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"Paradis"

Un matin comme les autres, un jeune homme se réveille encore endolori par sa nuit. Il ouvre lentement les yeux, se laissant bercer par les rayons de lumière passant à travers les vieux stores de sa chambre.
Il respirait. Mais il sentait une gêne. Il attrapa une sorte de petite télécommande blanche avec pour seul point de couleur un bouton rouge en son centre et la plaqua contre son buste.

À présent, il attendait.

Il attendait que la jeune femme vienne vérifier qu'il soit bien réveillé. Il ne discutait pas avec elle, mais au fond, sa présence était agréable. Même si elle n'était que de courte durée.
Le jeune homme tendit l'oreille. Un bruit désagréable lui parvenait. Des pleurs, des cris lointains, des gémissements proches. Il n'aimait pas cela. Il détestait ça même. Mais il n'y pouvait rien. Il était coincé dans cet endroit.
La porte de sa chambre s'ouvrit lentement, il tourna la tête. Un léger sourire vint éclaircir son visage. Une jeune femme à la blouse blanche venait d'entrer.

- Bonjour monsieur Bott. Vous allez bien ? Vous avez bien dormi ? Je vais vous ouvrir les stores.

Elle parlait rapidement, sans attendre la moindre réponse de l'homme. Il ne perdait pas du regard cette veste blanche qui traversait sa chambre. Une fois les stores ouverts, elle sortit en lui indiquant que son déjeuner n'allait pas tarder, puis referma la porte.

Le jeune homme se redressa, lentement, prenant de grandes bouffées d'air à chaque mouvement. Sa poitrine lui faisait toujours autant souffrir. Il était né comme ça, il n'y pouvait rien. Ses yeux châtains scrutaient l'immensité du ciel bleu à travers sa fenêtre. Il aimait cette grandeur qui semblait à la fois si loin et si proche.
Sa porte s'ouvrit de nouveau laissant entrer un chariot avec son petit déjeuner. Dégueulasse. Une légère grimace tendit les traits plutôt rondelet et chaleureux du garçon. La personne qui poussait le chariot était une femme grasse qui semblait serrée dans sa tenue. Elle regardait le jeune homme et lui sourit.

- Voilà ton p'tit dej' Marco.

Elle avait une voix éraillée et plutôt grave. On pouvait aussi voir une légère moustache sur les coins de ses lèvres.

- Merci.

La femme amena le chariot adapté et le fit rouler pour qu'il finisse au-dessus des jambes du jeune homme. Marco préféra attendre qu'elle sorte de sa chambre avant de commencer à manger.
Il regardait longuement son repas, plissant les yeux, cherchant le moindre détail. Du pain avec un petit carré de beurre et de confiture lui était présenté de façon grotesque et désordonnée. Il avait un simple bol de lait tout juste chaud pour unique boisson. Il avala son petit déjeuner rapidement avant de repousser le plateau et de mettre la main sur sa bouche. C'était fade et sans saveur, le pain commençait à être sec et le lait dégageait un goût bizarre qui lui remontait jusque dans le nez. Son corps voulait tout rejeter mais il devait résister et en avalant sa salive, il frappait doucement sur son thorax.
Le brun regarda à travers la fenêtre car les alarmes qu'il ne pouvait que connaître retentissaient au pied de l'établissement.

En effet, une camionnette blanche était arrivée transportant un corps, entouré par d'autres personnes vêtues d'une blouse blanche. Deux personnes suivaient le cortège, il lui semblait que c'était deux femmes. Le petit groupe disparut en rentrant dans le bâtiment. Marco souffla. La femme du petit déjeuner rentra de nouveau dans sa chambre.

- Bien mangé ?

- Oui, merci.

Elle récupéra le chariot et s'en alla en sifflotant, le laissant de nouveau seul. Il y avait un lit à côté du sien. Mais son précédent colocataire, un vieil homme était décédé il y a peu, le laissant seul.
Le reste de la matinée passa lentement pour le jeune homme aux tâches de rousseur. Plusieurs médecins vinrent examiner son cas, lui faisant subir une multitude de test. Il n'aimait pas ça, il détestait même. Il regardait toujours avec envie le ciel bleu en se demandant quand est ce qu'il irait là-haut.

Il allait mourir et il le savait.

Depuis tout petit il s'était préparé à cette évidence. Sa maladie l'épuisait de plus en plus chaque jour. Pourquoi lui ?

Il n'avait juste pas eu de chance.

Il regardait avec tellement d'envie l'immensité bleue s'offrant à lui. «Au moins, là-haut, je serais libre», pensa-t-il dans un souffle.
Son déjeuner finit par arriver et le même schéma que la matinée ce reproduit. Il devait se forcer pour manger cette petite ration sans goût. Quand il fut libérer de cette «corvée», Marco se leva, attrapant son éternel t-shirt noir, un pantalon en jean délavé et troué sur les genoux et ses chaussures rouges fétiches puis il sortit de sa chambre. Les couloirs étaient d'un blanc légèrement grisâtre mais surtout, ils étaient vides. On pouvait quand même croiser quelques personnes.

Notre petit brun se dirigeait tranquillement vers la sortie. Une fois le seuil de la porte franchit, il ouvrit ses bras et ferma les yeux. Le vent était léger et venait lui fouetter tendrement le visage. Il prit une grande inspiration qui commença à le faire violemment tousser. Se recroquevillant sur lui-même, il sentait ses muscles se contracter et une brûlure intense dans la poitrine. Il avait l'impression de respirer de la fumée d'un feu qui l'entourait, il attrapa son t-shirt et le serra de toutes ses forces. Il respirait rapidement et avait le souffle court.
Il se sentit se faire soulever et allonger de force. Il n'était pas bien sur le dos, il voulait se renfermer sur lui-même, la douleur était moins intense comme ça. La douleur était tellement forte qu'il commençait à se sentir pâlir et faiblir. Il n'avait même plus la force de lutter. Ses yeux ce fermèrent lentement jusqu'à ce que tout devienne complètement noir.

C'est dans sa chambre, dans son lit qu'il souleva ses paupières lourdes. Ses pupilles s'orientèrent vers la grande fenêtre, le ciel commençait à prendre une couleur rosâtre. «Déjà si tard ?», se demanda-t-il dans un soupir.

- Mesdames, les visitent sont terminées. Veuillez sortir s'il vous plait.

C'était la voix trop connu du médecin de sa chambre. Mais les visites n'était pas pour lui, oh non. Il pencha la tête de l'autre côté et vit que le rideau qui séparait son lit de celui de son voisin avait été tiré. Il avait donc un nouveau colocataire. Les pas du médecin s'arrêtèrent d'abord de l'autre côté de la toile blanche.

- Vous allez mieux ?

- Un peu merci. J'attends juste que les antidouleurs fassent effet parce que ce n'est pas trop ça pour l'instant.

C'était un garçon au son de sa voix légèrement rauque et dotée d'un petit accent.

- Il faut toujours attendre un peu, mais vous verrez que d'ici quelques jours, vous pourrez sortir.

- Merci docteur.

Le médecin apparut à Marco.

- Alors mon grand ? Qu'est ce qui s'est passé ?

- Je suis sortie et je suis tombé.

Le médecin dont le stéthoscope était posé autour de son cou, qui faisait extrêmement cliché, croisa les bras sur son large buste.

- J'étais là Marco et tu n'es pas tombé. Tu as juste trop rempli tes poumons d'air. Demain, nous allons commencer l'oxygénothérapie. En attendant repose-toi.

L'homme en blouse replia le rideau.

- Faites connaissance tous les deux. Bonne soirée les garçons.

La porte se referma. Le garçon aux tâches de rousseur regardait fixement le plafond. On lui avait déjà proposé l'oxygénothérapie mais il avait refusé, cependant, cette fois il sentait qu'il n'allait pas avoir le choix.

- Salut Marco.

L'appelé tourna la tête pour voir celui qui partageait sa chambre. Ils devaient avoir le même âge et d'après la longueur qu'il prenait dans le lit, ils devaient aussi faire la même taille. Le voisin avait un visage plutôt long et de petits yeux ambrés. Ses cheveux, de deux couleurs distinctes étaient rasés sur les côtés avec une touffe sur tout le dessus, il regardait Marco, attendant une réponse. Sa jambe gauche était relevée grâce au système médical en bout de lit et il était plâtré du pied jusqu'au genou.

- Tu es ?

- Jean.

- Enchanté alors.

Le moucheté avait la voix plus ferme que son colocataire et ne semblait pas avoir envie de «faire connaissance». Marco tourna de nouveau la tête vers la fenêtre.
Jean l'observait, il ne lui semblait pas très malade. Il se demandait depuis combien de temps il était là, vu que le médecin semblait bien le connaître.

- Je me suis cassé le tibia. Je fais du football américain et on m'a plaqué trop fort, tu sais parce que je suis running-back. Tu sais ce que c'est running-back ? C'est un de ceux qui font avancer l'équipe en parcourant les yards pour se rapprocher du touchdown pour enfin marquer des points. C'est un sport très physique tu sais.

Le brun tourna la tête vers le moulin à parole.

- Ah, c'est super. Enfin pour le sport.

Le plâtré lui envoya un sourire.

- Et toi ? T'es là pour quoi ?

Marco eu un temps d'hésitation, mais après tout, il n'allait pas être là pour très longtemps.

- J'ai une maladie orpheline qui touche mes poumons.

Le regard interrogatif de son voisin fit souffler le garçon aux tâches de rousseur.

- Une maladie orpheline c'est une maladie qui n'a pas de remède car il n'y a que trop peu de personnes l'ayant et que des recherches qui ne rapportent pas d'argent au système médical, bah ça ne sert à rien.

- Et c'est quoi le nom bizarre de la thérapie ?

