[Pov Louve]

Trop de questions se bousculent dans ma tête, mais étant donné la présence de la cheffe, de Youmi et de la police, j'aurai mes réponses sans poser une seule question. Fluvis a déjà mis ses mains en l'air, laissant les policiers se rapprocher pour l'immobiliser et le fouiller. Espoir se rapproche de nous, tandis que le trésorier s'approche de la Virtuwave avec une femme des forces de l'ordre avec un accoutrement de chercheuse.

— Tout le monde va bien ? demande la présidente.

On hoche tous la tête. Du coin du regard, Youmi entre dans la Virtuwave avec la femme, sa parrtenaire sortant un appareil étrange. Fluvis se fait fouiller par un officier avant d'avoir les menottes. Espoir plaque une main sur son front, soupirant.

— Suite à l'appel de Neo, j'ai contacté la police et j'ai emmené Youmi avec moi. On a découvert la réserve de LSD qui est en communication avec la salle de virtualisation, une quantité qui dépasse toutes les lois. La dose qu'il utilisait était cependant sans risques vu qu'elle était faible, mais la théorie qu'il ait fait exprès de diminuer pour vous berner est actuellement envisagée. Le personnel de ce Carnaval sera également questionné.

J'essaie de mettre de l'ordre dans ma tête et de tout reconstruire à partir des propos de la cheffe.

— Donc depuis le début, on était sous hallucinogènes qui nous faisaient croire que tout était vrai ?

— En effet, bien que, selon Neo, votre hallucination dépendait de l'objet choisi. L'enquête permettra de connaître les subterfuges dans son installation. répond la présidente.

— Pas besoin de me traiter de la sorte ! s'exclame subitement Fluvis.

En tournant la tête, il est plaqué au sol par Youmi et menotté par un officier. Une fois neutralisé, le trésorier le relève de force et le maintient en le tenant par les mains dans le dos.

— Tu seras mieux traité avec les officiers. Je te mets seulement en condition, enfoiré. répond le trésorier.

Les deux hommes passent à côté de nous, mais Espoir se permet une intervention orale.

— Youmi, sois plus doux avec lui. Je n'ai pas envie d'avoir un procès pour agression physique.

Sans répondre, notre ami devient un peu plus gentil dans sa façon de faire, bien qu'il ne quitte pas du tout le prisonnier des yeux. Rapidement, il l'emmène dehors en compagnie de la femme détective et de deux policiers. Espoir reprend la parole pour briser le silence.

— Allez, venez avec moi. Va falloir que vous témoigniez pour la police quant à cette affaire.

[FIN]