Hello everybody 😜🖐

Une jeune femme était assise sur l'herbe fraîche à coté d'un brun qui ne cessait de lui faire des farces.

- Arrête de mettre de l'herbe dans mes cheveux ! Tu crois que c'est facile de les enlever après ?

- Je te signale que j'ai pour mission de te faire chier !

- Sérieusement tu sors cette réplique depuis 11 ans.

- Et ? C'est lui qui me l'a demandé !

Elle haussa les épaules et soupira.

- Il me manque...

- Moi aussi, elle me manque...

Depuis qu'ils étaient arrivés ici, le jeune homme était devenu son confident, son meilleur ami et un embêteur attitré. Ils se consolaient l'un, l'autre. Après tout, les deux étaient arrivés ici le même jour, ils avaient aussi tout les deux perdus l'amour de leur vie.

Elle était avec ses amis, elle était heureuse mais elle sentait un cruel vide en elle. Trois personnes exactement. Elle devrait être avec eux. Et ce vide resta incomplet pendant 11 ans. Bientôt 12. Dans deux semaines. Elle était triste. Elle était heureuse. Elle ne savait pas. Ah quel triste sort, elle qui a de la chance d'être dans cet endroit heureux alors que d'autres sont en train de subir les pires châtiments, elle était triste. Elle regarda un couple près d'elle. Un grand noir baraqué tenait dans ses bras une femme magnifique aussi fragile qu'une poupée de porcelaine. Un tableau magnifique. Au moins eux, ils étaient ensemble. Elle, elle était seule.

Quand soudain elle sentit son coeur lui faire mal. Comme si quelqu'un le lui labourait, le lacerait. Quelque chose était arrivé. Quelques chose de grave. Elle devait absolument voir le Seigneur. Une main se posa sur son épaule.

- Ça va Annie ? Lui demanda le brun.

- Non, ils leur est arrivé quelque chose de grave. J'en suis sûr.

Une petite brune aux yeux foncés avec des taches de rousseurs s'approcha.

- Elle a raison, mon frère aussi. Je l'ai senti en danger mais plus maintenant. Il l'a échapper de peu. Je ne ressent plus rien

- Mais moi, je l'ai toujours cette sensation !

- Calme toi, peut-être que ce n'est rien de grave. Dit une voix.

Elle se retourna vers la voix, il la domine du haut de ses six mètres mais elle ne se sentait pas menacé, sa voix est étonnamment douce ce qui la rassura un peu. C'est son ami, il s'est sacrifié pour elle et l'amour de sa vie.

- Je dois le voir, je peux les aider.

Un autre grand être approcha un peu plus petit que le premier.

- Bob te déconseille de faire ça, le Seigneur est de mauvaise humeur. Les monstres nouvelles générations le perturbe. Il y a eu un accident très récemment. Une armée de cette nouvelle génération a surgit, mais ils ont sombré de nouveau au Tartare grâce à un tremblement de Terre. On a échappé de peu à la catastrophe.

- Et je parie toutes les âmes des îles des BienHeureux que ça a un rapport avec la sensation qu'ils sont en danger. Répondit-elle déterminée.

- C'est bon, laissons là. Peut-être que le Seigneur sera clément. Soupira le premier géant.

- Merci Damasen, merci Bob, tout le monde ! On se reverra peut-être...

Elle les serra dans ses bras et courut en direction du palais puis elle fit demi-tour pour serrer le brun aux yeux bleus. Oui peut-être que c'est la dernière fois qu'ils se verraient.

- Tes bêtises vont me manquer crétin.

- Toi aussi, je pourrai plus te taper sur le système.

Ils se sourirent mutuellement et il murmura un vague "bonne chance". Elle partie au pas de course mais elle entendit une dernière  phrase.

- Tant de sacrifices, elle ne reviendra jamais...

Elle fit comme si elle n'avait rien entendu et continua son chemin.

Quelques minutes plus tard, enfin elle supposa que c'était des minutes, elle arriva au palais. Une immense structure noire. Elle entra à l'intérieur et y vit plusieurs halls magnifiques faits entièrement d'or pur et d'argent, décorés des bouquets de fleurs faites de métaux précieux et de bijoux. Sur différents meubles, des crânes sont gravés. C'est bien le palais du Seigneur des Morts et de la richesse. Elle avança et un squelette vint à sa rencontre. Il cliqueta avant de faire une légère révérence puis attendit qu'elle parle.

