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La valse de la chance

Manuel suivit Lucky qui le conduisait dans un bar underground. En entrant, Manuel fut surpris de voir bons nombre de femmes, avant de ce rappeler que les femmes aussi pouvait être gay. Il se laissa tirer par la main vers le bars où le barman sembla reconnaitre Lucky et siffla Manuel en le voyant approcher.

"Alors c'est lui ton prétendant? Ta toucher le gros lot, chanceux."

Le sourire de Lucky rayonna.

"Deux pyramide de shooter." Demanda-t-il et le barman s'y attarda.

Manuel surpris fixa Lucky.

"Tu viens souvent?"

"Je suis venus pour célébrer mon diplôme avec mes amis, sinon on venait à chaque fin de session." Énuméra Lucky.

Donc pas si souvent et pourtant on le connaissait bien. Il était effectivement inoubliable, il devait l'avouer.

"Voilà!" Dit le barman en montrant ses deux pyramide de 6 shooters aux garçons. "Vous faites une compétition? Le premier qui le finit?"

''Toujours.'' S'enjoua Lucky avant de se tourner vers Manuel.

''Alors à trois. Un, deux et trois!'' Dit le barman.

Aussitôt, les deux garçons commencèrent à boire shooter après shooter et le plus rapidement possible. L'alcool offrait l'effet d'une trainer de feu dans la gorge du policier qui finit néanmoins en premier et leva les mains dans les airs en signe de victoire. Six shooters, pour commencer une soirée, ça en disait long sur la suite des évènements. Il retient un léger haut le coeur pendant que son copain le tirait sur la piste de danse.

Là au milieu de tous, Lucky passa sa main sur sa nuque avant de le tirer vers lui et l'embrasser. Manuel surpris ce laissa faire. Un baiser ainsi donner devant tant de gens était si étrange vu leur genre similaire, mais pourtant personne ne bronchait ou leur donnait plus d'attention que des yeux doux ou un regard de jalousie. Manuel se redressa pour observer autour. Le sourire rayonnait sur celui des gens et tous dansait au draguait ouvertement une personne du même sexe. Ici, il n'avait pas à avoir peur de ce sentir juger.

Il tourna son regard vers Lucky qui dansait en sautant sur place la main dans les airs et se faisant aller la tête. Il sourit et l'imita dansant et ce collant à lui. Leur corps côte a côte, ils oublieraient tout de leur vie en dehors du moment et profita de cet instant de pur amusement.

Ils finirent par commander encore plus de shooter et de bière, puis complétement saoûl, à s'embrasser à perte d'haleine sur un divan dans le bar, pendant qu'une fille ricanait le siège au côté d'eux. Ils durent revenir chez eux en taxi et après avoir tenter vainement de faire l'amour avec un membre qui avait de la difficulté à durcir sous autant d'alcool, ils s'endormirent l'un dans les bras de l'autre.

Au matin, des coups à la porte réveilla Lucky qui s'extirpa des bras de son copain pour enfiler un boxer avant d'aller répondre. Sa soeur et son beau-frère ce tenait derrière la porte avec son neveu qui entra en flèche dans l'appartement. Lucky réajusta ses lunettes quelques peu déboussolé.

"Euh..."

"Tu as oublier que tu m'avais dit oui pour garder David aujourd'hui, avoue." Repliqua sa soeur en croisant les bras.

Lucky bailla de sa courte nuit avant de sourire.

"Non... du tout. Je suis pas aller veiller dans un bar gay hier avec mon copain. Je suis responsable, je savais que le petit venait." Mentit-il sans aucun conviction. "Et puis, c'est ton mari qui ma dit de..."

"Mononcle Lucky, il y a un monsieur tout nu dans ton lit. J'ai ouvert la porte et j'ai vu ses fesses!" Dit le gamin en revenant dans l'entrée.

"Oui et bien réveille le pas. Il a consommer plus d'alcool que moi hier." Spécifia Lucky en se grattant le crâne.

"Je dois m'inquiéter?" Demanda la soeur horrifié pendant que son mari ricanait au côté.

"Non, t'inquiète. Je vais dire a Manu de ne pas ce promener a poil devant le gosse." Spécifia Lucky en baillant.

