Iris souleva ses paupières, réveillée par les chatouiles exercées par les rayons du soleil sur sa joue.

Elle se mit sur le dos et observa le plafond. Elle se remémora la veille mais ne se souvient pas de s'être couchée. Sûrement la fatigue.....pensa t elle.

Elle se redressa et colla son dos sur la tête du lit avant de sursauter.

Elle vit Jafar assis sur une chaise dans un coin de la pièce. Son regard était vide mais une certaine colère était présente dans ses yeux noirs.

Ne sachant quoi dire, elle ne parla pas. Elle baissa son regard sur le drap qui la couvrait et espéra secrètement qu'il s'explique pour que tout cela soit rapidement oublié.

- Tu ne passeras jamais après mon travail. Jamais. Tu es depuis notre rencontre ma priorité et rien ni personne ne te prendra la première place. commença t il les yeux rivés dans les siens. Je me suis laissé divertir par mon travail au point de m'aveugler et de ne pas voir que tu n'allais pas bien. J'ai été odieux pardonnes moi. Je sais que j'ai été impardonnable mais je te demande de me pardonner. Être roi ce n'est vraiment pas simple et toute ces années passées seul ne m'ont pas aidés.

Iris le regarda en souriant légèrement face a la mine coupable de son mari et le suivit des yeux lorsque celui ci se leva pour s'agenouiller a côté d'elle. Jafar prit sa main dans la sienne et encra son regard dans le sien en déposant un baiser dans sa paume.

- Je te demande pas de m'accorder ton pardon dans l'immédiat mais saches que je mettrait tout en œuvre pour que ça ne se reproduise plus. Je ne te laisserait plus jamais de côté. Je ne vous laisserai plus jamais de côté.

Jafar insista volontairement sur le vous, faisant rater un battement au cœur de sa femme.

- Tu....

- Je l'ai sut hier soir. Fatima et Brahim m'ont fait prendre conscience de mon erreur et ils m'ont montré le gâteau que tu a fait pour moi. J'ai passé un moment a réfléchir et je me suis rendu compte que tu ne souhaitais pas uniquement passer la soirée avec moi pour fêter mon anniversaire. Tu voulais aussi m'annoncer la plus belle chose qui pouvait nous arriver .

Sa voix était pleine de remords ce qui fit monter les larmes aux yeux d'Iris.

- Tu es vraiment enceinte? demanda t il ne parvenant pas a y croire.

- Oui.... Je n'allais pas très bien ces derniers jours. J'avais pas mal de vertiges et de nausées. Fatima et d'autres femmes ont insinuées que j'étais enceinte alors j'ai fait parvenir un test de grossesse. Quand il s'est avéré positif j'ai appelé un médecin qui m'a confirmé que je le suis. J'ai réussi a me rendre dans une clinique et après pas mal de d'examens on m'a informé que je suis enceinte de 2 bébés. On ne connait pas encore leur sexe. J'ai rendez vous dans 3 semaines pour le savoir.

- Tu es enceinte depuis combien de temps? demanda t il ému

- 3 mois. J'ai fait un léger dénis a cause de tout ce qui s'est passé dernièrement. Et.... si mes calculs sont bon on les a conçus le jour de notre mariage. dit elle pleine de joie

- J'y crois pas....... souffla t il en regardant son ventre légèrement rond.

- Moi non plus.... j'y crois toujours pas dit elle plus émue en laissant une larme rouler le long de sa joue

Jafar passa une main sur son ventre et sentit le léger arrondit a travers son pyjama. Une tornade d'émotions apparut en lui et pour la première fois depuis des lustres, il laissa une larme couler le long de sa joue, suivant sa balafre jusqu'à s'échouer sur le drap. 

- Je te pardonne.... je comprends que tu as été très occupé ces derniers jours. A vrai dire même mon emploi du temps a moi était assez chargé. Mais je pas que tu me laisses...... j'ai cru bêtement que tu ne voulais plus me voir ou que tu t'étais lassé de moi....

- Tu m'es vitale ma belle. Sans toi je ne sais pas ce que je ferais. Et je te l'ai dit rien ni personne ne te détrônera. Tu es la reine de mon cœur et tu le restera infiniment. Alors arrêtes de te torturer l'esprit avec des bêtises.   

- Je t'aime

- Je t'aime aussi ma reine. Bien! Je vais demander à quelqu'un de t'amener un bon petit déjeuner et après ça tu te reposeras. déclara t il en se dirigeant vers la table sur laquelle est posé son téléphone.

- Mais....

- Il n'y a pas de mais. Cette grossesse doit se passer le mieux possible et je mettrai tout ne place pour que ce soit le cas. N'oublies pas que ta grossesse est à risque.

