A côté d'chez nous, vivent des fantômes :
Un jour, toute môme qu'elle était, l'chien d'la voisine l'avait mordue, et P, elle avait rien compris. Le p'tit toutou, adorable avec sa mignonne truffe noire, même pas haut comme un tabouret lui avait chopé son bras, comme ça, et ses p'tits crocs s'était plantés bien profond.
Elle avait gueulé, p'tain comme elle avait gueulé, même aujourd'hui y'avait encore la marque sur son bras, quatre petits trous, tout pâles, et elle avait jamais compris. C'te p'tite peluche blanche, qu'est-ce qu'il lui avait pris, hein ? Même sa maîtresse avait pas su, l'était juste d'venu dingue.
Comme Lazuli.
Qui v'nait d'la balancer contre l'mur du métro.
Bordel, sa tête, elle avait sacrément cogné contre le bitume et ses binocle étaient tout tordus, même qu'ils tenaient presque plus sur son nez. Et l'reste aussi, c'était pas jojo, surtout son poignet, là, s'il était cassé ça serait une sacré merde.
Laz, elle lui r'ssemblait drôlement au clébard en c'moment, sa chérie toute adorable avait disparu, et y'avait plus qu'c'te bête sauvage. Avec sa bouche toute tordue, prête à mordre, ses yeux, elle avait peur, ouais, tout l'reste d'son corps disait autre chose, mais les yeux mentaient pas, elle était morte de trouille.
P savait pas vraiment si elle pouvait s'lever, elle devait, sérieux sinon la grosse dondon allait claquer, sûr qu'Lazuli allait la buter si elle s'bougeait pas.
Comment elle pouvait l'empêcher de bouger ? Elle était assise sur sa poitrine, mais, merde, l'autre d'vait peser deux fois son poids, elle aurait pu l'envoyer valdinguer avec une seule main. Et celles de sa chérie, mon dieu si serrées autour du gros cou gras, elles en f'saient même pas l'tour, mais qu'est-ce qu'elles s'acharnaient.
Et les autres, les autres tout autour qui zieutaient, sans rien faire. Y'en avait combien, bien cinq ou six, et pas un pour décoller sa nana d'sa victime. Si j'me lève pas, va y avoir un cadavre sur l'quai, voilà c'qui motiva P à bouger, même si sa tête cognait comme un tambour, pire qu'une gueule de bois l'machin.
Miracle.
Elle était d'bout.
Maintenant choper Laz, voilà, les deux bras, la décoller d'l'autre, merde, pourquoi elle était si molle d'un coup ? Une vraie poupée d'chiffon, l'genre à tomber si on la lâchait, manquerait plus qu'elle puisse pas marcher.
Un grondement.
L'sol trembla, merci à j'sais pas qui, l'métro arrivait, elle poussa sa copine dedans.
Sur l'bitume, la femme chialait, les mains sur sa gorge, elle f'sait pitié mais, hé, au moins elle avait pas l'air de vouloir leur courir après.
P casa Laz sur un siège, un mec les r'gardait d'travers, sûr qu'il avait été sur l'quai c'lui là, mais bon, elle pouvait y faire grand-chose, et puis il avait pas la gueule à chercher les emmerdes.
N'empêche, un regard assassin plus tard, il changea d'wagon, voilà, c'était mieux comme ça.
« C'était pas elle. »
Lazuli, en larmes, et qui tremblait comme une p'tite vieille.
Elles étaient en public, merde, rien à battre, Péri la prit dans ses bras.
« J'croyais qu'c'était elle. Elle était derrière nous, d'puis un moment, et même lorsque t'es partie acheter des clopes, elle était là, j'croyais qu'c'était elle. J'voyais pas sa tête, j'osais pas r'garder bien en face, j'voyais qu'ses cheveux, z'étaient bleus, j'croyais qu'c'était elle. Elle m'a bousculée, j'te jure que j'croyais qu'c'était elle, j'ai eu peur, j'croyais qu'c'était elle, j'voulais pas, j'te jure P, j'voulais pas. »
Elle chialait comme une môme, baragouinant des phrases en vrac, parfois juste des mots.
P la dégagea d'son siège, prit sa place et la ramena sur ses g'noux, l'avait pas l'habitude d'être en d'ssous, fallait dire qu'elle était pas bien grande, alors c'était Laz qui la prenait en générale. Pas grave, même si c'était pas confortable.
« C'est rien, c'est rien. Attends. »
Voilà, un mouchoir, propre en plus.
Elle lui essuya les yeux, l'rouge lui allait vraiment pas comme couleur, ça jurait total avec ses ch'veux, embrassa sa tempe. A côté, une dame s'étrangla, bah quoi la vieille, t'crois pas qu'j'vais laisser ma nana chialer comme ça jusqu'parce que t'es là, hein.
« C'est rien. »
P arrangea ses mèches, massa sa nuque, la poupée était d'retour, toute molle, p't'être qu'elle avait paumé ses os, contre elle.
« Dors pas, hein, on descend après, et moi j'peux pas t'porter. »
Un baiser, juste dans son cou, au moins elle avait entendu.
Laz resta accrochée à sa taille, comme une môme perdue, et les passants les r'gardaient, sûr qu'ils devaient croire qu'elle était camée.
« J'suis désolée.
— J'sais, t'inquiète, tout va bien. »
D'temps en temps, elle parlait, comme ça, l'reste du temps, c'était comme si elle dormait, un peu flippant, et P s'détestait. Elle était pas dangereuse, c'était sa nana, la même que c'matin, la même que d'demain, elle avait juste eu un p'tit coup d'sang.
Y'avait trop d'trucs qui arrivaient.
Ouais, déjà qu'elles avaient pas pieuté d'la nuit, et après sa vieille qui débarquait, pas étonnant qu'Laz ait un peu déraillé. En rentrant, P passerait prendre d'la glace, d'la chantilly et d'la sauce au chocolat, et puis elles s'caseraient dans l'lit avec d'la musique, une feuille, quelques crayons. Lazuli adorait c'jeu, quand elles dessinaient tour à tour sans savoir c'que l'autre avait fait, y'avait juste la fin d'un trait, et puis après on r'gardait, et l'résultat était tordant. Elle lui f'rait un bain, là, dans l'baquet immense trouvé au sous-sol, un bon p'tit passage dans l'eau chaud, avec des huiles filées par la sorcière, ça lui f'rait du bien.
« P... J'ai faim. »
Comme elle avait l'p'tite.
Et triste.
« On est presque chez papy, attends un peu, t'sais qu'il était super content d'tes cadeaux ? Ouais, sûr qu'il va t'mitonner un p'tit truc, t'a envie d'quoi ?
— D'gâteau au chocolat. D'nouilles en gratin. Et puis d'guimauves grillées.
— Pas sûr qu'ça soit au menu, mais s'tu veux j'peux d'mander à Patronne d'lui emprunter sa cuisine demain. J'partirai genre, l'matin, j'ferai la tambouille et puis j'ramènerai tout chez nous, ça t'dirait ?
— Y'a des humains qu'ont été charcutés dans c'te cuisine.
— Ça t'dérange ?
— Nan. »
Parfait.
Il allait falloir qu'elle emprunte un peu d'fric à Patronne, mais elle était toujours ok, souvent elle agitait la main en disant qu'bon, suffisait qu'elle lui amène une œuvre un d'ces quatre et puis qu'c'était bon.
Demain, ça allait être bien, une journée entière juste à prendre soin d'sa Laz, c'qu'elle préférait au monde. L'hiver, c'était cool pour ça, y caillait tellement dehors qu'elles restaient souvent des jours sans sortir, juste elles deux, dans leur p'tit cocon, comme si y'avait plus rien dans l'reste du monde.
« Hé, salut les amoureuses ! P'tain, elle a quoi ta chérie P ? T'es shoutée Lazuli ? »
L'vieux les zieuta, limite en colère, la drogue, il aimait pas trop ça, Péri l'savait bien. La fois où elle s'était fait un fix, bordel, la claque qu'elle s'était prise, et l'sermon aussi, même qu'il l'avait traînée dans les pires coins après, là où les camés r'ssemblent à des zombis. Sûr qu'après elle était plus jamais allée plus loin qu'les joints, ça il tolérait, tant qu'on fumait pas près d'lui, ça l'faisait tousser.
