortait de sa bouche était mélodique, j'avais l'impression de voir un ange devant moi.

Quand elle eût fini de chanter, elle a posé sa guitare par terre, elle s'est relevé, elle s'est approché de moi en souriant avant de me dire :

"Je t'attendais, Haru."

Les yeux écarquillés, je l'ai taclé dans un câlin briseur d'os. Je pleurais par-dessus son épaule, inconsolable.
Je ne voulais plus la lâcher, plus la perdre, comme si elle pouvait disparaître dans les secondes qui suivent.

"(T/P)... T-Tu m'as tellement m-manqué..."

Elle n'a fait que rire en me caressant gentiment le dos. Puis elle me disait des phrases réconfortantes comme "Tout ira bien" ou encore des "Je suis là", des choses comme ça.

"Désolée de vous avoir abandonné... Je ne voulais pas... Je-"

"C-C'est pas grave... J-Juste, promets-moi d-de ne plus jamais t'en aller comme ça..!"

Elle a sourit.

"Je te le promets."

Puis, elle s'est doucement détaché de mon étreinte, tout en essuyant mes larmes avec ses mains.

"Ne pleure pas, Haru. Tu es encore plus beau avec un sourire."

Elle a ensuite penché son visage vers le mien pour me déposer un tendre baiser sur la joue.

J'ai rougit.

Et elle a rit.

"Qu'est-ce qu'il y a ? Tu t'attendais à un bisou sur la bouche ?"

J'ai tourné timidement la tête.

"Non... C'est juste que... Pourquoi tu ne m'as jamais dit que tu avais une soeur ?"

Elle fronça les sourcils.

"Une soeur ? Moi ? Mais qui t'as dit ça ? Je n'ai pas de soeur..."

"Hein ? Mais il a dit que-"

"Il a dû te mentir..."

"Oh..."

Elle caressa ma joue avec sa main.

"Dis Haru..."

"Oui ?"

"Est-ce que tu veux...me rejoindre ?"

"Hein ? Te rejoindre ? Où ça ?"

"Dans le deuxième monde."

"Qu-"

"Allez viens !"

Elle saisissant brusquement ma main et m'emmena ailleurs, je ne sais où.

"Où est-ce que tu m'emmènes ?"

"Suis moi, c'est tout !"

Après m'avoir fait suffisamment courir, elle me lâcha la main et pointa une direction du doigt.

"Regarde Haru, c'est le portail qui mène à l'autre monde !"

"Mais de quoi tu parles (T/P) ? Je ne comprends rien à ce que tu dis !"

"Cligne des yeux."

"Quoi ?"

"CLIGNE. DES. YEUX."

"D'accord..."

J'ai cligné des yeux comme demandé, et je vis un très grand portail lumineux et coloré.

"Tu le vois maintenant ?"

"Euh o-oui..."

"Maintenant viens !"

Elle reprit ma main et m'emmena vers le portail.

"Attends !"

Je lui ai fait lâcher ma main et elle se retourna vers moi, avec un air confus.

"C'est quoi le "deuxième monde" ?"

Elle s'est remise à sourire.

"Bah le paradis, bien sûr !"

J'ai écarquillé les yeux.

"L-Le paradis ?! Mais..."

J'ai regardé mes mains.

"Ç-Ça veut dire que.. Ça veut dire que..."

"Oui, Haru..."

Elle posa délicatement sa main sur mon épaule.

"Tu es en train de mourir, Haru... Et... Tout ce que tu vois en ce moment-même..."

Elle releva la tête vers moi.

"C'est bel et bien un rêve."

Puis au moment où elle se pencha vers mon visage, elle disparût.

"Attends... (T/P)... (T/P)."

"(T/P) !!!"

Tout l'environnement autour de moi s'est mit à reprendre de la couleur, la douleur est revenue, le décor est revenu, tout.

Et au moment où j'ai regardé mes mains une deuxième fois, j'ai remarqué qu'elles étaient couvertes de sang.

Et une douleur nouvelle avait envahit mon corps, plus précisément, mon ventre.

C'est seulement à ce moment-là que j'ai compris ce qui m'arrivait ; je sentais le froid du métal s'enfoncer progressivement dans mon ventre, accompagné une douleur atroce.

Et c'est seulement quand j'ai baissé la tête que je vis quelque chose d'horrible, de tragique et d'inoubliable.

Oui.

Mon ventre.

Transpercé.

Par un couteau.

J'ai écarquillé les yeux en me voyant peu à peu me vider de mon sang.