Elle secoua la tête sourire aux lèvres en le regardant ordonner ceci et cela au téléphone.

Elle posa ses mains sur son ventre et se promit de protéger envers et contre tous ses enfant.

- On va devoir annoncer ta grossesse au peuple via un communiqué. J'ai demandé à Khalil de le rédiger.

- Je comprends. C'est tout à fait normal de les tenir au courant.

- Ce n'était pas prévu mais je vais devoir rencontrer la mère de Farid. Elle me doit pas mal d'explications.

- C'est nécessaire?

- Oui. J'ai des questions et elle est la  seule à avoir les réponses. Après cela on n'entendra plus jamais parler d'elle. Enfin je l'espère.

- Je viens avec toi.

- Non toi tu restes ici. dit il en enlevant sa chemise pour en mettre une autre. C'est nécessaire d'aller la voir mais que tu viennes avec moi ne l'est pas ni ça ni le fait que je te rappelle que tu es enceinte.

- Tu l'as dit toi même je suis enceinte pas malade. Je peux très bien venir. De toute façon je voulais sortit prendre l'air. On m'a conseillé un restaurant que je veux essayer.

Voyant sa femme debout les bras croisés, il compris qu'elle avait gagné. Encore.

- Tu as 10 minutes pour te préparer.

- Merci.

Une vingtaine de minutes plus tard, ils étaient en route pour la prison dans laquelle était actuellement emprisonnée la mère de Farid.

Le directeur en personne vint à leur rencontre. Il les emmena dans une pièce où il y avait uniquement une table et 4 chaises.

Jafar tira la chaise à Iris puis s'installa à ses côtés. Quelques instants après, un garde fit entrer la femme.

Elle s'installa en face de Jafar avec un sourire fier.

- J'ai 2-3 questions à te poser. commença t il d'une voix amère

- Je t'écoute.

- Pourquoi avoir choisi un homme marié qui vait une relation stable?

- Tu devrais déjà avoir la réponse. J'ai rencontré ton père sur de la comédie. Je lui ai fait croire que j'étais qu'une pauvre orpheline qui ne lui restait rien. Il m'a aidé en m'hebergant au palais. On s'entendait très bien. Même sa femme était aux petits soins avec moi. 

- Alors pourquoi l'avoir trahis si elle était bonne avec toi?

- Parce que je voulais sa place. Quand j'ai appris qu'elle était enceinte de toi j'ai cru devenir folle. J'avais l'impression que quelque chose m'avait échappé. Alors j'ai attendu. J'ai pris mon mal en patiente et quand j'ai jugé qu'il était temps que j'entre en scène, je l'ai séduis et on a couché ensemble. Je suis tombé enceinte de lui ce jour là et depuis il n'avait pas d'autre choix que de prendre soin constamment de moi.

- Et tout ça pour quoi?

- Pour devenir reine et que le fils que je portait devienne roi. Je comptait vous tuer ta mère et toi après mon accouchement en vous empoisonnant. Mais bon. Ta mère est morte toute seule et toi pauvre garçon. Sa mère est morte et son père portait toute son intention sur son autre fils. J'ai détruis ta mentalité et ça c'est mieux que de te tuer. Tu a toujours été le pauvre petit garçon rejeté par son père et qui n'avait aucun amour parental à recevoir. J'ai tout fait pour que tout le monde te méprise.

Jafar sera son poing contre sa cuisse pour éviter de faite quelque chose de mal. Iris enveloppe sa main de la sienne pour le calmer.

- Et visiblement vous êtes fière d'avoir détruit l'enfance d'un enfant et de l'avoir éloigné de la seule personne sur qui il pouvait compter après la mort de sa mère. dit Iris
Vous avez réussi bravo. Et maintenant? Maintenant que votre fils est mort, que vous n'êtes pas reine, que vous n'avez pas la richesse et le pouvoir à vos pieds et que vous allez finir vos jours entre 4 murs vous êtes toujours aussi fière?
C'est bien ce que je pensais...... Vous allez  entendre parler de Jafar encore longtemps. Votre côté perfide à eût raison de vous.

- Où est la clé qui donne accès à l'ancien harem? demanda t il dune voix glaçante sans lui laisser le temps de répondre à l'attaque.

- Dans le jardin royal. Il y a une petite brique qu'on peut enlever au niveau du mur droit à côté de la porte. Elle est la bas. avoua t elle sachant qu'elle n'avait pus rein à perdre.

Jafar se leva et prit Iris par la main et se dirigea vers la porte.

- Faites attention. dit la femme un sourire malicieux au lèvres

- Quoi? dit Iris

- Un accident peut vite arriver.... surtout quand il s'agit de petits êtres innocents... dit elle suivit d'un rire diabolique.