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Chapitre 4

Le lendemain, Jafar attendait dans le hall que la jeune femme descende pour aller à la découverte de la ville la plus proche du palais.

Au bout de 5 minutes d'attente, elle descendit vêtue d'un pantalon large blanc avec 2 fentes sur les côtes qui partaient de ses genoux et des baskets blanches. Elle avait mit pour haut un très léger gilet blanc et des lunettes de soleil qui disimulaient les couleurs de ses yeux.

Ses cheveux attachés dans un chignon empêchait à Jafar d'en déterminer la longueur.

Iris descendit les escaliers et vit Jafar l'attendre dans le hall. Vêtu d'un pantalon noir et d'un t-shirt noir également, sa musculature était souligné ainsi que ses magnifiques avant bras musclés.

- Bonjour dit elle arrivée jusqu'à lui

- Bonjour.

Il la regarda pendant quelques secondes avant de se diriger vers la sortie suivit de la jeune femme.

Une voiture blanche était garée devant le portail et Jafar sortit des clés qu'il tendit à Iris.

- Soyez prudente. Si jamais ma voiture subis quoi que ce soit je vous fait payer le double de son prix

- Oui oui dit en lui prenant les clé avant de s'installer côté conducteur.

Jafar s'installa à son tour et mit sa ceinture après que la jeune femme ait démarrer la voiture. Il lui indiqua le chemin sur le GPS et en silence, ils se rendirent en ville.

Elle gara la voiture sur un parking et descendit en même temps que Jafar qui mit un shemagh pour cacher son visage.

- Pourquoi vous mettez ça?

- Pour éviter qu'on me reconnaisse. A chaque fois qu'on me voit une horde de journalistes me posent un hamac de questions auxquels je n'ai pas envie de répondre.

- Je comprend. On y va?

- Ouais restez à côté de moi pour pas vous perdre.

- Je le ferai pour pas vous inquieter et que vous envoyez des équipes à ma recherche mais sachez que j'adore me perdre. On découvre des tas de trucs comme ça. Et puis s'aventurer dans l'inconnu c'est mieux que de suivre un chemin qu'on connaît déjà....

- Vous êtes définitivement folle.

- Faut faire avec. Je ne suis rien sans ma folie. Bon on y va maintenant? dit elle impatiente

- Oui mais restez près de moi.

Il avança suivit de la jeune femme qui bouillait d'impatience. Ils entrèrent dans un souk coloré et a l'ambiance festive.

Iris parcouru les différents stand les yeux émerveillés par les objets nouveaux pour elle. Le grand marché était parfumé par un mélange d'épices lui donnant un côté agréable et charmant.

Plus il s'enfonçaient dans le marché plus il y avait du monde.

Par peur de la perdre, Jafar prit la main de la jeune femme dans la sienne. Elle était chaude et douce lui procurant un frison encore inconnu jusque là.

Iris regarda leurs mains liées puis leva les yeux vers lui mais ne croisa pas son regard, qui était braqué droit devant lui.

Elle tourna la tête et dévora du regard les merveilles qui se présentaient à elle sans oublier la grande main chaude qui entourait la sienne.

Un objet posé sur une table attira son attention. Elle entraîna le roi avec elle et alla jusqu'à ce stand.

Elle lui lâcha la main et prit l'objet.

Mais avant de le retirer de son étui la grande main du roi s'interposa.

- Non seulement vous êtes folle mais vous êtes aussi inconsciente. Vous savez ce que c'est au moins?

Elle se retourna et se retrouva bloquée entre la table et le corps massif auquel elle faisait face. Elle leva sa tête et croisa le regard noir du roi.

- Biensûr que je le sais! C'est une dague. C'est visible quand même. Et puis je suis pas un bébé je sais que c'est dangereux je voulais juste regarder.

- C'est avec ses yeux qu'on regarde miss Miller pas avec ses mains. Mais si vous tenez vraiment à la voir je vais vous l'ouvrir mais rangez les.

Elle ranga ses mains derrière son dos et observa la magnifique dague s'offrir à elle une fois retirée de son étui.

