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"Différent"

«- Désolé, mais nous deux ce n'est pas possible. On ferait mieux d'en rester là.

- Quoi ?! Comment tu peux me quitter comme ça ?! T'es qu'un connard ! Un enfoiré !»

Je la regardais s'éloigner, elle qui avait de si belles jambes et qui semblait être transporter par la brise à chacun de ses pas, la voilà, tambourinant le sol telle une éléphante prête à charger. Je ne pût m'empêcher de sourire face à ce drôle de spectacle.

«Ce n'est pas ta faute tu sais. C'est moi le problème. J'aime les hommes.»

Toi, une si jolie fille qui avait longtemps fait battre mon cœur. Toi, si féminine aux formes si belles et aux jupettes attrayantes.
Mais je ne regrettai pas ce choix, car oui, tu ne t'en rendais pas compte mais j'avais fini par être malheureux avec toi. J'avais fini par être lassé de ton rire, de tes remarques, de tes yeux, tes vêtements, de toi toute entière en fait. Mais je te remercie quand même de m'avoir ouvert les yeux sur ce que j'aimais. Je ne sais pas si j'aurais pût le deviner tout seul, si j'aurais arrêté de me voiler la face. Je ne t'ai pas annoncé cette découverte par peur de te faire pleurer, j'ai même cru que tu fonderais en larmes devant moi quand j'allais t'annoncer notre rupture. Tu m'as copieusement insulté comme une sauvageonne n'ayant pas appris les bonnes manières. J'en ai ri intérieurement.

J'étais libre !

Ne t'en fais pas, je ne salirais pas la personne que tu es. Je dirais simplement aux autres que je suis gay, une tapette, un pédé, un homo.
Que je suis moi en fait.
Que j'arrête de faire semblant d'être quelqu'un d'autre et que je me montre enfin, que je laisse l'être en moi sortir.

Sur le chemin du retour, je suis passé devant ta maison. Je n'ai même pas regardé si je te voyais à travers les vitres de ta chambre. J'ai simplement continué ma route. Il faisait frais, l'hiver commençait à gagner du terrain dans les ruelles de la banlieue parisienne. Les mains au fond de mes poches, ma tête calée entre mes épaules, j'avançais, recrachant l'air sous forme de fumée. Je sortis ma main droite, un paquet de Marlboro entre les doigts. J'ai décidé de m'arrêter, le temps d'allumer ma cigarette.

«C'est fou comme ça fait du bien. Un truc aussi néfaste, ça réchauffe quand même le coeur.»

Me voilà à penser des choses étranges. J'arrive encore à me surprendre. C'est pas mal.
Mon avancée c'était arrêtée au coin d'un petit Carrefour, finissant tranquillement de consumer ma clope. Adossé contre le mur à côté de la porte, je regardais les personnes passantes devant moi. Tous habillé en noir, un visage de façade permettant de se fondre parmi ses semblables. Qui sait, un violeur était peut être passé à côté de moi, l'air de rien. J'en échappais un ricanement. Jetant mon mégot avant de l'écraser, je me décidais à enfin rentrer dans le magasin.

«- Bonsoir monsieur, nous fermons dans cinq minutes.

- Je ne serai pas long.»

Le vendeur avait un étrange visage. On pouvait voir que sa mâchoire s'enfonçait dans sa gorge, ce qui lui donnait des plis plutôt monstrueux. Il avait de petits yeux tombants d'un noir intense, son nez était long et bossu et sa bouche de travers. Il était mince mais son ventre était largement visible. Je ne préférais pas m'attarder plus longtemps sur cet étrange personnage.
Avançant vers le rayon des alcools, je m'arrêtais devant les bières. Je tirais un pack de Desperados avant de me diriger vers la caisse.

«- C'est soirée ce soir ?

- Allez savoir.

- Ça vous fera 8€.»

Je lui tendis l'argent, un billet de 10€ et il me rendit la monnaie.

«- Merci, au revoir.»

Mon pack à la main, l'air frais de l'extérieur me caressa les doigts faisant frissonner mon bras. Je continuais ma route, regardant droit devant moi.
La ville était surplombée par un rideau sombre et scintillant. Un coup de vent passa. J'en frémissais de toutes parts. Au détour d'une rue j'effectuais un virage serré avant de me retrouver devant une large porte en bois. Une espèce d'interrupteur était sur le côté avec des boutons devant lesquels des noms étaient affichés.
Le troisième en partant du haut.

«E. Jäger.»

Une sonnerie ce faisait entendre. J'attendais, impatient.
Une voix grésillant me répondit après un petit bip.

«- Je t'ouvre.»