La tête tremblante, j'ai relevé celle-ci et je vis l'assaillant, qui me tenait toujours par la gorge, la main tenant le couteau enfoncé dans mon ventre.

Après plusieurs secondes, il a fini par me lâcher et me laisser glisser le long du mur, laissant une trainée de sang glisser avec moi.

Puis, il retira brusquement le couteau de ma plaie, en laissant le temps au sang de jaillir de celle-ci. Ce qui augmentait encore plus la douleur.

Puis, l'assaillant, avec un sourire sadique, m'adressa ses derniers mots.

"Quand tu auras rejoint ta petite copine, n'oublie pas de me dire comment c'est au paradis..."

Puis il partit.

Je n'avais même pas eu la force de rétorquer un seul mot alors que je le voyais déjà partir au loin, ouvrir la porte de la cuisine et s'enfuir par la fenêtre.

Je regardais désespérément ma plaie, qui vidait mon corps petit à petit.

Je savais que ma fin était proche, que j'allais bientôt mourir, alors j'ai levé la tête vers le plafond, les larmes inondant mon visage en pensant.

(Alors c'est comme ça que ça se termine...)

J'ai pris une grande inspiration.

(Au moins je pourrais te rejoindre, (T/P)...)

Et ainsi, je fermais les yeux, en espérant que ce voeu se réalisera.

J'avais déjà perdu toute notion du temps, je ne savais pas combien de temps j'étais resté là, allongé, à me baigner dans mon propre sang.


Un cri de détresse alertait mon oreille tandis qu'au moment où j'ai rouvert les yeux, je suis tombé nez à nez avec le visage apeuré de ma mère.

Elle me secouait dans tous les sens, criait mon nom et me serrait dans ses bras, sans même se plaindre du sang qui souillaient ses habits, comme elle avait l'habitude de faire.

Elle m'embrassait, me caressait, elle faisait tout ce qu'une mère ferait à son enfant pour lui faire plaisir. Mais hélas, ce n'était pas le cas pour moi. Elle agissait comme une mère seulement au moment où elle savait qu'elle ne le sera plus.

De toute façon, on se rend compte de l'importance seulement quand on les perd, et elle, elle l'a su bien trop tard.

Ma vision étant flouté, je perdais peu à peu ce qui restait de mon ouïe pour entendre ses pleurs, le toucher pour sentir ses larmes tomber sur mon visage, le goût pour sentir le sang dans ma bouche et enfin, la vue, pour voir une dernière fois les yeux de celle qui m'a enfanté. Les paupières lourdes, j'ai fermé les yeux une dernière fois, en poussant mon dernier souffle, en gémissant de mes dernières douleurs et en libérant ma dernière larme.

Ma mère cria mon nom une dernière fois, mais cette fois-ci je n'ai rien entendu. Mon âme avait déjà quitté mon corps, je n'étais plus qu'un cadavre froid et sans vie.

Mon coeur avait déjà cessé de battre, mes yeux avaient perdu toute lueur.

Je n'aurais jamais cru connaître la mort de cette manière, si violemment, si horriblement. Tout est arrivé en un clin d'œil.

Le regard vide, je fermai les yeux en pensant une dernière fois à (T/P) avant de partir. De prendre mon envol, tel un papillon, soumis aux forces du vent.

Et c'est ainsi que ma vie sombre dans l'oublie, comme si je jettai le dernier sot d'eau dans le feu, comme si je fournissais mes derniers efforts.

Comme de la pluie, on n'efface pas le vent.

Comme de la lumière on n'éteint pas le chagrin.

Tels sont les enjeux de la vie.

À suivre...


J'ai littéralement pleuré en faisant ce chapitre omg😭😭😭😭

Ne me détestez pas s'il vous plaiiiit...

Ça m'a pris du temps pour l'écrire ok ?😭😭😭😭😭😭

Pardonnez moooooiiiii...😭😭😭😭

Et oui...

Haru est définitivement...

Mort.😭😭😭🤧

Questions :

1. Avez-vous pleuré ? (Pour de vrai ???)

2. Quels sont les moments que vous avez aimé/détesté/trouvé marrants ?

3. Vous aimiez Haru ?

4. Comment auriez-vous réagit si vous étiez à sa place ?

5. Sur une échelle de 1 à 10, à quel point ce chapitre était-il triste ?

6. Et enfin, mon histoire a-t-elle gagné une place dans vos coeurs ?❤

★彡...彡★

Pas de sketch cette fois... Désolée...
Je suis beaucoup trop tristeuuuhhh... (Et paresseuse...)
Peut-être une prochaine fois ?

ALLEZ CIAAAOOO !

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