Salut, contrairement à ce que j'avais prédit, j'ai réussi à réécrire ce chapitre en un temps record ! Contrairement à ce que j'avais annoncé, le thème à changé, j'ai rajouté des chapitres intermédiaires.

Bonne lecture !

Giotto dormait profondément. Pour une fois qu'il pouvait se reposer, sans obligation et sans gardiens... Primo se releva en sursautant et regarda autour de lui, il faisait encore nuit et le decimo dormait encore. Il prit une grande inspiration pour se calmer et se leva. Giotto alla jusqu'à la salle de bain pour prendre un verre d'eau.

            Même s'il grognait et s'énervait, il avait l'habitude d'un brouhaha permanent, d'explosions, de disputes, de guerres internes, de paperasses... Et toute cette agitation lui manquait. Sauf peut-être la paperasse. Il faudrait qu'il s'ennuie pour ça. Giotto repartit s'asseoir sur son lit, mais maintenant il était totalement réveillé. Il prit le livre qu'il avait commencé la nuit précédente. Pourtant, il n'arrivait pas à se concentrer. Trop de choses lui passaient par la tête. Il soupira une première fois et s'agita sur le lit. Quelques minutes plus tard, il se leva de nouveau pour s'asseoir dans un fauteuil. Il se tortilla sur son siège, faisant grincer le meuble. Il soupira à nouveau. À ce moment-là, il entendit un grognement. Giotto vit alors le decimo se redresser et eut un sourire contrit. Le jeune homme marmonna :

-Si vous voulez, je peux vous faire visiter le manoir

-Non, je ne vais pas vous voler votre sommeil

-J'ai l'habitude de me réveiller à toute heure de la nuit avec la famille et puis il est rare que je puisse faire ce que j'ai envie. Laissez-moi juste le temps d'écrire un mot et nous pouvons y aller

Giotto acquiesça et regarda le decimo se lever. Le jeune homme farfouilla dans sa table de nuit pour prendre un papier et un stylo. Après un bâillement il écrivit : « Je suis parti faire un tour dans la propriété avec Giotto, Natsu est avec nous, ne vous inquiétez pas » Tsuna y appliqua sa flamme du ciel et les deux bosses sortirent de la chambre accompagnés du lionceau. Avec bonne humeur malgré l'heure, les deux bosses parlèrent de leur famille, leur obligation, de leur flamme. Giotto se rendit compte que Tsuna lui ressemblait énormément et qu'il était quelqu'un de bien et qu'il serait un très bon parrain.

Vers 5h du matin, les deux bosses allèrent aux cuisines. Déjà, des cuisiniers s'activaient. Ils ne furent pas vraiment étonnés de voir leur boss. Tsuna lui expliqua alors qu'il lui arrivait régulièrement de se balader dans le manoir en pleine nuit. Et il venait souvent discuter avec les domestiques. Une dame d'un certain âge se moqua en disant :

-Il vient pour deux raisons, être au courant de ce que préparent ses gardiens dans son dos et pour manger des croissants

-C'est pas vrai, je veux aussi savoir comment vous allez...

-Je vous taquine boss. Nous sommes tous très content de vous voir, tenez, lui répondit la dame en lui tendant une assiette pleine de croissant

Les deux bosses déjeunèrent avec joie les succulents croissants tout en écoutant les ragots. Vers 6h, ils prirent congé et Tsuna proposa à son ascendant de se balader dans le parc. Ils sortirent et saluèrent les gardes au passage. Giotto remarqua alors quelque chose au fond du parc. Le matin précédent, trop concentré pour désamorcer le conflit, il n'y avait pas fait attention. Au fond du jardin, un énorme Colisée surplombait l'espace. Tsuna vit son étonnement et lui expliqua :

-C'est une arène de combat que j'ai fait construire. Mes gardiens et alliés débordent de joie de vivre et malheureusement pour moi, les murs ne le supportent guère. Comme ça, s'ils veulent se taper dessus, je n'ai pas à faire reconstruire le manoir, ils gardent leur paye et tout le monde peut assister au combat. Pour certaines rencontres, nous sommes même obligés de faire payer l'entrée et on gagne aussi de l'argent avec les paris. En plus, cela montre notre niveau. Personne n'ose nous attaquer.

-Mais certains doivent étudier vos techniques, vous devriez être prudent

-C'est même certain, mais mes gardiens aiment trop se battre. Plus leur adversaire est fort et plus ils sont heureux. Alors personne ne tente de les attaquer.

Giotto surprit la lassitude de son descendant. Il ne mi-temps pas longtemps à comprendre. Ses gardiens étaient comme les siens. Ils aimaient les combats où ils n'étaient pas sûr de gagner, alors ils l'attaquaient, lui. Et c'était la même chose pour le decimo. L'arène était belle. Et une sorte d'énergie la faisait vibrer. Cela réveillait la combativité de Giotto. Ce dernier se tourna vers son descendant un grand sourire aux lèvres. Tsuna surprit son expression et la lui rendit. Il fit un signe de la main et une colonne les entoura aussitôt. Son diamètre correspondait à celui de l'arène et la colonne montait très haut dans le ciel.

Les deux firent apparaître leur flamme frontale et allumèrent leurs gants. Mais Tsuna transforma aussi Natsu en cape et se dota d'une paire d'aile fait de flamme du ciel. Les deux s'élèvent dans le ciel. Ils ne se rendirent cependant pas compte que la matinée était déjà avancée et que de nombreux mafieux étaient venus assister au combat.

            Les deux hommes se jaugèrent. Ils avaient pratiquement la même technique. Au départ, les spectateurs ne comprirent pas cette inaction, puis, tout à coup, une vague de puissance les submergea. Les deux bosses essayaient de soumettre l'autre avec leur volonté, mais les deux ciels résistaient. Les retombés du combat psychique obligèrent une bonne partie des mafieux présents à quitter l'arène. Beaucoup les suivirent quand le véritable combat commença.

            D'un même mouvement, les deux Vongola s'élancèrent l'un vers l'autre. S'en suivit un nombre incalculable de coup, chacun dévié par son adversaire grâce à son hyper intuition. Les jets de flammes fusaient dans tous les sens, attaquant la barrière. Gokudera, émerveillé par le spectacle, entendit tout de même le bip sonore. Celui qui retentissait lors des catastrophes imminentes. Il vit alors la jauge de protection presque vide. En moins de dix minutes, les deux Vongola avaient épuisés presque tout le stock d'énergie.

            A l'aide de ses flammes, Gokudera envoya un message à travers son anneau pour tous les autres gardiens. Ce qu'il ne savait pas, c'est que la première génération l'entendit aussi « Il faut immédiatement arrêter ce combat, sinon ils vont briser la barrière et tout détruire ! Ils sont trop puissants ! » Tous les gardiens de la première génération sautèrent dans l'arène, après avoir allumé leurs flammes et ouvert leurs boites armes. Après un instant d'hésitation, la première génération suivit. A l'aide des illusions des gardiens du brouillard, l'ensemble des gardiens lévitèrent jusqu'à former un cercle autour des deux bosses. Ils lancèrent leurs flammes pour former une sphère autour d'eux tout en criant :

-Stop !