je remercie @Ruby490 de m'avoir corrigé et je tiens à préciser que ceci est ma première histoire qui est la suite de texte du brevet de 2021 et que toute l'histoire ainsi que certain personnage m'appartienne. 

bonne lecture. :)

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Le vieil homme se leva du fauteuil, pris la chandelle et quitta la chambre dans laquelle il avait grandi, suivit du chat. Le noir engloutit la pièce et la tapisserie du vieux chasseur. 

Le vieil homme se dirigea vers les jardins de son enfance ou régnait une quiétude morbide, le chat toujours sur ses talons. Le son mélodieux de la fontaine se fit bientôt entendre mais elle était cachée par les ombres inquiétantes des grands chênes et sapins qui se propageaient jusqu'au sentier bordé d'azalées qu'empruntaient les deux vieilles âmes.

Les rosiers paraissaient deux fois plus grands et leurs épines des poignards. Les œillets d'Indes, habituellement si brillants, formaient à présent des trous noirs qui voulaient vous aspirer. Les citronniers, quant à eux, avaient l'air de souffrir une agonie lente et douloureuse, alors qu'ils étaient déjà tous morts.

Pas une étoile, pas un rayon de lune, seule la lumière de la bougie guidait le vieil homme et le chat ; d'un pas lent vers leurs destins.

Ils ne s'arrêtèrent pas devant les charmilles mal taillées qui semblaient, avec leurs feuilles poussées de part et d'autre, à des monstres voulant les manger. Ils ne s'arrêtèrent encore moins devant l'étrange balais des herbes hautes mais, seulement, lors qu'ils arrivèrent devant un très grand et vieux pommier, qui ne possédait plus, ni feuille, ni fruit, depuis bien longtemps.

Là, ils continuèrent leur chemin ; le vieil homme devant, le chat fermant la marche, continuant ce long processus, jusqu'à la colline. En son sommet, se trouvait le plus vieux, mais sûrement le plus noble, arbre de toute la propriété ; un magnifique et gigantesque saule pleureur.

  Et le vieil homme s'avança, pour venir s'assoir sur les racines noueuses du vieil arbre, et soufflé la chandelle qui laissa la nuit les engloutir, tandis que le chat, grimpa sur une branche d'où il pouvait toujours surveiller son maître, qui s'endormait en pensant à ses souvenirs d'antan.

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Un petit garçon, avec une épée, jouait a courir après un chat qui s'enfuyait a grands bonds dans les  herbes hautes du jardin.

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Un jeune homme d'une quinzaine d'année était assis a un bureau dans la grande bibliothèque  du château, entrain d'étudier un livre latin dont le titre était "Veni, vidi, vici", une petite fille de 5 ans, allongée a ses pieds, en train de lire en caressant leur chat .

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notre prince de 29 ans  était devant l'autel du coté du témoin de la mariée, tandis que celle ci s'avançait, au bras de son père un grand sourire au lèvre. "Elle est magnifique" se dit le frère de la mariée.

"je vous déclare donc mari et femme"

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A 40 sa mère était morte, son père ayant été enterré l'année passé, seuls sa sœur, son gendre et ses neveux et nièces étaient présents devant la tombe des larmes coulaient sur leurs joues et le prince, maintenant devenu roi de sa petite province, se sentait plus seul que jamais. En effet le reste de sa famille partait le lendemain. le seul être à avoir été toujours là restait tout de même son chat , mais la compagnie d'un animal ne remplacera jamais celle de ses semblables.

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Aujourd'hui, 14 ans plus tard, cet homme, longtemps torturé venait d'apprendre que sa sœur et toute sa famille venait de mourir dans un incendie. Effectivement, ce roi au cœur brisé venait de recevoir le testament de la femme qui , des deux, avait eu la plus belle vie. Il était assis dans son fauteuil, son chat sur les genoux un torrent de larmes dévalant ses joues et venant s'écraser sur le papier. Il agrippait de toutes ses forces le poil de son chat pour garder les pieds sur terre. Il n'y croyait pas, ce n'était pas possible, sa sœur était sensée être immortelle ! Non???? 

La colère l'ayant pris d'un coup, il commença a s'énerver et déchira la feuille avec toute la rage qu'il pu y mettre. Le chat, pas le moins du monde effrayé, sauta gracieusement des genoux de son maître mais resta tout de même à côté pour éviter que celui-ci ne fasse une quelconque connerie.

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A l'aube, lorsque le vieil homme se réveilla, après cette avalanche de souvenirs, il crut voir, dans la brume matinale de novembre, sa famille, depuis longtemps disparue, s'affairer au jardin. Et, tandis que le vieil homme partait rejoindre sa famille, le chat, lui se réjouit et se dit qu'il avait réussi sa mission ; tous les rassembler. Puis, dans un souffle de vent, il disparut, comme un lointain souvenir, emportant le corps du vieil homme avec lui.