Sa soeur leva les yeux au ciel avant de faire demi tour suivit de son mari. Lucky se tourna vers son neveu avant de lui pointer la telévision.

"Abruti toi le cerveau quelques heures devant la télé tu veux. Je vais aller finir ma sieste." Dit-il en se dirigeant vers la chambre.

Son neveu agrippa la télécommande et s'assit sur le divan pendant que Lucky entra dans la chambre pour admirer les fesses de Manuel qu'il avait déshabriller en se levant. Il sourit a l'idée de les claquers mais revient plutôt se coucher et se couvrir en le serrant. Ils se réveillèrent deux bonnes heures plus tard. Manuel en premier qui s'assit sur le lit en baillant et goûtant sa bouche pâteuse. Il se leva bien décider à aller ce chercher une bouteille d'eau, avant d'être arrêter par la voix de Lucky qui enfonçait sa tête dans un oreiller.

"Il y a David dans le salon. Couvre toi."

Manuel figea la main sur la poignée de porte avant d'aviser les vêtements au sol. Il aggripa son boxer et ses pantalons qu'il enfila avant de quitter pour la salle de bain et ensuite la cuisine. La télévision était ouverte sur des cartoons, mais aucun enfants à l'horizon. Il avisa rapidement la porte de l'appartement qui n'était pas barré. Ah le con.

"Lucky!" Cria-t-il.

Il tourna son regard vers le balcon et son coeur fit un saut. L'enfant était dehors grimper sur une chaise de patio en train de regarder quelque chose de par la barrière. Il ouvrit la porte faisant peur a l'enfant avant de l'agripper et le tirer a l'intérieur pendant que le petit hurlait. Puis il entendit ce qui était visiblement quelqu'un foncer dans un mur.

"Aie."

Et soudain le neurobiologiste apparut en se frottant le front.

"David! Qu'est-ce qui c'est passé?" Demanda le scientifique en se précipitant vers son neveu qui hurlait aux larmes.

"Ta laisser un gamin de trois ans sans surveillance qui se prenait pour spider-man sur le balcon." Grogna Manuel. "Sans parler que la porte est toujours pas barrer et que n'importe qui aurait pu rentrer et le kidnapper."

Lucky vient serrer le garçon dans ses bras pour calmer ses larmes et regarda Manuel de ses yeux immenses de chien battues sous ses lunettes.

"4 ans et faites cesser ses hurlements, j'ai la tête dans un étau." Demanda-t-il de façon enfantine.

"Merveilleux." Dit le policier en se versant un verre d'eau. "Je vais faire du café, avant de fuir."

Soudain des bras vient l'agripper pour l'enlacer par derrière.

"Reste, s'il te plait!"

"Hors de question. Je ne garde même pas les enfants de mes soeurs, je vais pas garder celui de ta soeur."

"Manu~, mon beau Manu~"

Il fit une grimace en signe de réponse.

"Tu le laisserai vraiment seul avec un inconscient comme moi?" Demanda Lucky.

"Sans regret, je n'en suis pas responsable." Sourit le policier. "J'ai besoin de me reposer, recharger ma batterie de social. Assume tes promesses seul."

Le neurobiologiste fronça les sourcils en prenant son neveu dans ses bras.

"Ne me regarde pas comme ça." Lui répliqua l'hispanique.

"Partage moi tes émotions?"

"Pardon?"

Lucky lui sourit gentiment.

"Partage moi ton ressenti. Quel son les vrais raison de ta fuite?"

Manuel observa son copain peu sûr de lui.

"Écoute." Dit-il en soupirant. "Que tu m'oblige à rester me fait royalement chier. Je ne veux pas me sentir prisonnier et j'ai eu assez de social pour toute ma semaine. Je sais que tu m'aimes et que tu me vois comme ton petit-copain, mais peut tu me voir comme un bon ami particulier avec qui tu fais des trucs de couple une fois de temps en temps? Je me sentirais mieux dans cette relation, car garder un neveu est clairement un truc de couple et mes dents grincent à y penser."

Lucky ricana.

"Je repousse les limites de ce qui te rend confortable, je comprend. Alors on s'écrit plus tard cette semaine?"

"Ouais... je te connais, tu vas m'écrire demain matin à la première heure. Attend que je t'écris."

Puis il bu son verre d'eau avant de quitter l'appartement.

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