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30.

Suite...

Je cours comme une forcené. Je ne sais pas vraiment où je vais, mais peu m'importe. Tout devient noir, le soleil est déjà couché et l'ambiance est étrange, presque paranormale.

Les bruits qui m'entourent me donnent la frousse. Les murs des bâtiments, les arbres, les routes, volent en éclats et se dégradent pour laisser place à des ruines, des arbres sans feuilles d'apparences menaçantes et des routes terreuses et boueuses. Tout cela me fait penser à un mauvais film d'horreur. 

Je trouve une autre épave à quatre roues, je m'y faufile et m'allonge afin de ne pas me faire remarquer. Quelque chose gît ici. Elle vit la nuit et je ne pense pas que cela soit bon pour moi de la croiser sur mon chemin.

Une sirène au loin se fait entendre. Elle me rappelle la sirène des pompier au premier mercredi du mois lorsque j'étais petit et que tout cela n'existait pas encore.

Je me redresse un tout petit peu afin de jeter un œil en dehors. Des personnes courent. Il y a des gens ! Comment réagir ? Qu'est-ce que je devrais faire ? Les suivre ? Je ne les connais pas, mais ils sont peut-être dans la même impasse que moi. Mais alors pourquoi j'hésite à ce point ?

Sur le point de déverrouiller la porte pour rejoindre ce groupe, une femme hurle d'une voix stridente. Entre les deux sièges avant, je la regard, estomaqué par la scène qui se joue sous mes yeux.

Une espèce de géant sans tête ressemblant à un marteau piqueur géant, attrape une vieille dame et la soulève de plusieurs dizaines de mètres jusqu'à sa hauteur. La femme crie de tout son être, jusqu'à s'égosiller. J'ai un haut le cœur lorsqu'il la dépèce et fait voler des lambeaux de peaux à travers la rue. La pauvre dame est maintenant qu'un fichu tas de chair, de muscles et d'os que le monstre étire de chaque extrémité, pour finir par la démembrer de toute part.

Je me cache derrière le siège conducteur, en sueur et choqué. Je me recroqueville au plus profond du véhicule. Je n'arrive pas à imaginer ce qu'il m'arrive. Bordel, où est-ce que je suis ? Vais-je rester ici éternellement ou faut-il que je résolve une sorte d'énigme afin d'être libéré de ces chaînes ?

L'angoisse monte, mais je tente de ne pas y prêter attention. Je ne veux pas être dépassé par mes émotions. Surtout dans une situation comme celle-ci.

La nuit suit son cours, je n'entends plus grand chose hormis les habituels bruits environnants peu rassurants. J'arrive un peu à dormir assommé par ces derniers événements. J'accumule la fatigue depuis que j'ai atterri dans cet endroit aux milles décors.

L'aube a déjà pointé le bout de son nez, les quelques heures où j'ai pu fermer les yeux m'ont fait un bien énorme. D'un coup à l'extérieur, j'entends une nouvelle fois la sirène. À présent, je sais que c'est un signal comme un couvre-feu par exemple.

Je me redresse lentement. J'ai des courbatures partout et j'ai un sacré mal de dos à cause de la façon dont je me suis allongé.

Je guette ce qui m'entoure, à l'affût du moindre mouvement anormal. Petit à petit, je sors de la voiture. D'abord un pied, puis un autre. Je marche quelques mètres lorsque j'aperçois au loin un petit garçon.

– Hey ! Petit ?

Il se met à courir sans se retourner, sans doute effrayé. Sans réfléchir je le suis sans hésiter, presque soulagé de ne plus être seul dans cet endroit insolite.

– Attends ! Je veux juste te poser une question !

Mais il a soudainement disparu au détour d'une ruelle lugubre. J'avais peut-être enfin trouvé un espoir de me sortir de là, mais il a mis les voiles. Dans ce lieu immense, avec des dizaines et des dizaines d'immeubles qui m'entourent, je n'arriverai jamais à le retrouver, sauf si un miracle se produit.

Je fais demi-tour et retourne dans le lieu qui me rassure le plus : l'automobile, devenu mon seul point de repère. Je m'y adosse contre le capot, dépité. Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais pas où Gloria m'a envoyé.

– Pourquoi tu as fait ça, maman ?

Je me maudis intérieurement d'avoir cru une seule seconde pouvoir la raisonner. Charlène m'avait prévenu, mais je ne l'ai pas écoutés. J'étais beaucoup trop sûr de moi.

– Maman ? Comme c'est touchant ! ricane une voix grave, dans mon dos.

En un seul mouvement, je me retourne prêt à me défendre, mais ce que je vois face à moi me laisse sans voix. Je n'aurais jamais pensé voir un telle spectacle un jour.

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