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21.

Elles arrivèrent près de la maison. Lorsqu'elles entendirent des hurlements, elles se précipitèrent, mais trop tard. La masure s'enflammait.

- Non, pas maintenant ! étouffa Andras.

Les deux chiens s'étaient éloignés de l'entrée. Andras leur hurla quelques mots incompréhensibles. Kerberos se dirigea vers la porte et bondit à l'intérieur de la fournaise. Quant à Gramm, il vint à sa rencontre puis bifurqua derrière un mur végétal. Kerberos ressortit indemne des flammes qui engloutissaient à présent toute la maison, avec dans la gueule, un livre.

- Il n'a pas sauvé sa maîtresse ! s'exclama Macaria.

- Chut ! Tais-toi, elles vont nous entendre.

Derrière eux, un grognement sourd et puissant, Julien tressaillit. Macaria se retourna tranquillement pour enfin admirer de près cette mâchoire acérée.

- On est grillé, dit-il en déglutissant avec difficulté.  Sentant la vibration des grognements et l'haleine fétide de la bête lui glacer le sang, il ajouta la voix chevrotante, on est mal... vraiment mal.

- Regarde ces dents ! s'extasia-t-elle.

Andras s'approcha, les fixant méchamment de son regard glacial, le vieux livre dans les bras :

- Tu vas payer, gronda-t-elle en direction de Julien,  soulignant ses mots d'un sourire machiavélique. Puis ses yeux rencontrèrent ceux de Macaria qui lui répondit par un sourire complice. Toi, tu viens avec moi, ajouta-t-elle.

Julien malgré sa peur s'interposa en plaçant Macaria derrière lui :

- Elle ne va avec personne.

Andras fixa Macaria qui acquiesça sans un mot. Celle-ci attrapa Julien par le bras et le retourna vers elle, lui prit la main et l'entraîna.

- Viens. On va le voir ce viaduc.

Le tenant toujours par la main, ils prirent  la direction de l'entrée du viaduc. Plus ils grimpaient plus l'attitude de julien changeait.  Sa démarche se ralentit, sa tête s'enfonça dans ses épaules et son dos se courba. Le regard dans le vague fixant le chemin escarpé :


- C'est mal, ce qu'on a fait, murmura-t-il mortifié.

- Oui..., c'est très mal ce que tu as fait. Tu n'es qu'un pauvre mec débile et dérangé. Un assassin.

- Tu crois que Dieu me pardonnera ?

Macaria eut un mouvement de recul :

- Dieu, dit-elle sur un ton de dégoût. Si il y en avait un, tu crois qu'il t'aurait laissé faire ce que tu as fait ?

- Mais je ne voulais pas tuer.  Je voulais voir le feu. Et..., c'est bizarre, je n'en ai plus envie.

Il s'arrêta. Arracha sa main de la main de Macaria et ajouta :

- Je n'ai plus envie d'être avec toi. Tout ce que tu as fait subir à ces pauvres animaux, toi aussi tu es une meurtrière et c'est toi qui...

Elle se mit à ricaner :

- Et le bon chien chien à sa maîtresse, il obéissait. J'ai bien joué avec toi. Je n'aurais jamais cru que cela aurait été aussi simple de te manipuler mais tu n'as jamais dit non, et je me suis toujours demandée pourquoi ?

- C'est fini ! Je ne veux plus rien faire pour toi. Je vais me défendre. je n'irai pas en prison tout seul, je vais raconter ma version et tu n'iras pas avec cette pouffiasse.

Ils arrivèrent à l'entré du viaduc. Macaria continuait d'avancer et Julien la suivait se défendant de ses actes. En soliloquant, qu'elle avait dû l'ensorceler d'une manière ou d'une autre, car il n'était pas responsable de ce qui s'était passé. Ce n'était pas lui.

- Bon ! tu as fini ! l'arrêta-t-elle.  Tu sais ce qui va se passer ? Je vais rejoindre cette Andras et je vais partir avec elle. Toi, tu vas rester ici. Tu ne diras rien à qui que ce soit. Tu sais pourquoi ? Parce que tu ne pourras plus rien dire. Tu voulais voir la vue du haut du viaduc et bien tu vas la voir mais rapidement. Alors, surtout pendant la descente profites-en bien. Sautes. C'est la seule chose qui te reste à faire car personne ne va te croire et personne ne te viendra en aide, même pas ton Dieu. Tu n'auras pas à t'expliquer sur tes conneries, ce sera mieux pour tout le monde. Sautes.

La bouche ouverte, les yeux dans le vide comme cet après-midi sur le tronc, il gravit la marche en béton. Comme un automate, il s'avança près du grillage qui faisait office de barrière de protection. Une protection bien dérisoire pour tous les dépressifs suicidaires. Il n'eut aucun mal à l'enjamber. Macaria affichait un sourire béant.

- En enfer ! On se retrouvera en enfer, dit-il en se laissant glisser dans les bras vides.

                                                                                      *

- Je savais que je pouvais compter sur toi, l'accueillit Andras qui d'un geste franc frôla le lobe de Macaria encore rouge de sang coagulé.

- Elle aussi, elle a le signe ? demanda Patricia qui était restée en retrait pendant toute cette agitation. Elle tenait le vieux livre qu' Andras lui avait confié pendant qu'elle observait la scène entre Julien et Macaria, entourée par les deux chiens assis à ses côtés. 

Derrière elles, le moulin illuminait le ciel de flammes sur un écran de fumée noire. Elles se retournèrent pour admirer une dernière fois la masure s'écraser sous l'assaut des flammes. Survint une explosion qui fit sursauter Patricia et Macaria. Andras resta stoïque. Un faisceau de lumière bleue se dressa au-dessus de la ruine. Et, dans un tourbillon retomba sur Andras. Les deux filles se trouvèrent propulsées à terre par la puissance du faisceau. Andras les bras écartés vers le sol, sa queue de cheval éclatée, laissant ses longs cheveux noirs danser dans la lumière bleuâtre, semblait pénétrée, envahie. Ses yeux se révulsèrent. La lumière disparu comme aspirer par le sol. Andras reprit ses esprits et les deux filles se relevèrent.

- Donnes-moi l'Agrippa.

- Quoi ?

Andras arracha le vieux livre des mains de Patricia et ajouta :

- Il contient tout ce que je dois savoir pour trouver la clé. Ma mère avait raison, tout ce qui se passe est de son fait. Alors, on y va et on va réussir. Kerberos, Gramm, aux pieds. Ils est temps de partir. Tout ce vacarme, ce feu vont avoir alerté les alentours.

- Ils ont un coupable tout trouvé, s'amusa Macaria.

- Ce n'était pas ton copain ? rétorqua Patricia.

- Un jouet dont j'ai usé et abusé.

- C'était quand même un bon coup ?

- Ouais, mais à l'état de carpette, il n'est plus bon à rien. Elle frissonna.

- Tu as froid ?

- Tu rigoles, j'ai toujours chaud.

- Je vérifierai bien, un de ces quatre.

A ces mots Patricia trébucha et faillit encore une fois s'étaler dans la boue. Elle shoota dans ce qu'elle croyait être un caillou. Un caillou luminescent. Elle se précipita pour le ramasser. Un portable qu'elle mit rapidement dans sa poche et elles accélérèrent le pas car elles entendirent raisonner au loin, les sirènes.




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