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2. Raven


Underwing, Royaume de l'air

Assise sur un rocher, mon arc à la main, je veillais les alentours pour trouver un ou deux lapins pour le dîner.

L'air de la forêt caressait mes joues rougies par le froid.

Un bruit de pas dans les feuilles se fit entendre, je me levai pour voir l'origine de ce son, un lièvre était en train de courir. Je levai rapidement mon arc et visai. Je décochais une flèche. 

*** 

Je remontais le chemin de la forêt. La chasse avait été concluante. J'avais eu deux lièvres.

Je me dirigeai vers la maison. Je tournai dans la rue d'Abendeta. Je toquais trois fois à la porte avant d'ouvrir.

Je posai les lièvres sur le plan de travail, et j'allai me débarrasser de mon écharpe. 

J'allumai un feu avec un peu de bois sec que j'avais trouvé cet été dans la forêt. Les flammes réchauffèrent rapidement la petite maison. 

Je jetai un œil à ma grand-mère, endormie sur le seul lit de la maison. Je lui rajoutai une couverture en laine.

Je commençais donc à préparer notre dîner. Je dépeçai les deux bêtes. 

Je récuperai la viande que je mis dans une marmite d'eau, j'ajoutai les carottes et plaçais le tout sur le crochet de la cheminée.

Pendant que le repas cuisait, je nettoyais le plan de travail et sortais des boîtes.

Chaque boîte portait un nom différent.  

Eden, Lucy, Diana, Charlotte, Héloïse, Aster, Edgar, Pierce, Esmeray, Raven.

Je les disposais sur le plan de travail. 

Puis, je m'assis sur le canapé près du feu. J'attrapai un livre. 

Hunger games. 

C'est un ancien livre dont ma grand-mère a hérité. 

Il date de l'ancien monde. 

C'est passionnant de voir comment les gens pouvaient écrire des livres sans parler une seule fois des dons. Désormais tout tourne autour de ça, les livres, les films.

Ce livre me faisait penser à nos vies. Le fait que le Capitole dirige tout Panem, me fait penser à Estendria.  

Plongée dans ma lecture je n'entendit pas Abendeta se lever et poser sa main sur mon épaule. 

– Raven. 

Je sursautai. 

– Abendeta ? 

– Cesco fir, dit-elle en montrant la marmite. 

( c'est chaud)

J'attrapai un vieux torchon. Je récupérais la marmite.

– Örnin. 

(Merci)

Je la posai sur le plan de travail en pierre. La viande était parfaitement cuite. Jei pris une pince et j'ai récupéré les morceaux. Je deposais un peu de viande dans chaque boîte, puis j'ajoutais les carottes. 

Je fermais toutes les boîtes pour que le repas reste chaud. Je sortais une assiette que je servais pour Abendeta. 

Je dis à ma grand-mère de venir manger, puis l'informai que je sortais. 

Je me dirigeai vers le vieux parc, deux rues au-dessus de chez moi. 

Les boîtes empilées menaçaient de tomber à tout moment. 

Arrivée là-bas je me posais sur un banc. 

Lucy fut la première à arriver. 

– Raven ! S'exclama-t-elle. 

Je la prenais dans mes bras. 

– Tu m'as trop manqué ! 

- Lucy, on s'est vu il y a trois jours, rigolai-je. 

– C'est long trois jours.

– Où sont ton frère et ta soeur ? 

– Ils arrivent malheureusement, grommela-t-elle.

Lucy, 9 ans.

En effet, j'aperçus Eden et Diana passer les grilles du parc. Ils étaient accompagnés des jumelles, Héloïse et Charlotte. 

Ils coururent tous dans mes bras. 

– Je vous ai tant manqué que ça ? 

– Même beaucoup plus !

Diana, 14 ans. 

- Ta Abendeta va bien ? 

Charlotte, 10 ans. 

– Elle est un peu fatiguée mais elle va bien.

– J'ai réussi à faire voler Maman hier !

