2. Adonis
Hello everybody 😜🖐
Excité était faible pour définir ce qu'il ressentait à ce moment-là. Sa mère était vivante ! Il jeta un coup d'oeil à son épée, en os de dragon. Elle lui allait parfaitement, équillibré, ni trop lourde ni trop légère. Il était exceptionnel, d'autant plus qu'il appartenait à sa mère. C'était maintenant l'objet le plus précieux qu'il avait d'elle, en plus du collier en perles d'argiles. Il n'avait jamais eu de vraies armes, son père le refusait alors qu'il s'y entrainer depuis petit. Pour lui c'était encore trop tôt. Mais Adonis avait riposté en disant que leur mère avait eu son poignard à ses sept ans, en regrettant ses paroles. Le regard de son père s'était assombri et il était parti dans sa chambre sans se retourner.
Il se tourna vers sa soeur en soupirant. Elle tenait fermement le poignard comme si elle avait peur qu'il lui échappe. Elle balayait les alentours du regard. Au dessus-d'eux, le boyau par lequel ils étaient tombés avait complétement disparu. On ne distinguait rien pas même le toit de la grotte. Rien que les nuages couleur sang en suspension dans l'air gris et trouble.
Sa jumelle semblait préocupée, elle ne cessait de tripoter son collier. Geste qu'elle faisait quand elle était nerveuse. Il le savait parce qu'il faisait la même chose. Il lui attrapa la main pour la rassurer et elle sourit en retour.
Ils n'avaient parcouru que quelques mètres quand Adonis entendit des sortes de henissements qui faisait penser à des ricanements. Il n'eut pas le temps de donner l'alerte, leur père avait réagit plus rapidement qu'eux. Il les tira derrière le rocher le plus proche de la forme d'une petite grotte. Percy les retenaient à terre, les empêchant de voir quoique soit. Seul lui tendait le cou pour essayer d'appercevoir quelque chose. Les henissements se rapprochaient plus fort. Ils n'avaient pas le même son que ceux d'un pégase ou une licorne. Ils semblaient plus grave, plus froides, plus cruels. En parallèle aux sons, des martelements de sabot resonnaient. Percy jeta un coup d'oeil avant de se plaquer au sol précipitamment. Il posa un doigt sur ses lèvres pour leur fait signe de se taire. Le bruits des sabots s'éloigna un peu et seulement après Percy les autorisa à se lever.
- C'était quoi ?
- Un troupeau de chevaux carnivores...
- Tu ne les as pas déjà combattu ?
- Si mais avec de l'eau, ils détestent la propreté en plus leur plat préféré c'est...Hésita Percy.
- C'est ?
- De la chair de demi-dieux...
- Ah. Lâcha Adonis.
- D'où son nom. Constate Adriana.
Le brun hocha la tête, distrait.
- On les suit ?
- Non, ils vont en sens inverse, là où on est tombés. Mieux vaut déguerpir quand ils sentiront notre présence.
- Ah oui la fameuse odeur. Ironisa Adonis.
- Vous le savez déjà, les demi-dieux ont une odeur. Plus son parent divin est important plus il a une odeur forte.
- Et vu que ton père Poséidon fait parti des trois grands, tu es facilement reperable.
- Oh oui et vous aussi d'ailleurs, vous êtes les enfants des demi-dieux les plus recherchés par les monstres.
Les jumeaux ne répondirent pas et tout les trois continuèrent à marcher pendant quelques heures, à un moment ils avaient entendu un hennisement d'exclmation, ils devinèrent sans problème que c'étaient les chevaux carnivores qui avaient senti leurs traces.Ils avaient accélerer le pas pour mettre le plus de distance entre eux. Ils avaient aussi croisé trois telchines que leur père avait pulvérisé en un clin d'oeil.
