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38.

Dane, à Gloria

Je me réveille en sursaut et je suis instantanément prit de vertige, ma tête tourne dans tous les sens. Je prends alors appuie sur une surface qui m'apparaît moelleuse et douce.

Ma vue est encore un peu brouillée, mais je remarque que ce qui m'entoure est du genre monochrome est très éblouissant.

Je reprends mon souffle, m'étant réveillé assez brutalement. Ma tête me fait mal, comme si j'étais tombé de trois étages ou que l'on m'avait fracasser le crâne. Je tente de bouger afin de me prendre la tête entre les mains, mais des fils perturbent mes mouvements. Je regarde mes membres hébété, ne sachant quoi faire.

Et puis comme ça, une image me revient : ma mère, Gloria. Et puis tout en douceur, j'arrive à me remémorer ce qui s'est vraiment passé.

Je suis allé à Alibi. Enfin, c'est ce que je pensais. On m'a traîné ici, on m'a attaché de force et j'ai été propulsé dans un monde virtuel manipulé par des gens qui sont eux-même endoctrinés par le jeu dans lequel j'ai été envoyé.

Mes esprits retrouvés au bout de quelques minutes, je remarque que je me trouve dans une pièce blanche et de plus, je ne suis pas seul. Il y a, de chaque côté où je suis attaché, deux lits avec deux types allongés.

Dans le flou le plus total, je me rends compte que je ne suis pas le seul à avoir été mit dans cette mauvaise posture. Je secoue la tête, il faut que je m'échappe de cet endroit glauque. Je me débarrasse de ces fils qui me relient à une machine étrange, les enlever un à un m'arrache une grimace à chaque fois. C'est tellement douloureux !

Je descends de mon lit, mes pieds ne tiennent pas debout directement, mais après avoir tenté plusieurs fois de me redresser, j'y arrive enfin au prix d'un effort considérable.

En chemise de nuit, j'attrape des vêtements non loin de moi et les enfilent. Ils sont un peu grands et passés, mais ce n'est pas ce qui va me gêner le plus, surtout dans la situation dans laquelle je me retrouve.

M'approchant d'un des lits, je débranche tout ce que je trouve relié au garçon inconscient. Je ne sais pas si c'est le mieux à faire, mais il faut au moins que je fasse quelque chose. Je ne peux pas me permettre de ne penser qu'à moi et de fuir seul cet endroit. En faisant cela, il auront peut-être une chance de se sauver.

Je déambule maladroitement jusqu'à l'autre lit et fais de même.

Elles nous ont drogués dans le but de se divertir ? Mais qui est donc cette femme qui a eu cette idée infâme ?

Malgré tout ce que je traverse, je n'arrive pas à me mettre dans la tête que tout cela vient de ma propre mère. J'en suis dérouté esseulé. J'ai même de la pitié pour cet mère qui m'a, peut-être jadis, aimé. Cela aussi, j'en doute au jour d'aujourd'hui.

Une porte se trouve non loin de moi, je m'y précipite un peu plus adroit de mes mouvements. En l'ouvrant, se dresse devant moi un immense de couloir à perte de vue.

De nombreuses portes l'habite, mais mon instinct me dicte de foncer droit devant moi. Où cela va m'amener ? Je ne sais guère. Mais mon objectif premier, là, tout de suite, c'est de sortir de cette misère et trouver un lieu où m'abriter.

Soudainement, une alarme assourdissante retentit. Les lumières du couloir s'éteignent et tout devient noir. Des clignotants rouges sont les seules choses qui illuminent mon chemin.

Or, arrivé au bout de ce tunnel infernal, je n'ai le choix d'aller soit à gauche, soit à droite. Je ne sais quel couloir emprunter, complètement perdue et affolé, affublé par ma soif enivrante de m'échapper de cet enfer qui me tourmente l'esprit.

La droite ! Toujours aller à sa droite. C'était la règle qu'on m'avait conseillé lorsque, quand j'étais petit, j'allais faire le labyrinthe durant la foire aux manèges.

Je prends mes jambes à mon coups et cours le plus vite possible. Au bout d'un moment qui me paraît une éternité, je remarque un gros rectangle vert avec inscrit dessus " Sortie de secours ". Je pousse de toute mes forces la porte coupe feu qui me semble très lourde. Un jet de lumière m'éblouit et me brûle les yeux. Seulement, je ne peux pas me permettre de me laisser déstabiliser par ce ridicule obstacle insignifiant.

À l'extérieur, des sirènes se font entendre dans tous les sens. Des gardiennes et quelques sentinelles courent de part et d'autre. Elles sont tellement occupées à gérer le problème actuelles, qu'elles ne remarquent pas ma présence au milieu de cet affolement.

Je décide de rester discret et de longer les murs. Je ne sais pas vraiment où se trouve la frontière menant au vrai Alibi, mais j'avance sans me poser trop de questions.

Ailleurs est toujours mieux qu'ici.

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