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xiii. Terreur des loups

   Nous marchons silencieusement quelques instants, puis Alsan prend la parole :

   — Mr et Mme Castor m'ont raconté la ferveur avec laquelle tu t'es impliquée dans cette quête qui vous est confiée. Je ne doutais pas que tu serais la plus confiante face à la Prophétie.

   — Toutes les preuves sont sous nos yeux. Il est impossible d'assurer le contraire. À moins que l'on soit tous devenus fous... ce qui n'est pas le cas.

   Je me tais quelques secondes avant de reprendre :

   — J'ai lu beaucoup de livres parlant d'aventures et de destinée à accomplir. Et j'en ai tiré la conclusion suivante : nous avons tous un destin. Si le mien est de sauver Narnia, alors je ne m'y opposerai pas.

   — Voilà bien de sages paroles.

   Je souris timidement.

   Je marche aux côtés d'Aslan pendant quelques minutes encore. Il nous conduit en haut d'une falaise. Je remarque immédiatement Peter, le dos tourné, les yeux rivés vers l'horizon. Je fronce les sourcils, essayant de voir ce qu'il observe. Aslan s'approche de lui. J'hésite à le suivre. Peut-être un peu trop longtemps, car le Grand Lion se tourne vers moi, m'incitant à venir. Je me dirige alors vers eux et me place à la gauche de Peter. Je vois enfin l'objet de la curiosité du jeune homme : un énorme château, étincelant au soleil, de l'autre côté d'un bras de mer. De là où nous sommes, on peut voir toutes les collines et les plaines qui s'étendent sur des kilomètres. Le soleil, pratiquement couché, offre une aquarelle de couleurs pastels dans le ciel. C'est un spectacle magnifique.

   — Voici Cair Paravel, présente Aslan. Le château aux cinq trônes. Vous devrez y siéger en temps que Rois et Reines.

   Tandis que l'incertitude me ronge, Peter baisse la tête.

   — Tu doutes de la prophétie, constate Aslan en levant les yeux vers Peter.

   — Non... soupire Peter. C'est juste que... Aslan, je ne suis pas celui que vous croyez... !

   — Peter Pevensie, originaire de Finchley, récite le Lion avant que mon ami ne puisse ajouter un mot de plus. Castor m'a aussi dit que tu voulais le transformer en toque de fourrure...

   Je pouffe. Peter rit doucement. Aslan se joint à nous.

   — Mes enfants, poursuit-il. Narnia est gouverné par une magie ancestrale, une magie plus puissante que chacun d'entre nous. Elle détermine ce qui est bien et ce qui est mal. Elle décide du destin de chacun. Du vôtre, comme du mien.

   — M- Mais, je n'arrive même pas à protéger ma famille, et mes amis !

   — Ils sont tous encore sains et saufs, réplique Aslan en me jetant un coup d'œil.

   Je lève le menton vers Peter pour approuver les propos du Lion.

   — Non... Pas tous, dit alors Peter.

   Je grimace.

   — Peter... Je ferais mon possible pour aider ton frère, rassure Aslan. Mais j'espère que tu comprendras ce que moi j'attends de toi. Moi aussi, je veux protéger ma famille, ajoute Aslan après un court instant.

   Peter et moi gardons le silence, observant de loin le château de Cair Paravel. Que ferons-nous si nous échouons dans notre mission ? Nous décevrons tout un peuple qui aura attendu une centaine d'années pour rien.

   Soudain, un son de corne de brume retentit. Peter redresse vivement la tête et s'élance sans attendre en criant le nom de Susan. Je n'hésite pas une seconde avant de me lancer à sa suite. Nous dévallons la colline et nous nous dirigeons vers le campement. Plus nous nous rapprochons, plus les voix des filles nous parviennent distinctement. Elles semblent effrayées par quelque chose. C'est alors que j'entends des grognements.

   Les loups. Ils sont revenus.

   Peter prend de l'avance que je ne parviens pas à rattraper. La main sur ma ceinture, je m'apprête à dégainer mes poignards. Lorsque j'arrive près de la rivière qui longe nos tentes, je remarque que les filles ont grimpé dans un arbre pour échapper aux crocs des loups. Peter est déjà de l'autre côté, les menaçant de son épée. Je m'apprête à traverser mais la voix d'Aslan m'interpellant m'en empêche.

   — Aby, Peter a besoin de s'en sortir tout seul, m'explique-t-il.

   — M- Mais, mais il faut que j'aille l'aider ! je balbutie, la voix tremblante.

   — Tu as déjà fait tes preuves, mon enfant. À son tour de faire les siennes.

   Bien que terriblement inquiète, je garde un visage fermé. Peter oscille entre chacun des deux loups.

   — Allons, nous nous sommes déjà rencontrés... susurre le loup en tournant autour de Peter. Nous savons très bien que tu n'as pas suffisamment de courage pour ça !
 
   — Peter, fais attention ! crie Susan du haut de son perchoir.

   Alors que l'un des deux loups s'apprête à bondir sur le garçon, Aslan traverse la rivière d'un saut et maîtrise le canidé d'un coup de patte. Ce dernier est assommé. Oreius dégaine son épée mais, comme pour moi, Aslan l'empêche d'esquisser le moindre geste d'attaque.