– Héloïse est ce que ça a un rapport avec notre conversation ? Soupira sa sœur.

– Non aucun, mais c'est un point très important, comme moi.

Héloïse, 10 ans. 

– Je ne sais pas si je dois te féliciter ou te gronder, répondit-je en souriant. 

J'entendis des éclats de voix qui interrompirent notre discussion.

– Mais n'importe quoi !

– Arrête de dire de la merde Esmeray. 

– Je n'ai absolument rien dit pour ton information Aster. 

– Bon fermez vos gueules.

Les quatres frères Bergen.

Ils se dirigeaient vers nous. 

Pierce, 7 ans.

Aster, 16 ans

Esmeray, 10 ans. 

Edgar, 12 ans. 

– Raven, dit-il en se figeant. 

– Aster. 

Il fit deux pas hésitants, puis il courut se jeter dans mes bras. 

Aster est mon meilleur ami. 

– Pourquoi t'es pas venu la dernière fois ? 

– Mon père. 

Ses cheveux blonds caressaient mon visage.

L'étreinte se prolongea, puis il me lacha. 

– Bon c'est pas contre vous mais je n'ai pas pu manger depuis hier alors je commence à avoir faim, déclara Eden. 

Eden, 15 ans.

– Tu ne perds pas le nord toi.

Je distribuais les boîtes. Ils me remercièrent tous puis nous nous asseyons ensemble. 

Ils me racontaient leurs journées. Nous discutions tous ensemble, de divers sujets. Nous passions des moments incroyables tous ensemble. 

Je me perdis dans mes pensées.

Flashback

Raven, huit ans. 

– Madame je ne suis pas d'accord, les animaux ne devraient pas être tués par plaisir alors que certain manque de nourriture, répliquai-je. 

– Tais-toi un peu la garce on s'en fou de ton avis. C'est peut être parce que tu parlais trop que tes parents t'ont abandonné. 

 

Toute la classe rigolait. 

Je me levais m'apprêtant à sortir de la classe.

– Regarde-toi, tes cheveux courts, ta grande gueule et tes habits tout troués. Qui voudrait de toi hein ?! 

Qui voudrait de toi...

Je levais les yeux vers la maîtresse mais elle n'intervint pas. 

Sans vraiment m'en rendre compte, je me dirigeai vers lui.

Arrivée à sa hauteur, je lui assènai une gifle. 

– Espèce de sal...

Il fut interrompu par le poing d'Aster dans sa figure. 

– Miss Izel, Monsieur Bergen chez le directeur, s'emporta la maîtresse horrifiée.

– Mais madame il a...

– Je ne veux rien savoir dépêchez-vous. 

Nous sortîmes de la classe. 

– La gifle était incroyable. 

– Tu n'aurais pas dû faire ça Aster, le réprimandai-je.

– Pourquoi ? On est amis non ?

– Tu sais très bien pourquoi.

Nous nous sommes bien trouvés. 

Nous avions pris l'habitude de nous retrouver dans ce parc tous les trois jours pour manger ensemble.  

Je ramenais les plats que je faisais pour qu'ils puissent eux aussi manger.

*** 

8h

Mon vieux réveil sonne. Je me levais doucement du canapé en somnolant encore. Je repliais le vieux plaid en laine rouge et le rangeais dans le panier. 

Je me dirigeais vers le plan de travail et me servais un verre d'eau. Je le vidais et le mis à laver.

Je m'avançai vers la commode. 

Je fouillais et trouvais un vieux pull et un jean noir. Des traces d'usures sur les manches et les genoux commençaient à se remarquer. 

Je me changeai rapidement puis, je laissai un mot à ma Abendeta pour lui dire que je ne rentrerais pas avant le dîner et qu'il y avait des restes dans le réfrigérateur de Madame Osmo.

Je me dépêchais d'enfiler mes bottes, et je sortais de la maisonnette. 

Je me dirigeais vers la rue marchande. Au loin, j'aperçu les cheveux blonds de Daphnée.

Je me dirige vers elle. 

– Salut.