- C'est un système médical pour m'aider à mieux respirer en rajoutant du dioxygène à l'air ambiant. Ils vont me l'injecter grâce à des lunettes nasales.

- Genre des lunettes comme des lunettes ? Mais pour le nez ? Ça ressemble à quoi ?

Marco souffla, fatigué.

- Tu verras demain.

Jean souriait toujours au brun qui le lui rendit timidement.

- Ça fait combien de temps que tu es là ? Questionna le nouvel arrivé.

- Depuis ma naissance.

- Ah ouais quand même !

Le brun riait nerveusement.

- Et oui.

Le châtain passa sa main dans ses cheveux, ébouriffant ces derniers.

- T'es déjà sorti ? Je veux dire passer du temps avec ta famille et tout ?

Marco trouvait qu'il posait beaucoup trop de questions à son goût. Celle-là l'énervait particulièrement.

- J'n'en ai pas.

L'autre garçon semblait gêner par sa réponse et ne répondit pas, tournant la tête vers ses pieds. Un silence vint s'installer mais fût rompu presque aussitôt par la femme grasse du petit déjeuner. Elle faisait rouler deux chariots et vint les positionner pour que les deux garçons puissent manger. Elle ressortie. Le repas ce déroula dans le calme, sans compter que Jean faisait des bruits de dégoût à chaque bouchée.

- Genre t'as bouffé ces trucs immondes toute ta vie ?

Marco lâcha un rire, manquant de s'étouffer avec son riz, il avala rapidement quelques gorgées d'eau pour faire passer.

- Oh. Ne crève pas devant moi comme ça, je vais ne pas m'en remettre, dit le châtain en le regardant avec des yeux ronds.

Marco continuait de rire devant l'incompréhension la plus totale de son voisin. Le brun s'excusa d'un signe de main, commençant à se calmer.

- Excuse-moi, c'est juste que t'es tellement ignorant ... C'est trop drôle.

Le pauvre plâtré ne comprenait toujours pas, trouvant son colocataire des plus étranges.

- T'es plutôt sympa en fait. Je pense qu'on va bien s'entendre.

Jean lui sourit et Marco le lui rendit. Ils finirent de manger tout en papotant.
Le châtain apprit à son camarade de chambre qu'il devait rester une semaine et demie à l'hôpital au grand bonheur du brun.

- D'ailleurs, t'avais des visiteurs quand je me suis réveillé. C'était qui ?

Jean eu un petit sourire.

- Ma mère et ma copine.

- Ah ! T'as une copine ? Comment elle est ? Juste pour vérifier si t'as bon goût, plaisanta le moucheté.

Jean commençait à avoir les joues rosies, il passa à plusieurs reprises sa main dans ses cheveux, le regard baissé. Il finit par se tourner vers son colocataire.

- Elle est plutôt grande mais reste tout de même plus petite que moi, je te rassure. Elle a des cheveux mi long coupé au carré avec une longue mèche qu'elle laisse descendre sur son visage. Elle a la peau plutôt pâle, elle est typée asiatique tu vois. Ses yeux sont d'un gris foncé, vraiment magnifique et elle les as en forme d'amande. Elle est vraiment bien foutue, enfin après c'est mes goûts hein. Ses lèvres sont fines mais tellement soyeuses ... Et-

- Je pense que j'en ai eu assez pour la description, j'ai l'impression que si tu continu tu vas finir par me décrire son corps en entier, l'interrompit Marco.

Jean rougissait encore un peu.

- Et comment elle s'appelle ?

- Mikasa.

Marco voyait bien qu'il était fou amoureux de cette fille. Il voulait lui demander plus de détail mais se ravisa, ce n'était pas vraiment le genre de question à poser au premier invité même si Jean lui paraissait sympathique.
Les deux garçons ont continué de discuter durant toute la soirée. La femme aux repas, petit surnom donné par les deux hommes, entra pour récupérer les chariots vides de nourriture. Même la personne venant les coucher était passée.
Presque minuit. Ils décidèrent de dormir. Marco était content d'avoir rencontré un garçon comme Jean. Lui qui, au début ne le sentait pas trop, il c'était lourdement trompé. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences. Il ferma les yeux, se laissant emporter dans le monde des rêves.

Les rayons de soleil chatouillaient ses multiples tâches de rousseur et lui procurait une petite chaleur constante. Le brun ouvrit lentement les yeux, les détournant des éclaircies matinales. Il était encore dans le flou, regardant autour de lui, cherchant un premier repère. Il regardait devant lui, se redressant lentement et attrapa sa petite télécommande à l'unique bouton rouge. Son regard se détourna vers son colocataire. Il dormait encore. Les yeux de Marco tombèrent sur l'horloge de la chambre. 7h37. Il jura dans sa tête. Pourquoi fallait-il qu'il se lève toujours aux aurores ? Il ne savait pas. Le brun s'enfonça dans l'oreiller et continua de fixer le mur lui faisant face. Il allait attendre que son voisin se réveille.
Des pleurs et des gémissements ce firent entendre. Déjà. Il ne voulait plus entendre ces bruits, il en avait assez. Le garçon aux tâches de rousseur commença à fixer le bicolore. Il dormait paisiblement, ses traits étaient doux et légers. Il avait la bouche entrouverte, sa respiration était tranquille et fluide. Marco l'observait en silence, il ne voulait pas déranger le sommeil réparateur du châtain. Le temps s'écoulait lentement. Très lentement.