- Je veux voir le maître et sa femme.

Le squelette sembla douter. Elle insista.

- Je ne suis qu'une âme de l'Élysée, j'ai besoin de lui parler...hum ça me concerne euh le tremblement de terre a Long Island.

Le squelette hocha le crâne et lui fit signe de le suivre. Elle le suivit dans des dédales de couloirs somptueux jusqu'à la salle du Trône. Il lui fit signe d'y entrer seul. Elle inspira profondément et entra. Un salle tout aussi majestueuse. Mais au bout de cette dernière deux immenses trônes. Le plus grand des deux était noir comme du charbon, sur les accoudoirs des pierres précieuses en formes de crânes humains. Son propriétaire extrêmement pâle, avait de longs cheveux noirs. Il portait une toge noire faite d'âmes prisonnières et une couronne d'or. Elle se rappelait que son petit ami le trouvait comme le dieu le plus intimidant. Il dégageait une aura très puissante mais aussi un certain charisme. À côté de lui, un trône aussi noir que celui de son mari mais garnie de pierre précieuse. La femme qui y était assise possède de longs cheveux bruns et soyeux, et des yeux marrons extrêment chaleureux. Sa robe est étincelante de couleurs. Les fleurs du tissus change constamment de forme et s'épanouissent : des roses, des tulipes, du chèvrefeuille. Elle se souvenait que lorsque la femme du Seigneur des morts n'était pas aux Enfers, elle prenait l'apparence d'une jolie fille qui a hérité de la blondeur de sa mère et des yeux bleu azur de son père.

La jeune fille s'inclina à leurs pieds pour faire bonne figure et se redressa.

- Seigneur Hadès, Dame Perséphone.

- Fille d'Athèna que fais-tu dans mon palais ?

- Je sais que vous êtes au courant de ce qu'ils leur est arrivé.

Le dieu haussa un sourcil, amusé.

- Ils ?

- Je parle de Percy et de nos enfants ! J'ai ressenti qu'ils étaient en danger.

- Oh et quel genre de danger ?

- Et si je vous disais armée de monstre nouvelle génération, ça fait tilt dans votre tête ?! Cracha-t-elle. énervée.

Le visage d'Hades s'assombrit.

- Cette armée comme tu dis, a voulu attaquer la Colonie des Sangs Mêlés en attirant les enfants des demi-dieux. Tes enfants se sont mis en colère et ont provoqué un tremblement de terre avalant les monstres mais ils sont aussi tombés dans le gouffre et Jackson les a rattrapés, à son tour il a glissé dans la fosse et mon fils l'a rattraper avec tout vos petits amis demi-dieux. C'était la mort assurée pour tous, ils allaient tous tomber alors les jumeaux se sont sentis probablement coupables et ils ont "sautés", Jackson ne voulant pas les laisser seuls pour toi les a rejoints dans le Tartare. Tout ce que je te raconte c'est la description de Nico lui-même. Alors oui ils sont en dangers, les voilà enfermés dans le Tartare et honnêtement Jackson en ait sorti une fois vivant grâce à toi mais je ne pense pas qu'il y survivra une deuxième fois d'autant plus qu'il est à la charge de la sécurité de vos enfants...

- Hadès ! Gronda Perséphone.

- Mais quoi ? Je dis la vérité !

- C'est un trop gros choc pour elle et tu lui balance ça à la figure comme si de rien n'était.

En effet Annabeth était sous le choc. Ses joues étaient striées de larmes. Elle n'arrivait pas à y croire. Percy et ses enfants étaient au Tartare. Adonis et Adriana. Si jeunes ! Par tout les dieux grecs existants, Percy ne cessera de souffrir. Non, elle pouvait l'aider.

- Puis-je vous demander quelque chose ?

- Noo...oh c'est bon arrête de me regarder comme ça, oui que veux-tu ?

- Les aider.

Silence.

- Et comment veux-tu les aider ?

- Vous n'avez qu'à me relâcher à l'endroit où ils sont tombés, je les aides à remonter à la surface et je reviens ici.

Il eu de nouveau un silence puis le dieu ricana.

- Ça ne se passe pas comme ça très chère, si je t'accorde cette faveur ne crois-tu pas que je vais éveiller la jalousie de certains ?

Annabeth se dit qu'il avait raison et baissa la tête, dépitée. Perséphone regardait son époux avec insistance.

- Oui mais si elle était en tant qu'humaine ! Répondit la déesse des fleurs.

La blonde releva la tête avec espoir.

- Non, c'est impossible Persephone ! Tu sais très bien que si un humain se réincarne en autre chose pour une mission, à la fin de cette dernière...

Il avait chuchoté la phrase très bas pour que la jeune femme n'entende pas et la laissa en suspend. Perséphone comprit, bien sûr qu'elle savait puis elle se mit à son tour à parler à voix basse.

- Et ? Tant mieux si elle peut ! Ça va faire tellement plaisir au fils de Poséidon et ses enfants ! De plus je suis au courant qu'Artémis t'harcèle depuis bientôt douze ans pour que tu la libère. Au début ça m'a intrigué, Artèmis ne s'interesse jamais aux malheurs des mortels et encore moins de ceux d'un homme. Puis j'ai compris. Alors moi aussi je veux les aider, elle et le fils de Poséidon comme tout leurs amis ont trop fait pour nous les dieux. Elle et le fils d'Hermès n'auraient jamais dû mourir ce jour là.

Hadès soupira et s'affala sur son siège.
Il était partagé. D'un côté, Perséphone avait raison. De l'autre il avait peur d'éveiller la colère de certains. Soudain une idée émergea dans son esprit. Il se leva et s'approcha de la jeune femme.

- Tu auras une autre forme pour pouvoir passer inaperçu. Tu pourras communiquer mais seulement par la pensée. J'accepte que tu les aides à une seule condition... Si tu la respecte et que tu me fais confiance, une récompense t'attendra au bout de ta mission.

Annabeth sembla éluder la proposition d'Hadès. Puis elle finit par hocher la tête.

- Comme je te l'ai dis, tu pourras communiquer. Je t'autorise à parler avec tes enfants mais je t'interdis de le faire avec le fils de Poséidon. Si tu tiens ta promesse, tu ne seras pas déçu de ce qui t'attendra au bout de ta quête...

La blonde fût un instant effarée. Percy serait à ses côtés et elle ne pourrait même pas lui adresser la parole ! Mais si c'était le prix à payer pour qu'elle puisse les aider, elle accepta sans rechigner.

- Je jure sur le Styx que je m'adresserai pas à Percy.

- Bien. Tu devras les remonter à la surface par une autre sortie étant donné que celle de Long Islande s'est refermée. Je sais qu'il y en a une toujours ouverte. Elle se trouve sous le Mont Diablo.

- À San Francisco, c'est si loin... lâcha Annabeth.

- Oui mais le Tartare fonctionne de la même manière que le Labyrinthe. Tu peux faire 500 mètres et te retrouver à Seattle. Ça dépend. Mais si vous avez de la chance vous pourrez peut-être tombés sur les Portes de la Mort. C'est Thanatos qui en a repris le contrôle grâce à vous, il se peut que vous le croisiez alors demandez le lui. Il acceptera, je m'y engage.

L'âme acquiesça.

- Mais avant changeons ta forme.

- En quoi allez vous me transformer ?

Le dieu esquissa un sourire narquois avant d'agiter sa main au dessus de la jeune femme.

- Rendons un petit hommage à ta mère.

La fille d'Athéna se vit se faire pousser des plumes sur tout le corps. Elle rapetissait. Une fois la transformation finie, Annabeth était devenue un majestueux hibou aux plumes dorées et aux yeux gris anthracite perçants. Elle se percha sur le bras du dieu des Enfers et celui ci lui caressa le poitrail puis tandis le bras pour donner l'accès à son envol. L'oiseau déploya ses ailes et se porta dans les airs. Un instant elle tournoya au-dessus d'Hades et de Perséphone comme pour les remercier... Puis elle vola, pour rejoindre Percy, Adonis et Adriana Jackson. Elle vola pour les sauver. Elle vola en se jurant sur le Styx qu'elle les rameneraient à la surface coûte que coûte indemnes.

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Voilà mon prologue du tome 2 de Percy. J'espère que ça va vous plaire. Plein de rebondissements dans cet histoire, je m'y engage. Je le jure sur le Styx.

Dream_Olympus💫

2070 mots.