« On a eu des emmerdes dans l'métro.»
Elle hésita, tout dire à papy, c'était l'plan, avant, maintenant elle savait plus.
« Vais lui parler, t'inquiète, j'vais lui raconter. »
Lazuli s'laissa tomber sur l'sol, P partit faire la popote.
Elle écoutait, d'une seule oreille, et faillit la boucher lorsqu'elle parla d'ça.
Ça lui f'sait mal, d'penser à la vie qu'Lazuli avait pu avoir là-bas, même quand elle était toute môme, elle la voyait pas heureuse, comment elle aurait pu, avec une île pleine de prédatrices tripotant des p'tites filles. Pourtant elle disait l'avoir été, merde, elle arrivait même pas à y croire, une gamine pouvait pas avoir grandi dans c'genre de bordel le sourire aux lèvres.
Et puis après.
L'autre connasse si elle la tenait un jour, même pas sûr que y'ait des mots pour décrire c'qu'elle lui f'rait subir. Elle l'avait cassée, en plein d'morceaux, et Laz avait dû tout r'coller toute seule, trois avant qu'elles se rencontrent, sans personne. Elle lui avait dit, plus tard, qu'y'avait eu personne, pas un ami ni rien, pendant tout c'temps.
D'jà elle était restée sur le côté, à rôder dans la lande, à bouffer du poisson cru qu'elle chopait comme elle pouvait, à voler dans les jardins, une vraie sauvageonne, et puis y'avait eu la ville, un jour, sortie d'nulle part. En fait elle avait pas mal marché, sans l'savoir, pendant quoi, elle disait n'pas être sûre, p't'être un an, pas tout l'temps, mais hé, un an d'vadrouille, même lentement, ça emmène loin.
Y'avait eu un groupe de bikeuses, dans c'te p'tite ville, des nanas toutes dures dehors, toutes douces dedans, qu'avaient bien vu qu'la petite là, elle avait eu des soucis, et qui l'avaient adoptée, pas comme une enfant, plutôt un chien errant. L'genre qu'on nourrit, qu'on fringue et qui s'taille toute la journée sans dire au revoir. Puis une nana avait essayé d'la serrer, pas méchamment, mais un peu trop alcoolisée, et elle s'était barrée.
P regrettait.
D'pas l'avoir trouvée avant.
Genre dès son arrivée sur l'continent.
Elle avait quoi alors, elle ? Quelqu'chose comme douze ans, bah, elle s'en foutait, Laz elle l'aurait protégée, même avec sa p'tite force de rien du tout d'gamine. Elle lui aurait fait découvrir tout plein d'trucs, les fêtes foraines, et puis les pizzas, les bornes d'arcade, les BD, elle lui aurait appris tout l'monde entier, pis elle aurait pas cherché à la baiser, pas à c't'âge-là.
Mais elle l'avait rencontrée plus tard.
Et Laz avait déjà un peu appris le monde, les manèges, la bouffe grasse, les jeux qui clignotaient et les histoires dessinées, mais y'avait des trucs qu'elle savait toujours pas, genre les glaces, et puis les soutifs, c'genre de trucs qu'P avait pu lui apprendre.
Elle avait pas l'air cassé, la première fois qu'elle l'avait vue, après non plus, d'ailleurs, c'était juste lorsqu'elles avaient fricoté, la première fois, qu'elle avait flairé un truc. Péri n'avait pas pu la toucher, du tout, alors qu'elle était à poil, six mois, avant qu'elle la laisse faire, même si elle avait jamais baisé qui qu'ce soit, elle était pas conne, elle avait bien senti qu'y avait un truc pas net.
« Hé, la môme, p'tain fais un peu gaffe, y'a l'repas qui crame. »
En effet.
Deux coups d'cuillère plus tard, les bols étaient pleins d'ragoût.
« C'est l'jeunot du resto d'l'immeuble, là, qui m'l'a donné. Sa vieille lui en fait tout l'temps, mais genre lui c'est pas du tout sa came, moi j'trouve ça bon, première fois qu'j'vais manger chaud »
Papy tendit un morceau d'pain à Laz qui l'plongea dans la sauce avant d'l'engouffrer tout en entier.
