Dorcas Meadowes

La rage de vivre.

Spellbound- Siouxsie and the Banshees. 

Islington, Londres

Dorcas Meadowes avait toujours eu une rage de vivre et c'était une caractéristique qui avait pris une place importante dans sa vie. Elle c'était toujours battu pour exister, alors même qu'elle était née avec des chaînes accrochées à ses chevilles. Sa mère, Grace Meadowes née Flint avait tout fait pour élever ses deux filles dans le même prestige qu'elle. Mais si cela avait convenu à sa petite sœur, Lise, Dorcas n'avait jamais pu rentrer dans le cocon que sa mère avait créé. Son père quant à lui, un homme honorable qui avait toujours été un modèle pour la jeune sorcière, avait tout fait pour que Dorcas réussit à être libre.

Mais malgré l'amour que lui portait son père, Harry Meadowes n'avait pas pu supporter sa fille quant à l'annonce de son homosexualité. Depuis ce jour-là, l'ancienne Gryffondor avait du vivre par ses propres moyens et n'avait jamais pu revoir sa famille, même sa petite sœur l'éviter. Mais Dorcas avait finit par se créer une autre famille, elle remercié Merlin pour lui avoir donné des amis si aimant et si compréhensible. La jeune fille avait un temps habité chez les Mckinnion, qui l'avait accueillis à bras ouverts, puis en s'engageant dans l'Ordre elle avait finit par habiter au QG de ce dernier.

La jeune femme ne pouvait pas dire qu'elle ne se douter pas finir de cette manière, s'engager dans l'Ordre avait toujours été une évidence pour elle. L'ancienne Gryffondor ne pouvait supporter un monde où les sorciers se fessaient tués pour leur différence. Alors quand Dumbledore l'avait convoqué durant sa dernière année, la jeune sorcière n'avait pas hésité une seule seconde. Elle avait cette envie de se battre depuis toujours et elle savait que cette dernière était poussée par son ambition. Puis elle savait qu'elle ne serait pas la seule à s'engager, tous ses amis l'avaient fait. Sirius avait été le premier à la suivre et cela ne l'avait pas non plus étonné. Le jeune Black avait lui aussi cette rage de vivre. Puis les autres avaient suivi plus ou moins pour diverses raisons mais la justice revenait souvent.

Dès son entrée dans l'Ordre, elle et ses amis avaient passé les 2 mois précédent septembre 1978 à s'entraîner au prêt des frères Prewett et d'Emmeline Vance. Les deux frères avaient été des tirants mais elle c'était faite à leur caractère, après tout ils étaient similaires. Puis Emmeline était la joie dont tout le monde avait besoin durant ces temps difficiles. Après cela, elle était partie rapidement sur le terrain et avait commencé par de simples missions de repérage. Puis tout c'était amplifié et à l'aube de l'année 1980, Dorcas enchaînés ses premières réelles missions. Désormais elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait rencontré des Mangemorts.

Mais cette rage de vivre pouvait facilement se retourner contre elle. Dorcas le savait et depuis maintenant plus de trois semaines bon nombre de Mangemorts en avaient payé le prix. Lily lui avait pourtant dit que ça ne la ferait pas revenir, que tué ne servait pas à faire revenir Marlène. Par Merlin, Dorcas le savait bien mais elle savait aussi qu'ils devaient payer tous à leur tour.

Cela fessait trois semaines que les Mckinnion avait été sauvagement tués et désormais Dorcas ne vivait plus. Elle se souvenait d'avoir entendu le bruit d'un transplanage et puis un bruit sourd. Ce soir-là, avec précipitation Dorcas c'était diriger vers le hall d'entrée du QG de l'Ordre, c'était Dumbledore en personne qui se trouvait dans la petite cuisine de l'Ordre. La jeune femme avait aperçu le visage de Remus et enfin son ancien directeur lui avait appris la nouvelle. Les Mckinnion avaient trouvé la mort cette après-midi et c'était Voldemort qui avait revendiqué leur meurtre. Elle ne pouvait se résoudre à savoir Marlène, sa meilleure amie, morte.

Elle avait tellement de souvenir avec elle, Dorcas et Marlène avaient toujours été amies puisque leurs pères étaient amis depuis Poudlard et ne c'était jamais perdu de vue. Elles avaient grandi ensemble, avaient vécu leurs années Poudlard dans la même maison ensemble. Marlène avait été là pour elle, elle l'avait soutenue et ne l'avait jamais laissé tombé quand elle avait appris pour son homosexualité. Tous leurs souvenirs étaient partis d'un coup de baguette et même alors qu'elle lui disait adieu face à son cercueil, Dorcas n'avait pu se résoudre à la laisser partir.