Quand soudain une énorme créature se dressa devant eux. Dans les trois mètres de haut et les cinq mètres de largeur, elle leur coupait le chemin. Littéralement. C'est vrai quoi ! Elle était immensément grande que le seul moyen de lui échapper c'était de tourner les talons est de rebrousser chemin droit dans la gueule des chevaux carnivores. Le monstre était répugnant, une sorte de croisement entre un iguane, un aigle et un scorpion. Sa tête ornait de plumes noires, était semblable à celle d'un griffon avec des yeux perçants et un bec crochu. Rien d'effrayant jusque-là, mais si on baissait les yeux sur son corps et ben...ça devenait compliqué. Sa peau semblait visqueuse et violacée comme une peau humaine qu'on avait brûlé. Elle semblait ridé et une odeur étrange s'y dégageait. Ses pattes se terminait par de longues griffes de la taille des jumeaux. Enfin derrière ses pattes arrières, une longue queue d'un scorpion. Avec au bout le dar veneneux. Le monstre pencha la tête en arrière et ouvrit le bec pour lâcher un cri sauf que ce n'était pas une bouche normal d'oiseau qui te mordait(ça fait mal de se faire mordre par un oiseau, Percy en a fait les frais), il avait des dents aiguisés comme ceux d'un lion qui semblaient être faite pour transformer des demi-dieux en pâtés de demi-dieux pour monstres de compagnie.
- Uh j'ai jamais vu quelque chose d'aussi moche. Dit sa soeur.
Même si Adonis était d'accord avec elle, il ne pensa pas que ce soit une bonne idée de le formuler à voix haute. Le monstre bizarroïde la toisa, poussa un cri rageur et leva la patte prêt à l'abattre sur sa jumelle. Leur père sauta sur Adriana et ils roulèrent ensemble plus loin au moment où la créature allait les frapper. Le monstre semblait frustré, il se mit à sauter sur place en pleurnichant comme un enfant. Et dans la tête d'Adonis, les rouages s'enclanchèrent. C'est un enfant. C'est un bébé monstre. Un de ceux qui font partie de la nouvelle génération. Si un bébé fait cette taille, il n'avait pas vraiment envie de rencontrer ses parents. Le mosntre continuait à faire ses caprices, alors le brun attira son attention en sifflant. Il agita les bras et son épee pour l'inciter à le poursuivre. Le monstre grogna et se mit à sa poursuite. Adonis couru vite, il se faufilait parfois dans des rochers pour reprendre son souffle et reprenait sa course. Il avait entendu son père l'appelait mais il l'avait ignoré. Parfois le monstre qu'il avait décider d'appeler Nikrinia, "celui qui pleure" en grec, se lassait de le pousuivre alors Adonis l'encourageait en lui mettant des coups d'épée. Plusieurs fois, il avait frôlé ses longues griffes lui faisant des égratinures sur les bras et les jambes. Le nikrinia faisait trembler le sol à chaque fois qu'il posait ses pattes sur le sol, à chaque fois le faisant trébucher. Adonis commençait à fatiguer. Il était trempé de sueur et son corps lui semblait plus lourd qu'à l'acoutumée. Et en réalité, il n'avait pas vraiment de plan. Il avait juste voulu éloigner le monstre de son père et sa soeur et maintenant le voilà en train de courir à l'infini pour échapper à un monstre qui veut faire de lui, des surcreries. Tôt ou tard, il y aurait une faille et le monstre l'attraperait
Quand d'un coup il trébucha et n'eut pas l'occasion de se rattraper et il tomba. Il essaya de se relever mais sa jambe était coincé dans un trou et autour de ce dernier pleins de petites fissures, s'il forçait trop, les fissures allaient s'élargir et faire un gouffre. Le nikrinia arriva à sa hauteur, il émit une sorte de rire avant de sautiller de joie. Il se mit à sa hauteur et posa sa patte griffue sur sa poitrine. S'il résistait, les griffes allaient s'enfoncer dans sa peau comme des poignards. Alors il obéit et s'allongea. Le monstre montra les crocs et s'avança. Adonis ferma les yeux, l'odeur nauséabonde lui brouillant la vue. Il sentait l'haleine de l'oiseau-lézard-insecte, près de lui. Elle était chaude et avait l'odeur du sang. Il allait l'avaler tout cru si une boule de plume n'aurait pas foncer droit dans l'oeil du nikrinia. La créature tituba et gémit de douleur. La boule de plume qui semblait être un oiseau qu'Adonis n'arrivait pas à déterminer à cause de sa rapidité, recula de justesse pour échapper à un coup de griffe. Le monstre se tenait l'oeil d'une patte et de l'autre essaya d'attraper son agresseur. Parfois il utilisait son dar mais son sauveur l'esquivait.