Clac.
À l'alerte du bruit, je poussai l'épaisse porte avant de pénétrer dans un petit couloir dont les escaliers étaient surplombés par un tapis de poussière.
Deuxième étage à gauche.
Je n'eut même pas le temps de toquer qu'il m'avait ouvert.

«- Salut.

- Salut, ça va ?

- Tranquille et toi ? T'en a mis du temps !

- Ouais, désolé. Ce n'était pas simple de rompre avec elle. J'ai mis du temps avant de pouvoir en placer une.

- Putain, m'étonne pas. Elle jacasse à longueur de temps.

- Ouais. C'était chiant.»

En parlant, j'étais rentré dans l'enceinte du petit appartement et avait retiré mon manteau que j'avais jeté sans nonchalance sur le lit de mon ami. Il était directement partit devant la table et attrapa un couteau posé à côté d'une large boîte en carton. Tandis que je prenais place en face de lui, posant le pack de bière sur la table.

«- T'as sortie les bonnes là.

- Qu'est-ce que tu crois. C'est un moment à fêter.

- Tout à fait d'accord.»

Il réussit à m'arracher un sourire avant de se remettre à découper la pizza. Elle était géante, il y en avait largement assez pour nous deux.

«- D'ailleurs, Eren, t'as pas des nouvelles de Marco ?

- Marco ? Non, aucune.

- Il abuse quand même, il pourrait en donner.

- C'est vrai ! C'est pas parce que monsieur est partit étudier en Nouvelle Zélande qu'il ne peut pas envoyer au moins un message de temps en temps.

- ... Si ça se trouve, son avion c'est crashé.»

Eren arrêta tous mouvements et me regardait droit dans les yeux.

«- T'es malade ou quoi ? Ne dis pas un truc pareil !

- Nan, je plaisante. Désolé.

- Ouais, c'est ça.»

Raclant la chaise sur le sol en pierre rouge, je me relevai pour défaire le pack et sortir deux bouteilles. Eren avait fini de couper notre dîner et nous pouvions enfin commencer à nous servir. L'odeur était alléchante et mon estomac faisait des siennes depuis que j'étais entré dans l'appartement.
La première bouchée fût divine. Cela devait ce voir à ma tête car Eren lâcha un sourire.
Légèrement mâte de peau, ses yeux d'un vert et bleu mélangés vous transpercez au premier contact. Il avait toujours ses cheveux bruns en bataille et se coiffait n'importe comment. Le bout de son nez semblait être tiré vers le haut par un fil invisible, il avait des mains plutôt grandes et de longs doigts. Son corps était finement bâti.
Nous avons passé la majeure partit de notre soirée à parler de tout et de rien, passant par des sujets intéressants et d'autres beaucoup moins.

Appuyé au petit rebord de sa fenêtre, je m'étais allumé une cigarette pendant qu'il était partit pisser.

«- Il t'en reste ?»

Je lui ai fait un signe vague vers la table où j'avais laissé mon paquet.
Il vint à mes côtés, me tapotant l'épaule pour attirer mon attention. Lui jetant un petit regard, il avait la clope entre ses lèvres et l'agitait lentement. Comprenant ce qu'il voulait, j'ai rapproché mon visage du sien, entourant de mes paumes de mains nos deux gallos et collant leurs extrémités, le brun alluma la sienne grâce à la chaleur que dégageait la mienne. Sa première bouffée fût longue et il recracha une épaisse fumée blanche.

«- Tu devais pas arrêter de fumer d'ailleurs ?

- Juste une de temps en temps ça fait pas de mal.

- Ben, si Eren, justement.

- Ta gueule.»

Passablement taquin, je ne me privais pas de lui donner un coup de coude dans les côtes, ce qui le fit tousser à cause de la fumée qu'il était en train d'aspirer.

«- Tu vas dormir dans le couloir ce soir.»

J'en ricanais.

«- Rigole pas. Je vais vraiment te faire dormir dehors.»

Approchant mon visage du sien, coinçant ma cigarette entre mon majeur et mon index, j'ouvris ma bouche et lui souffla la fumée toxique sur le visage.
Il me regardait avec insistance.

«- OK. T'as gagné. »

J'en rigolais, écrasant mon mégot dans le cendrier que j'avais mis préalablement au bord de la fenêtre.

«- Eren. C'est au-dessus de tes forces de faire dormir ton invité préféré dans le couloir.

- Pas faux, je l'admet.»

J'avais marché jusqu'à m'asseoir dans le canapé. Sur la petite table basse, j'attrapais une cassette vidéo.

«- On se le matte ce "Scream" ?

- Ouais, mais j'espère qu'elle marche encore ! Attend, je finis ma clope avant.

- D'accord, prend tout ton temps.»