« P'tain, vous deux là, j'sais pas comment vous faites. Des vrais manches à balai qu'vous êtes, en bouffant comme quinze. »
L'silence, enfin y'avait les couverts quoi, dura un peu, pas longtemps, juste assez pour qu'P boulotte la moitié d'sa bidoche.
« T'sais, la môme, j'suis désolé, mais maint'nant t'es là, et sûr qu'il t'arrivera rien.
— Merci papy.
— S'tu veux, j'en cause à Patronne, j'comprendrai qu'tu veuilles pas raconter, encore, ou P peut pt'être le faire, comme tu veux. Tiens, r'prends-en un peu. »
Elle hocha la tête, accepta, l'un ou l'autre, rien à faire, et replongea dans son bol.
« Sinon, y'a un truc, p'tain vous allez m'prendre pour un timbré d'croire à ça mais... »
Il raconta, et P trouva pas ça si dingue.
Pas qu'elle croyait à c'genre de trucs, nan, mais bon, y avait rien qu'allait contre hein, ni pour c'était vrai, alors disons juste que c'était pt'être possible, ou pas. Comme le yéti et les aliens, une sorte de zone toute floue, elle aimait bien c't'endroit.
« N'empêche, que y'a un truc pas con, dans c'qu'elle a dit. »
Elle tapota sa cuillère contre sa lèvre, ouais, même intelligent comme idée.
« Ah ouais, t'trouves que y avait un truc qui s'tenait toi ?
— Ouais. Les ch'veux. Une nana aux tifs bleus, sûr qu'ça marque, mais si elle avait plus les ch'veux d'cette couleur, hein ? Y'a qui, qui ferait attention à elle ? Quelques coups d'ciseaux et pouf, invisible.
— J'aime pas c't'idée. »
Laz avait grogné ça du bout des lèvres, et P était ok, elle non plus n'aimait pas cette idée, mais fallait bien reconnaître que c'était pas con, même assez évident.
« Y'a des gens qui savent où vous créchez ?
— Bah, plein d'monde connait l'coin, mais sûr que y'a pas un mec qui sait où c'est vraiment. »
Là-d'ssus, Péri était formelle, leur nid, c'était mystère et boule de gomme, même pour Patronne, même pour Ami.e, même pour papy, et il était pas né l'con qu'arriverait à trouver l'entrée.
« Z'êtes bien sûres de ça, les mômes ?
— Ouais, vous inquiétez pas, là-bas c'est genre, une putain d'forteresse, hein P ?
— Ouais, on peut même pas entrer d'en haut, faut passer par en bas, et savoir qu'y'a une baraque au-d'ssus hein, sinon l'entrée tu la loupes complet. »
L'vieux lui j'ta un drôle de r'gard.
« Gamine, t'as atterri là-bas comment, d'jà ? Tu m'as jamais dit, un jour t'a claqué la porte du squat comme ça, et lend'main t'étais installée j'sais pas où.
— Bah, t'sais qu'ma famille, enfin...
— Ouais, des timbrés, tu causais que d'ça petiote.
— C'est à eux. »
Elle essaya d'paraître détachée, pas comme si elle venait d'dire qu'ses parents possédaient un immeuble dans l'centre de Londres, genre l'endroit où même avec des couilles en or on dort dehors.
« Comment ça s'fait qu'y'a personne dedans ? »
Laz l'attira contre elle, son châle les enveloppa, merde, si elle s'endormait pas elle aurait d'la chance, entre la chaleur et son odeur, c'était pas gagné.
« Bah, vous savez qu'ils sont un peu, enfin ouais, tu l'as dit, y'a pas la lumière à tous les étages, et genre ça date pas d'mes parents hein. Y'avait mon grand-oncle, qu'était genre plus barré qu'les autres, lui son délire partait loin, genre mystique et tout, bref l'immeuble il était à lui, et puis pendant la guerre, bah tout l'quartier était en ruines, sauf l'immeuble.
