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~Chapitre 17~

Point de vue Lyssa :

Je n'ai pas aussi bien dormi depuis longtemps, depuis sa mort en fait. Je ne veux pas me lever, je n'en ai vraiment aucune envie. Je suis comme dans ma bulle, mais un bruit agaçant me parvient à intervalles régulières. Et soudain, je comprends, ce bruit si agaçant n'est autre que mon réveil. Je me lève d'un coup sans regarder l'heure, sachant pertinemment que je suis déjà en retard. Je choppe mes vêtements et saute dans la douche. Je ne prends pas le temps de manger quelque chose, enfile ma veste et mes chaussures. J'ose enfin un regard sur l'horloge murale et c'est le drame. Il est déjà 8h30, je peux déjà oublier ma première heure de cours. Je grimpe sur ma moto et enfile rapidement mon casque. Je file sur la route et arrive finalement à cinquante, sans me faire arrêter par la police et sans amende, j'ai eu du bol. Le premier cours se termine à 8h55, je ne vais donc pas y aller pour 5 minutes. Je me dirige vers la vie scolaire par acquis de conscience et leur indique mon absence. Je ne cherche pas à me trouver d'excuse, je leurs dis la vérité, je ne sais pas mentir pour si peu.
Je vais ensuite jusqu'à ma salle d'anglais et attend devant la porte. La sonnerie retentit et je vois Ethan et Lydia arriver ensemble, leurs regards inquiets. Dès qu'ils me voient, ils se ruent vers moi et c'est la cacophonie. Ils me posent tous les deux des questions sans me laisser le temps d'y répondre.

- Ho ! Stop, laissez-moi m'exprimer s'il vous plaît, on dirait une bassecour.

Je leurs laisse donc du temps pour se calmer et quelques instants plus tard, ils me font comprendre que je peux parler, qu'ils m'écoutent.

- Je vais bien, ok, j'ai juste eu une panne de réveil.

- Ça t'arrive de plus en plus souvent ces temps si.

Il n'est pas suspicieux, non, il se moque juste. Et c'est comme si tout ce qu'il s'était passé ces deux dernières semaines était derrière nous. Je me mets à rire de bon cœur et je leur dis que j'ai bien dormi. Oui, ce n'est pas intéressant mais ça fait longtemps que je n'avais pas eu une conversation "normal" avec eux. Et puis visiblement vu leur tête, ça devait les intéresser plus que ce que je pensais, ils m'ont posé des centaines de questions et je leur en ai posé en retour, une conversation normale quoi. Lorsque la cloche sonne pour la deuxième heure de cours, je le vois arriver, toujours avec son petit sourire prétentieux. Et je suis là, à 2 mètres de lui, ne sachant pas comment me comporter avec lui après ce qu'il s'est passé hier. C'est la prof qui me sauve, elle nous presse d'entrer et nous dit qu'elle a fait un plan de classe, géniale, j'espère ne pas être avec Elinore.

- Je n'ai pas trop changé les places, j'ai refait l'agencement de la classe. Je la voulais à la française avec des tables de deux.

Et elle nous dit ça comme ça, dois-je lui rappeler que nous sommes en anglais et non en français. Je trouve son envie bizarre et chiante. Je me suis passé l'ancien plan de classe dans ma tête et il n'y a aucune chance pour que je sois à côté de Lydia et Ethan. Si je me souvenais bien, comme j'étais au fond, j'étais soit à côté d'Elinore, génial, ou de Kyle. Je ne sais pas si je devais m'en réjouir ou non, j'étais perdu au possible vis à vis de Kyle et je n'étais pas fan de l'autre pimbêche.
Je soufflais un bon coup et me reconcentrais sur la prof qui débite nos nom d'un air tout joyeux.
Arrivé à mon nom c'est le stress, je ne sais pas qui je préférerai à côté de moi. Je pars m'asseoir à ma place habituelle, contre la fenêtre dans le fond de la classe et je vois un Kyle souriant s'installer à côté de moi. Je n'engage pas la conversation, je ne le ferai pas et il semble s'en rendre compte puisqu'il se tourne vers la prof, son sourire en coin toujours présent. Et là sans que je comprenne trop ce qu'il m'arrive, je me perds dans la contemplation de ses lèvres, pas bien longtemps mais suffisamment pour en rougir furieusement et voir naître un sourire goguenard sur ses belles lèvres.
Je me concentrais sur le cours afin d'éviter d'avoir à faire la conversation et surtout pour éviter d'avoir la tentation de le regarder.

*****

Le cours fut un véritable calvaire comme les suivants de la matinée par ailleurs. J'avais l'impression qu'il faisait exprès de me croiser dans les couloirs et surtout de me frôler à chaque fois. Et mes joues qui ne faisaient que rougir, je ne comprenais pas les réactions de mon corps. Il ne m'avait qu'embrassé la joue après tout et une partie de moi en était toute émoustillée. Et l'autre était horrifié par mes pensées. Je pensais le pire passé mais visiblement j'avais tort.
J'avais acheté un sandwich étant dans une phase créative, j'étais allé à la bibliothèque et m'étais assise dans mon coin préféré, perdu au fond entouré d'étagères et avec une petite fenêtre. Je me sentais enfin détendu et surtout tranquille, sans les questions de mes amis et le vampire hantant mes pensées. Je griffonnais quelques esquisses dans mon carnet, trop perdu pour me rendre compte que l'on m'observait.

- T'es mignonne avec tes lunettes sur le bout du nez enfin si on aime le style intello bien sûr.

J'ai failli mourir d'une crise cardiaque et la chaise a bien failli basculer par terre tellement mon sursaut fut violent. Je tente de reprendre mon souffle sous son rire, quel abruti, et enlevé mes lunettes. Je n'avais même pas pris conscience de les avoir mis, quand je dessinais, cela devenait presque un réflexe. Je ne prends pas la peine de le remercier, mais je mentirais si je disais que ça ne me faisait pas plaisir. Il s'assoit à côté de moi et regarde par-dessus mon épaule. Il prend son rôle d'assistant très à cœur et me donne son avis sur tout. Il ne voulait pas d'un bal d'Halloween kitsch au possible comme on pouvait en voir dans certains films, sur ça j'étais totalement d'accord mais sur d'autres choses comme le thème, c'était autre chose. On convient donc d'en parler à nos coéquipiers et de les laisser faire leurs choix, moi je voulais quelque chose d'assez mystique tout en faisant frissonner et lui voulait quelque chose de gore tout simplement. Il prit soudain mon carnet et se mit à le feuilleter, je tentais par tous les moyens de lui reprendre mais il attrapa mes poignets et les maintient loin de lui. Parfois son regard se faisait rieur mais d'autre fois comme maintenant, son expression était sérieuse. Ce carnet ne renfermait pas que mes dessins mais aussi les pensées qui pouvaient me passer par la tête ou les choses qui me rendais triste ou en colère. Bizarrement, ça me faisait du bien de le voir lire et regarder mon carnet. Je ne me débattais plus et depuis un moment déjà, il avait lâché mes poignets. Je ne savais plus comment réagir face à lui et lorsqu'il me rendit mon calepin, je m'enfuis. Je sais, je ne fais pas dans l'original mais cette situation me perturbait au plus haut point. Je ne l'avais pas regardé et avais simplement rangé mes affaires sans le regarder, il n'a rien dit mais j'ai senti son regard sur mon dos jusqu'à ce que je quitte la bibliothèque.
J'attendais devant ma salle de maths que le prof arrive quand je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Je le regardais vite fait et vis s'afficher un numéro inconnu. Je le lisais toutefois et reconnu bien vite le destinataire.

"J'ai parlé du thème à l'équipe, ce sont vraiment des petites natures, ils ont tous choisi ton thème. Même cet abruti d'Ethan, je le pensais plus courageux pourtant."

Je me demandais si je devais répondre mais c'était clairement une perche tendue pour que l'on parle un peu. Je réponds finalement après avoir observé mon téléphone d'un œil morne.

"Ce n'est pas le thème qu'ils ont choisie abrutie et ça prouve qu'ils ont du goût, eux..."

La réponse fusa quelque instant plus tard, un brin moqueur peut être.

"Ah, donc tu sous entends qu'ils ont choisi ton thème de bonne femme pour tes beaux yeux, oui ça se tient. 😒"

« Ne soit pas jaloux, ce n'est pas grave de ne pas plaire aux autres, il paraît que tu as d'autres qualités que la beauté enfin je crois 🤔"

Il mit plus longtemps à répondre cette fois ci, il devait sans doute réfléchir à la connerie qu'il allait me répondre. Je n'étais pas préparé à ce qu'il allait m'envoyer et le rouge colora une nouvelle fois mes joues. J'étais désespérante et surtout désespéré par ma personne.

"J'ai vraiment aimé tes lunettes, ça te va bien. Et j'ai bien aimé lire ton carnet aussi, ça me donne encore plus envie de briser ta carapace. 😉"

Je n'ai pas répondu, qu'est-ce que j'aurai pu répondre de toute façon. Tout allait beaucoup trop vite, hier je le détestais encore et aujourd'hui je ne savais plus. Qu'est-ce qu'il pouvait bien m'inspirer à la fin ? Décidé à finir cette journée mieux qu'elle n'avait commencé, je mettais de côté mes questions et entrais dans la salle avec les autres. Dans cette classe, j'étais à côté de Lydia et je me laissais engourdir par son babillage sans en écouter un seul mot. Je n'étais pas apte à écouter, mes pensées étaient en mode off et je faisais tous les exos que le prof nous avait donné. Je me reçus un violent coup de coude dans les côtes qui me fit hoqueter bruyamment de douleur. Elle ne m'avait pas loupé, je me tournais vers ma meilleur "amie" pour savoir ce qui lui prenait. Elle me répondit comme si c'était tout à fait normal qu'elle voulait simplement que je l'écoute. Et bien il y a d'autres façons de me le faire savoir, m'appeler par exemple me semblait être une assez bonne idée pour commencer. Je lui fais d'ailleurs part de ma remarque et elle me répond en souriant qu'elle n'y avait pas pensé mais quelle menteuse. Elle me demande ensuite si j'ai des idées pour le bal parce que je cite : " c'est quand même dans vraiment pas longtemps et il faut absolument qu'on fasse les magasins pour les déguisements et le maquillage parce qu'Halloween sans maquillage, ce n'est pas Halloween." Et elle a continué de me parler du bal, elle m'a même supplié pour lui dire le thème mais je compte leur dire toute en même temps si bien que toute supplication est inutile. Elle ne saura rien avant deux heures. Elle avait beau être têtu et ne jamais abandonner, j'étais encore pire qu'elle si cela est possible.

- Mademoiselle Sharon, nous ne sommes pas dans une basse cour, je vous prierais donc de cesser vos caquètements et de laisser mademoiselle Brown travailler.

Elle l'a regardé quelques secondes avant d'à peine acquiescer et de s'intéresser aux fonctions exponentielles. Elle soufflait toutes les dix secondes et je devais avouer qu'elle me soûlait un peu. Mais que voulais vous, je l'aime quand même, même quand elle est chiante. Quelle super amie je suis...

*****

Deux heures plus tard, je me trouvais devant mes camarades et leurs expose les deux thèmes qui avaient été retenu, bizarrement, mon thème fut choisi à unanimité. Ce n'était donc pas mon minois qui les avait aidés à choisir. Le thème de Kyle était juste pourri. Je leur dis donc faire nos échauffements habituels dans la bonne humeur cette-fois ci et après avoir fini les répétitions de la première chorégraphie pour le match de ce weekend les autorise à rentrer chez elles. Je ne me changeais pas et je me dirige vers les barrières près du coach de football. Il hurlait sur les gars qui eux semblaient n'en avoir rien à foutre. Ils continuaient à s'en foutre plein la gueule, surtout Kyle et Ethan pour tout dire, un vrai combat de coqs. Je m'avance vers le coach et lui expose mon idée de faire équipe pour préparer le bal d'Halloween, il n'y voit pas d'inconvénients, il veut juste que les gars continuent d'assister aux entraînements. Je lui assure qu'il n'y aurait pas de problème pour ça et il accepte.

-Tu es une bonne petite Lyssa, fait gaffe à toi petite et vis un peu plus ta vie ma grande...

Et il s'éloigne après ses paroles, pourquoi est-ce qu'ils s'en allaient tous après avoir dit une phrase quasi énigmatique. C'était assez déconcertant.
Je suis ramené à la réalité pas les cris des mecs qui accourent vers moi pour me soulever dans les airs en hurlant que ça va être génial. J'éclate de rire en leurs annonçant que nous allons réaliser mon thème et pas celui de Kyle. D'ailleurs, en relevant la tête, je le vois en train de me regarder avec un immense sourire allant d'une oreille à l'autre. Et je ne sais pas si c'est le soleil ou autre chose mais son sourire m'apparaît comme l'une des choses les plus belles que j'ai pu voir depuis longtemps.

*****

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