Jafar la tourna et une fois que la jeune femme ai pu régaler ses yeux, il l'a ranga et passa sa main derrière elle pour la remettre à sa place.

- Satisfaite?

- Oui.

Il se recula et la jeune femme, maintenant libre de ses mouvements, continua de marcher dans cette foule de monde. Elle n'eut pas le temps de faire 2 pas que la main chaude du souverain reprit la sienne.

Ils firent le tour du marché en 1h, car la jeune femme s'était arrêtée à presque tout les stands. Jafar surveilla Iris du coin de l'œil tandis qu'il payait le déjeuner.

Il rejoignit la jeune femme qui regardait des tableaux et ensemble, ils sortirent du marché.

Arrivés sur le parking Jafar tendit sa main en direction de Iris.

- Quoi?

- Les clés

- Mais....

- On ne rentre pas tout de suite. On va aller déjeuner ailleurs

Sans répondre, elle lui tendit les clés et s'installa à côté de lui.

Le trajet dura une trentaine de minutes durant laquelle le silence se fît roi.

Après avoir traversé une partie du désert, Jafar gara la voiture au pied d'une petite montagne qui se différenciant des autres.

Une fois sortit de la voiture, il monta sur la petite montagne et aida la jeune femme à en faire de même.

- C'est magnifique souffla t elle en s'asseyant à côté de Jafar

- Tiens dit il en lui tendant son déjeuner

- On se tutoie maintenant? demanda t elle sans prendre le sachet qu'il lui tendait

- Je pense qu'on peut.

- Merci répondit elle en prenant le sachet

Elle l'ouvra et prit un bouchée de ce beignet farci.

- Mais c'est super bon....

- Oui. C'est une spécialité d'Al Adhzaron. Un beignet farci à la viande hachée avec une touche de citron et de fleur d'oranger. Je me lasserai jamais d'en manger.

- Parlez moi de vous si ce n'est pas indiscret

- Il n'y a rien à savoir sur moi. Je suis juste roi. J'ai des responsabilités et je dois rester constamment concentré sur ça. Et vous?

- Vous allez me faire croire que vous n'avez pas fait de recherches sur moi?

- J'en ai pas fait. J'ai une confiance aveugle en Fatima. Je sais qu'elle ne ferai jamais rentrer un étranger chez moi. Et tutoie moi

- Je préfère pas. Votre...

- Qui t'a dit que je suis marié?

- Personne mais je suppose que vous l'êtes

- Alors tu suppose mal. Je ne suis ni marié ni fiancé.

- Pareil pour moi dit elle en reportant son regard sur le désert

- Parles moi de toi

- Il n'y a rien à savoir non plus. Je fait du commerce international et j'ai Fatima et Brahim pour seule famille. C'est tout

- Pas de parents.

- Non..... si on peut appeler ça comme ça. Vous avez quel âge pour être roi?

- 27

- 24 pour moi.

- On devrait y aller la chaleur ne va pas tarder à faire son apparition.

Elle se leva et fût aider à descendre.

Arrivés au palais, elle descendit de la voiture et fît volontairement sonner ton téléphone pour faire semblant d'avoir reçu un appel.

Elle s'écarta un peu et attendit que Jafar soit rentrer pour mettre à exécution sa petite vengeance.

Le soir venu, Jafar reçu un appel d'un de ces collaborateurs qui demandait à le voir. Il mit rapidement une veste et descendit.

Lorsqu'il vit l'état de sa voiture il fronça ses sourcils. Une feuille était posé sur le pare brise qu'il prit pour en lire le contenu.

Je ne vais pas m'amuser à compter vos caleçons mais vous vous pouviez peut être compter les points. Je vous donne un indice: il y en a plus de 100. Si jamais vous ne les comptez pas ou que le nombre est incorrect vous ne reverez plus jamais votre porte feuille qui est tombé de votre poche pendant qu'on déjeunait.



Jafar fouilla ses poches et en effet son porte feuille n'y était pas. Il regarda sa voiture en maudissant la jeune femme et sût que la soirée allait être longue.....



















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