— Ouais, ça arrivait des fois, on savait pas pourquoi, mais un truc restait d'bout. »
Papy leur tendit une boîte de crème au chocolat.
« Ouais, bah en tout cas ça l'a rendu timbré, encore plus qu'avant. Il croyait qu'les âmes des morts étaient v'nus habiter chez lui, comme y'avait plus d'maisons autour. Et puis après, genre presque vingt ans plus tard, un type qu'habitait dans un appart a pris une hache, en pleine nuit et, vas-y que j'zigouille ma femme et mes gamins, et puis les voisins aussi. Dix-sept morts qu'il a fait ce con, et l'grand-oncle, il a foutu tout l'monde dehors, pour lui, l'gars avait été possédé et fallait empêcher les esprits d'sortir. Du coup il a monté des murs d'vant les portes, les fenêtres, a cloîtré l'tout comme une prison, sauf qu'à la cave, bah y'avait un truc qu'il avait oublié, un machin datant d'la guerre, pour rejoindre les égouts en cas d'bombardement.
— Il lui est arrivé quoi ? »
Laz amena difficilement une cuillère à sa bouche, P en profita pour lécher une goutte sur son menton.
« Suicide, il s'est cramé dans la cuisine de son appart. P'tain vous savez pas comment j'ai flippé quand ma mamie m'a raconté c't'histoire la première fois, j'avais quoi, cinq piges ? Mais c'était la famille hein, et fallait en connaître l'histoire. »
Elle plongea son doigt dans l'pot mais sa chérie l'intercepta avant qu'elle l'ait mené à sa bouche.
« Attends, gamine, t'es en train d'me dire que t'as créché au squat pendant j'sais pas combien d'temps, alors que t'avais tout un immeuble pour toi ?
— Je... enfin... j'flippais grave.
— T'as la trouille des méchants fantômes mon cœur ? »
Lazuli lui embrassa l'nez, et l'vieux éclata d'rire, ouais, c'était ça, moquez-vous d'une pauvre môme toute terrorisée.
« Oh c'est bon, p'tain, faites chier.
— T'es adorable, ma petite Péri toute choupie quand elle a peur des vilains monstres.
— Et pourquoi t'a déménagé alors gamine ? »
Là, elle était morte, ils allaient se foutre d'elle pendant des mois.
« J'voulais t'impressionner, t'avais peint toute une fresque et moi j'avais rien, alors du coup j'pensais qu'si j'avais un endroit où crécher, tu s'rais impressionnée. »
Pas un rire.
« T'as vaincu ta peur pour ta chérie, si c'est pas mignon, ça.
— P'tain, ferme-la, l'vieux.
— P ?
— Ouais ?
— T'sais qu'je t'aime ? »
Elle l'embrassa.
Et l'papy toussa un coup, parce que, hé, y'avait quand même du monde autour, enfin, juste lui quoi.
« Ok, maint'nant c'que vous allez faire c'est rentrer chez vous et pas en sortir, genre pendant une semaine, l'temps que j'bidouille pour voir si l'autre conne est toujours là, Laz, avant d'partir, crayonne-moi sa tête, que j'puisse avoir un truc à montrer. Avec et sans ch'veux, on sait jamais. Et puis vous, vous rentrez, d'acc ? »
Elles hochèrent la tête, ouais, ça c'était un bon plan.
Trois coups d'crayon plus tard, elles étaient parties.
« Merde, on a pas vu Patronne, fallait qu'on lui cause de ta mère. »
Merde, elle avait raison, c'était pour ça qu'elles étaient sorties, bah, ça attendrait un peu, la vieille c'était pas l'truc le plus urgent.
Hello!!
Désolé pour ce petit retard, comme je l'ai expliqué sur mon mur mon pc m'a lâché et j'ai du en racheter un nouveau.
Bref j'espère que vous avez aimé en apprendre plus sur Laz dans ce chapitre!
Oh sinon nous avons atteint les 1K de vues pour pas loin de 300 votes c'est juste...wahou! Merci à celleux qui lisent, votent et surtout commentent ça me fait juste super plaisir!!
On se retrouve la semaine prochaine pour Ainsi naissent les fées... du point de vue d'Ami.e!
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