Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

37. Les Originels

Un long manteau blanc couvre l'entièreté de son corps. L'intérieur de sa cape étant d'un rouge maculé se confondant avec du sang. Des longs cheveux aussi clair que de la neige, suffisamment long pour couvrir tout son dos. Des bottes avec des accessoires piquants qui partent sur les côtés.

L'homme croise ses longs bras couvert par des manches, et ses mains couvertes par des gants.

— Amusant ? C'est juste une contrefaçon de Némésis. réplique l'homme en blanc

— Ces deux groupes n'ont rien à voir, Morblood. continue la personne au milieu.

Le guerrier lance un regard hostile à la jeune fille au centre de leur trio. Une robe courte de princesse violette avec des parties blanches qui enroulent l'intégralité de son corps. Des gants blancs allant jusqu'à ses épaules, avec des mains violettes accompagnées de signes magiques dorés. Une poitrine assez développée et couverte par le buste de sa tenue, où des lignes jaunes passent sur cette partie de son corps jusqu'à son col relevé en pente.

Ses yeux dorés sont en contradiction avec ses cheveux d'un blanc nuancé, avec une mèche au sommet qui part en croissant de lune. Une auréole jaune trône au sommet de sa tête, tout comme le losange jaune devant son front. La petite amène ses mains vers sa poitrine, fermant les yeux

— Les Lames de Célestia ont une puissance générale bien plus élevée que Némésis. Malheureusement, ils se croient capables de reprendre une voie détruite.

— Au moins, Fran est une personne censée, contrairement à toi. renchérit le dernier Gardien.

Les deux autres Originels tournent la tête vers leur troisième partenaire. Une elfe à la chevelure soyeuse, et d'un blanc éclatant. Des oreilles pointues dépassant de sa chevelure, et une fleur céruléenne accrochée par-dessus son oreille droite. Ses iris d'un teint miroitant adressent un regard froid en direction de Morblood.

Ses pieds couverts par des bottes elfiques pivotent pour qu'elle soit complètement face au gardien du Cauchemar, avec sa robe asymétrique turquoise et ses longs bras fins couverts par un bout d'armure. Le côté gauche de sa taille tient un fourreau d'une couleur émeraude logeant une longue épée qui fait la moitié de son corps.

Silencieux à la provocation de l'elfe, le mage-guerrier invoque une épée écarlate qu'il tient fermement. La jeune femme enroule les doigts de sa main droite sur le manche de son arme rangée.

— Je me demande pendant encore combien de temps tu continueras de me provoquer, singe des forêts. réplique le mage-guerrier

— Tu veux vraiment te battre ici-même ? La dernière fois que nos épées ont croisé le fer, cela nous a coûté 5 ans de réparations pour les dommages occasionnés.

La présence effroyable du mage-guerrier se répand dans toute la pièce, mais l'elfe reste parfaitement stoïque et inébranlable.

— Si cela me permet de te faire fermer la fente qui te sert de bouche, alors c'est pas cher payé.

J'esquisse un sourire en coin, amusé de voir ces deux-là se chamailler comme ils le font tous les jours. Ils n'ont jamais eu la même façon de pensée, et n'ont jamais été d'accord sur un seul sujet. Fran, au milieu des deux, se met à reculer, les mains jointes devant elle, tandis que l'elfe tire son épée en libérant sa présence égale à celle de Morblood.

— T'es vraiment un enfoiré.

En temps normal, la petite en robe de princesse se serait interposée, car après tout, ils sont tous les trois égaux en termes de force pure, malgré leur spécialisation complètement différente. Si l'un d'eux se met à basculer, les deux autres pourront facilement l'arrêter. Chacun peut être contré par un autre, et entre ces deux-là, je connais déjà la finalité.

Face à moi, un livre se présente, ouvert à une page qui retranscrit la scène qui se passe juste devant moi.

"La rivalité entre Sylvane et Morblood était aussi solide que le plus résistant des matériaux, et aussi longue que leur millénaire d'existence. Pourtant, la plus infime étincelle suffisait à entamer un brasier exterminateur, peu importe où ils se trouvaient. La prudence de Fran à l'égard de cette situation l'inquiète, reculant pour ne pas être au milieu du conflit qui se prépare. Dans sa tête de jeune fille, une seule pensée la traverse : est-ce que le Souverain va les laisser faire ?"

En souriant, j'invoque une plume que je saisis par la pointe et la positionne à la suite de cette scène écrite. D'un geste ample de ma main, je rédige la suite de cela, avec une encre qui vire au jaune.