M'installant confortablement et m'enfonçant le plus possible dans son sofa, j'attendais qu'il finisse de fumer, tripotant la VHS, la regardant sous tous les angles. Il me semblait qu'il fallait les rembobiner ces trucs là pour pouvoir de nouveau regarder le film. C'était plutôt design pour l'époque. J'aimais bien.

En la reposant, j'attrapais mon téléphone et commença à tapoter sur Facebook.
Un post m'interpella.

« - Hé, Eren. Viens voir ça. »

Il écrasa sa cigarette et se jeta sur le canapé, collant nos épaules. Je lui tendis mon téléphone.

' Après une bonne journée, détente au soleil ! '

«- Il a l'air de faire beau là-bas.

- Il fait vraiment gay. C'est répugnant.»

Je me retournais vers le brun, le regardant. Battant des cils, j'essayais de comprendre ses mots.

«- T'as dit quoi là ?»

Ses yeux heurtèrent les miens. Il semblait ne pas comprendre ma question. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

«- Qu'il faisait vraiment gay.

- Nan, après.»

Il lâcha un rire, semblant toujours surpris par le ton que je prenais face à lui.

«- C'est répugnant un gay ! Ça a des manières de fille et des mimiques ridicules, c'est une grosse tapette quoi.»

Verrouillant mon téléphone et le reposant, il avait repris la parole.

«- Moi, c'est sûr, il m'approche plus. C'est imprévisible ces gars-là ! J'avais toujours remarqué qu'il était assez bizarre dans sa manière de s'habiller ou encore de se comporter. Après, je ne juge pas, hein, te méprend pas. Mais c'est pas moi qui me prendrais une bite dans le cul parce que ça me fait kiffer. Je préfère encore démonter des chattes.

- Dis-moi Eren ...»

Il se retourna vers moi et, à la fin de son mouvement, j'écrasais copieusement mes lèvres sur les siennes. Le brun ne réagit pas tout de suite, puis il m'attrapa les épaules et voulut me repousser mais je fût plus réactif que lui. Me redressant et utilisant mon poids, je suis tombé sur Eren, coinçant son bras droit sous ma jambe gauche et je lui tenais le poignet de ma main droite. L'écrasant et ayant placé mes doigts sur sa bouche pour lui maintenir aussi la tête, mes lèvres frôlèrent son cou.

«- T'as raison, ces gars-là sont imprévisibles.»

À la fin de ma phrase, j'ai commencé à mordiller sa peau et à passer ma langue sur les parties les plus fines. J'aspirais tendrement plusieurs petits bouts de son épiderme tandis que le brun se débattait en essayant de me repousser. Il poussait des râles pour m'exprimer son mécontentement, probablement.

Au bout de quelques légers instants, il finit par dégager son bras qui était coincé sous ma jambe. Il en profita pour m'agripper les cheveux et me tirer en arrière. Il finit de se dégager et posa l'un de ses pieds sur mon torse pour me propulser hors du canapé, il vint se jeter sur moi et m'attrapa maladroitement par un bras et par le col de ma veste, puis il commença à me tirer vers la porte. Le brun me relâcha pour ouvrir le seul obstacle avant l'extérieur, j'en profitais pour me relever avec maladresse. Il m'agrippa, me fit sortir de son appartement pour finir de me pousser avec force dans les escaliers.
Me cognant la tête dans ma chute, et agonisant tout seul en bas, je l'entendais crier des choses que je ne comprenais pas, avant de rentrer en claquant sa porte. Tout autour de moi était devenu du coton durant quelques instants.

Difficilement, je me redressais, une main sur l'arrière de mon crâne.
Jetant un dernier coup d'œil vers la porte de son appartement, je finis par tourner le dos, descendant les marches en boitant légèrement. J'ai croisé le regard d'un de ses voisins qui m'avait laissé passer sans me dire quoi que ce soit. Juste avant d'ouvrir l'épaisse porte en bois, je finis par réaliser que je n'avais ni mon manteau, ni mon téléphone. Poussant un large soupir, je fis demi-tour, boitant toujours.
Me retrouvant une nouvelle fois devant cet endroit d'où je m'étais fait jeter il y avait moins de trois minutes, je toquais.

Pas de réponse.

«- Eren. Ouvre-moi.»

Toujours rien.

«- Eren, j'ai laissé mon téléphone et mon manteau. J'ai pas envie de me les cailler et que tu vois les photos des mecs en chaleur sur mon tel.»

Bien évidemment, l'histoire des photos était fausse. Il ne me restait que celle avec mon ex. Par contre, le fait qu'il fasse froid dehors était véridique. Et connaissant ma faible constitution, je choperai un rhume si je mettais un pied dehors sans être couvert.
Je toquais une nouvelle fois.

«- Aller Eren, ouvre.»

J'étais bien parti pour me faire un petit monologue.

«- Eren. En vrai, je ne vois pas ce qui te dérange envers le comportement de Marco, la façon dont il s'habille ou carrément le fait qu'il soit gay. Il me l'avait dit, j'étais au courant depuis quelques temps déjà.»

Finalement, ayant vraiment mal à ma cheville, je décidais de m'asseoir contre le mur perpendiculaire à sa porte.

«- Tu sais Eren, Marco t'apprécie beaucoup. Même plus que moi. Et pourtant, c'est devant moi qu'il a dévoilé ses préférences pour les hommes. Et tu sais pourquoi ?»

Je fis tout de même une pause, si jamais il voulait participer et arrêter mon monologue.
Voyant qu'il ne répondait pas, je continuais.

«- Il avait décelé chez toi le rejet que tu avais envers les homosexuels. Il a eu peur et n'a pas préféré t'en parler car il savait que tu le rejetterai. Même si vous vous connaissez depuis longtemps.»

Un bâillement s'échappa d'entre mes lèvres suivit d'un frisson. J'adossais ma tête contre le mur frais.

«- Tu sais Eren, quand Marco est partit, on a commencé à traîner plus ensemble tous les deux. Même si je sortais déjà avec mon ex à présent, c'est quand on a commencé à plus se fréquenter que j'ai commencé à ... Avoir des sentiments pour toi. Ouais, c'est ça.»

Un rire un peu nerveux s'était emparé de mon être durant quelques instants.

«- Je comprends pas pourquoi on peut détester et avoir peur des personnes différentes de ce que l'on est. Bon, à l'époque je peux comprendre mais maintenant. On est en 2017 quand même ! Faudrait peut-être penser à évoluer !»

J'avais accompagné mes dires avec des mouvements de mains, jetant de temps en temps un coup d'œil à la porte restée close depuis tout ce temps.

«- On est tous humains après tout, des hommes et des femmes constitués pareil, on respire tous, on mange tous, on a tous des sentiments, on est tous sensibles à certains sujets. Pourquoi toujours rejeter une minorité ? C'est pas comme s'ils allaient tout renverser ...»

Je me demandais quand même s'il m'écoutait, s'il m'entendait. Et puis, peu importe, cela faisait du bien de vider son sac.

«- Tu sais, j'aurais pût tomber amoureux de n'importe qui d'autres, ce n'est pas les gars qui manquent dans la classe. Et pourtant ça a été de toi. On ne va pas dire que t'es le gars le plus beau du monde, ce serait trop te flatter. Tu t'en rends pas compte et ça te fais rien, mais les fois où nos corps se touchent et ne sont qu'à quelques centimètres, ben ça me fais un truc. Quand nos épaules se sont touchés sur le canapé, ou encore quand nos visages n'étaient séparés que par la longueur de nos deux clopes.»

Je fis une nouvelle pause, me redressant légèrement.

«- J'ai peut-être été un peu trop loin quand je t'ai embrassé, j'avoue que c'était pas très classe. Mais tu vois, ça me titillais depuis un moment et je ne m'excuserai en aucun cas pour mon comportement.»

Durant mes paroles, je m'étais mis debout devant la porte. J'ai toqué une énième fois.

«- Eren, rends moi mon manteau et mon tel. Je veux rentrer chez moi.»

J'entendis du mouvement de l'autre côté de cet obstacle rigide. Comme quelque chose qui s'ouvrait. Après quelques légers instants, j'ai enfin pût entendre sa voix.

«- Tes affaires sont en bas. Je te retiens plus. Casse-toi.»

Un sourire un peu crispé s'empara de ma bouche.

«- J'espère que j'ai pas parlé dans le vide.»

Sans même attendre une réponse de sa part, je descendais à présent les escaliers puis mis le nez dehors.
Un vent glacial était en train de souffler.
Là, par terre, mon manteau était étalé. Ah, il l'avait jeté par la fenêtre sans aucun doute. En le soulevant je pût découvrir que mon téléphone, lui, n'avait pas survécu à la dure chute de trois étages. Il était totalement explosé.
Après avoir enfilé mon manteau et ramassé les bouts de ce qu'il restait de mon portable, j'ai jeté un dernier regard vers la fenêtre de l'appartement du brun, avant de rentrer chez moi.

Il était tard, il faisait froid et j'avais le cœur en miette.










•••

Ici Raichu⚡ !

On ce retrouve plutôt rapidement pour un nouvel OS, qui, j'espère, vous a plu.
Comme d'habitude, n'hésitez pas à commenter ou a poser des critiques.

J'ai eu droit à quelques bugs de Wattpad car je devais le poster plus tôt. Enfin bref.

Je sais pas trop quoi dire de plus à part que ce que Jean dit durant son monologue, ben c'est ce que je pense.

Voilà. '-'

À plus !

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