Contrairement à ses amis, la jeune femme ne pouvait rester assise et ne rien faire. Elle ne serait jamais comme Lily, qui malgré tout semblait vouloir avancer. Comme Remus, qui semblait se concentrer sur les missions que lui donner l'Ordre. Ou encore comme James ou Sirius qui malgré l'incompréhension du premier et la tristesse pour le deuxième essayaient de s'occuper de leurs enfants. Mais Dorcas elle, avait ressenti cette rage grossir encore et encore après la mort de sa presque sœur. Cette rage qu'elle avait fini par accumuler durant toutes ces années, sortait enfin.

Avant la mort de Marlène, l'Ordre avait déjà récupéré les noms d'une grande majorité de mangemorts et Dorcas avait finit par apprendre leurs noms et visages par coeur.

Avec le temps, l'ancienne Gryffondor savait comment ils fonctionnaient et elle savait aussi où et quand ils étaient chez eux. Qu'importe si elle ne devenait qu'une simple meurtrière, elle ne serait jamais comme Mary, elle n'aurait jamais la bonne parole et la patience d'attendre. Non, Dorcas savait qu'elle devait agir et c'est ce qu'elle fit.

Durant trois semaines elle entreprit un nombre de meurtres important, tous étaient des mangemorts connu de l'Ordre. Elle avait d'abord commencé par Caspar Mulciber, un ancien élève de Serpentard qui avait partagé certains de ses cours. Dorcas ne l'avait jamais porté dans son coeur et tout avait empiré quand lui et Avery avaient agressé son amie Mary. Mulciber et Avery avaient tous les deux mal tournés et dès leurs diplômes en poche avaient fini dans les rangs de Voldemort.

La jeune femme l'avait toujours eux dans le collimateur, puis elle avait appris aux détours d'une conversation qu'il était en partie responsable du meurtre des Mckinnion. Alors elle avait appris son emploi du temps et avait réussi à s'introduire chez lui et au moment où le mangemort avait passé la porte elle avait attaqué. Bien sur, son ancien camarade avait riposté mais Dorcas n'en avait que faire. C'était cette rage qui avait pris le dessus, puis comme tant d'autres après lui elle avait fini par le tué.

L'ancienne Gryffondor aurait pu croire avoir des remords, mais rien ne vient. Dorcas ne ressentait rien, pas même du soulagement. La mort de l'héritier de la famille Mulciber était apparus dans les journaux et Dorcas n'avait toujours rien ressentit. Cependant elle avait tout de même senti le regard inquiet de James, elle était sûre qu'il savait. Mais malgré tout, ce n'était pas ça qui l'avait empêcher de recommencer. Après ce premier meurtre, Dorcas avait voulu en savoir plus sur les mangemorts qui avaient tué Marlène et toute sa famille. Elle avait finit par savoir qu'un certain Charlie Kennet était impliqué. Dorcas n'avait jamais eu connaissance de ce mangemort, bien sûr son nom était écrit sur le tableau de l'Ordre mais au-delà de ça elle ne le connaissait pas. La sorcière avait appris qu'il était un ancien Poufsouffle qui venait de quitter les rangs de Poudlard et pour qui le meurtre des Mckinnion était sa première mission.

Comme Mulciber avant lui, Dorcas avait appris ses déplacements par coeur et après quelques jours avait appris son emploi du temps sur le bout des doigts. Seulement trois jours après la mort de l'ancien Serpentard, la jeune femme s'était pointée chez Charlie Kennet et l'avait attendue. Il était revenu, habillé d'un simple costume du ministère, et Dorcas s'était montrée. Cette fois-ci elle avait voulu discuter avec lui, comprendre pourquoi il avait fait cela. Kennet lui avait simplement dit que les Mckinnion n'étaient que le début de ses prochaines missions auprès de son maître et il n'avait pas fallu plus pour que Dorcas soit la première à lancer un sort. L'ancienne Gryffondor avait finit par l'achever, Kennet avait fini par la supplier et elle c'était demandé si George Mckinnion l'avait supplié avant de mourir.

Contrairement à Mulciber, cette constatation l'avait fait vomir. Elle ne pouvait s'imaginer une telle scène, George avait toujours été présent pour elle et cela malgré qu'elle est rompu tout contact avec son père. Dorcas était reparti chez elle en ayant l'esprit ailleurs mais malgré tout elle avait recommencé les jours qui ont suivit. Après l'annonce du décès d'un brave employé du ministère, l'ambition de Dorcas fit enfin son apparition. Après tout si cela se savait, Voldemort finirait par lui aussi l'apprendre et l'envie de se faire remarquer par Lui se fit encore plus grande. Alors entreprit de viser plus haut, elle avait pour but de tuer de puissant Mangemort, ceux qui avaient toujours été auprès de Tom Jedusor.

