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2. Invasion [Cassy]

[Pov Cassy]

Voilà une semaine que Azalea a rendu l'âme et que l'étranger poursuit sa route dans la région que j'occupe avec mes soldats et sous la direction de mon capitaine. Une réunion d'urgence a été établie dans la salle d'audience pour décider de la suite, et nous avons tous une idée différente.

Louve propose que l'on attaque tous ensemble, avec toutes nos forces avant que l'épéiste ne prenne trop d'avance dans le territoire et élimine trop de soldats. Neo suggère que tous les capitaines et commandants s'unissent et tendent un piège. A mes yeux, je propose d'envoyer les soldats en mission suicide pour le retenir et récolter le plus d'informations sur sa façon de cobmattre afin de l'arrêter au bout de son avancée.

Youmi, lui, ne rejette aucune idée et n'expose pas la sienne, il se contente juste de poser des questions sur les différentes façons de faire et de creuser profondément dans nos solutions.

La porte de la salle d'audience s'ouvre par un garde qui marche rapidement dans notre direction avant de s'agenouiller.

- On a eu des nouvelles de l'ennemi, il se dirige vers la base principale de Thiatho !

Je soupire et m'avance vers le messager.

- C'est à moi de jouer. Je ne vais même pas hésiter quand je vais lui faire face.

- Cassy. s'exclame subitement Youmi.

Je tourne la tête pour lui donner mon attention.

- Si tu y arrives, prends des notes et envoie un message pour les transmettre. Si tu meurs sans transmettre ce que tu découvres, ta mort sera inutile.

- T'es en train de sous-entendre que si on doit faire face à une mort certaine, qu'elle soit utile à quelque chose ?

- Entre faire face à la mort en essayant de trouver un moyen d'aider pour le futur et mourir dans l'unique but de tenter là où nos soldats ont échoués, la forme est similaire mais le fond est clairement différent.

Sa façon de pensée me tape sur les nerfs. Sans dire un seul mot, je quitte la salle d'audience.

[Pov Youmi]

- {Fais toi une raison, Cassy... Ce n'est pas nous qui pourrons arrêter cet épéiste. Nous sommes là seulement pour récupérer le plus d'informations sur lui, et le transmettre à nos souveraines qui l'attendront aux portes de notre royaume.}

- Commandant Youmi. prononce Eka.

Je donne mon attention à la souveraine, posant un genou au sol.

- Oui, Votre Altesse ?

- Doutes-tu de notre victoire contre cet étranger ?

- Bien sûr que non. En vérité, ce n'est pas de notre victoire que je doute, mais de la puissance de cet étranger qui nous est encore inconnu.

- Tu changes juste le sens de la question. Douter de la puissance de notre adversaire, c'est douter de notre force à nous contre lui. enchaîne Louve.

Les propos de Louve me frappent de plein fouet. Je me relève et lui donne mon attention.

- Il abat à lui seul toute une division sous le commandement d'un général, en plus de vaincre ce dernier en moins d'une minute. Nous avons tous la même puissance, et c'est notre façon de combattre qui diffère. Vous pensez que l'on tiendra combien de temps contre lui ?

Le silence gagne la pièce. Je donne mon attention aux deux reines.

- Altesses. Sur mon titre de commandant et sur ma vie, je permettrai à un messager d'observer attentivement le style de combat de cet ennemi, pour que mes camarades puissent le vaincre.

c'est au tour de Neo de s'avancer dans ma direction.

- Le problème, c'est que l'ordre des régions fait que l'épéiste va forcément passer par Uchar, sous la direction de Louve, avant d'arriver à Pogrus, qui est sous ton contrôle.

- Alors nous n'avons qu'à échanger nos positions. en lui répondant.

- Hors de questions. rétorque Louve.

C'est au tour de mon amie de longue date d'avoir mon attention. Son regard fermé pourrait geler sur place n'importe qui.

- Je refuse de faire un changement de contrôle pour un simple étranger qui a juste eu un coup de chance contre Azalea. Je vais aller m'en occuper et on en parlera plus jamais.

Sans même attendre de réponses, elle quitte la salle d'audience d'un pas énervé, ne laissant plus que moi-même et Neo face aux deux reines. Je fais face à Espoir et Eka.

- Souveraines, me permettez-vous de me retirer avec Neo ? Il y a quelque chose dont on doit parler qui ne mérite pas que vous vous y intéressiez.

- Aucun problème, commandant Youmi. répond Espoir.

D'un signe de tête à Neo, on quitte à notre tour la salle d'audience, accompagné par le messager qui était resté tout le long de la conversation depuis son arrivée. A l'extérieur de la salle, je m'adosse contre un des murs.

- Neo, que penses-tu de cet épéiste ?

Il met une main au niveau de son menton, réfléchissant, son regard vers le sol.

- Si le mot "mystérieux" était humain, ce serait sans doute lui. Il est un mélange entre une personne qui cache toutes ses intentions, qui débarque au dernier moment et fait basculer la balance.

Mon interlocuteur relève la tête à mon attention.

- Youmi, tu penses vraiment que nous n'avons aucune chance ?

- Essaie d'observer la situation d'un point de vue extérieur au tien. On a annoncé une conquête, avons conquis quatre des cinq régions. Le rapport de force entre notre royaume et ce pays était aussi visible qu'un éclair en pleine nuit. Pourtant, au dernier moment, une force adverse est en train de renverser l'équilibre. De ce résumé, on peut conclure une chose...

Je ne termine pas ma phrase pour laisser à Neo le temps de trouver la conclusion.

- Qu'il est intervenu pour redonner un équilibre de force. Mais s'il nous détruit tous, alors le rapport de force basculera de son côté, donc cela reviendra au même, non ?

- On ne sait pas s'il va faire tomber le royaume en tuant les reines. Peut-être qu'il veut simplement reprendre les terres où on a planté notre drapeau. en enchaînant après lui.

Mon partenaire de conversation plaque sa main contre ses yeux.

- Chaque fois que l'on parle avec toi, soit on comprend vite, soit on chope un mal de tête. Tu as simplement évité ma question, au final.

- Pourtant c'est cette conversation qui t'a donné ma réponse.

Il me lance un regard mélangeant la confusion et la colère. Ce n'est pas le premier à haïr ma façon de pensée et mes mots. Il baisse une nouvelle fois sa main, serrant cette dernière.

- Réponds-moi. Tu penses que nous sommes impuissants contre cette personne ?

Sans lui répondre immédiatement, je me décolle du mur et marche à côté de lui, le frôlant à un mètre et regardant vers la sortie.

- Après Cassy, la prochaine région va sans doute être Louve, mais on ignore la façon de pensée de ce type. Sa prochaine cible peut même être toi ou moi.

Alors que je marche vers la sortie, je peux entendre une dernière fois la voix de Neo.

- S'il y a bien une chose où tu diffères des autres généraux, c'est que tu abordes un point de vue extérieur à la situation du royaume.

- {Au moins, je ne considère pas le royaume que je sers comme tout-puissant.}

[Pov Cassy]

Deux jours se sont écoulés depuis la réunion des généraux suite à la mort de Azalea, et l'inconnu est en chemin vers la base de mon armée personnelle, à la ville aux frontières de Thiatho. Je ne sais pas exactement l'identité de ce type, mais ce que je sais, c'est que je compte bien déceler une de ses faiblesses et la transmettre aux autres. Cela dit, si j'ai l'occasion de le tuer, alors on en sera enfin débarrassé.

Cependant, ma dernière conversation avec les autres généraux m'a tapé sur le système. J'en garde encore des traces au travers de ma gorge. Dans ma salle de réunion, mes mains plaquées sur une table où est affiché un plan de bataille, mes doigts se resserrent

- {Je ne comprends toujours pas comment Youmi a pu obtenir le grade de général, sérieux...}

Mon unique capitaine surgit dans la salle de réunion, armé de sa lance et le visage inquiet.

- Commandante ! Il arrive !

- {...}

"Prends des notes et transmets-les nous". Les mots de Youmi me reviennent, et j'ai effectivement prévu un émissaire pour faire un rapport de guerre au royaume et aux généraux. Je récupère mon arc, mon carquois et un pistolet de détresse, puis sort avec mon capitaine, faisant face à mes deux cent mille soldats.

Je grimpe sur le toit d'une maison, quatre autres archers de mon armée effectuant la même

chose. Le capitaine est en première ligne avec les autres soldats, faisant face au chemin par lequel l'adversaire est censé arriver.

- {Quelle étrange sensation...}

Au loin, la silhouette de l'étranger se manifeste. Il court à une vitesse qui dépasse les lois humaines. Ses jambes sont si rapides qu'elles disparaissent partiellement. Je tire une fusée de détresse rouge, le signal de l'affrontement pour mon capitaine, qui pousse un cri de guerre.

- {Je ne ressens aucune peur...}

Les soldats sur la terre ferme s'élancent vers l'ennemi, levant leurs armes et chargeant avec un cri de guerre pour jouer sur le plan psychologique. En face, l'étranger ne ralentit même pas, son épée tendue sur le côté, maculée de sang.