   — C'est le combat de Peter.

   Le loup se poste en face de mon ami et roule ses épaules.

   — Tu te prends peut-être pour un roi, mais tu vas mourir... comme un chien !

   À ces mots, le loup bondit sur Peter en grognant.

   — PETER !! je m'écrie d'une voix haut perchée.

   Un gémissement retentit, puis plus rien. Je relève le bas de ma robe pour traverser le petit courant d'eau. J'accoure de l'autre côté. Susan et Lucy sont déjà descendues de leurs branches. Elles poussent le cadavre du loup qui roule jusqu'à mes pieds. Je m'écarte avec un regard de dégoût. Peter se redresse et regarde tout autour de lui, affolé. Il se jette ensuite dans les bras de ses deux sœurs. Je pousse un soupir de soulagement.

   Aslan relâche alors le loup qu'il gardait sous sa patte, qui s'enfuit en gémissant.

   — Suivez-le, ordonne le Lion à Oreius et ses troupes. Il vous conduira jusqu'à Edmund.

   Le groupe de soldats s'élancent alors à la poursuite du loup. Aslan se tourne vers nous.

   — Peter, nettoie ton épée, fait alors le Grand Lion.

   Le concerné ne semble pas comprendre mais obéit, essuyant la lame de son arme dans l'herbe.

   — Viens t'agenouiller devant moi.

   Encore une fois, Peter s'exécute. Il plante son épée dans le sol et pose un genou à terre. Aslan lève une patte et frappe chacune des deux épaules du garçon.

   — Relève-toi, Seigneur Peter, terreur des loups... chevalier de Narnia, dit alors Aslan d'une voix solennelle.

    Peter se remet debout sur ses deux jambes. Son regard empli de fierté se tourne vers nous. Mon visage se fend d'un grand sourire.

~●~●~●~

   Le lendemain, je me réveille en sentant de l'agitation dans la tente. Susan et Lucy sont réveillées et s'apprête à sortir, chuchotant pour ne pas me déranger. Je me redresse.

   — Oh, bonjour Aby ! s'exclama Lucy.

   — Excuse-nous, grimace Susan. On ne voulait pas te réveiller.

   — Y a pas de mal, Susan, la rassuré-je en m'asseyant sur ma couche. Il fait déjà bien jour, je m'en serais voulu de dormir plus longtemps.

   Je me lève et suit les deux Pevensie à l'extérieur. Peter est déjà debout, regardant quelque chose sur la colline. En suivant son regard, je vois Aslan en compagnie d'un jeune garçon à la silhouette familière. Mon cœur s'emballe et un sourire éclaire mon visage.

   Edmund est revenu.

   — Edmund ! s'écrie Lucy, s'apprêtant à rejoindre son frère.

   Elle a à peine fait un pas que Peter l'arrête. Aslan et Edmund sont en grande discussion, il ne vaudrait mieux pas les déranger. Malheureusement, les deux ont entendu l'exclamation heureuse de la jeune enfant et ont tourné la tête vers nous, stoppant probablement prématurément leur conversation. Edmund échange alors un dernier regard avec le Grand Lion et revient vers nous, la tête basse.

   — Ce qui est fait est fait, déclare Aslan lorsqu'il nous ont rejoint. Il est inutile d'évoquer le passé avec votre frère.

   Sur ces mots, il tourne les talons et s'éloigne tranquillement.

   — Salut, lâche Edmund, l'air penaud.

   Lucy vient immédiatement se blottir dans ses bras. Edmund accepte l'étreinte avec plaisir. Il en échange une autre avec Susan, qui lui demande comment il va.

   — Un peu fatigué... dit-il, souriant malgré tout.

   J'hésite un instant à venir l'accueillir avec toute la joie dont je dispose actuellement. Le regard heureux qu'il me lance me convainc et je suis les traces de ses sœurs en allant l'enlacer. C'est une étreinte plus timide, mais surtout sincère.

   — Je suis désolée, je lui dis à voix basse.

   Il ne répond pas, mais me fait un sourire.

   — Vas te reposer, lance alors Peter en désignant leur tente.

   Edmund se dirige sans un mot vers celle-ci, tendu par l'intervention de Peter.

   — Et, Edmund ? l'interpelle Peter. Te perds pas en route.

   Le jeune garçon sourit, amusé. Je comprends alors que tous les mots qu'il souhaite adresser à son frère restent bloquer quelque part à l'intérieur de lui. Malgré tout, beaucoup d'émotions passent à travers ce regard qu'ils échangent.

j'espère que ce chapitre vous a plu !! désolée de ne pas l'avoir posté plus tôt, surtout qu'il est assez court, mais il s'est passé énormément de trucs récemment, notamment le fait que je commence mes partiels demain jeudi, alors je risque se ne pas être très active jusqu'au vendredi 21 :( n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé quand même, et merci infiniment pour les 1k atteints récemmentc'est juste ÉNORME en si peu de temps :') merci beaucoup ❤

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