Se fit de cette manière que seulement quelques jours plus tard, elle c'était retrouvé dans le bureau d'Hespéros Avery. Depuis son plus jeune âge, Dorcas savait que la famille Avery était le genre à traîné dans la magie noire, Marlène avait même fini par lui confirmer. Fut un temps où elle avait peur du patriarche Avery, mais désormais face à la dépouille de ce dernier l'ancienne Gryffondor ne ressentait plus rien. Dorcas avait attendu de longues heures dans le bureau d'Hespéros Avery, puis il était enfin arrivé. Son fils lui ressemblait énormément et cette constatation lui donna envie de vomir une fois de plus. Mais Dorcas n'avait pas abandonné son courage et avait finit par donner le premier sort. Hespéros Avery s'était retourné vers et essayé de savoir d'où il connaissait son visage. Mais Dorcas ne lui laissa aucune chance de se souvenir qu'un nouveau sort parti de sa baguette. Hespéros avait tout d'un bon duelliste, tout dans ses gestes le démontrer mais ça n'avait pas fait reculer l'ancienne Gryffondor qui avait repris la main sur ce dernier. C'est alors que sa femme avait fait son apparition dans le bureau de son mari, que la jeune sorcière avait achevé de finir son travail.

Elle était parti en attendant le cri déchirant de Diana Avery face à la dépouille sans vie de son mari. Le lendemain matin, comme prévu, la mort du patriarche de la famille Avery avait été annoncé dans la Gazette du sorcier. Dorcas sentait une fierté malsaine montée en elle, mais même si James lui répétait que ce n'était pas à elle de jouer aux justiciers, la jeune femme savait qu'il était trop tard pour faire demi-tour.

Ce fut de cette manière qu'elle entrepris de tuer l'un mangemorts qui était le plus proche de Voldemort. Adonis Mulciber, était le père Caspar Mulciber que Dorcas avait tué il y a cela quelques jours auparavant et il était connu pour être l'un des plus fidèles disciples du Seigneur des Ténèbres. Adonis Mulciber avait toujours été dans la cible de l'Ordre et tout le monde savait qu'il organise de grand banqué dans sa propriété ou qu'il était l'un des seuls à pouvoir conseillé réellement Voldemort. Dorcas avait procédé de la même manière que pour ces trois meurtres, la Gryffondor avait finit par apprendre par coeur son emploi du temps et elle avait finit par l'espionner. Elle savait que en tuant ce sorcier, Voldemort s'intéresser enfin à elle.

Alors durant une chaude soirée de juillet, Dorcas s'introduit dans la propriété d'Adonis Mulciber et comme pour les autres elle attendue patiemment dans son bureau. Il ne fallut pas entendre plus longtemps pour que le sorcier face son apparition. Il était habillé avec élégance et tout chez lui démontrer qu'il venait d'une famille de sang pur. La Gryffondor engagea le premier sort et Adonis le désarma sans problème, est-il au courant qu'elle se trouvait ici dans son bureau ?

« Je sais que vous êtes là Miss Meadowes. » dit le patriarche avec une voix froide dénue de tout sentiment.

Dorcas resta caché derrière l'imposante bibliothèque et ne dit rien de plus, elle attendait que l'homme face à elle dise quelque chose.

« Je sais aussi que vous avez assassiné mon fils. Que vous êtes aussi responsable de la mort de Kennet et de ce cher Hespéros Avery. Mais si vous voulez me tuer montrez-vous, que je découvre enfin votre visage. » dit-il avec dédains.

Dorcas avait entendu que le sorcier se servait un verre et qu'il ne paraissait pas impressionné par elle. Alors l'ancienne Gryffondor se montra et se elle vit Adonis Mulciber la juger et esquisser un sourire en coin. Face à lui, elle n'avait rien d'une jeune femme de bonne famille. Dorcas n'avait plus rien de sa prestance dans-temps, désormais elle ne vivait que pour elle et plus pour le regard des autres. Ses cheveux étaient rassemblés en d'importantes locks, chose que sa mère n'aurait jamais appréciée et elle était habillée comme les moldus qui se promener à Camden Town. Adonis Mulciber leva son verre remplis d'un liquide acre vers elle et but deux gorgés avants de planter une nouvelle fois son regard sur elle.

« Qui voulez vous venger, Miss Meadowes ? » demanda t-il avec dédain.

« Vous savez très bien pourquoi je suis ici, enlever vos faux semblant. Je sais très bien pourquoi je suis ici et je ne partirais pas sans. » dit la jeune sorcière avec détermination.

« Mais êtes vous sûr de vos réels motivations Miss Meadowes ? » demanda l'homme face à elle avec arrogance.

Bien sûr Dorcas savait pourquoi elle fessait tout cela, mais l'envie de se faire remarquer par Voldemort était devenue encore plus grande. C'était son ambition qui parlait et elle le savait, après tout elle aurait dû finir à Serpentard comme lui avait assuré le choixpeau, mais c'était son courage qui l'avait emporté et qui l'avait envoyé à Gryffondor.

« Ne vous inquiétez pas, je sais qu'en ayant tué Avery et après vous avoir tué j'attirerais les foudres de votre maître. Mais c'est mon but, je veux voir mourir Voldemort. » dit-elle avec une haine qui lui était désormais commune.

Mulciber ne sursauta pas au nom qu'elle venait d'employer, après tant d'année passée au coté de Lord Voldemort il n'avait plus peur. Mais Dorcas vit ce haussement de sourcils, il devait la prendre pour une folle et elle le savait.

« Vous semblez bien courageuse. Mais ce courage vous perdra et vous le savez aussi bien que moi. » dit-il en sortant sa baguette.

Dorcas ne se fit pas priée et lança un sort dans la direction de son adversaire. Cependant Adonis Mulciber désarma facilement son sort et s'ensuivit ensuite un combat acharné. Dorcas savait qu'elle n'avait plus la main et ce de cette manière qu'elle usa de ses poings comme lui avait appris les Prewett. Cela déstabilisa le sorcier et cette fois-ci Dorcas relança un sortilège et dès lors elle reprit le dessus. Alors que l'ancien Serpentard se trouvait à l'agonie à ses pieds, elle mit fin à ses souffrances en lui administrant plusieurs coups sur le visage. Puis la Gryffondor parti comme elle était arrivée et transplana plus loin pour retourner chez elle.

Quand elle fut arrivé dans son petit appartement dans la banlieue de Londres, elle n'avait pas envie de vomir non elle ne ressentait plus rien. Dorcas se sentit vide et avait l'impression de n'être qu'un fantôme. Ce fut comme, que le lendemain la Gazette annonça la mort d'Adonis Mulciber et Dorcas sut à ce moment qu'elle aurait l'attention de Voldemort. Désormais elle n'attendait plus que cela, elle voulait le voir et s'il fallait mourir de sa baguette, la Gryffondor savait qu'elle ne pourrait pas éviter cette évidence.

Les jours se déroulèrent d'une manière similaire, Dorcas passer tout son temps au QG de l'Ordre quand elle n'était pas à la recherche d'autres noms à ajouter à sa liste. Désormais, alors qu'elle avait tué presque tous ceux qui avaient tué la famille Mckinnion, la jeune sorcière savait qu'il ne lui restait plus qu'une personne à tuer. Ciaran Travers était dans sa ligne de mire depuis le début et l'ancienne Gryffondor savait qu'attraper ce mangemort ne serait pas une mince affaire. C'était durant une chaude nuit de juillet que la sorcière continuée de peaufiner son plan quand elle entendit un bruit inhabituel provenir non loin de son appartement. Avec agilité elle attrapa sa baguette et s'avance lentement vers la porte de son petit studio. Quand elle ouvrit la porte, il n'y avait rien à part sa voisine de palier.

« Vous n'avez rien entendu ? » demanda alors prudemment Dorcas à Eleanor Brown.

Sa voisine, qui avoisiné la soixantaine, la regarda avec un regard critique et lui répondit par la négativité avant de rentrer dans son appartement.

« Vielle conne. » murmura Dorcas pour elle-même avant de rentrer chez elle.

Cependant, elle n'eut à peine le temps de se diriger vers sa table où se trouver toutes ses affaires, qu'elle fit propulser vers le mur. L'ancienne Gryffondor ressentit une forte douleur lui lésiner le dos mais malgré cette douleur elle prit le temps de regard son assaillant. Dorcas tomba face à deux pupilles aussi rouges que le sang et un visage tout sauf humain, par Merlin il se trouvait enfin face à elle. Lord Voldemort avait sa baguette pointée droit sur elle et il abordé un sourire malsain qui donnait la nausée à Dorcas.

« C'est donc toi qui assassines tous mes partisans ? » demanda alors l'homme face à elle avec une voix sifflante.

Dorcas ne pouvait répondre, pour le moment il était impossible pour elle de se détacher du mur. Le Seigneur des Ténèbres s'approcha dangereusement d'elle et attrapa son visage en coupe pour l'examiner de plus près. La jeune sorcière ne se dégonfla pas et lui cracha à la figure ce qui lui restait encore comme dignité. Lord Voldemort se recula et la dévisagea avec haine.

« Petite idiote ! Tu te crois supérieur à moi, tu n'es qu'une pauvre sorcière qui a été abandonné par sa famille ! » lui balança t-il avec haine.

Ce qu'il venait de lui balancer avait beau l'atteindre elle ne le lui montra rien. Dorcas était beaucoup trop fière pour faire par de ses sentiments, cela c'était sa mère qui lui avait inculqué. Si elle voulait évoluer dans ce monde, il fallait qu'elle soit inatteignable et que jamais ses sentiments ne prennent le dessus sur sa fierté. C'était cette fierté dont elle avait hérité qui la fit parler face à Lui.

« Votre sois disant supériorité ne vous amène à rien. Je ne suis peut-être qu'une pauvre sorcière mais j'ai le mérite d'avoir tué quatre de vos hommes à moi toute seule. » dit-elle avec fierté.

Face à elle, Voldemort ne montra aucun sentiment. Après tout la mort de ses partisans n'était rien pour lui, il n'avait que faire de leur mort puisque tout comme elle il ne ressentait plus rien. Avec rage, il là fit s'écrouler au sol et Dorcas agrippa sa baguette et se releva avec une rapidité qu'elle connaissait désormais trop bien. Avec agilité elle para le premier sort que son adversaire lui envoya, les heures qu'elle avait passé a s'entraîner avec les Prewett fessait enfin leurs effets. Face à Lui, Dorcas avait cette rage de vivre et de vaincre. Tout ne semblait plus que chaos et plus rien n'avait d'importance que le combat qu'elle était entrain de mener. Elle lança un sort que Voldemort para sans problème et ce dernier en fit de même. Désormais l'ancienne Gryffondor peinait à parer les sortilèges que l'homme face à elle envoyer.

La sorcière pouvait l'entendre rire face à la détresse dans laquelle elle se trouvait. Par Merlin, il était impossible pour de le vaincre. Il n'était définitivement plus humain, tout chez lui le prouvait et même si elle pouvait contrer ses sortilèges Dorcas savait qu'elle ne pouvait gagner face à Lui.

« Rends-toi ! Avoues-toi vaincue et je pourrais peut-être t'accorder mon pardon. » lui dit-il avec cette même voix sifflante.

« Rendez-vous à l'évidence, jamais je ne me rangerais de votre côté. » affirma t-elle avec rage.

Dorcas puisa dans les dernières forces qu'elle avait et lui administra un sort qui ricocha contre sa peau aussi pâle que la mort. Désormais le sorcier face à elle saignait, cela était la preuve qu'il restait encore un homme.

« Petite ingrate ! Crucio ! » hurla-t-il.

Dorcas sentit le sort impardonnable entré dans son âme, par Merlin tout était en train de brûler autour d'elle. L'ancienne Gryffondor ressentait encore la douleur de la mort de Marlène et de toute sa famille puis tout changea rapidement et elle vit le regard apeuré de son père. Par Merlin, il fallait que cette douleur cesse, la sorcière ne pouvait endurer plus.

« Ressens-tu toute cette peine, cette colère dans tes entrailles ? Je parie que tu ressens encore la mort de cette traite à son sang pas vrai ? » lui dit Voldemort avec arrogance.

Malgré que son corps ne lui brûlait plus, Dorcas n'avait plus la force de se relever. Elle sentit le sorcier face à elle s'agenouiller face à elle et l'ancienne Gryffondor sentit sa main caresser doucement ses cheveux. Elle voulait s'enlever de son emprise mais son corps peiné à lui répondre.

« Contrairement à ceux que tu as tués, personne ne pleura ta mort demain. Il n'y aura aucun article qui paraîtra sur ce que tu as vécu, commença t-il avec dédain. Je tuerais tes amis un par et personne ne pourra m'en empêcher. » finit-il avec un sourire malsain accroché à ses lèvres.

« Vous n'êtes qu'une ordure et tôt ou tard quelqu'un vous tueras, parce que vous n'êtes qu'un homme Tom Jedusor. » affirma Dorcas avec peine.

Le regard de l'homme face à elle se fit plus meurtrier et c'est quand elle vit la lueur verte s'approcher d'elle que Dorcas sut que son heure avait sonné. Mais malgré tout, elle savait un jour qu'un sorcier plus puissant que Lui viendrait à bout de son règne et à ce moment Dorcas savait qu'elle n'aurait pas fait tout cela pour rien.