A 9h30, l'infirmière chargée de les réveiller entra dans la chambre, sortant son baratin habituel. Le bicolore émergea lentement, grognant, les yeux plissés à l'ouverture des stores. Le brun ne pût s'empêcher de sourire, cela se voyait que Jean n'était pas un lève-tôt. Son visage si paisible était crispé et froissé par ses diverses grimaces. La femme ressortie, précisant que le déjeuner n'allait pas tarder. Quand la porte fût refermée, Jean se tourna vers son voisin, la fatigue collé encore sur sa figure.

- Salut ...

- Pas simple hein ?

Le châtain passa ses mains sur ses yeux.

- Quoi ?

- Feur.

Le plâtré retira lentement ses paumes, le regard blasé.

- T'es sérieux ?

Le brun laissa échapper un petit rire moqueur. Sa main vint se placer devant ses lèvres comme s'il voulait retenir ses petits bruits. Les pommettes du moucheté s'étaient redressées, dissimulant un sourire joyeux derrière ses doigts. Ses joues prirent une couleur rosâtre, ses yeux plissés laissaient entrevoir sa bêtise, sa joie. Le châtain se surpris à admirer ce visage si chaleureux et accessible. Marco se calma et remarqua que son colocataire l'observait étrangement.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Interrogea le tacheté, un léger sourire au bord des lèvres.

- Rien, rien.

- Alors pourquoi tu me regardes comme ça ?

- Ta vanne est tellement nulle que ça m'a choqué.

Le brun étouffa un nouveau rire. Le châtain allait répliquer mais la femme à la moustache du déjeuner pénétra dans la chambre et dans l'atmosphère amusante créée par les deux garçons. Elle leur amena les chariots et repartie aussitôt. Marco allait commencer à manger quand il reçut un morceau de pain. Il se retourna, lançant un regard mauvais à son voisin.

- On fait un concours ? Questionna le plâtré.

Le brun était dubitatif.

- Quel genre de concours ?

- Celui qui finit le plus vite son p'tit déj'.

Les yeux du malade tombèrent dans son chariot repas. Il observait ce qu'il avait ce matin-ci. La même chose que d'habitude, seul les parfums de la confiture et du yaourt avaient changés. Ses yeux tournèrent vers le plâtré qui l'observait toujours en attente d'une réponse.

- J'accepte le défi !

Les deux jeunes hommes s'armèrent du même sourire, à la fois complice et guerrier. Aucun des deux ne comptait perdre. Le brun regarda l'horloge, qu'il pointa du doigt.

- Quand l'aiguille des secondes atteindra le chiffre 12 on commencera.

Jean acquiesça et attrapa son petit pain rond, fixant la pendule. Le tacheté s'arma du même pain que son colocataire et de la petite plaquette de beurre. Les secondes semblaient durer une éternité. L'aiguille ce déplaçait d'une lenteur plombant. Elle venait de passer le chiffre 9. La tension était montante au fur et à mesure de l'avancée de l'aiguille. L'ambiance devenait lourde, très lourde. Ils ne s'échangèrent aucun regard, concentrés à leur maximum sur l'aiguille saccadée.

3, 2, 1, GO !

Ils eurent le même mouvement, ils croquèrent dans leur pain quasiment simultanément. Marco prit une trop grosse bouchée et voulut en avaler trop d'un coup, il manqua de s'étouffer. Jean, lui, avait mordu en plein dans la croûte du pain qui s'émietta et il avala, malgré lui, des mini miettes qui le firent tousser à son tour. Les deux garçons recrachèrent ce qu'ils avaient dans leur bouche. Ils attrapèrent le bol de lait et avalèrent d'une traite le contenu. Ils posèrent leur bol sur leur plateau et se regardèrent avant d'éclater de rire.

- C'était chaud là ! Ricana le châtain.

- C'est la deuxième fois que je manque de m'étouffer avec tes conneries, rétorqua le moucheté un sourire aux lèvres.

Ils finirent de manger en rigolant, prenant leurs temps.

- Tu crois qu'elle va s'énerver en voyant ce qu'on a craché ? S'inquiéta Jean.

- On va lui dire qu'on a voulu s'étouffer ensemble, ria le brun.

Le plâtré échappa un rire, finissant de manger son yaourt. Ils n'eurent pas besoin d'attendre plus longtemps pour que la femme ne rentre dans la chambre. Elle remarqua rapidement les miettes baveuses du châtain et le morceau plutôt conséquent de son colocataire.

- Qu'est ce qui s'est passé ici ?

Marco lui lança un regard rempli d'innocence et lui fit sa moue la plus mignonne qu'il ne puisse. L'autre garçon était choqué de ce changement radical de visage.

- On a voulu s'étouffer ensemble.

La grosse femme le regardait avec des yeux ronds tandis que Jean ricanait silencieusement. Elle s'avança pour récupérer les deux chariots, jetant des petits coups d'œil aux garçons. Avant de franchir la porte, elle se retourna vers eux.

- Ça tourne pas rond chez vous, hein.

Elle disparut. Des rires pouvaient se faire entendre dans l'enceinte de la chambre. Les jeunes hommes c'étaient bien trouvés.
En milieu de matinée, des médecins vinrent chercher Jean. Il devait commencer à utiliser des béquilles et vérifier l'état de sa jambe. En partant, il salua son colocataire qui n'attendit pas longtemps avant que des médecins franchissent la porte pour lui installer le système qui ferait fonctionner l'oxygénothérapie. Cela consistait à insérer deux sortes de mini tuyaux dans le nez et à faire passer les tuyaux derrière les oreilles. Le tout était relié à une petite machine permettant de doser le dioxygène. Les tubes étaient frais et le contact dans les narines n'était pas agréable, c'était même gênant. Le brun se frottait le nez et le bougeait au prix d'haussements de voix de son médecin. Le jeune homme fut ramené dans sa chambre. Son voisin n'était toujours pas revenu. Il décida de s'habiller.
Alors qu'il n'était qu'en caleçon, la porte s'ouvrit subitement laissant entrer une jeune femme. Marco était à côté de son lit, un pied dans son pantalon. Son visage vira au rouge écarlate et il s'empressa d'enfiler son bas sous le regard neutre de l'arrivante. Elle ne bougea pas. Elle le fixait. Elle était malaisante.

- Je peux vous aider ? Finit par demander timidement le garçon torse nu.

- Je cherche Jean.

Le brun n'eut pas besoin d'énormément de temps pour reconnaître la copine du châtain. Sa description correspondait parfaitement. Elle était vêtue d'une jolie robe noire et légère avec une paire de talon épais marron. Un gilet transparent et fin était délicatement posé sur ses épaules.

- Il ne devrait pas tarder je pense, il est parti avec les médecins, indiqua Marco attrapant son t-shirt.

- D'accord, merci. Je vais attendre.

La brunette s'asseyait sur la chaise à côté du lit de son copain. Le tacheté finit de s'habiller, jetant divers coups d'œil vers la fille. Il n'était pas très à l'aise en sa présence, elle dégageait quelque chose de dérangeant pour le brun. Le garçon c'était assis sur son lit, les mains jointes et le regard baissé. La jeune fille l'observait attentivement, Marco lui jetait des coups d'œil rapide toujours aussi gêné par sa présence et par ce silence pesant.

- Tu es bien Mikasa ? La copine de Jean ?

- Oui.

Elle répondait directement, de manière rapide et simple.

- Tu étais déjà venue hier, non ?

- Oui.

Elle ne semblait pas vraiment la reine de la discussion. Marco trouvait qu'il y avait un énorme fossé entre elle et Jean. Il se demandait comment le garçon pouvait supporter cette femme froide. Inversement, le châtain était une personne plutôt solaire, comment faisait-elle ? Sur ces interrogations, la porte s'ouvrit de nouveau laissant entrer le plâtré en béquilles accompagné par le médecin. Il semblait avoir quelques difficultés pour se déplacer correctement. Le visage du jeune arrivant s'illumina d'un large sourire, ses joues devinrent rose vif et ses yeux semblaient briller à la vue de la jeune femme. Le médecin s'approcha du brun, laissant les deux tourtereaux se dirent bonjour en s'échangeant divers baisers.

Cette vue répugnait le moucheté.

Ils n'allaient pas du tout ensemble et Mikasa lui faisait penser à une de ces personnes sans sentiments apparent, sans aucunes émotions divulguées. Le médecin était en train de lui parler mais il n'y prêtait pas plus attention, hochant la tête pour toute réponse. Le brun essayait de saisir les mots important de l'homme en blouse. Le médecin finit par partir, laissant le trio. Marco décida de quitter la chambre pour les laisser juste tous les deux.
Les mains dans les poches, il déambulait dans les couloirs froids. Il se dirigea directement vers la sortie. L'hôpital était doté d'un petit espace vert sur le côté Nord, c'était là que le jeune homme se rendait. Il aimait partir y marcher de temps en temps en fin de matinée. Avec le soleil atteignant son point le plus haut, l'ombre des arbres était, pour lui, les plus agréables. Elles étaient calmes et bougeaient légèrement, comme ce qu'elles reflétaient. Il n'y avait personne à cette heure-ci, tout le monde rentrait pour aller manger. La balade pour le garçon était d'autant plus appréciable. Connaissant pourtant le paysage par cœur, il prenait toujours autant de plaisir à le découvrir. D'un pas lent, il s'avançait sur le petit chemin lisse, regardant tout autour de lui. Les arbres, les fleurs, l'herbe. Quelques insectes étaient présent, certains chantaient, d'autres restaient statiques. Marco se sentait bien. La brise était légère et souple, elle faisait virevolter ses quelques mèches rebelles. Il pouvait sentir l'air s'engouffrer au travers de son t-shirt, lui procurant un certain frisson. Il continuait sa marche. Tranquille et seul.
Son ventre le ramena à la réalité, rugissant de faim. Le brun rebroussa chemin, d'un pas plus décidé. À l'entrée de l'hôpital, il croisa Mikasa. Elle ne le regardait même pas, le bousculant presque. Il ne l'aimait pas, c'était certain. Il monta rapidement.
Il ouvrit la porte de sa chambre. Jean était déjà en train de manger. Des spaghettis sortant de sa bouche, il jeta un coup d'œil à l'arrivant.