Pendant une seconde, devant mes yeux, j'ai l'impression d'apercevoir Aza en train de se faire vaincre. Même si je n'ai pas vu la scène de sa mort, mon cerveau l'imagine et le présente face à moi, déformant la réalité à mes globes oculaires.

- {Aza...}

Une bourrasque agite mes cheveux et manque de me faire perdre l'équilibre. Mes oreilles perçoivent le bruit du métal et de la chair humaine, tout cela en contre-bas.J'abaisse la tête, apercevant l'ennemi qui tranche un à un mes soldats, quand il n'en tue pas plusieurs en une seule attaque.

J'encoche une flèche sur mon arc et commence à viser, serrant fortement la corde. Je ferme mon œil gauche, essayant de viser approximativement là où ce type peut débarquer. Alors que je calcule dans ma tête la distance que ma flèche doit parcourir,s a vitesse ainsi que les déplacements de l'étranger, le spectacle devant mes yeux m'intrigue sur un détail.

D'un tour complet sur lui-même, il projette un souffle qui dégage cinq soldats simultanés. Cependant, l'étranger reste figé une seule seconde avant de reprendre son assaut. Sur l'instant, je pense rêver, alors je n'y prête pas attention.

L'épéiste effectue deux fois ce genre d'attaque terminée d'une rapide pause. Est-ce un tic ? En tout cas, je compte bien tirer profit de cette information. Mes autres archers tentent de le toucher en décochant plusieurs flèches, mais la cible les évite comme s'il savait déjà qu'elles allaient arriver.

- {C'est comme s'il voyait tout autour de lui... Cependant...}

Je coupe ma pensée pour tirer ma flèche qui part directement vers ses jambes. Viser le torse ou la tête sont des cibles privilégiées, et donc plus facilement prévisibles. L'étranger évite ma flèche en bondissant dans les airs, avec une force dépassant les limites humaines. Il atteint une hauteur plus élevée que les maisons où moi et mes archers sommes positionnés.

Il effectue un grand coup de taille avec son épée dans le vide, produisant un souffle qui détruit les maisons sous nos pieds. Heureusement, je saute en avant pour atterrir au sol, m'empêchant de me faire écraser sous le toit dégradant de l'habitation.

- {Bordel, c'est un demi-dieu ou quoi ?!}

J'effectue une roulade à l'atterrissage pour encaisser le choc, évitant que mes jambes encaissent l'intégralité du choc. Face à moi, une mer de corps de mes soldats se présente devant mes yeux, dans une mer de sang qui continue de couler. Cependant, je remarque une personne encore debout : mon capitaine.

- {Il est en vie ?}

L'étranger atterrit sur la mer de sang, sa cape relevée pendant la chute redescend pour couvrir son corps. Je regarde un bref instant dans la direction des archers qui étaient postés, mais il n'y a que des décombres des résidences.

Mes bras se mettent à trembler pendant que l'inconnu marche lentement vers moi. La peur monte en moi, m'empêchant d'exprimer le moindre mot ou d'effectuer la moindre action. Le seul bruit que j'entends sont ses bottes qui foulent le liquide écarlate s'échappant des carcasses de mes partenaires.

J'abandonne mon arc en le balançant sur le côté et prend une flèche dans chaque main, la pointe vers l'avant comme des poignards. Je me relève et fonce vers l'épéiste, hurlant toute ma colère et ma frustration à sa figure.

J'effectue que trois pas avant qu'il m'interrompt d'un violent coup de pied en plein dans mes jambes, me faisant perdre l'équilibre et chuter au sol. Cependant, une main m'agrippe par derrière et m'empêche de rencontrer la mer de sang. Je suis envoyée en arrière, le dos cambré qui percute le sol en plus de mon corps qui glisse sur deux mètres.

Mes flèches quittent mes mains, et face à moi, l'épéiste avance en plaquant son pied contre ma gorge, bloquant partiellement mes cordes vocales.

- {Enfoiré...}

Il guide son épée vers ma gorge, avant de la relever vers mon visage. Même malgré la faible distance qui sépare l'acier de ma peau, je peux sentir le froid et le sang de cette lame. Il pose la pointe sur ma joue droite, arrêtant son mouvement.

- Même si les divinités excusent vos péchés, je vous haïrai tout le long de mon existence.

- ...

Il retire son pied de ma gorge et me claque un coup de pied, qui est la dernière chose que je ressens.

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