Le monstre était furieux, il agitait ses pattes et sa queue dans tout les sens, l'oiseau esquivait à chaque fois mais en esquivant la queue, elle n'avait pas apperçu une des pattes qui l'envoya voltigée sur un rocher. L'instinct d'Adonis lui souffla d'aller voir si le rapace allait bien, alors il partit au pas de course vers lui malgré sa jambe boîteuse. Il manqua de s'étouffer quand il apperçu que l'oiseau était une chouette. Pas comme celles qu'avaient les sorciers dans le Monde Magique. Celle-ci était beaucoup plus belle et unqiue comme il en avait jamais vu. Un plumage doré couleur miel et des yeux gris orageaux comme les siens. Une de ces ailes était tordu dans un angle anormal où quelques plumes se détachaient. Elle essaya de voler mais son aile blessée l'en empêcha alors Adonis la prit dans ses bras pour l'aider. Mais soudain en se relevant il entendit une voix féminine l'appeler en hurlant.
- ADONIS ATTENTION !
Il se tourna vers sa soeur et son père, allait ouvrir la bouche pour demander ce qu'il n'allait pas quand soudain l'air dans ses poumons se vida et ses côtes lui firent atrocement mal et c'est là qu'il comprit. Le nikrinia avait profité de son inattention pour pouvoir l'attraper alors il l'avait frappé avec le plat de sa queue pour le propulsé contre une pierre sans que le dar ne le touche. Il sentit un crac qui provenait de son épaule et il s'écroula au sol, il avait enroulé ses bras autour de la chouette pour la protégé de l'impact. Il essaya de se relever mais la douleur émanant de son épaule gauche le faisait souffrir. Il ne savait pas si c'était cassé, déboiter ou foulé mais ça faisait un mal de chien. Il relâcha l'oiseau qui sautilla autour de lui pour voir s'il allait bien. Il sentit quelque chose fendre l'air et il roula de coté à la dernière minute alors que des griffes s'enfonçaient dans la roche à l'endroit où il était il y a quelques secondes. La pierre explosa en morceaux. Il y avait échappé de peu.
- ADONIS ! COURT DE L'AUTRE CÔTÉ AVEC LA CHOUETTE ET ATTEND ! Hurla son père.
Il regarda l'endroit et ne compris pas pourquoi il voulait qu'il aille là-bas mais il obéit quand même. Quand soudain la chouette poussa un cri et parfois en volant, parfois en titubant se dirigea jusqu'à Percy Jackson. Adonis la suivit du regard. Pour l'instant il était hors du portée du monstre mais ça ne risquait pas de tarder. Il essaya de parler avec sa soeur mais il était trop loin. Alors il attendit avec impatience. Il était nerveux. Le Tartare le rendait mal-à-l'aise. Tout ici était fait pour détruire et tuer. Jusqu'à l'air, c'était effrayant. Il n'était là que peut-être déjà un jour que sa vie "d'avant" lui manquait. Ses amis, son école, sa famille, la colonie, le camp, Poudlard. Il ferait n'importe quoi pour sortir de cet enfer. Par tout les dieux, si son père l'entendait il en serait évanoui, il avait vécu qu'un seul combat, qu'il n'en avait déjà marre....
Ah si tu savais, toi descendant de Poséidon, tu n'es pas au bout de tes peines, ta route est encore longue et bientôt, très bientôt tu seras séparé de ton paternel et tu verras ce que la vie d'un vrai demi-dieux !
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Voilà ma deuxième partie ! Ça fait très très longtemps ! Sorry mais j'avais la flemme et j'écrivais d'autres histoires mdr ! Bref la troisième partie qui arrive bientôt sera un peu plus courte pour que je puisse publier plus rapidement.
Dream_Olympus 💫
1960 mots.
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