- Af beh enfffin.

Marco lui lança un petit sourire et fila s'asseoir sur son lit où son plateau avait été déposé. Le repas ce déroula dans le calme le plus total. Aucun des deux garçons n'avait ouvert la bouche pour parler. Les chariots furent enlevés par la même dame, laissant les deux hommes seuls. Le châtain se leva, attrapa ses béquilles et avança jusqu'à Marco qui était allongé sur son lit, les bras croisés derrière sa tête, les yeux fermés.

- On sort ? Demanda le plâtré avec un sourire.

Le brun ouvrit un œil, contemplant son camarade.

- Pourquoi pas.

Il se leva d'un bon et les deux garçons sortirent de la chambre. Ils déambulaient dans les couloirs.

- Tiens, je n'avais pas fait gaffe à ton appareil, dit Jean en brisant le silence.

Marco tourna la tête.

- T'es sérieux ? On voit que ça pourtant !

Son camarade lâcha un petit rire.

- C'est transparent, j'ai pas tout de suite remarqué.

Le brun souffla. Ils finirent par sortir de l'enceinte du bâtiment, se dirigeant vers le petit parc. En début d'après-midi il y avait plus de monde. Malgré cela, les deux garçons avançaient tranquillement, ne prêtant pas attention à la présence des autres. Les oiseaux étaient présent, ils gazouillaient joyeusement à travers les branches des arbres. Les insectes étaient toujours en train de chanter. Le rire éclatant des deux garçons venait surplomber la mélodie de la nature.

- Heureusement que t'es là, sinon je me serais ennuyé comme un rat mort, annonça joyeusement le châtain.

Son camarade souriait à ses côtés, ils arpentaient le chemin parsemé de bancs blanc, ce mariant avec le paysage verdoyant.
Le brun ne quittait pas des yeux le garçon qui l'accompagnait, il riait à chacune de ses blagues ou remarques. Ils avaient fini par s'asseoir sur un banc, sous l'ombre des arbres et le chant des oiseaux.

- Dis, Jean.

Son voisin tourna la tête vers lui, appuyant ses mains sur ses béquilles sur lesquelles il posa sa tête.

- Quand tu sortiras, tu viendras me voir ?

Un sourire éclatant illumina le visage du plâtré. Ses traits étaient doux, chaleureux et remplis de promesses. Il tapota joyeusement sur l'épaule du brun.

- Bien évidemment banane !

Marco, débordant de joie, se jeta sur son ami, l'enlaçant. Les rires du brun éclataient dans le parc. Son camarade répondit à son câlin, refermant ses bras sur le dos du garçon. Les rires du brun ce transformèrent en petits gémissements, en hoquets. Des larmes étaient rapidement montées aux yeux du garçon, il s'agrippait le plus possible au châtain. Elles ne tardèrent pas à ce déversé, roulant sur ses joues et imbibant ses multiples tâches de peau. Son partenaire souriait, passant sa main dans ses cheveux sombres, massant tendrement son crâne. La deuxième exécutait de larges mouvements circulaires dans le dos du pleurant. Ils étaient bien, tous les deux. Vraiment bien.

Après plusieurs minutes de larmes, le brun finit par se calmer, s'excusa de son comportement envers son ami. L'autre lui répondit que ce n'était pas grave, qu'il fallait, un jour ou l'autre extérioriser ses émotions.

Le reste de la semaine s'accéléra pour les deux protagonistes. Le départ de Jean arrivant plus vite que prévu. Ils se dirent au revoir d'une accolade bien masculine, ce serrant fort et ce tapant dans le dos. Le châtain finit par disparaître dans un 4x4 grisâtre.

Le temps s'écoulait lentement pour le garçon demeurant toujours dans l'enceinte de l'hôpital. Les deux hommes s'envoyaient régulièrement des messages, se racontant ce qu'ils avaient fait ou autre. Le châtain venait voir son ancien camarade de chambre deux fois par semaine. Ils rigolaient toujours autant, ne se lassant pas des bêtises de l'autre.

