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L'Arielda das Wisser -le lierre-

Il est 15H42, je rentre chez moi après l'école en passant par la Grand-Rue, en construction constante. Je songe encore à mes aventures imprévues de l'après-midi. Je m'arrête plusieurs fois, observant furtivement l'image tatouée à mon poignet afin de m'assurer que je n'ai pas rêver.
  Je parviens enfin devant chez moi. C'est une petite maison, parfaitement identique à toute les bâtisses de la ville.
Dans la capitale de l'Arielda, siège du gouvernement, de la science et de l'industrie, et plus particulièrement dans notre quartier, l'automobile est présente partout : aussi bien dans le paysage que dans les esprits ! (Eh oui, ce doit être l'invention du siècle, assurément !) De ce fait, les maisons s'empilent autour de l'usine principale, à savoir, l' "Industrie de préparation et de montage automobile". Mon père lui-même est ouvrier à l'usine. Je ne le vois pas souvent...

Sur le bout de chemin qui longe notre logis, du lierre grimpe en abondance sur le mur de la bâtisse à l'abandon en face de chez nous. Il est étonnant que de la végétation ait poussé dans une ville exclusivement faite en brique... Quoi qu'il en soit, c'est en passant devant les feuilles que je ressens de nouveau une douleur à la tête. Je me retourne vers le lierre, m'approche. Mon mal de tête augmente. J'effleure une feuille. Ma tête résonne comme une cloche à présent mais ce n'est pas ça qui me fait retirer ma main. C'est la douleur que je ressens au creux de mon poignet qui attire mon attention. Ce n'est pas une douleur sourde, ça me fait plutôt penser à une brûlure. J'étudie attentivement les portraits et la spirale, rien n'a changé de ce côté là. Mais un petit V vert printemps est apparu sous mon visage.

  Je pousse la porte, fait glisser mon cartable au sol, me débarrasse de ma veste et me faufile dans ma chambre. Les devoirs... Contrairement à ce que l'on pourrait penser d'un enfant précoce (encore ces aprioris !), les devoirs représentent pour moi une vraie plaie qu'il faudrait éradiquer...si ce n'était pas aussi important ! Je m'y attèle donc.

  Plusieurs heure plus tard, je retrouve mes parents autour de la table. Mon père, un vrai idiot qui ne s'occupe que de savoir s'il gagnerait plus d'argent s'il faisait des heures supplémentaires, est encore en retard. Ma mère, une personne au caractère prononcé, est la seule (ou presque) qui se préoccupe de savoir si je mange, me lave ou dort. Pour les devoirs elle ne se fait pas de soucis car le destin qui m'attend sera de travailler à la chaîne à la place de mon père, au montage des différentes pièces du véhicule. Autrement dit, le métier qu'on a prévu pour mon moi sera de visser une visse après l'autre sur une allure cadencée, sans jamais s'arrêter des heures durant, et surtout en se comportant comme un parfait automate sans cervelle.

  Mon père entre alors que j'attaque ma pomme. Il s'installe bruyamment et entame un long monologue au sujet de "ces emmerdeurs de Coditis", nos dirigeants. Ils cachent bien des choses à ce qu'il paraît ! Sans parler des Peï di degi ! Ces peuples qui vivent sur terre. Ceux dont le simple fait d'en parler est interdit. Ceux qui, d'après mes recherches (eh oui, toute société a des faille) sont si semblables à nous que je ne parviens pas encore à y croire !
  Il faut dire qu'on s'efforce de nous faire croire que ce sont des monstres, affublés de cerveaux diaboliques employés à des projets funestes. D'ailleurs, "peï di degi" ne veut-il pas dire dans la langue que nous employions sur notre nuage, "puit de danger" ?

  Quoi qu'en pense le gouvernement, la soirée se poursuit lentement, et c'est mourant d'ennui que je monte me coucher.

  Des rêves étranges peuplent mes nuits désormais et je ne peux m'empêcher, au fil des semaines, de penser aux deux jeunes filles, à la silhouette diaphane et au flocon qui porte mon nom.

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