"Malgré la fierté débordante du mage-guerrier, le château du Souverain était le bâtiment qu'il respectait le plus, autant que le propriétaire de ce lieu. C'est une pensée commune qu'il partage avec Sylvane, qui, malgré sa posture de combat, refuse de régler cela par le conflit, encore moins dans une telle situation."

Au moment où je marque le point final de ce paragraphe, l'encre vire progressivement au jaune, accompagnés de petites étincelles. Les deux épéistes coupent leur aura oppressante et abandonnent leur posture de combat, leur regard vers le sol.

— Allons, mes enfants. Au lieu de vous affronter, vous devriez vous préparer à accueillir ces futurs invités.

A l'unisson, les Originels me lancent un regard confus, comme si je venais de leur raconter une mauvaise blague. Morblood avance de deux pas, fermant ses poings.

— Nous préparer ? Ils sont bien moins nombreux que Némésis. Un seul d'entre nous peut les renvoyer chez eux, ou même les tuer. Pourquoi devrait-on faire semblant d'élaborer une stratégie ?

Je les connais tellement bien. En conservant mon sourire, j'envoie un des livres autour de moi vers les gardiens. L'objet s'écrase au sol et émet une lumière blanche, dressant un écran holographique avec trois personnes dessinées : L'ange des étoiles, le lecteur et le renard.

— Némésis n'avait aucun membre dangereux, mais ce groupe est beaucoup plus menaçant. Si vous voulez les vaincre, vous devrez vous unir.

— Je ne comprends pas, Votre Grandeur. Vous parlez comme si vous ne vouliez pas qu'on les élimine. C'était la même chose pour Némésis. renchérit Sylvane.

— Car malgré votre longue espérance de vie, il y a une émotion qui vous échappe.

L'écran déplace les trois silhouettes pour présenter le duel entre Youmi et Neo dans le monde chaotique, où ils sont au coude à coude et détruisent tout sur leur passage. Les Originels restent impassibles, à l'exception de Fran qui s'émerveille.

— Ils sont au coude-à-coude, et pourtant, je peux sentir la puissance de l'humain plus conséquente que celle de l'ange. s'émerveille la plus petite du trio

— Ouais, ils se mettent des coups d'épées, et alors ? On dirait des enfants. s'exprime Morblood sur un ton ennuyé.

— Leur combat, dans le fond, visait à empêcher cette expédition, et pourtant, ces deux-là semblaient s'amuser. en répliquant à sa suite.

— Mais quel est le rapport avec nous ? demande l'elfe.

L'écran stoppe la diffusion pour faire revenir les trois précédentes silhouettes.

— Ce trio sont les personnes les plus dangereuses de ce groupe. Si vous vous reposez sur votre puissance, vous serez en danger.

Les Originels sont confus. L'elfe se grattant l'arrière de la tête et ouvre la bouche, tandis que je laisse mes doigts tapoter les accoudoirs de mon trône.

— Je pense comprendre. Si eux seuls sont dangereux, alors ceux qui les suivent doivent également être importants.

— S'ils arrivent à franchir la Voie des Défunts, on peut envisager de les prendre au sérieux, avec leur vieux vaisseau. On aura qu'à les attendre à la sortie pour les tuer.

La phrase de Morblood résonne trois fois dans ma tête. Mon poing se serre et mon aura de Souverain se répand dans toute la salle, ce que les gardiens ressentent immédiatement.

— Chaque monde est un livre, et les Exilés dedans sont les personnages. Des livres peuvent se faire des clins d'œil, voir même se rencontrer... Mais pas nous. L'Éclipsia n'est pas un livre, car nous sommes absents de ces principes. Ceux qui abandonnent leur monde pour se rendre dans l'Éclipsia renoncent à leur propre foyer, et brisent leur réalité...

D'un mouvement de main, l'écran holographique présente la silhouette de l'ange bleu.

— Ce type a pu obtenir une perle de chez nous, et de là, sa mission de venir à nous est née... Il a provoqué un bordel dans sa propre histoire, et à sa solde, ses camarades vont le suivre. Tuez-le dès que possible, sans même lui donner l'occasion de revenir en tant qu'âme chez nous.

Sans leur laisser le temps de répondre, j'efface la silhouette de l'ange pour laisser celle du lecteur et du kitsune.

— Quant à ce kitsune, qui ose revenir ici en tant que vivant, faites lui subir un châtiment juste.

A la fin de mes mots, mon attention se disperse pour atteindre les trois Originels.

— Je vous laisse vous organiser sur comment vous allez les accueillir.

Les deux concernés échangent un regard, pour à la toute fin, me rendre leur attention.

— A vos ordres, Seigneur.

— Je vous libère.

Sur cette dernière phrase, les lumières s'éteignent, laissant les ténèbres engloutir les trois gardiens. Je lâche un profond soupir, mes yeux observant les différents livres, chacun lié à un monde.

