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xx. Épilogue

   Un bon nombre d'années étaient passées depuis que la Sorcière Blanche avait été vaincue. Les cinq Rois et Reines régnaient sur Narnia pacifiquement.

   Ils avaient passé un certain moment à chasser les derniers fidèles de Jadis, mais ils y étaient parvenus. Ils avaient rédigé de nouvelles lois, les plus justes possibles, et maintenaient la paix sur tous les territoires.

   Narnia avait changé et évolué, eux les premiers. Peter était devenu un valeureux guerrier, et un noble roi. Il n'hésitait jamais à croiser le fer pour son peuple et s'en sortait toujours victorieux.

   Edmund, lui, était plus calme et silencieux que son frère. Il avait toujours de nouvelles propositions à partager au conseil, et se montrait toujours très sage pour rendre la justice, faisant honneur à son nom.

   Susan était devenu une femme magnifique, avec de longs cheveux sombres et des grands yeux sages. Elle était toujours calme et n'avait jamais une paroles inutiles. Elle était respectée et écoutée par tous.

   Lucy était restée égale à elle-même, une jeune femme gaie et intrépide. Sa beauté était connue de tous, si bien que tous les princes du pays envoyaient des ambassadeurs pour des demandes en mariage.

   Aby, pour finir, n'avait pas tant changé que ça. Elle avait gardé ses beaux traits d'antan, son visage doux et avenant. Elle consacrait sa vie à aider les plus démunis du royaume. Avec l'aide de tous les bénévoles qu'elle trouvait, elle construisait des abris pour ceux qui n'en avait pas et distribuait autant de nourriture qu'elle ne pouvait en donner.

   Renard était resté son meilleur ami. Il la suivait partout, et ce même lorsque les poils de son museau commençaient à blanchir. Ils étaient devenus inséparables. Aussi proches que Lucy et Mr Tumnus pouvaient l'être.

   En parlant du faune, il était venu les avertir dans la matinée que le cerf blanc — qui exauçait tous les souhaits quand on l'attrapait — était réapparu dans la région. Sans attendre, les cinq Rois et Reines sellent leur chevaux et partent au galop vers la forêt. Pour être tout à fait honnête, Aby n'est présente que pour accompagner la chasse. Elle n'a aucunement envie d'attraper ce cerf blanc. Elle n'a plus de souhaits depuis bien longtemps, le dernier remontait au moment où elle avait compris que les Pevensie ne rentreraient pas dans leur monde. Environ une semaine après les festivités de leur couronnement, elle avait commencé à se poser des questions sur leur avenir. Elle était allée voir Peter, pour lui en faire part :

   — Peter... Qu'en advient-il de nous, maintenant ? Tu ne crois pas que nous devrions rentrer ?...

   — Rentrer ? Où ça ?

   — Tu sais bien... En Angleterre. La guerre sera terminée d'ici quelques mois, et...

   — Mais enfin Aby, de quoi parles-tu ? Nous l'avons gagné, la guerre ! Tu n'as plus aucun souci à te faire.

   Aby n'avait su quoi répondre tant elle était abasourdie.

   — Oh... D'accord... avait-elle simplement dit avant que Peter ne retourne à ses occupations.

   Elle avait depuis lors cessé de croire à leur possible retour. Alors, ce n'était pas d'un cerf immaculé de légende qui changerait grand chose.

   Elle aimait cependant passer du temps avec les Pevensie. Cette chevauchée ne pouvait lui faire que du bien.

   Peter, en tête, repère bien vite le fameux cerf blanc. Ils s'engagent alors dans une course-poursuite à travers la forêt, sautant troncs d'arbres et buissons touffus. Aby est heureuse ici, il n'y a pas à débattre. Elle est plus proche de la nature qu'elle ne l'a jamais voulu.

   Au bout d'un moment, Edmund s'arrête. Aby, juste devant lui, ralentit ses foulées.

   — Attendez ! s'exclame-t-elle à l'intention de ses amis. Edmund ne nous suit plus.

   Peter, Susan et Lucy font alors demi-tour au petit trot.

   — Qu'est-ce que tu fais ? demande Susan en revenant près de son frère.

   — Je reprends mon souffle, explique-t-il.

   — Et comment comptes-tu attraper ce cerf ? le taquine alors l'aînée des Pevensie.

   — Qu'est-ce qu'il avait dit, Susan ? renchérit Lucy.

   — "Rentrez au château, demoiselles, j'attraperai ce cerf sans vous" ! reprend Susan en imitant le ton d'Edmund quelques heures plus tôt.

   Aby se met à rire de bon cœur avec les autres. Son regard se pose alors sur un arbre planté au milieu du décor. Elle fronce les sourcils, intriguée.

   Les Pevensie suivent son regard et tous bloquent sur l'arbre.

   — Qu'est-ce que c'est ? demande Peter.

   Aby descend de cheval, suivie de près par Lucy. En s'approchant, elle découvre que l'arbre est en fait un lampadaire rouillé et recouvert de lierre.

   — Ça me rappelle quelque chose... souffle Peter, descendu à son tour de sa monture.

   — C'est comme dans un rêve... dit Lucy. Comme lorsqu'on rêve que l'on rêve...

   Aby a le souffle coupé. D'anciens souvenirs ressurgissent, la rendant mélancolique. Un étrange sentiment s'empare d'elle.

   Sans un mot, Lucy se tourne vers Aby. Cette dernière la regarde un instant sans comprendre.

   — Aby, tu t'en rappelles comme moi ??

   — Je... Je crois bien, mais-

   — Viens ! s'exclame la jeune femme en l'attrapant par la main.

   — Lucy, qu'est-ce tu fais ? questionne Peter.

   La jeune Pevensie ne répond pas, entraînant Aby avec elle.

   — Mais où va-t-elle ?? s'étonne Susan.

   Peter, Edmund et Susan finissent par suivre les deux jeunes femmes dans les fourrés où elles ont disparu. Aby se laisse traîner par Lucy, et les branches de sapin qui la piquent se transforment bientôt en une douce fourrure. Son cœur se serre et une boule se forme dans sa gorge. Ce sentiment la bouleverse.

   — Ce sont des manteaux... murmure Susan derrière elle.

   — Susan, avance, tu me marches sur les pieds ! sermonne Peter.

   — Laissez-moi passer !

   Plusieurs exclamations de douleur s'élèvent tandis qu'ils continuent d'avancer, poussés par la curiosité. Soudain, Lucy bascule en avant en poussant un cri de surpris. Aby est entraînée dans sa chute, et toutes deux sont bientôt rejointes par les trois autres. Aby relève les yeux vers ses compagnons. Et tout lui revient. Son Oncle Digory, le manoir, Mme Macready, l'armoire magique...

    Sous ses yeux, les quatre Pevensie sont redevenus des enfants. En voyant le regard ébahi des autres, elle se doute bien qu'elle aussi. Elle jette un coup d'œil circulaire dans la pièce. Rien n'a bougé depuis le momentils sont tous rentrés dans l'armoire, il y a plus de dix ans de ça.

   Soudain, la porte s'ouvre et l'Oncle Digory entre en trombe.

   — Ah... Vous étiez là !

   Aby ouvre de grands yeux. Son oncle n'a pas pris une seule ride de plus. C'est comme si le temps s'était arrêté.

   — Peut-on savoir ce que vous faisiez dans cette armoire ?

   Peter échange un regard avec les quatre autres.

   — Si on vous le disait, vous ne nous croiriez pas, répond-il.

   Les yeux du professeur s'illuminent.

   — Allez savoir ! leur dit-il avec un sourire malicieux.

   Et sur ces mots, Aby devine au fond de son cœur que ce n'était que le début des aventures à Narnia.

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