Il faisait beau le ciel était dégagée, aucun nuage à l'horizon et un océan d'un dégradé de bleus magnifique sur lequel reluisait les reflets de ce soleil si imposant et brillant. C'était beau, après tout c'était un endroit assez cool pour mourir.

J'en ai marre de lutter après tout ce qui m'ait arrivé, mes stocks de détérminations et d'espoirs ont été épuisés. "je ne mourrais pas avant d'avoir accompli.... un MIRACLE ! " J'aurais vraiment voulu respecter cette réplique héroïque...je ne veux pas mourir....

Tout à coup je ressentis cette même chaleur lors de ma deuxième confrontation avec le mur, moins imposante mais présente. Je vois... cette chaleur sauvage et douce, fougueuse et obeissante, imposante et timide, ardente et rafraîchissante, c'est mon envie de vivre ! C'est peut être elle qui m'a sauvée et qui me sauvera, mais comment dois-je l'utiliser ? Cette flamme, dois-je l'a dompter en l'emprisonnent sur une torche et utiliser son pouvoir comme il me le semble ? Mais comment... ahahahahahaha... AHAHAHAHAH
AHAHAHA ! C'est quoi ce charabia sans logique apparente ?! C'est mon envie de vivre quand même ! Laissons tous les trucs compliqué et permettons à cette flamme de vivre, prendre de l'ampleur, me bruler, consumer mon être jusqu'à la dernière goutte de sang et... me sauver !
Ah, je pensais qu'il y allait ce passer quelque chose mais rien ne se passa. Non vraiment rien. Bah, c'est la fin...

C'est quoi ce bruit ?!

-ha ?! Ne pus-je m'empêcher de crier en voyant un genre de trucs marron pousser loin devant moi à une vitesse fulgurante.

Elle poussait dans ma direction. Plus elle s'approchai plus je pouvais voir un... tronc d'arbre !? En avançant vers moi, je vis que le tronc se mettait à tourner sur lui tout en laissant un écart assez important qui me faisait penser à la largeur de mon corps. Puis je compris, que je devais profiter de ce tronc pour m'en sortir.

J'essayai de me positionner pour pouvoir passer dans le trou qui était presque à ma portée et je réussi. L'intérieur était assez lisse comparé à l'extérieur, si lisse que je commençai à glisser, glisser si vite que j'eus une montée d'adrénaline. Si vite, que je ne pensais pas à comment m'arrêter. Je glissais avec joie en oubliant toutes mes peurs et en m'excitant, puis je vus la lumière, la lumière qui signifiait la fin de ce toboggan.

C'est alors que je repris mes esprits, j'essayai de m'agripper au tronc mais il était trop lisse. (J'essayai) de passer ma main dans les petits creux qu'il y avait. La première tentative fût un échec comme la deuxième et aussi la troisième. Ce n'est qu'au bout de quatrième que je réussis in extremis à m'agripper. J'hesitai quelques secondes à descendre puis je mis prudemment une de mes mains dans la fissure que était plus bas puis je mis l'autre. Je recommançai ces actions, et plus je m'aprochais de la sortie plus je m'empressais ce que je n'aurais pas dû faire... à 3 mètres de la fin de ce toboggan je ratai une fissure et tomba.

A la fin du tunnel se trouvait une plateforme, qui devant elle, je ne voyait rien, elle était totalement lisse mais assez courte, et je pense trop courte pour que je puisse m'arrêter... mais ce n'était pas impossible ! Dès que je fus sur la plateforme je croisai mes jambes autour de celle ci mais je glissai encore. Je ralentissais mais je m'aprochais toujours du vide. Je renforcai donc ma prise sur le tronc, l'écorce me griffait et des morceaux de bois devaient être rentrés dans ma peau mais je continuais à serrer l'arbre et...je réussi m'arrêter. Yes ! Je me levai lentement et prudemment pour admirer la vue qui était impressionnante : au beau milieu du ciel au beau milieu d'une île j'entendais la mélodie des arbres qui se balançait timidement, j'aperçus des plantes, des fleurs magnifiques et improbables, elles reluisaient de couleurs chaudes et pétillantes qui me rendirent un peu joyeuse. Pourtant malgré cette magnifique faune il y avait un coin de l'île qui était totalement désert, et je me souvenait de cette endroit...

Devant ce spectacle (magnifique) et (un peu) douloureux, un tumulte de sentiments se fit sentir au plus profond de ma poitrine. La terreur, l'émerveillement, la colère,
le soulagement, et l'excitation s'entremêlaient. Mes yeux commencèrent à picoter, ma vue se troublait. Quelques larmes tombèrent sur mes joues pour rejoindre mon menton puis un torrent soudain, un torrent soudain de larmes s'echapèrent des ces petits yeux, en même temps que ce tumulte qui était tapis mon coeur. La morve me sortait du nez, je froncais mes sourcils d'une façon qui ne pourrait être décrite ni par la colère ou ni par la tristesse, et je laissais des fois quelques gémissements sortir de ma bouche. J'essuyais mes larmes et ma morve mais en vain, elles revenaient toujours plus nombreuses, alors je décidai de les laisser couler et je commençai à courir, courir sur la plateforme qui continuait mais qui était assez penché. Je courai comme je n'avais jamais couru. Le vent cinglait mon visage et faisait secher mes larmes. La vitesse que j'avais m'ecxitai, ce qui me rendit hilare. Arrivée à terre et après avoir perdue ma vitesse je m'agenouillai pour reprendre mon souffle tout en essayant d'arrêter mon rire, je finis par me calmer et me lever.

- bon, tout ce joue maintenant, je suis coincer sur île déserte avec un cannibale !