— Dire que la plupart sont de ma propre main...

D'un mouvement de deux doigts, un livre que j'ai écris moi-même, qui a eu sa propre existence dans la réalité, se présente devant ma personne. Chaque loi que j'ai écrite, chaque personnage, s'est vu introduire son existence dans un des mondes du Néant.

Même si j'en suis l'auteur, cette histoire, comme toutes les autres, vivent indépendamment de moi. Une histoire qui n'a pas besoin de son auteur pour vivre, une œuvre indépendante. L'objet s'ouvre sur le dernier paragraphe inscrit , racontant le héros qui fait face à son ultime adversaire. J'invoque une plume, et comme pour ce qui s'est passé avec les Originels, commence à rédiger.

"Mais son adversaire était doté d'une puissance beaucoup trop élevée par rapport à la sienne. Lui qui portait l'espoir de ses amis, qui devait sauver son monde et vaincre celui qui était un méchant aux yeux de tous, se retrouva embroché par l'arme de son rival de toujours."

En tant qu'écrivain, je prends un plaisir innocent à rédiger dans les histoires des autres mondes, et à intervenir de façon arbitraire. Avoir un contrôle complet sur un monde, connaître le destin de ceux que j'ai inventés, être au courant de leurs moindres faits et gestes, passé comme futur. C'est un plaisir que je ne peux pas me lasser.

Malheureusement, je n'ai jamais pu me mettre de l'autre côté. D'être un lecteur, car je connais toutes les histoires des livres autour de moi, notamment car la plupart sont rédigés de ma main. Je n'ai aucun moyen de découvrir de nouveaux livres. Si cet Altéré est un lecteur assidu, alors il pourra me donner les réponses que je cherche depuis longtemps.

Le livre des Ascendants accompagné de celui de Célestia se présentent face à moi, chacun avec une plume en train de rédiger un point de vue extérieur. Dire que demain, ces types vont réussir à abandonner leur histoire, sortir de leur livre pour se rendre dans un endroit qu'ils ne devraient même pas connaître.

— Dire que j'ai créé ces personnages... Avec ses simples connaissances, cet ange a tout foutu en l'air... Le tuer une seule fois ne suffira pas...

Depuis combien de temps je suis en train de me plaindre ? Est-ce que tout cela peut être réparé ? Vu mon état mental, ce n'est pas d'essayer de trouver la réponse que je cherche à trouver, mais plutôt quelle réponse je veux entendre pour me rassurer. Quoi qu'il en soit, je suis certain d'une chose : Peu importe la réponse, il faudra que j'intervienne pour tout réparer.

— Juste un dernier jour...

[Pov Louve]

C'était sans doute la nuit la plus courte et la plus réparatrice dont je puisse me souvenir, et pourtant, vu la journée que l'on va avoir, ce sera possiblement la dernière. L'aube s'installe dans le monde de Célestia, visible à travers les fenêtres reliées de la salle de commandement qui font tout le tour. Avec les jumeaux et Barakabo, nous sommes à la partie supérieure, un long chemin menant à une plateforme circulaire avec un écran géant, là où se tient Youmi en temps normal.

En contrebas, éparpillés pour chacun occupe un ordinateur avec une tâche précise, l'escouade de Gavric sont tous en train de taper sur leurs pupitres de commandes, à établir des calculs que je n'arrive pas à comprendre.

L'équipe de Tempête se trouve à l'extérieur, sur la partie du vaisseau qui se confond avec une piste de décollage pour les avions, mais qui semble réservée pour leurs tourelles à énergie et pour avoir des yeux à l'extérieur.

Je ne sais pas si c'est car je n'arrive pas à m'imaginer à quel point ce que nous allons vivre sera dangereux, mais je suis assez serein quant à ce départ. Les autres Ascendants sont eux aussi assez confiants, contrairement à Caelus et Stelle qui présentent une expression assez glacée, leurs yeux rivés vers les fenêtres à l'extérieur.

Pour ce qui est du renard... Il ne sourit pas, et son regard porté vers les ordinateurs en contre-bas devant lui ne présente aucune émotion. C'est comme s'il était mentalement absent, en ayant laissé son enveloppe corporelle ici.

— {Je ne vois aucun mot qui peut décrire cette sensation...}

La porte principale s'ouvre, révélant Youmi plus déterminé que jamais. On se tourne tous vers lui, ainsi que l'escouade de Barakabo et des Exilés sur les ordinateurs, dans un silence total. Tout le monde se met au garde à vous, et dont le commandement répond d'un simple lever de main pour les saluer.

— Bonjour à tous.

