La voiture se gara au bout de la place centrale de la ville.

Sous les regards attentifs et brillants des habitants, Jafar sortit de la voiture en refermant le bouton de son costume. Il fit le tour de la voiture et ouvra la portière avant de tendre sa main à Iris.

Plus nerveuse que jamais, la jeune femme glissa sa main dans la sienne et sortit de la voiture.

Jafar entoura sa taille de son bras et approcha son visage de son oreille.

- Détends toi. Tout va bien se passer.

Elle le regarda en souriant et souffla un bon coup avant de balayer du regard le peuple qui sera dans très peu de temps le sien.

Ils marchèrent ainsi le long de l'allée en saluant chaleureusement les gens.  Iris s'accroupit et a travers les barreaux, elle salua les enfants en essayant tant bien que mal les fleurs qu'on lui tendait. Ne maitrisant pas parfaitement la langue de ce pays, elle communiqua avec le peuple en anglais. La discussion était posée et calme, ce qui la mit rapidement a l'aise.

Jafar regardait avec amour et fierté sa fiancée aller d'elle même a l'encontre de ce peuple si soudé et aimant. Il la rejoignit et salua a son tour le peuple. Les enfants avaient les yeux brillants et leur sourire étaient éclatants. Les jeunes filles se regroupèrent devant elle et se mirent a jouer avec ses cheveux qui étaient détachés. Voir de leur propre yeux la future reine était pour eux un rêve enfin réalisé.

Iris se leva souriante et se mit face a Jafar qui était derrière elle.

- Ils sont trop mignons....

- Je vois ça oui. On n'a fait que le quart du chemin et tu as déjà les mains pleines. Donnes les moi.

Iris lui tendit les fleurs qu'il donna a un de ses hommes qui les fit passer a son tour pour les faire parvenir jusqu'à la voiture. Le couple continua pendant une heure a parcourir cette grande allée bondée de monde. Le peuple complimentait leur future reine et ils prirent plaisir a la questionner.

Une fois les rencontres terminées, la vie reprit son court. Les enfants couraient dans tout les sens tandis que le couple discutait avec les habitants.

- Je suis convaincue que vous ferez une excellente reine. Vous ne le voyez pas mais vous avez toute les qualités pour ça. dit une femme

- Merci....

- Cela ne fait aucune doute commença une autre. Il suffit de voir le visage de notre roi pour s'en rendre compte. Malgré sa froideur et son sérieux, on voit qu'il est en réalité comblé. Nous vous remercions.

- C'est un plaisir. Je ne vous promet pas d'être une reine parfaite mais je vous promet de faire tout mon possible pour assurer et faire durer la stabilité d'Al Adhzaron, et ce sur tout les plans. répondit Iris

- Merci. Vous n'êtes pas encore reine et déjà les problèmes vous embêtent. Farid n'a visiblement pas lâché l'affaire..... dit un homme qui certainement était l'époux d'une des 2 dames.

- Il ne lâchera pas l'affaire mais mes hommes ont tous été mobilisés. Nous  faisons tout notre possible pour le retrouver avant qu'il ne cause un quelconque dommage. déclara Jafar d'une voix grave qui était resté silencieux jusqu'à maintenant.

- C'est bon à savoir et surtout soulageant.

Iris regarda les enfants rire et en arrêta un lorsqu'il arriva à sa hauteur. Elle retentit son verre à Jafar qui le prit en fronçant ses sourcils.

Iris s'accroupit et fît les lacets de ce petit garçon qui vu son très jeune âge, ne savais certainement pas les faire.

- Merci madame. répondit il en la regardant

- Petit insolent! Comment oses tu appeler notre reine de la sorte? demanda une femme derrière lui

Le petit garçon passa son regard de la femme à Iris visiblement déboussolée. Il haussa les épaules et courut rejoindre ses copains.

- Pardonnez mon fils. Il peut se montrer irrespectueux....

- Ce n'est rien. De toute façon je ne suis pas encore reine. Et qu'à.d ce sera le cas, "madame" ne me dérangera pas du tout.

Elle sourit et hocha la tête.

- Viens je vais te présenter quelqu'un. chuchota Jafar a son oreille.

Il posa les verres sur la table haute et prit la jeune femme par la main.

Après avoir traversé plusieurs petites ruelles, ils arrivèrent devant une petite maison. Il toqua et ouvra la porte avant d'entrer.