Chapitre 3
Le matin Lina était encore paralysée par cette nuit atroce. Elle sentait encore une légère douleur à la poitrine. Elle décida de ne plus y penser et d'aller de l'avant. Elle sortit alors de son lit , prépara une tenue typique de la rentrée, et fit son sac. Sans plus attendre elle alla prendre sa douche, l'eau paraissait tellement froide, alors que la température indiquée était de 39°C. Affectée par son cauchemar étrange, elle se recroquevilla dans un coin de sa baignoire. Après dix minutes d'attente, seul, et désorientée, enfin elle se décida à sortir de sa douche. Elle prit sa serviette, regarda autour d'elle, les murs de sa salle de bain était d'un rose très pâle avec toutes sortent de poissons gravés dans la paroi. Elle passa des yeux chaque recoins de sa salle de bain, mais sur son miroir, inscrit en rouge vif, " La Chose te guette". Elle détourna le regard pétrifiée par la terreur. Quand son esprit fût à nouveau stable, elle regarda une deuxième fois celui-ci qui se tenait d'un air innocent au dessus de son lavabo, mais aucune phrase n'y était inscrite. Lina commença a se demander si elle n'était pas folle. Elle sortit de sa salle de bain complètement dépassée par la situation. Elle oublia même de se brosser les dents...........Pour aller à son collège Lina devait parcourir une immense et sombre forêt, sa mère débordée par le travail ne pouvais pas l'emmener. Elle devait donc aller seul dans un monde obscur et ensuite dans des salles à l'odeur répugnante, ou sont entassés des chaises et des tables ou des élèves y viennent poser leurs fesses dodues. Comme avant, Lina habitait une autre ville, en arrivant ici, se repérer, et se trouver des amies n'était pas des taches les plus simples. Sa mère lui avait donc laissé une carte pour que sa fille puisse se repérer. Une fois que Lina fût prête à quitter le nid, elle ferma la porte, fit un bisou à son chat Bouly et s'en alla. Elle marcha dans la ville, avec la carte, que sa mère lui avait donné. Tout n'était que voitures, bruits et bétons, pas même un brin d'herbe à l'horizon. Après une bonne marche d'environ dix minutes, elle arriva devant la forêt, s'arrêta, avança avec hésitation, et enfin pénétra dans la forêt obscur et sans limites.
Des arbres aux feuilles immenses se tenaient le long du chemin. Des fougères arpentaient le sol comme des milliers d'insectes, des lières entouraient les arbres aux points de les dessécher. Au moindre craquement de branche sous ses pieds Lina sursautait. Après la mésaventure de se matin, elle était terrorisée, elle ne savait pas si elle pourrait tenir la journée. Comme je le disais, Lina se mit à sursauter à cause d'un étrange grincement venant de l'horizon, de la forêt, à sa droite. A chaque pas qu'elle faisait elle avait l'impression que quelque chose se tenait derrière elle, et que cette chose là, marchait en décalé des pas qu'elle faisait. La panique commença à la gagner, elle se mit à courir comme une dératé mais les pas derrière elle ,se rapprochaient de plus en plus vite, alors elle courait de plus belle. Par épuisement, elle s'arrêta, se retourna, et sentit une douleur à la poitrine, la même que dans son cauchemar, mais la, aucune lame ne lui avait transpercé le corps. Soudain elle vit des ombres, passer de buisson en buisson, d'arbre en arbre. Elle sentit les battements se son cœur s'accéléraient, les ombres étaient partout, elles l'entouraient. Lina poussa un cri. Ses yeux ne savaient plus où donner de la tête. Elle s'agenouilla au sol, mais ses mains sur ses tempes, et pria pour que tous s'arrête. En quelque seconde , elle réfléchissait à un plan d'attaque, elle devait prendre un bout de bois qui était a deux mètre d'elle. Les frappés avec et partir a toute vitesse. Mais ils étaient trop nombreux, trop puissants......... Sa tête tournait, les monstres sortaient de nul part et soudain ils disparaissaient. L'angoisse était à son comble. Et hurla de plus belle. Elle pleura, hurla, cria mais personne n'ai venu à son secours. Des tâches de sang apparaissaient autour d'elle, des cadavres décomposés gisaient au sol, des poignards, des couteaux, étaient disposés autour d'elle. Des voix lui parlaient de la mort. Lina sentait son corps se briser en mille morceaux. A nouveau elle hurla de toutes les forces qui lui restés. Subitement tout s'arrêta, elle enleva les mains de ses tempes, resta sans voix à regardait le fond de la forêt, et , elle se laissa tomber au sol. Le bruit de sa tête contre le sol fit un écho. Puis, plus rien.
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