Prologue
Ça y est. Le dernier affrontement. Dernier face-à-face. Et dernière rencontre. Il ne peut en rester qu'un. Le sort du monde dépendra du vainqueur.
Le Bien, le Mal. La Vie, La Mort. La Lumière, les Ténèbres. A croire que les deux belligérants n'étaient que deux exacts opposés.
Pourtant, ils sont frères. Des frères jumeaux.
Le premier, un enfant aux cheveux blonds, à la coiffure droite, Lucas. Dans cette joute, il est censé représenter la lumière, le bon frère, celui en qui les gens croient, de manière indirecte. Pourtant, lui-même ne croyait pas - ou peut-être plus - en lui. Il résistait et combattait un régime totalitaire responsable de la fin et de la déshumanisation de tout un monde. Devant la ténacité et la rage de vaincre posthume de son frère, il se révéla n'être que ce qu'il à toujours été : un lâche pleurnichard, qui refuse de combattre.
Le second, aux cheveux de cuivres décoiffés, Claus. Il représente quand à lui l'ombre, l'inhumain. Il est courageux, voire entêté ; Cet entêtement lui coûtera son humanité et la capacité à penser de manière rationnelle. Il sera embrigadé, d'une manière volontaire et auto-purgatoire, dans le Régime, gravant les échelons hiérarchiques jusqu'à en devenir son plus haut représentant, dépassant même son propre fondateur, un tyran originaire du passé, âgé de milliers d'années surnommé "le Roi P". Dorénavant, Claus n'était plus qu'un automate manipulé coiffé d'un uniforme, solitaire, cruel, cynique, aux membres bioniques, avec une machine dans la tête et une machine à la place du cœur. Son nouvel empire était maintenant maintenant tombé en ruines, ses bataillons dissous, ses villes abandonnées et ses partisans maintenant inexistants. Étrangement, lui, était doté d'une détermination sans bornes, d'un courage dépassant l'entendement et d'une force inépuisable. Claus était seul. Du moins, c'est ce qu'il pensait...
Leur mère, Hinawa, s'était sacrifiée il y a trois ans de cela pour permettre à ses enfants d'être saufs. Mais elle continuait à vivre et à s'exprimer dans les rêves de chacun.
Devant le regard terrifié de son frère, Claus n'y prêtait pas la moindre attention. Il chargea Lucas puis lui planta son fleuret doré dans le torse, transperçant le garçon blond de part en part. Malgré cela, il refusait toujours de combattre.
Mais l'esprit mécanisé de Claus entendît une voix inconnue, mais qui pouvait lui sembler familière : "Claus... Lucas... est ton frère...!". Aussitôt, une marche militaire, semblable à une comptine pour enfants, résonna dans sa tête, chassant la voix sur-le-champ.
Il écrasa le visage de Lucas d'un coup de botte noire brutal. Son frère ne réagissait même pas.
"Les frères ne se battent pas... ils sont unis !"
Claus continuait à s'acharner sur Lucas, n'exprimant aucun sentiment. Mais la voix lui faisait ralentir sa rossée, l'empêchant de faire plus de mal à son frère.
"Rendez-moi fière de vous deux !"
Il se boucha les oreilles. La voix envahissait son esprit. Son frère pouvait l'entendre, également.
Claus retira son casque et le jeta au sol, pensant qu'il s'agissait de la source de ces paroles. Il se trompait.
Lucas distingua avec horreur le nouveau visage de son frère : une moitié de sa face était totalement mécanique. Il n'était plus qu'exactement un homme-machine.
"Claus... tu n'est pas un esclave... tu n'est pas une machine... tu est mon fils !"
Des larmes rouges sang coulèrent de ses yeux inhumains. Lucas se leva, malgré toutes ses blessures, s'approchant de son frère.
Soudainement, celui-ci le bouscula, avant de brandir un pistolet à énergie et de le pointer sur Lucas. Du moins, il le pointait sur un badge fixé sur son torse : le Badge Franklin. Objet qui reflétait les rayons d'énergies tel un miroir avant de le renvoyer sur son propre tireur. Claus détacha quelques paroles :
Claus : Pardonne ton idiot de frère...
A peine Lucas avait-il le temps de comprendre que Claus déchargea toute son arme sur le badge, lui renvoyant son propre tir en plein dans la tête.
Le Bien l'emporta.
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Ness se réveilla en sursaut. Il inhalait et expirait de manière vive. Il mit plusieurs secondes avant de reprendre ses esprits. Un bête rêve...
Il se leva vivement.
Le 4ème jour après la défaite de Giygas.
Ness ouvrît sa fenêtre, afin de respirer l'air frais de l'été. Une lettre était posée sur le rebord.
Elle ressemblait à une carte postale de propagande, où figurait des soldats masqués avec un uniforme rose.
" Retrouve-moi, si tu peux ! (Indice : Je me trouve 3000 ans dans le futur)
Spankety, Spankety, Spankety ! "
Amitiées,
- Porky Minch - "
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