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Épilogue


La semaine suivante passa très vite : les derniers cours, les dernières révisions et ensuite les examens. Enfin, ils se retrouvèrent en vacances. Ils restèrent deux semaines à Paris, profitant de leurs amis. Toute la bande alla admirer le spectacle de fin d'année donné par le groupe de claquettes de Kagami. Kitty Section se produisit pour la fête de la musique. Marinette, Chloé et Adrien purent aller au cinéma, sans craindre de manquer une alerte.

André Bourgeois loua une maison à la campagne pour qu'ils puissent prendre le soleil dans un coin tranquille. Adrien apprécia particulièrement ce séjour. C'était dépaysant, il apprécia la liberté qu'on leur laissait pour se promener aux alentours et, surtout, il partageait sa chambre avec Marinette. Dans un premier temps, ils s'étaient installés dans deux pièces séparées, mais ils avaient rapidement mis fin à cette hypocrisie. Ces moments de sensualité et de tendresse lui faisaient autant de bien que la franche camaraderie qu'il partageait avec ses deux anciennes coéquipières durant la journée.

Le jeune couple avait veillé à ne pas exclure leur amie en vivant trop intensément leur passion. Ils s'efforçaient de ne pas se regarder trop souvent dans le blanc des yeux, ne prenaient aucune décision sur leurs activités du jour sans en parler avec Chloé, limitaient les échanges qui ne pouvaient être compris que d'eux-mêmes. Marinette s'effaçait régulièrement pour laisser Adrien et Chloé entre eux, pour parler ou partager des activités. Elle savait que Chloé avait besoin d'être régulièrement au centre de l'attention de son ami d'enfance.

Vers la fin du séjour, Adrien avait fait son possible pour pousser Chloé à passer du temps avec Marinette pendant qu'il s'occupait ailleurs. Il espérait que les deux jeunes filles arriveraient à tisser des liens entre elles. Elles étaient toutes les deux très différentes, mais il était persuadé que leur complémentarité pouvait les rapprocher.

Ils se séparèrent de Chloé durant deux semaines en août pour partir en Bretagne avec les parents de Marinette. De son côté, la fille du maire partit rejoindre Audrey à New York avec son père. Quand ils se retrouvèrent à la fin du mois dans la capitale, Adrien se réinstalla au Grand Paris.

— Ton père demande à te voir, lui fit savoir André Bourgeois deux jours après leur retour. Il souhaite que tu retournes vivre au manoir.

Adrien se raidit. Il ne voulait pas revenir à son ancienne vie. Pire que son ancienne vie. Un enfermement sans moyen de s'enfuir.

— Gabriel est conscient que les conditions ont changé et il propose que vous en parliez tous les deux, continua le maire. Je t'accompagnerai, si tu le désires, pour veiller à ce que tu aies ton mot à dire.

Adrien jeta un regard désespéré vers Chloé, regrettant que Marinette soit déjà rentrée chez elle.

— Vas-tu pouvoir garantir que les conditions que soumettra Adrien seront respectées ? demanda son amie à son père.

— C'est pour cela que je propose d'assister à la discussion, confirma André. Tu me fais confiance, Adrien ?

— Oui, André, et je vous suis très reconnaissant de ce que vous avez déjà fait pour moi, assura le jeune homme.

— Bien. Nous allons organiser cela dans la semaine.

oOo

André Bourgeois était conscient de la tension qui habitait Adrien alors qu'ils descendaient de la voiture dans la cour du manoir Agreste. Le jeune homme restait fragile, quand il était question de son père. Le régime auquel l'avait soumis Gabriel avant qu'il s'enfuie avait failli le briser.

André avait des sentiments mitigés envers Gabriel. Ce dernier n'était pas loin d'être un véritable ami. Il lui avait montré de la compréhension la première fois qu'Audrey était partie. Lui-même avait tenté d'aider le styliste quand il avait perdu sa femme. C'était aussi une relation d'affaires et un appui politique important. Quand le maire avait appris qu'il était le Papillon, il avait ressenti un mélange de déception et de colère, mais il avait également vu l'opportunité que cela représentait : il avait désormais un moyen de pression contre lui. En politique, c'était toujours un avantage.