– Salut, répondit-elle, hésitante.

– T'as vu Vic' ? 

– Oui et elle n'a pas l'air très contente. 

– Merci. 

Je commençais à m'éloigner, quand elle m'attrapa le bras. 

Elle baissait d'un ton et vérifiait les alentours avant de m'annoncer.

– Keres est parti. 

Sur ces mots, elle s'éloigna rapidement, ses cheveux blonds flottant dans son ombre.  

Je secouai la tête, légèrement secouée par ses paroles. 

Je poursuivais finalement ma route, ne voulant pas être plus en retard que je ne l'étais déjà.

Je passais le seuil de la porte. Je trouvais effectivement une Vic' renfrognée. 

Victoria Almonst. 

C'était peut être la seule femme d'Underwing qui avait au moins la trentaine et qui n'avait ni mari ni enfant. 

Cette femme était indépendante, et très bornée. 

– Raven t'es en retard ! me réprimanda t-elle en me voyant arriver. 

– Désolée Vic', j'ai croisé Daphnée en chemin. 

– Et c'est pour ça que tu as 1h30 de retard ? 

– J'ai peut être mis mon réveil à 8h au lieu de 6h parce que j'étais fatiguée, avouait-je un demi sourire aux lèvres. 

  

Elle soupira. 

Daphnée était sa nièce. La sœur de Vic' était tout son contraire. A 30 ans, elle était mariée, avait 3 enfants et elle avait les cheveux blonds polaire. 

Leur seul point commun était leur force de caractère. 

Et honnêtement cela n'aidait pas pour que les deux sœurs s'entendent mieux. 

– Ne sois plus en retard d'accord ? Sinon je devrais trouver une nouvelle pâtissière. 

– De toute façon tu ne peux pas me remplacer, je fais les meilleures tartes au citron de la ville, répliquai-je en enfilant mon tablier. 

– Raven !

J'entrai dans la cuisine pour commencer à pâtisser et éviter Vic'.

– Salut Lucian ! 

Lucian Hendervitch fait les meilleurs macarons du monde. 

Il me saluait d'un hochement de tête et il continuait de pâtisser.  

Je relevai rapidement mes cheveux dans un chignon rapide. 

Je commençais par faire la pâte sablée. Pendant qu'elle reposait, je fis la crème au citron. Je pressai les citrons, et portai le jus à ébullition. Je cassais les œufs, puis j'ajoutai le sucre et la maïzena. J'ajoutai le jus de citron, et transvasais le tout de nouveau dans la casserole. 

Quand la crème fut prête, je m'attaquai aux croissants. 

Vic' arrivait exaspérée dans la cuisine. J'abandonnais mon rouleau à pâtisserie pour aller la voir. 

– Qu'est ce qu'il se passe ? 

– Astrea. 

Merde.

***

Avant de rentrer, je faisais un détour par chez Madame Osmo. 

– Bonjour Madame. 

– Raven appelle moi Ophelia je te l'ai déjà dit. 

– Désolée, je vous ai apporté des tartelettes au citron et des meringues. 

Elle me prit la boîte des mains et l'ouvrit rapidement. 

– Merci Raven. Tiens je t'ai préparé du poulet à l'yspen. 

L'yspen était une vieille épice d'Underwing, c'était la préférée de ma grand- mère. 

Je la remerciais rapidement et je la quittai pour retrouver Abendeta. 

Madame Osmo était notre voisine depuis longtemps. C'était une excellente cuisinière mais une piètre pâtissière. 

Quand elle a découvert au détour d'une conversation avec ma grand-mère que je travaillais pour Vic', elle m'a proposée de faire un échange, des pâtisseries contre un repas. 

J'ai rapidement accepté son offre. 

Je rentrais dans la maison et me débarrassais de toutes mes affaires. 

En posant les choux pour Abendeta sur le plan de travail, j'aperçu une enveloppe.

Intriguée je l'ouvris. 

Je parcourrus la lettre des yeux. 

Oh merde, Keres. 

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