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"Baby-sitter"

Les vacances.

Seul moment où l'on peut se détendre et profiter de ses potes. Faire des soirées et boire comme un trou, flirter et avoir des coups d'un soir, voyager et découvrir. Et moi, je me retrouvais comme un imbécile à devoir travailler pour me faire de l'argent. Et en plus, faire du babysitting. Sérieusement, je me demandais encore pourquoi j'avais accepté. J'aurais dû partir bosser chez McDo, mais comment dire que manger des hamburgers tous les jours m'aurait fait perdre ma ligne. Alors j'ai préféré garder des gosses. J'étais fils unique mais j'avais déjà expérimenté le babysitting en gardant mes petites cousines.

Enfin. Je m'étais égaré dans mes pensées, et venais d'arriver devant l'adresse que j'avais écrite sur un petit post-it jaune. Je regardais la maison. Elle n'était pas très grande et semblait avoir un étage, une petite cour surplombait l'avant de la maison. Seul un ballon de foot était présent. Devant le petit portillon, je regardais autour pour voir s'il n'y avait pas de sonnette. Aucune. Bon, ça commençait bien. J'ai posé ma main sur la poignée et la tourna. Un "clang" retentit et le portillon s'ouvrit. Les mains dans les poches et le nez dans mon écharpe, j'avançais tranquillement, traversant le jardin. Devant la porte, je rencontrais un deuxième problème.

J'étais aussi grand que cette dernière.

Je m'imaginais déjà devoir me baisser devant ses sœurs à l'intérieur. Un soupire m'échappa malgré moi et je toquais à la porte. Je n'attendis pas très longtemps avant qu'elle ne s'entrouvre légèrement. Un œil fatigué et cerné me faisait face. C'était une femme, blonde et avec les cheveux en vrac.

« - Bonjour madame, je suis Bertolt pour le babysitting. »

Elle ouvrit un peu plus les yeux avant de claquer la porte.
Ok. Je restais là, comme un imbécile à l'entrée de la maison. J'ai attendu vu que je n'avais rien d'autre à faire. Si elle ne revenait pas, je toquerais de nouveau.
Au bout d'à peine deux minutes, la porte s'ouvrit de nouveau, mais cette fois en grand. Elle me faisait face avec un grand sourire, un chignon totalement désordonné trônait sur sa tête.

« - Entre, entre mon grand ! »

Elle avait une voix plutôt éraillée pour une femme de son âge. Elle était jeune. Très petite -bon, c'est sûr que la comparer à ma taille n'aller pas la rendre très grande à mes yeux- elle avait de grand yeux bleu et était plutôt mince. Elle portait un vieux jogging gris et sale ainsi qu'un large t-shirt blanc tâché.

« - Je suis désolée pas t'accueillir dans une meilleure tenue ... »

Elle était gênée, je lui fis un signe de main en plus d'un léger sourire. Elle me débarrassa de mon manteau et de ma grosse écharpe et m'invita à prendre place sur le canapé pour m'expliquer quelques trucs.

« - Bon, je ne rentrerai que demain matin mais si il y a la moindre chose, n'hésite pas à m'appeler. Tu as mon numéro de toute façon. Mon fils est dans sa chambre, il dort mais il ne va pas tarder à se réveiller. Nous ferons les présentations à ce moment-là. Tu as de quoi manger dans le frigo et un menu pour le petit. »

Je l'écoutais silencieusement. Ça m'ennuyais déjà mais je n'avais pas le choix, en plus j'étais plutôt bien payé. Mais cela me bousillais tout un après-midi en plus d'une soirée et d'une nuit. Mais bon, la regardant, ça se voyait qu'elle avait besoin de repos.

"Boum".

Je levais la tête vers le plafond.

« - Ah, il est réveillé. Viens, je vais te le présenter. »

Elle se leva et je la suivis. Nous sommes montés à l'étage où seulement trois portes étaient côte à côte. Elle ouvrit la première, nous plongeant dans le noir.

« - Tu es réveillé Reiner ? »

Elle traversa la pièce pour venir ouvrir les rideaux. Là, sur le sol, un petit garçon était assis par terre avec un ours en peluche dans les bras. Il me regardait. Ou plutôt, il me dévisageait. Ses sourcils étaient tellement fins et tellement blond qu'ils étaient à peine visibles. Sa lèvre supérieure recouvrait l'autre, formant une pointe. Il gonflait ses joues rosies. Ses cheveux étaient courts et d'un blond similaire à ceux de sa mère. Il portait un ensemble jaune poussin. Il leva un bras et le passa derrière sa tête, attrapant sa capuche, la laissant retomber sur ses cheveux.

Pikachu. Il y avait Pikachu sur le sol, devant moi qui me fixait comme si j'étais un pestiféré. Il n'était pas heureux de me voir et cela se voyait. Sa mère s'approcha de lui et le prit dans ses bras.

« - Reiner, je te présente Bertolt. Il va te garder pendant mon absence. »

Le gamin n'a pas répondu à sa mère et me regardait toujours. Dès qu'elle le reposa au sol, il partit dans un coin de sa chambre pour jouer avec des voitures.
La femme et moi sommes descendu et elle me donna la moitié de ma somme finale en me précisant qu'elle me donnera l'autre demain matin à son retour. J'eu droit à une rapide visite de la maison puis elle s'éclipsa pour ce changer et finit par partir. Sur le seuil de la porte, elle se tourna une dernière fois vers moi.

« - N'oublie pas, si jamais il y a le moindre problème, appelle moi. »

Je lui répondis d'un signe de la tête en lui souriant. Quand la porte d'entrée fut fermée, je me suis avancé pour vérifier qu'elle ne fasse pas demi-tour. Je suis allé dans la cuisine et j'ai discrètement regardé par la fenêtre. Elle monta dans sa voiture, démarra et partie.

Enfin seul.

Je suis directement allé sur le canapé et j'ai allumé la télévision. Le petit était en haut et semblait très bien s'amuser tout seul, ce n'était donc pas la peine que j'aille le voir et puis, s'il voulait quelque chose, il n'avait qu'à descendre. Je m'étais allongé de tout mon long sur le canapé, mes pieds dépassaient. Je zappais sur les différentes chaînes avant de tomber sur un manga que je suivais. Ajin : Demi-humain. C'était vraiment original, surtout l'animation. Elle changeait de ce qu'on avait l'habitude de voir, et ça, c'était vraiment pas mal. Je suis resté un petit moment devant la télévision, j'étais tellement absorbé par l'anime que je n'avais même pas remarqué que Reiner était devant moi. Il manifesta sa présence en agitant sa peluche. Je le regardais et lui aussi.

« - Joue avec moi. »

Je soupirais.

« - Tu avais l'air de bien t'amuser tout seul, tu peux pas continuer ? »

Il fronça les sourcils, baissant légèrement la tête.

« - Je veux que tu joues avec moi.

- Pas tout de suite, je regarde mon anime. Après je voudrais bien. »

Cet argument devrait le convaincre, ça avait marché avec mes cousines alors il ne ferait pas exception.

« - Non. Je veux jouer maintenant. »

J'allais avoir du mal à m'en débarrasser.

« - Tu peux pas attendre quelques minutes ? »

Il gonfla ses joues, me lançant un regard noir avant de tourner les talons. Je soupirais une dernière fois, j'allais me lever mais je sentis une douleur énorme sur mes parties génitales. J'ai étouffé un cri, me pliant et mettant mes mains sur ma source de douleur. L'enfoiré ! Il m'avait frappé ! Il me regardait et je vis un large sourire apparaitre sur son visage. Putain, il était fier de son coup en plus. Je me suis difficilement redressé, mes mains recouvrant toujours mes bijoux de famille. Avec le petit blond, nous avons entamé un duel de regard. Il me lança son ours en pleine tronche et partit en courant en rigolant. S'en était trop. Ce gamin se payait ma tête. Je me suis levé d'un bond, sautant par-dessus le dossier du canapé à sa poursuite. Il s'était dirigé vers les escaliers. Je montais les marches trois par trois. Il venait de claquer la porte de sa chambre. Je l'ai ouverte en grand, dans un élan.

Elle était vide.

Ce petit malin avait dû se cacher. Je marchais lentement, scrutant le moindre recoin à la recherche du gosse. Je n'avais pas que ça à foutre. Les endroits les plus probable où il aurait pût se cacher étaient le placard, son coffre à jouer, sous son lit ou encore sous la pile de couverture dans le coin de sa chambre. Je décidais de m'attaquer à ces endroits là en premier.

Coffre à jouet, personne.
Sous le lit, personne.
Sous les couvertures, personne.
Dans le placard, personne.

Bon. Je me suis positionné au milieu de la pièce et j'ai commencé à cogiter. Si j'étais un gamin de 5 ans voulant échapper à un monstre après lui avoir frappé les burnes, où me cacherais-je ? Je regardais plus attentivement la pièce. Un large lit trônait en plein milieu, sa fenêtre était trop haute pour qu'il l'atteigne et il n'avait pas de balcon. Une grande étagère en face du lit comportait plusieurs jouets et était collée au coffre. Le placard était à côté de la fenêtre, il avait aussi une table de chevet à côté de son lit.

« - Hihihi ... »

Je me retournais, me demandant d'où cela pouvait bien venir. Mon regard se posa immédiatement sur la table de chevet. Enfin table. C'était plutôt une armoire en miniature dotée d'un tiroir et d'une petite porte. J'avançais et me baissa devant. J'ai lentement tendu la main pour attraper la poignée puis j'ai ouvert d'un coup sec.

Il était là. Son sourire était toujours présent. Il tenait une espèce de pistolet en plastique orange. Attends ... Quoi ?! J'ai mis trop de temps à réagir, il m'avait déjà aspergé le visage et c'était de nouveau enfui en courant. Je me suis levé dans un râle et repartit à sa poursuite. Cette fois, il avait filé vers la salle de bain. La porte juste à côté de la sienne. Je l'ai ouverte, me précipitant et me retrouva d'un coup par terre avec en prime un énorme mal de crâne.

Je m'étais pris le haut de l'encadrement de la porte. Visiblement, plus bas que les autres. J'étais allongé sur le dos, les bras écartés, les jambes tendues. Je fixais le plafond. Une petite tête blonde m'apparut, me regardant avec insistance.

« - T'es pas mort Betolt ? »

Je soupirais.

« - C'est Bertolt, faut prononcer le "R". Et non, je me repose. J'ai mal à la tête. »

Il s'asseyait à côté de moi.

« - T'as le front tout rouge. »

Sans même me laisser le temps de répliquer, il m'aspergea le visage avec son pistolet. Sale gosse. Il me fixait avec intensité. Il avait de jolis yeux ambrés. Il devait les tenir de son père.

« - Ton père est pas là ? »

Ses yeux tombèrent dans les miens, son regard changea.

« - Papa ? Non. Il a jamais été là. Maman m'a dit qu'elle ne l'avait vu qu'une fois. Tu le connais toi ? »

Ce petit était né donc par insémination artificielle ? Je le regardais et posa ma main sur sa tête, commençant à lui caresser les cheveux. Il me souriait de toutes ses dents.

« - Non, je ne connais pas ton père. Désolé. »

Il haussa les épaules, continuant de me sourire. Je le lui rendis.

- Tu veux jouer avec moi ?

Lâchant un rire, j'ai enlevé ma main de ses cheveux.

- Ça marche, mais me refait plus jamais ce que tu m'as fait.

Il acquiesça, son sourire allant jusqu'à ses oreilles. Il se leva d'un bond et me fit signe de le suivre. Je me suis redressé, il m'a attendu et m'a pris la main m'emmenant en bas. Il attrapa son manteau et des chaussures.

- Euh, tu vas où comme ça ? Tu ne veux pas jouer ici ?

- On ne va pas au parc ?

Il était déjà en train d'enfiler ses chaussures.

- Au parc pour enfant ? Mais on en est loin !

Il s'avança vers moi et s'asseyait, me tendant ses pieds.

- Tu peux faire mes lacets ?

Je soupirais et m'agenouilla devant lui pour les lui faire.

- Maman ne m'amène pas souvent au parc. Alors j'en profite !

Il se mit à rire. Je le regardais et lui souriais. Une fois ses lacets fait, il bondit et enfila son manteau.

- Aller Betolt ! Dépêche-toi !

Il était en train de sautiller partout autour de moi. Je soufflais et passa ma main à l'arrière de ma tête.

- C'est Bertolt. N'oublie pas le "R". Je te l'ai déjà dit en plus.

Il n'arrêtait pas son cirque, m'implorant de me dépêcher et que j'étais la plus lente personne qu'il n'est jamais connu de sa petite vie d'enfant. Quand je fût prêt et que j'avais finis de tout vérifier, le petit blond partit fouiller dans le pot de fleur juste à côté de la porte. Il sortit victorieux les clés de la porte d'entrée.

- Maman oublie toujours qu'il y a les clés ici.

Je rigolais.

- C'est vrai qu'elle ne me l'avait pas dit ça. Merci Reiner.

Ses dents blanches apparurent dans un énième sourire. Il me saisit la main, m'entraînant rapidement à l'extérieur. C'était risible de le voir. Il était tendu de tout son long pour tenir ma main, c'était limite s'il devait être sur la pointe des pieds. Après avoir fermé la porte, nous étions partit vers le bus de ville le plus proche. Étant 15h de l'après-midi, nous avions du temps. Nous avons marché une bonne dizaine de minutes, Reiner pendu à ma main. À l'arrêt de bus, le petit était agité, il courait et gesticulait autour de l'abri de verre, regardant dans toutes les directions.

- Betolt ! Le bus arrive !

Je soufflais et me leva, en effet, le bus arrivait. Il s'arrêta et nous montions ainsi qu'une grand-mère à l'intérieur. Reiner bougeait partout. Il ne s'arrêtait pas une seconde. Je le regardais faire, ne disant rien. La vieille femme lui souriait, l'observant. J'osais bien imaginer pourquoi sa mère avait besoin d'un peu de repos. S'il était comme ça tous les jours, cela ne devait pas être facile à supporter au quotidien, déjà qu'il me fatiguait assez comme ça ... Je posais mon coude contre le rebord de la vitre, laissant ma tête en appuis sur la paume de ma main. Je regardais le paysage qui défilait rapidement. C'était toujours les mêmes formes qui apparaissaient. Fatigant. Ennuyeux. Nous n'avions pourtant pas beaucoup de route. J'observais Reiner du coin de l'œil, il s'amusait à slalomer entre les barres verticales et à changer de siège le plus vite possible.

- Hé ! Dites au gamin de se calmer. Ça reste un lieu public ici quand même.

Il fallait bien que cela arrive. Depuis le début, le chauffeur regardait le blond d'un mauvais œil. Je me suis directement levé et l'ai attrapé par le bras. Un simple geste d'excuse au chauffeur était suffisant.
Nous avons fini par arriver au parc. À peine les portes du bus furent ouverte que le blond s'était déjà précipité à l'extérieur et courait vers le parc. Heureusement pour lui, nous étions du bon côté de la route, sinon il se serait fait faucher et j'aurais était dans la merde. Enfin, ce n'était pas arrivé donc tout allait bien. Le parc était drôlement vide, Reiner avait directement filé sur le toboggan. Il montait et glissait sans relâche, levant les bras et poussant un petit cri à chaque descente. J'étais partit m'asseoir sur un banc en face du parc. Je sortis mon téléphone et commença à chercher une application pour me divertir. Je jetais quelques coups d'œil vers le petit car il ne criait plus. J'eu la surprise de le voir, sur la balançoire, me fixant. Il attendait vraiment que je me lève pour le pousser ? Il ne pouvait pas venir me voir et me demander tout simplement ? Je soupirais.

- Tu veux que je vienne ?

Il hocha la tête de haut en bas, faisant de larges mouvements. Je me suis levé et je l'ai rejoint. Derrière lui, j'ai commencé à le pousser doucement et il prenait de l'élan. À chaque fois qu'il atteignait le point le plus haut, il poussait un grand "Wouaaaah". Il me faisait doucement rire. Il y est resté une bonne dizaine de minute sur cette satanée balançoire. Ce qui me surpris le plus, c'était que tout ce temps j'étais resté derrière lui, le poussant, lui donnant l'élan nécessaire. Il était vraiment content. Après la balançoire, il m'entraîna sur un petit cheval à bascule. Je dis cheval, mais cela ressemblait plus à une sorte de bœuf monté maladroitement sur un énorme ressort jaune. J'étais bien trop grand pour ce genre d'attraction, en âge et en taille. J'avais même du mal à me plier tellement l'engin était bas. C'était moi qui faisait tout, Reiner étant doté de petites jambes il ne touchait pas toujours le sol. Il riait comme un imbécile me criant "Plus haut ! Plus haut !" il décollait presque ses fesses du siège en bois. Il semblait sur le point d'exploser de bonheur.

Nous étions partis du parc. Le petit avait faim. Heureusement, je connaissais un petit restaurant tenu par une amie pas loin. Le blond avait attrapé ma main, il balançait nos bras avec énergie, sautillant. Je le regardais faire du coin de l'œil. Il me faisait toujours autant rire.
À un moment, il s'arrêta brusquement.

- Qu'est-ce que tu as ?

Il me fixait avec insistance.

- Je veux monter sur tes épaules.

- Quoi ?

- Je veux monter sur tes épaules !

Je soufflais, lui tendis mes bras, me baissant sur mes jambes. J'attrapais le petit sous les aisselles et plaça ses jambes autour de mon cou. Il s'accrocha de ses petites mains à mes cheveux, tapotant joyeusement des pieds sur mon torse.

- Wouaaaaaah !

Je le sentais bouger et regarder dans toutes les directions possibles.

- Je vois au-dessus des maisons !

- N'exagère pas quand même.

- Betolt tu es tellement haut !

Je soufflais.

- C'est Bertolt. T'as un problème avec les "R" ou quoi ?

- Plus tard je veux être aussi haut que toi !

- Je te le souhaite.

Je marchais tranquillement. Nous arrivions quand même assez vite au restaurant. Je fis descendre le petit avant de rentrer.

- Tiens, mais regardez qui va là.

Je relevais les yeux. Une jeune femme de petite taille était derrière un comptoir. Blonde, ses cheveux étaient attachés en couette et elle laissait son éternelle mèche descendre le long de son visage plutôt fin. Elle avait des yeux bleus qui scrutaient et analysaient le moindre détail. Je lui fis un petit signe de main avec un sourire, l'autre était pendu à mon bras, regardant tout autour de lui.

- Salut Annie.

- Tu fais encore du babysitting ?

- Ouais, il faut bien.

J'aidais Reiner à grimper sur l'un des tabourets devant le bar.

- Moi je ne pourrais pas.

Elle posa sa tête dans le creux de sa main, fixant le petit du coin de l'œil. Il se redressa, debout sur sa chaise, les mains sur le comptoir.

- Je veux du chocolat chaud !

- Pardon ?

- Je veux du chocolat chaud !

- Je ne servirai rien à un garçon malpoli comme toi.

Le petit blond retomba sur le tabouret, croisant ses bras. Il baissa la tête, sa lèvre supérieure venant recouvrir l'autre. Annie s'approcha de lui.

- Ça ne sert à rien de faire la tête, sois plus poli quand tu demandes quelque chose.

Je regardais Annie, ma tête posée sur mes mains.

- Voyons, tu pourrais au moins le servir.

Elle se retourna vers moi, prenant une position similaire à la mienne.

- S'il est déjà comme ça à son âge, je n'imagine même pas le genre de gros con qu'il pourrait devenir si on ne lui enseigne pas le minimum de politesse.

Ne - Dis pas ça devant lui !

Elle rapprocha son visage du mien.

- C'est pourtant la vérité.

- Vas-y avec plus de tact ...

Elle me souffla au nez.

- Non.

Je lâchais un soupir.

- S'il te plaît ...

Nous nous sommes retournés vers la petite tête blonde qui n'avait pas bougé de sa position.

- S'il te plaît ...

Annie se rapprocha de lui.

- Tu murmures presque, je t'entends pas.

- S'il te plaît.

- Et tu veux que je te serve quoi ?

- Je veux un chocolat chaud s'il te plaît !

Il s'était redressé comme dans un élan de dernier espoir. La blonde enfila ses doigts dans les cheveux du petit, les ébouriffant.

- Ça marche. Je peux te faire un dessin sur la mousse de lait, tu veux quelque chose en particulier ?

Reiner leva les bras en l'air, montrant toutes ses dents dans son éternel sourire.

- Pikachu !

- D'accord. Et toi, tu veux quoi ?

- Juste un café ça ira.

Elle me regarda en guise de réponse avant de nous tourner le dos, se mettant à sa préparation.
Nous sommes restés une petite heure au bar d'Annie avant de repartir chez le petit.
En partant, j'ai jeté un dernier coup d'œil vers la blonde.

- Je suis sûr que tu serais une excellente mère, Annie.

Un léger sourire en coin apparut sur ses lèvres. Elle me fixa.

- Si tu veux savoir, je n'en veux pas avec toi.

Je lui rendis son sourire et me mis dos à elle.

- J'aurais essayé.

J'ai ensuite rattrapé Reiner après avoir franchi le seuil de la porte. Nous avons continué de marcher tranquillement jusqu'à arriver chez lui. Il était, durant tout le chemin, accroché à ma main ne la lâchant pas et essayant de me faire courir à sa suite. J'ai dû céder deux ou trois fois tout au plus.
Dans la maison, il a directement filé dans sa chambre, laissant derrière lui ses chaussures et son manteau. Je l'entendais, martelant le sol de l'étage en courant. Il semblait fouiller quelque chose dans sa chambre. J'ai ramassé ses affaires avant de les remettre en place et d'enlever les miennes. Peu de temps après, il redescendit en trombe, les bras chargés. Là, sur le sol, dépliant une espèce de grande carte routière simplifiée pour les enfants. À quatre pattes, il posa différentes petites voitures sur la carte et commença à jouer, tout seul.
Je regardais l'heure. Il fallait que je fasse à manger. Je me suis dirigé vers la cuisine et j'ai ouvert le frigo. Je me souvenais que sa mère m'avait dit qu'il y avait son repas. J'ai découvert un frigo presque vide avec quelques restes dans des Tupperware aux couvercles de toutes les couleurs. J'ai pris un reste de spaghettis à la bolognaise.

- Tu veux des pâtes ?

- Ouiiiiiiii !

Bon, c'était réglé. J'ai enfourné la boîte en plastique dans le micro-onde et l'ai allumé. Deux minutes après, elles étaient prêtes. Passant ma tête fans l'encadrement de la porte, je regardais Reiner.

- C'est prêt.

Il se leva d'un bond, imitant un avion en faisant les bruitages avec sa bouche.
Nous avons mangé, calmement. Enfin, c'était sans compter le blond qui gémissait presque à chaque bouchée tellement il aimait les pâtes. Après avoir fait la vaisselle, en me rendant dans le salon, je le vit me regarder planté en plein milieu de la pièce.

- Betolt, je veux voir un film.

- Tu as des DVD ?

Immédiatement, il fit volte-face et ouvrit un tiroir. À l'intérieur, il y avait plusieurs DVD avec des films en tout genre. Là, il me tendait «L'Âge de Glace» le sourire aux lèvres.

- D'accord.

Il commença à sautiller de joie et partit s'installer directement sur le canapé, jambes tendus. J'ai vite compris comment le lecteur marchait car j'avais le même chez moi.
Une fois le film lancé, nous étions tous les deux scotchés à l'écran. J'aimais bien, c'était marrant.

Quand il fût terminé, je regardais Reiner. Il dormait. Lentement, je le pris dans mes bras et l'amena dans sa chambre. Allongé dans son lit, son pouce remonta jusqu'à sa bouche et il se mit à le sucer.
J'ai fait le tour de son lit pour venir fermer les rideaux que sa mère avait ouvert le matin même.
Avant de sortir de sa chambre, je le regardais une dernière fois.

Ne mine de rien, je m'étais bien amusé.

•••

Ici Raichu⚡ !

Bon, voilà un nouvel OS sur du ReiBert. Allez savoir, j'ai beaucoup d'idées avec eux.
Les prochains devraient être différents mais je n'ai pas encore finit de les écrire.

J'espère qu'une histoire de Babysitting vous convient même si c'est assez banal.

Je ne sais pas quand est ce que les suivants sortiront, cela dépendra de ma capacité à écrire. Et pardonnez moi si je met trop de temps à les sortir.

Sinon, comme d'hab, une petite image pour ce dire au revoir.

... Comme l'a dit Reiner, ils n'étaient que des enfants ignorants, ne sachant rien.

Après, je tenais aussi à vous remercier d'être fidèle à mes écrits et de suivre ce que je fais ! Cela me fait vraiment plaisir !
Merci aussi pour tout vos commentaires, quels qu'ils soient, car je prend toujours plaisir à les lire !
Merci, merci, merci !

À bientôt !

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