La première visite avait été rapide. Gabriel était effondré, furieux contre son fils, tout en étant désespéré à l'idée de l'avoir perdu. Il avait cédé la garde d'Adrien sans protester. André était persuadé qu'il n'en serait pas de même cette fois-ci. Il se demanda comment Adrien allait réagir à la contre-attaque que son père ne manquerait pas de lui opposer. Le gamin était à la fois mort de peur et remonté comme une horloge. Il ne se laisserait pas séparer de sa bien-aimée. Il avait discuté longuement, la veille au soir, avec Chloé. Il n'avait sans doute pas manqué d'encouragements à défendre ses intérêts.

Nathalie se profila dans l'encadrement de la porte du manoir. Elle attendit qu'ils soient à sa hauteur pour dire :

— Je suis heureuse de vous revoir, Adrien. Vous avez bonne mine. Merci d'avoir fait le déplacement, Monsieur le Maire.

Tous deux répondirent poliment. Ils passèrent ensuite devant le garde du corps qui marmonna une phrase.

— Merci, répondit Adrien.

Nathalie ne les mena pas vers le bureau, comme André l'avait anticipé, mais vers le salon. Intéressant. Gabriel avait choisi un terrain neutre, la pièce où l'on honore ses hôtes, pas celle où l'on reçoit ses employés. L'expression d'Adrien montra qu'il comprenait la subtilité. André ignorait encore à ce stade si c'était un véritable geste d'apaisement ou seulement une manière d'endormir leur méfiance.

Gabriel était debout, face à la porte. Adrien marqua le pas avant d'avancer vers son père et s'arrêter à un bon mètre de lui.

— Père, dit-il simplement.

— Adrien.

Ils restèrent à se toiser. Il était clair que la nouvelle apparence d'Adrien ne plaisait pas à son géniteur. Nathalie les dépassa et s'assit. Cela sembla décider Gabriel à reculer vers un fauteuil, en proposant d'un geste à son fils d'en faire autant. Une fois Adrien installé, le styliste daigna enfin prendre acte de la présence du maire, qu'il salua vaguement de la tête. Il n'avait manifestement pas pardonné leur dernière entrevue. André prit place à son tour sur un siège.

— Je veux que tu reviennes ici, commença Gabriel, allant droit au but.

— Je suis d'accord, sous certaines conditions, prononça Adrien d'une voix qui trembla un peu.

— Je suis encore ton père, opposa Gabriel, tentant de s'immiscer dans la faiblesse que son fils avait laissée transparaître. Tu n'as pas vraiment le choix ni de conditions à poser.

— Dans treize mois, je serai majeur et j'ai largement de quoi subvenir à mes besoins, rappela Adrien, qui s'était repris.

L'expression de Gabriel se fit sévère, tandis que Nathalie posait un regard attentif sur le jeune homme.

— Au moins, vous êtes d'accord sur le principe du retour d'Adrien, intervint le maire.

André mesurait la manière dont allait se jouer la partie. Les deux Agreste désiraient parvenir à un accord, mais aucun d'eux ne voulait perdre la face ni laisser l'autre diriger totalement le jeu. Adrien avait en outre posé un cadre plus large qu'il en avait été question au début, rappelant à son père qu'il devait avoir à l'esprit leurs futures relations dans la négociation qui était en cours. Le gamin avait bien préparé l'entrevue.

— Tant que tu es mineur, tu es sous ma responsabilité et je ne te laisserai pas gâcher tes études, se défendit Gabriel.

— J'ai pour objectif de faire des études scientifiques, fit savoir Adrien. J'ai l'intention de me donner les moyens de mes ambitions. Je ne pense cependant pas que cela exige de vivre totalement coupé du monde.

— Tu pourras sortir régulièrement, tant que tes notes prouvent que tu travailles correctement, concéda Gabriel.

Adrien secoua la tête :

— Mes droits de sortir, d'inviter mes amis et d'aller au lycée doivent être acquis. Ils ne peuvent pas être remis en cause. C'est la condition de mon retour.

La mâchoire de Gabriel se crispa et ses yeux se plissèrent. Il n'appréciait pas le ton.

— Si je n'ai aucun moyen de contrôle sur toi, tu pourras faire n'importe quoi, protesta-t-il.

— Vous pourrez toujours me priver d'argent de poche, proposa Adrien d'un ton aimable.

Nathalie eut un toussotement. André retint un sourire. À sa connaissance, Adrien n'avait jamais reçu d'allocation régulière pour ses dépenses personnelles. C'était une riposte habile. Le maire eut l'impression que Gabriel était partagé entre l'agacement que lui causait cette opposition et la fierté de voir son héritier se débrouiller aussi bien.

— Est-ce tout ? demanda le styliste, laissant implicitement entendre qu'il acceptait les conditions posées par son fils.

— Marinette, répondit ce dernier.

L'atmosphère devint soudain glaciale. Le visage de Gabriel se crispa :

— Je n'ai pas changé d'avis à son propos, cracha-t-il le buste penché en avant. Je ne veux pas voir cette fille ici !

Il y eut un silence pesant. Nathalie posa un regard alarmé sur son employeur. Le maire grimaça intérieurement. Il était évident que la jeune fille était un point d'achoppement entre le père et le fils. Il aurait préféré qu'Adrien n'aborde pas le sujet si tôt. Le maire s'apprêtait à intervenir quand Adrien répondit :

— Très bien. Tant que je suis autorisé à lui rendre visite quand je le veux.

Il y eut un instant de flottement, le temps qu'ils réalisent tous qu'Adrien avait anticipé l'interdiction et qu'il l'avait utilisée pour graver dans le marbre son droit à fréquenter librement sa petite amie hors du manoir. André eut bien l'impression d'entendre les dents de Gabriel grincer.

— Eh bien, tout le monde est d'accord, fit gaiement le maire avant que Gabriel trouve une limite à opposer. Adrien reviendra ici demain, avec l'assurance d'aller au lycée toute l'année, de pouvoir sortir et voir ses amis dans la limite du raisonnable. Il s'engage à travailler sérieusement en classe et à ne pas abuser de sa liberté.

Le regard verrouillé l'un à l'autre, Adrien et Gabriel hochèrent brièvement la tête d'un mouvement étrangement identique. Nathalie expira comme si elle avait retenu son souffle durant tout l'entretien. Gabriel se leva sans un mot et quitta la pièce. Ils l'entendirent traverser le hall et entrer dans son bureau. Natalie se mit à son tour sur ses pieds.

— Je vous dis à demain, Adrien, dit-elle d'une voix qui ne cachait pas sa satisfaction.

— Comment va mon père ? demanda le jeune homme d'une voix préoccupée.

— Il se sent très seul, répondit Nathalie.

— C'est le choix qu'il a fait ces trois dernières années, répliqua sèchement Adrien en se levant à son tour. J'étais là, pourtant.

— Votre absence lui en a fait prendre conscience, assura Nathalie.

— Je n'imagine pas que cela changera grand-chose, commenta Adrien d'une voix qui laissait entendre combien il l'espérait malgré lui.

— Difficile de le savoir, dit Nathalie. Il... Il apprend à voir les choses différemment. Il fait son deuil.

André se demanda dans quelle mesure la secrétaire aidait son patron à supporter l'absence de son épouse. Elle était assurément prête à faire beaucoup. Adrien se leva, dit poliment au revoir et se dirigea vers la sortie.

— Ça ira ? demanda André au jeune homme une fois qu'ils furent de retour dans la voiture.

— Je pensais que ce serait plus difficile, avoua Adrien.

— Vous vouliez tous les deux la même chose, fit remarquer le maire.

— Il ne m'a pas habitué à faire des concessions pour obtenir ce qu'il désire, confia Adrien.

— Je pense que ce qui s'est passé il y a quelques semaines lui a appris deux choses, expliqua le maire. La première, c'est qu'il ne peut pas obtenir tout ce qu'il veut, en dépit des efforts et de la volonté qu'il y met. La seconde, c'est qu'il n'est pas la seule personne de la maison à aller jusqu'au bout de ses convictions, quel que soit le prix à payer.

Adrien médita l'analyse, avant de dire :

— Je vous suis très reconnaissant pour tout ce que vous faites pour moi. Je pense que la situation m'aurait été bien moins favorable, sans votre intervention.

Sous les traits de l'adolescent qu'il était encore, André vit l'homme qu'Adrien était en train de devenir. Il décida qu'il lui devait la vérité :

— Quand Audrey est partie à New York, pour lancer son magazine, Émilie a fait son possible pour que le choc soit atténué pour Chloé. Elle l'a beaucoup invitée à venir chez vous, elle a passé du temps avec elle, elle a tenté de lui permettre de comprendre la situation et ne pas s'en sentir responsable. Cela n'a pas suffi, pas plus que ce que j'ai pu faire, mais ta mère a essayé et n'a pas ménagé sa peine. Je lui dois d'aider son fils à mon tour. Je me rends compte que j'aurais dû intervenir plus tôt. Je n'ai pas assez écouté ce que me rapportait Chloé. Je pensais qu'elle exagérait.

L'expression d'Adrien reflétait l'émotion qu'il ressentait.

— Si tout se passe comme nous l'avons convenu, vous aurez remboursé votre dette, affirma-t-il. Et moi, je m'engage à rester près de Chloé, quoi qu'il arrive, pour qu'elle sache qu'il y a des personnes sur lesquelles elle pourra toujours compter.

Les deux hommes échangèrent un regard pour sceller leur accord.

oOo

Quelques mois plus tard

Marinette arriva en début d'après-midi au Grand Paris. Elle salua de mouvement de tête familier le préposé à l'accueil et s'engouffra dans l'ascenseur qui menait aux appartements privés de la famille Bourgeois.

Cela faisait désormais dix mois que la suite de Chloé servait de quartier général à Adrien et Marinette. La jeune fille étant interdite de séjour au manoir Agreste, c'était le plus souvent au Grand Paris que se déroulaient les rencontres amicales. Plusieurs fois par semaine, elles réunissaient Chloé, Adrien et Marinette. Très souvent, s'ajoutaient Alya, Nino, Sabrina et Sundar. Le reste des amis de l'ancienne classe de troisième et Kagami se pressaient dans l'endroit le week-end. Comme l'avait une fois fait remarquer Marinette à son amoureux « Qui aurait cru que la chambre de Chloé deviendrait notre lieu de ralliement ? ».

Tout aussi régulièrement, Marinette et Adrien se retrouvaient chez la jeune fille, sans autre compagnie. Cela se passait généralement le samedi soir et Adrien restait chez elle jusqu'au lendemain. De manière générale, Adrien annonçait ses absences du manoir à l'avance, à titre informatif. Comme il avait été convenu, ses sorties n'étaient pas limitées et le jeune homme veillait à maintenir un temps de travail suffisant pour garder un excellent niveau scolaire.

Marinette savait que son petit ami appréciait de dîner avec Tom et Sabine, même si le moment des repas s'était grandement amélioré chez lui. Gabriel dînait désormais régulièrement avec son fils, ainsi que Nathalie.

— On dirait presque une famille, avait commenté Adrien quand il en avait parlé aux Dupain-Cheng.

— Pourquoi « presque » ? avait questionné Tom. Certains désaccords vous sépareront sans doute toujours, mais j'ai bien l'impression que ton père fait son possible pour préserver votre lien familial. N'aie pas peur de t'en réjouir, Adrien.

Ils avaient tous compris que le jeune homme avait besoin de voir ses espoirs confirmés. Adrien leur avait également rapporté que les relations entre son père et Nathalie avaient évolué, sans savoir exactement ce qu'il en était. Les deux adultes se vouvoyaient et n'avaient aucun geste familier en sa présence, mais il était évident que le statut de la secrétaire avait changé. Elle discutait et mangeait avec Adrien, proposait parfois des activités communes, qui semblaient venir de son propre chef. Elle n'était plus seulement la porte-parole de Gabriel. Elle se permettait des initiatives qui allaient au-delà de son rôle d'employée.

Depuis plusieurs semaines, Adrien, Marinette et leurs amis discutaient régulièrement de leur avenir. Ils avaient indiqué leurs vœux sur le site de Parcoursup. Marinette était assurée d'avoir une place à Esmod international et était sur liste d'attente pour l'Institut français de la Mode. Après réflexion, Adrien avait décidé de faire une école d'ingénieur. Il avait volontairement renoncé à tenter d'intégrer les plus prestigieuses, ne voulait pas passer deux ans de sa vie dans une classe préparatoire élitiste. Il avait posé sa candidature pour des écoles avec un cursus de préparation intégrée. Ses excellentes notes au lycée lui avaient permis d'être accepté dans deux d'entre elles, sans même passer d'examens écrits. Il attendait les dates des entretiens de motivation pour savoir où allaient se dérouler ses études. De son côté, Chloé avait choisi d'entrer dans une école de commerce. Elle était bien placée sur la liste d'attente de plusieurs d'entre elles.

L'ascenseur arriva à destination. Marinette frappa et entra dans la suite. Elle fit la bise à Chloé. Les deux jeunes filles avaient désormais de meilleures relations. Elles se lançaient beaucoup de piques, mais ce n'était pas dans l'intention de se blesser. C'était simplement leur manière de communiquer. Chloé faisait mine de s'agacer de la naïveté ou de la gentillesse de Marinette. Celle-ci se moquait gentiment du snobisme de Chloé et de sa tendance à considérer que la richesse apportait le bonheur. Tout le monde avait cependant compris que s'attaquer à l'une exposait aux foudres de l'autre.

Enfin, Marinette s'avança vers Adrien et se laissa aller dans les bras son amoureux. Ils s'embrassèrent avec retenue, mais beaucoup de tendresse. Adrien n'avait désormais plus qu'une mèche teinte en noir dans sa chevelure. Après divers essais, il s'était décidé pour une coiffure ébouriffée qui rappelait celle de Chat Noir aux yeux de ses coéquipières. Il était également revenu vers des vêtements plus classiques. Jean noir et polo vert foncé, complété par une veste de baseball sombre, quand il faisait froid. Il faisait bien moins lisse et rangé que lorsqu'il était mannequin, mais son look était suffisamment sage pour ne pas attirer les regards. Les diverses phases par lesquelles il était passé les mois précédents lui avaient non seulement permis d'expérimenter diverses apparences, mais avait égaré ses fans, ce qui lui avait permis de se tenir dans l'espace public sans être systématiquement reconnu.

Au lycée, Marinette et Adrien ne cachaient pas réellement leur relation, sans toutefois l'afficher ostensiblement. Ils ne se tenaient pas la main ni s'embrassaient en public, voulant éviter les photos volées. Ce qui n'empêchait pas tout le monde d'être au courant. À leur grand soulagement, Lila avait changé d'établissement. Marinette soupçonnait le maire de l'y avoir incitée. Elle n'avait pas cherché à connaître le fin mot de l'histoire.

Les mois écoulés avaient été terriblement calmes comparés aux années précédentes. Étrangement, Adrien et Marinette avaient mis du temps à s'y faire. La fin brutale des responsabilités écrasantes, des mensonges et des secrets, le droit à une vie sentimentale épanouissante ne leur avait pas paru aller de soi. Ils ressentaient encore régulièrement la peur de tout perdre. Leur situation actuelle leur paraissait trop belle. Imméritée même. Ils savaient que leurs craintes étaient injustifiées, mais avaient eu du mal à s'en affranchir. Ils gardaient toujours avec eux leurs petites figurines rouge et noire.

Heureusement, le positif prédominait et ils avaient confiance en eux et en l'avenir. Ce jour-là, quand Adrien lui avait souri pour l'accueillir, Marinette s'était sentie simplement heureuse. Après tout, Bunnyx le leur avait promis : ils sauraient surmonter tous les obstacles que l'avenir leur réserverait.

Ensemble.

– FIN –

Voilà, on arrive enfin au bout. Désolée pour le délai vers la fin, la vie autour m'a pris beaucoup de mon temps.
Merci de m'avoir accompagnée par vos petits mots tout au long de mon écriture.
J'ai une autre histoire en cours d'écriture, mais ce ne sera pas pour tout de suite, car elle n'est pas encore relue, ni terminée. Ce sera une histoire courte, une petite dizaine de chapitres.
A très bientôt

Alixe

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