Les semaines devinrent des mois et les mois des années.

Cela faisait maintenant cinq ans qui c'étaient écoulés depuis l'arrivée de Jean. L'ancien plâtré avait trouvé un travail. Il travaillait dans une entreprise d'import-export. Son travail lui demandait beaucoup de temps et il avait des horaires difficiles, mais il était toujours fidèle à ses rendez-vous avec Marco.
De son côté, le brun était toujours présent pour soutenir son ami dans ce qu'il entreprenait. Il était une épaule solide pour le jeune adulte. Mikasa avait rompu avec le châtain quelques mois après son départ de l'établissement. Elle était partie pour un autre garçon, laissant son ancien compagnon dans le désarroi. Marco avait été là, il avait prêté son épaule pour y recueillir les larmes du jeune homme.
L'amitié qui les liait était solide et pour cause, ils ne s'étaient jamais disputés. Pas une seule fois. Cela relevait presque du miracle pour certains, mais c'était totalement anodin pour eux deux. Il n'y avait qu'eux dans leur petit monde fait de bêtises et d'amitié.

Mais en octobre, tout bascula.

Jean rentrait, fatigué de sa journée de travail. Il était déjà tard. La nuit avait déjà pris place dans le ciel, la lune trônait sur l'espace sombre pailleté. Seul, dans son petit appartement, il attrapa un plat déjà préparé et le mit dans son micro-onde. Il jeta ses affaires et se laissa lourdement tomber sur son canapé. Un bruit sonore lui signalant que son repas était prêt ce fit entendre dans l'enceinte privée de son petit chez lui. Il mit quelques secondes avant de se lever, traînant ses pieds sur le sol légèrement poussiéreux. Après avoir attrapé son repas, il retourna s'asseoir sur le sofa rouge au centre de l'habitacle. Le châtain alluma la télévision, écoutant à moitié.
Son téléphone vibra. Il le sortit et vit un numéro inconnu de son répertoire l'appeler. Il décrocha.

- Jean ?

- Oui, qui le demande ?

- Bonsoir, je suis le médecin en charge de Marco. Je t'avais aussi quand tu t'es cassé la jambe il y a quelques années.

- Que ce passe-t-il ? C'est Marco ?! Qu'est-ce qu'il a ?!

La voix du jeune homme était pressante. Le médecin à l'autre bout du fil semblait, lui, plutôt calme. Le cœur de Jean s'accéléra.

- Marco a fait une chute importante.

- Qu'est-ce qu'il lui arrive ?!

Le châtain ne laissait pas le médecin terminer ses phrases. Ce dernier était toujours calme mais sa voix tremblait quelques peu. La gorge du garçon était nouée. Les larmes lui montait déjà aux yeux.

- Il est en train de mourir.

Ces mots avaient été suffisants pour achever son ami. Les larmes commencèrent à ce déversé toutes seules, roulant telles de grosses billes sur les joues rouges du garçon. Sa main vint ce placer devant sa bouche. Il voulait crier. Mais aucun son ne sortait.

- J'ai préféré te prévenir. Si jamais tu veux venir le voir, une dernière fois.

Les trois derniers mots prononcés par le médecin résonnaient dans la tête de Jean comme une masse, l'assénant de coups destructeurs.
Il se leva, prit ses clés de voiture et fonça en direction de l'hôpital. La ville était calme en soirée, excepté ce soir là où, dans l'urgence, le garçon défiait le code de la route et les limitations de la ville. Il se gara sur le parking de l'établissement en travers des places et sortit en trombe. Comment cela avait-il pût arriver ? Hier encore, il était partit lui rendre visite et le brun se sentait bien. Pourquoi cela c'était passé si vite ?
Il courait aussi vite que possible trouvant les portes automatiques anormalement longues. Il fonça vers la chambre du brun. Devant, il attrapa la poignée mais ne l'ouvrit pas tout de suite. Il reprenait son souffle.
Jean baissa la poignée, pénétrant dans son ancienne chambre.

Là, Marco était allongé, diverses machines l'entouraient. Seulement une infirmière était à ses côtés, gardant un œil sur lui. Le châtain s'avançait lentement, terrorisé de ce qu'il s'apprêtait à voir. Il s'arrêta, surplombant son ami.
Le malade était pâle, très pâle. Des cernes noirs soulignaient ses yeux fatigués, il avait la respiration indécise, elle n'était pas régulière et semblait forcée. Ses joues étaient creuses et ses taches de rousseur presque inexistantes. Son visage si chaleureux et accessible était complètement détruit. Ses yeux semblaient perdus dans un autre espace. Les larmes coulaient déjà sur le visage du châtain.

-J-Jean ... ?

La voix du moucheté était faible et rauque. Jean s'assit sur une chaise, attrapant la main de son ami, se rapprochant de lui.

- Oui Marco, je suis là.

Sa voix était tremblante et il semblait sur le point de craquer à tout moment.

- Jean ... Dis-moi ...

- Oui ?

Les yeux vides du brun commençaient à briller, laissant des perles d'eau salée dévaler son visage meurtri.

- Dis-moi, Jean ... Pourquoi ... Pourquoi moi ? J'ai eu une vie si misérable et-et je vais mourir comme ça ... J'aurais aimé ... J'aurais aimé exister, vivre et ne pas me contenter de survivre ... Alors, Jean, dis-moi ... Pourquoi je suis venu au monde pour finir ... Comme ça ?

Les yeux de Marco cherchaient un repère dans le lointain, roulant à droite ou à gauche. Le châtain serra plus fort la main de son ami, totalement dévasté par ses paroles. Les deux garçons pleuraient. Jean cherchait ses mots. Le brun tourna la tête vers son ami, son seul ami.

- J'aurais aimé vivre comme toi ... J'aurais aimé vivre avec ... Toi, ensemble ...

Le bicolore amena la main de son camarade à sa bouche. Il déposa un tendre baiser sur sa peau frêle.

- Jean, tu es .... Le meilleur ami que je n'ai ... Jamais eu.

- Toi aussi, Marco. Toi aussi.

Le brun réussi à trouver les yeux du châtain en repère.

Ils échangèrent un tout dernier regard.

Les yeux noisettes perdirent leurs lumières et les paupières de Marco ce fermèrent, lentement.
Un long bruit strident et continu résonnait dans les oreilles frêles du châtain. Il paniqua, se penchant sur son ami, maintenant partit.

- Marco ?

Un étrange rictus était apparu sur le visage de Jean, les larmes redoublèrent d'intensité.

- Marco ! Non ! Marco ! Revient ! Marco !! J'ai besoin de toi, moi ! Marco ! Je t'en prie revient !!!

Il était à présent effondré sur le corps sans vie de son meilleur ami. Oui. Son meilleur ami.

- Ne m'abandonne pas ... Marco ...

L'infirmière avait fait le tour du lit et posa sa main sur l'épaule tremblante du garçon. Il se retourna légèrement. Elle lui tendait un sourire de compassion.

Jean continua de pleurer, durant des jours.

Le jour de l'enterrement du brun, peu de personnes étaient présentes. Jean, le médecin, la grosse femme et quelques autres membres du personnel hospitalier. La cérémonie fût courte.
À la fin de journée, le châtain était toujours, assis, devant la tombe de son meilleur ami. Il examinait la pierre tombale devant lui. Un simple bloc gris posé sur le sol frais.

"Marco Bott
16 juin 1998 - 12 octobre 2022"


Quelques petits mots avaient été posés. La pierre était entourée d'une grande diversité de fleurs.
Jean fouilla dans sa poche et en sortit une lettre. Il la déposa devant la tombe. Il souriait.

- Tu la liras de là-haut. J'espère que ça te rappellera des souvenirs.

Il retenait ses larmes.
Ce faisant tard, le jeune homme décida de quitter le cimetière, se promettant de revenir.

Cela faisait maintenant plusieurs années que Jean marchait avec le souvenir de son meilleur ami. Le châtain avait dès à présent 30 ans. Il avait eu une fille et était marié.
Un après midi, alors que l'homme profitait d'une journée libre avec sa fille, un petit garçon courait dans les bras de sa mère. Jean l'observait attentivement. Des cheveux brun, des yeux noisettes, de multiples tâches de rousseur parsemées son visage enfantin. Le petit et le grand se sont échangé un regard.

L'enfant sourit de toutes ses dents à son aîné avant de repartir, tenant la main de sa maman.
Jean lui fit un petit signe de main, lui souriant aussi avant de repartir de son côté accompagné de sa fille.

Il avait réussi. Il avait eu sa nouvelle vie, celle dont il rêvait.

Marco.


•••

Ici Raichu⚡ !

Voici un nouvel OS, le plus long écrit pour l'instant ! J'espère qu'il vous a plu et que vous ne vous êtes pas ennuyé. Moi, j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire en tout cas.

Je trouve ma fin un peu pourri mais j'ai fait de mon mieux. M'en voulais pas.

Je tiens aussi à remercier YaoiPower pour ses différentes informations sur les plâtres. 😂

Comme d'habitude, dites moi ce que vous en avez pensé en commentaires et ce que je pourrais améliorer pour les prochains. Sachez que j'aime vos commentaires constructifs et ceux un peu délirants, ils me font beaucoup rire d'ailleurs !

En prime une image.

Si vous n'avez jamais joué au Chubby Bunny et bien c'est le moment de s'y mettre ! C'est ma meilleure amie qui m'a initié. Rien de mieux au saut du lit pour commencer une nouvelle journée. Fou rire garantie !

D'ailleurs, l'autre jour je voguais tranquillement sur internet à la recherche d'images. Je suis tombé sur ça.

La couverture de l'écrit de AmatriceDesFictions. Que je n'ai toujours pas lu d'ailleurs. Honte à moi.

Voilà, c'est tout pour moi. A plus !

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