Il se met à marcher dans notre direction, mais n'adresse aucun regard direct, ses pupilles dirigées vers son poste au centre de la pièce. Barakabo prend la parole en premier.

— L'escouade de Tempête est prête à l'extérieur, commandant. Toutes les vérifications ont été effectuées. On n'attend plus que vous.

— Parfait. Vous avez fait du bon travail.

— {Il le dit d'une façon si glaçante...}

Les Exilés du groupe de Gavric se remettent à leur poste de commande, et Youmi se met à son emplacement. Avec un geste de balayage de son bras droit, il déploie plusieurs écrans holographiques étendus sur toute la bordure de la plateforme circulaire.

Ses doigts tapotent les différents écrans, affichant plusieurs images retransmises par ce qui semble être des caméras de surveillance. Il a un visuel de l'escouade de Tempête à sa gauche, une maquette du vaisseau à sa droite, et devant lui, plusieurs informations éparpillées que je n'arrive pas à lire.

— Capitaine Gavric.

Le concerné, qui a son bureau en contrebas devant son commandant, se lève et met ses mains dans son dos.

— L'escouade de surveillance est prête !

Après un hochement de tête, l'ange des étoiles déplace l'écran de caméra surveillant l'escouade de Tempête pour qu'il soit face à lui.

— Capitaine Tempête, me recevez-vous ?

A travers l'écran, la faucheuse angélique fait face à la caméra.

— Affirmatif. Mon équipe est prête pour le départ.

— Reçu.

— {Dire qu'avant, c'était nous qui protégeons notre foyer, et maintenant on va en détruire un...}

Sans signes annonciateurs, Youmi nous lance un regard interrogatif, en conservant une main sur son écran principal.

— Ascendants. Est-ce que vous êtes prêt ?

On se regarde mutuellement, afin qu'Espoir, celle qui est notre cheffe, s'avance d'un pas.

— Oui.

Pour conclure l'appel, c'est au tour de Barakabo et des pionniers de recevoir l'attention de leur chef.

— Vous êtes prêts ?

Juste un hochement de tête, sans aucun mot. Que peuvent ressentir ceux qui, par le passé, pourchassaient la magie en détruisant les mondes, et après avoir été sauvés par leur commandant, doivent de nouveau en détruire un ?

Sur ses écrans, Youmi déplace toutes les petites fenêtres pour avoir celui au centre complètement vide, où un grand bouton rouge se présente, surplombé par un seul message "Opération Éclipsia."

— Lames de Célestia. Ici et maintenant...

Tout le groupe de Gavric à son regard figé sur leur commandant, où plutôt, sa main qui se lève vers le bouton principal. Cependant, je vois sa mitaine en train de trembler, ainsi que ses cicatrices sur les avant-bras.

— {...}

Ses doigts s'arrêtent devant 'lécran, incapable de les faire avancer plus loin. Même s'il ne laisse aucune émotion se présenter, il est également terrifié par cette opération.

— Je déclare le lancement de...

Sa voix trahit sa peur et son stress. Dans la seconde où il appuiera sur ce bouton, le poids sur ses épaules sera décuplé, et pour le connaître, c'est bien quelque chose qu'il n'a jamais voulu améliorer chez lui.

Refusant de le laisser dans cette galère, je me mets à marcher rapidement vers lui, attirant peu à peu les regards. Je plaque ma main sur son épaule, attirant son attention. Malgré son air de marbre, ses yeux trahissent son manque de confiance. Je lui adresse un large sourire, et ouvre la bouche.

— Tu n'es pas tout seul à porter ce fardeau. Où que tu ailles, tu sais que nous te suivrons, et je serai la première.

[Pov Youmi]

"Si seulement il existait plus de personnes comme toi." C'est les mots que j'aurai aimé lui dire dès maintenant, mais le stress d'appuyer sur ce simple bouton m'empêche de les prononcer. Actuellement, il n'y a pas la place pour de telles émotions dans un moment pareil. Je lui adresse un léger sourire, tandis qu'elle tient sa main pour être à côté de la mienne.

J'arrive à comprendre ce qu'elle veut faire, c'est pourquoi je l'invite à se mettre à côté de moi, pour que l'on appuie ensemble sur le bouton. L'éclairage du vaisseau s'intensifie, et des barres lumineuses jusque-là éteintes se mettent à s'allumer. Une voix robotique rompt le silence.

— Confirmation du commandant. Démarrage des hyperpropulseurs principaux. Lancement de la procédure de décollage.

Désormais, il n'y a plus aucun retour en arrière. Le bouton géant s'efface pour mettre en place les autres écrans, et en harmonie avec Louve, on prononce :

— L'opération Éclipsia.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro