Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

81_ Ne me fais pas ça...

Il essaya une autre approche. 

Incapable de rester immobile à regarder dans l'attente que quelque chose ne se passe.

Sachant que la conscience d'une personne évanouie restait généralement dans les parages, il pouvait toujours essayer de lui parler, peut-être que dans son sommeil, elle l'entendrait...

- Je croyais que tu me faisais confiance... pourquoi m'empêcher d'atteindre ton cœur ? Il faut que je t'opères t'entends ?

Mais rien.

Il passa une main sur son visage, impuissant et extrêmement frustré.

Dire qu'il la pensait tirée d'affaires.

À nouveau ce bip angoissant et continue raisonna dans toute la pièce, il bondit de nouveau de son siège, serrant les dents et reprenant instantanément son massage cardiaque.

- MERDE !

Une pression, deux pression, trois pression...

- Me fais pas ça !

Cinq pressions...

- Éleysia !

Dix pressions...

- Espèce d'idiote si tu crois que je vais te laisser mourir ici tu rêves !

Vingt pressions...

- T'avais un objectif t'as oublié !? Tu peux pas crever avant de l'avoir atteint !

Trente pression... Il insuffla de l'air dans ses poumons, pratiquant le bouche à bouche avant de recommencer un nouveau cycle.

Le défibrillateur était connecté et placé, il analysait et envoyait des décharges électriques à des moments précis sous l'œil attentif de Law.

Quinze pressions...

- Je te jure que je vais pomper à la place de ton cœur jusqu'à ce que tu te réveilles même si je dois y passer des jours ! cracha-t-il déterminé.

Vingt pressions...

- Aller merde ! Fait pas l'idiote reviens !

Trente pressions suivit du bouche à bouche et il recommença sans succès. Il gardait également un oeil attentif à la barrière qui l'empêchait toujours d'opérer.

Il gardait le contrôle de son propre corps aussi, il ne devait surtout pas céder à la panique, il devait garder le rythme.

- Aller Éleysia, je t'en prie, vire moi cette foutue protection !

Cinq pressions...

Il serrait sa mâchoire.

- S'il te plaît Éleysia... Tu peux pas mourir ici ! T'entends !? J'te l'interdit !

Vingt-deux pressions et enfin, la barrière se leva. Sans perdre une seule seconde il abandonna le massage cardiaque, c'était un risque à prendre mais il devait faire vite, si la barrière s'était levée c'était peut-être le signe qu'elle...

Non, qu'importe il avait le champ libre ! Aussitôt il rebrancha et fluidifia le circuit énergique. Jamais il n'avait été aussi rapide et précis dans son maniement des fluides.

Malgré tout il se remit à pomper.

Une pression, deux pressions, trois pressions...

Son propre cœur battait pour deux tellement il allait vite.

Quatre pressions...

Il ne devait pas abandonner. Jamais.

Cinq pressions...

- Putain Éleysia...

Six pressions, sept.

Bip... Bip... Bip... Bip...

Ça y est ! Il s'était remis à battre ! Mais Law ne baissa pas sa garde, il devait avant tout la stabiliser. Ce n'était pas encore fini.

Le minuscule fils d'énergie avait doublé pour pas dire triplé de volume. C'était bon signe, tout redevenait normal et ses constantes se stabilisaient enfin.

C'est bon.

Elle était tirée d'affaires.

Enfin Law respira, appuyant ses mains sur le bord de la table d'opération, près du bras d'Éleysia.

Un sourire soulagé et satisfait étirait ses lèvres, il essuya son front transpirant d'un revers de la main, il était à bout, épuisé.

Mais il ne comptait pas se reposer de sitôt.

Il prit place sur la chaise, s'affalant presque dessus.

Elle lui avait flanquée une de ces frousse.

"Ne me fais plus jamais ça..." pensa-t-il en la fixant intensément. "Jamais."

Le visage de la jeune femme était paisible, pour une fois il aurait préféré la voir indifférente. Preuve qu'elle était en forme.

Le chirurgien laissa son siège rouler jusqu'à atteindre le visage de la jeune femme.

De longue minutes il resta là à l'observer. Puis ses doigts vinrent cueillir l'une de ses mèches blondes. Il joua tout doucement avec sans la quitter des yeux.

- Va falloir te réveiller maintenant ma belle. souffla-t-il tout bas, fatigué.

Étonnement une phrase qu'elle avait prononcé il y a des mois de cela lui revint en mémoire. "Tu m'épuises Law" avait-elle dit.

- Qui de nous deux épuise l'autre hein...

Il la veilla de longues heures, jusqu'à ce que la nuit ne tombe.

Bepo et Clione s'était proposés pour le relayer au moins le temps qu'il fasse une pause mais têtu comme il l'était, il avait catégoriquement refusé.

Sûrement se sentait-il coupable de l'état d'Éleysia.

Cette technique était vraiment redoutable. Il espérait qu'elle viendrait à bout de Doflamingo le jour venu.

La nuit était noire, l'air s'était rafraîchi, le Polar à l'arrêt était silencieux.

Un très léger grésillement d'une ampoule mal vissée s'élevait dans l'infirmerie où Éleysia avait été déplacée.

Trafalgar était assis derrière son bureau et semblait consulter des dossiers, prendre des notes... Fatigué mais concentré. De belles cernes sous les yeux. Et la tasse fumante d'un café bien noir pas bien loin. Kikoku reposait également à ses côtés sur le bord du meuble.

C'est le moment que choisit Éleysia pour ouvrir ses paupières péniblement.

La lumière dans la pièce n'était pas trop puissante, ainsi ses yeux s'y adaptèrent plus rapidement.

Fixant le plafond, la bouche sèche, elle était fatiguée.

Ironique lorsqu'on sort de plusieurs heures d'inconscience. Mais normal puisque son corps n'avait cessé de travailler pour réparer les dégâts internes.

Son abdomen la brûlait de l'intérieur, la douleur s'était réveillée elle grimaça.

Nul doute sur la puissance de cette nouvelle technique ravageuse. Law était vraiment devenu très fort.

Elle soupira en ramenant sa main à son visage lentement.

- Eh bien, il était temps. releva une voix masculine qu'elle connaissait bien.

Law se leva pour venir à sa rencontre et faire un bilan sur son état.

Elle dévia ses pupilles vers lui.

- Combien de temps j'ai dormis ?

- Environ douze heures.

- Rien que ça... souffla-t-elle avec un sourire moqueur, redirigeant ses yeux vers le plafond.

- Comment tu te sens ?

Papier et crayon en main, il se refairait aux machines pour prendre des notes.

- Fatiguée.

- Des douleurs quelques part ?

- Au ventre.

- Quelle sensation ?

- Brûlure.

- Autre chose ? Tête qui tourne ? Nausée ?

- Rien du tout.

Il hocha la tête gribouillant rapidement sur sa fiche.

- Verdict ?

Il releva ses yeux métalliques de sa feuille pour les poser sur elle.

- Tu es hors de danger, tes blessures internes se résorbent tranquillement, pas de fièvre ou autres effets secondaires, ce qui est plutôt bon signe. Tu risques d'avoir du mal à manger durant plusieurs jours, je demanderai à notre cuisinier de te préparer des plats facilement digérables. Évite de trop forcer et surtout repose toi. Le reste on s'en charge.

Elle soupira de plus belle, peu ravie d'avoir à se ménager, rester inactive n'était pas vraiment son fort...

Après un court silence il ajouta :

- Désolé.

Ainsi l'attention d'Éleysia se reporta sur le chirurgien.

- ... Dis moi que tu n'es pas entrain de culpabiliser.

- C'est moi qui t'ai blessé, il y a de quoi.

- Tu as réussi ton entraînement haut la main. J'avais baissé ma garde, c'est donc de ma responsabilité.

Il s'agaça. La désinvolture de la demoiselle l'énervait, n'avait donc pas réalisée !?

- Tu piges que t'as failli y passer ? prononça-t-il amèrement en gardant malgré tout son calme.

- T'es l'un des meilleurs médecins que je connaisse, je n'avais rien à craindre. défendit-elle posément.

Il serra sa mâchoire et craqua :

- Médecin qui à failli te tuer Éleysia ! Merde, tu réalises pas !? J'étais même pas capable d'empêcher ton cœur de s'arrêter !

Oui il s'en voulait, il se sentait coupable et la pression qu'il s'était mise venait d'exploser. La fatigue jouait probablement aussi...

- Mais je suis là non ? Tu m'as quand même sauvé Law. Et je vais très bien.

Elle avait raison mais le fait qu'elle prenne tout ça à la légère le mettait hors de lui. Oui elle était en vie, oui son cœur battait. Mais il s'en serait fallut d'un rien pour qu'il ne s'arrête à jamais.

Ses doigts se serrèrent autour du calepin avant qu'il ne fasse volte face pour le poser calmement sur son bureau.

Éleysia se redressa sur ses fesses, constatant au passage que son t-shirt avait été coupé dans sa hauteur et qu'une chemise blanche pour patients lui avait été enfilée par dessus, couvrant sa peau et son sous vêtements. Il avait tenu parole.

Law passa une main sur son visage, retirant son couvre-chef au passage pour le poser sur la table :

- J'ai vraiment cru un instant que je t'avais tué... Ça m'a rendu dingue. commença-t-il toujours de dos, appuyant ses paumes sur son bureau.

Éleysia le fixait en silence.

- Je t'ai déjà volé plus d'un an de ta vie, si en plus j'étais celui qui y mettais fin...

- Law.

Sa voix s'était faite sévère, il s'était tendu brusquement.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro