Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

121_ Faire chanter le capitaine

Effectivement le lendemain...

Lorsque la jeune femme ouvrit les yeux aux alentours de six heures, elle ne manqua pas de remarquer qu'il était toujours assis sur le bord du lit, jambes croisées, un livre dans sa main gauche tandis que l'autre tenait la sienne.

Il avait veillé sur elle toute la nuit, changé la serviette sur son front dès qu'il le fallait, jusqu'à ce que sa fièvre ne tombe.

Touchée, elle n'osait bouger, contemplant son visage fatigué, ses cernes prononcées, ses mèches sombres dépassant de son bonnet blanc et tacheté, ses boucles d'oreilles et le bouc qu'il laissait pousser et taillait proprement.

La pièce était toujours éclairée d'une lumière synthétique tamisée, il devait sûrement un peu forcer pour déchiffrer le livre de médecine qu'il lisait.

Tout ce qu'il avait fait pour elle... Vraiment elle ne savait pas quoi faire, quoi dire pour exprimer toute sa gratitude. Elle lui serait à jamais reconnaissante, le suivrait et l'épaulerait jusqu'au bout de chacun de ses objectifs. Elle s'en faisait le serment.

Il surprit finalement son regard insistant en déviant le sien vers elle sans bouger le reste de son corps.

Un silence doux et apaisant, un instant de flottement.

Puis il referma son livre d'une main avant de le déposer à côté, à l'opposé de la demoiselle qu'il n'avait pas quitté des yeux.

Suite à quoi il vint retirer la serviette humide de son front :

- Comment tu te sens ? questionna-t-il calmement en reposant le tissu sur la bassine posée au-dessus la table de chevet.

Elle prit une légère inspiration avant de s'autoriser à lui répondre la voix un peu enrouée :

- Bien, grâce à toi.

Elle se racla la gorge.

Il se replaça légèrement plus dans sa direction, décroisant ses jambes :

- Des vertiges, douleurs ou autres symptômes ?

Elle bougea la tête négativement avant de lâcher sa main à contre cœur pour venir se redresser sur le lit.

- Vas-y doucement. conseilla-t-il en s'approchant un peu pour venir placer le coussin près de son dos contre la tête de lit en barres d'acier blanches.

Elle cacha un bâillement en détournant la tête ainsi qu'en le camouflant du dos de sa main.

Il l'observa en silence, elle avait meilleure mine, ça faisait plaisir.

Par contre ses cheveux c'était un vrai massacre...

Elle dû sentir son regard insistant dessus puisqu'elle les détacha rapidement l'instant d'après pour arranger ça.

Effectivement comme ça, c'était beaucoup mieux.

Elle surprit le léger rictus qui étirait le coin de ses lèvres et grommela :

- Ce n'est pas drôle...

Il haussa un sourcil d'autant plus amusé :

- Depuis quand tu te soucis de ton apparence ?

- Depuis que mon capitaine fait une fixette dessus avec un air moqueur.

Il souffla du nez, sourire bien accroché aux lèvres.

- Ton capitaine va te demander de retirer ta chemise pour qu'il puisse voir comment se comportent tes blessures.

- Si c'est un ordre... souffla-t-elle l'air doux en la déboutonnant docilement.

Il secoua sa tête sans rien ajouter avant de l'aider à la retirer tandis qu'elle frissonnait de froid.

- Je vais être rapide. assura-t-il en déroulant la bande.

- T'en fais pas, fais ton travail tranquille. rassura-t-elle en levant ses bras légèrement pour lui faciliter le travail.

- Bien sûr que je m'en fais, bouge pas.

Il se leva pour examiner son dos. Visiblement c'était propre, pas d'infection, la cicatrisation commençait déjà.

Changeant les bandes et pansements qu'il avait au préalable préparé.

Eleysia ne pouvait qu'imaginer ses gestes fluides et précis dans son dos en silence.

Effectivement il avait été rapide et non moins appliqué. Expert en la matière.

À présent devant la jeune femme, il passait sa chemise derrière ses épaules avant qu'elle ne glisse ses bras dans les larges manches.

Au moment de la boutonner, ses doigts frôlèrent ceux de la demoiselle et il se retira en râlant :

- C'est vrai que madame préfère le faire toute seule.

Elle rit tout bas :

- Mais si ça te fait si plaisir Monsieur le chirurgien de la mort, vas-y.

Elle releva ses mains avant de les poser sur le matelas, assise sur le bord.

Sauf que dit comme ça maintenant c'était pas la même chose...

Law parut hésitant, fixant Eleysia quelques secondes.

- Quoi ? Va pas me dire que de le faire en conscience te gène maintenant ? rit-elle de nouveau.

- Tch, il en faut plus que ça. râla-t-il en venant boutonner le vêtement.

C'est vrai que de ne pas le faire par habitude mais en pleine conscience était un peu différent tout compte fait. Il loucha un quart de seconde sur la poitrine de la demoiselle bien malgré lui avant d'achever la fermeture :

- Je me disais que de toute façon tu voudrais probablement te changer dans ta chambre après. Puisque je devine que tu ne tiendras pas en place plus longtemps.

- Ça dépend si le médecin de bord me l'autorise.

Il releva ses yeux vers elle, taquin :

- Et s'il ne le fait pas ?

- Mmh... Alors j'essayerais de le soudoyer.

Il arqua un sourcil, la lueur de défi dans ses pupilles grises était vive :

- Dans ce cas, tu n'es pas autorisée à quitter cette pièce.

- Très chère médecin de bord, sachez que j'ai le pouvoir d'influencer sur les repas du midi et que de mémoire... Il doit rester de quoi préparer des onigiris.

Il ricana en croisant ses bras d'un air faussement outré :

- Tu essaies de m'amadouer avec de la bouffe, pour qui tu me prends !?

- Ash. J'y croyait pourtant... elle mima un air déçu. Dans ce cas pourquoi pas un repas à base de pain pour tout le monde... acheva-t-elle, prenant en considération l'idée.

Cette fois il grimaça :

- C'est petit... Ainsi donc voici comment tu comptes obtenir mon accord pour quitter les lieux. Intéressant, des menaces d'empoisonnement je vois.

Elle rit en lui assénant une toute petite tape sur le bras :

- Ça va j'ai compris, je vais devoir trouver quelque chose de plus simple.

Son sourire en coin ne le quittait pas, ses sourcils s'étaient froncés, il était curieux.

- Très chère capitaine, serais-tu d'accord pour m'autoriser une sortie, j'aurais grand besoin de me changer et prendre l'air...

Son sourire s'agrandit :

- Je ne sais pas...

- Mmh...

Elle se leva pour lui faire face avant de lui offrir un grand sourire.

- Tout bien réfléchi, j'accepterai peut-être de te laisser te changer.

- Pas de sortie dehors ?

- Mmh non. déclara-t-il fermement en conservant son sourire espiègle et ses yeux emplis de défi.

Alors elle opta pour quelque chose d'un peu plus osé en s'approchant de lui avant d'attraper son débardeur blanc du bout des doigts.

Il la fixait sans ciller, curieux de voir jusqu'où elle était capable d'aller. Car honnêtement, il comptait déjà la laisser sortir prendre l'air.

Mais lorsqu'elle rapprocha son visage du sien et que sa poitrine frôla ses bras croisés, il devint bien moins confiant.

- S'il te plaît ? questionna-t-elle innocemment.

Pas question de céder, elle devait bien savoir qu'elle n'avait pas affaire à un homme facile.

- Non, toujours pas non. déclara-t-il très sérieux.

Pourtant son sourire se faisait moins confiant, moins assuré et plus discret.

Alors elle esquissa un sourire malicieux et tira légèrement sur son haut, le rapprochant d'elle avant de se mettre à volontairement détailler avec insistance tout le long de son cou jusqu'à sa mâchoire puis lui jeter une brève œillade brillante.

- Nami m'a dit...

Le cœur de Trafalgar commençait à s'emballer. Mais il ne montrait aucun signe de faiblesse, au contraire il la regardait de haut et même si son sourire persistait difficilement, il persistait.

Le visage de la demoiselle faisait face au sien, un peu en décalé.

- ...que parfois...

Il l'écoutait, soutenait son regard.

- ...une femme devait user de ses charmes pour arriver à ses fins alors...

De moins en moins rassuré par ses paroles, il ne bougea pas :

- Je me demande si je serais capable d'en jouer également Law.

Le concerné déglutit en la sentant approcher sa joue pour murmurer à son oreille :

- T'en penses quoi chirurgien de la mort, toi qui as tenu tête à deux empereurs ? Serais-je capable de t'atteindre toi ?

Cette fois il frissonna.

Bien sûr qu'elle l'atteignait c'était plus qu'évident. Et elle n'avait déjà pas besoin de jouer de ses charmes pour ça.

Alors si elle se mettait à jouer à ça, il ne répondrait plus de rien.

Hors céder facilement serait clairement une preuve qu'elle lui plaisait et qu'il était facile à approcher et ça il n'en était pas question.

Bien conscient de jouer à un jeu très dangereux, il décida de prendre sur lui, confiant en son self-control.

- J'en pense que tu es une femme imprévisible et tout à fait capable de me surprendre. répondit-il calmement tout près de son oreille également.

Elle esquissa un sourire, posant sa main sur son torse avant de la glisser lentement vers le haut à mesure qu'elle chuchotait :

- Je réitère donc ma question...

Elle colla doucement sa joue à la sienne :

- Serais-tu d'accord pour me laisser prendre l'air ?

Son corps commençait à se réchauffer de l'intérieur, son ventre frétillait.

Il prit une légère inspiration. Merde elle était imprégnée de son odeur de pêche, chose pas prévu qu'il ne l'aidait pas vraiment à garder contenance...

- Je crois être assez conciliant en t'autorisant à gagner ta chambre.

Il s'efforça à garder ses bras croisés :

- Va falloir trouver de meilleurs arguments ma belle.

Surprise, elle écarquilla ses yeux l'espace d'une seconde, gardant le silence. Comment faisait-il pour retourner la situation contre elle comme ça ??

- Tu as perdu ta langue ? se moqua-t-il narquoisement.

Sans prévenir, elle pressa sa poitrine à son torse, au-dessus de ses bras croisés qu'elle touchait également.

Il se raidit d'un coup, hors elle n'en avait pas terminée, l'empêchant de réagir, elle remonta sa main à son menton pour le maintenir droit avant de lui susurrer :

- As-tu vraiment besoin d'arguments capitaine ? Je te le demande humblement, c'est tout~

Un long frisson parcourut son échine, d'autant lorsqu'elle prit une voix sensuelle pour prononcer ses deux derniers mots.

Putain.

Il attrapa finalement ses hanches pour l'intimer à reculer un peu. S'il avait su qu'elle serait capable d'aller si loin, il ne se serait pas lancé là dedans :

- Ça va, tu m'as convaincu. déclara-t-il en soupirant, de la voix la plus sérieuse et posée dont il était capable.

Il se surprit d'ailleurs d'y être parvenu sans flancher.

Eleysia recula son visage et son buste pour lui faire face à nouveau avec un sourire satisfait :

- Vrai de vrai ?

Il bugga une seconde en plongeant dans ses yeux pétillants avant de souffler du nez et opiner d'un léger signe de tête :

- Mais je t'accompagne.

- Entendu, merci ! sourit-elle avant de s'approcher pour embrasser tendrement sa joue avant de lui chuchoter avec malice en tapotant gentiment sur son torse. Tâche de calmer ton cœur d'ici là Trafalgar.

Suite à quoi, un léger rire ravie quitta ses lèvres, elle se défit de son emprise pour s'avancer vers la porte.

Toutefois il la stoppa net en attrapant son poignet avant de l'attirer à lui de nouveau puis glisser deux doigts sous son menton afin de l'inciter à le regarder, la mine sombre.

Eleysia écarquillait les siens de surprise. Était-elle allée trop loin avec sa dernière phrase ?

- Tu peux jouer avec moi à ce petit jeu si tu veux mais...

Il semblait hésitant à la terminer, ses yeux gris s'étaient perdus dans les siens.

La jeune femme ne disait rien, elle l'écoutait totalement, un peu tendue sous son touché.

Le noiraud finit par aller au bout de sa pensée :

- Mais ne t'amuses pas à ça avec d'autres hommes. Jamais.

- ... Pourquoi ? questionna-t-elle perplexe.

- Parce que. insista-t-il en détournant rapidement le regard.

Elle arqua un sourcil incompréhensif :

- Donne moi une bonne raison pour ne pas le faire au moins...

C'était puéril. Elle faisait ce qu'elle voulait. C'était son corps après tout. Mais Law commençait à en vouloir à la rousse de lui avoir implanté cette idée dans la tête.

"Jouer de ses charmes pour arriver à manipuler des hommes." Franchement... Déjà que sans en jouer elle les mettait à terre mais si en plus elle se mettait à en jouer alors il craignait vraiment qu'elle finisse par faire une mauvaise rencontre, qu'un gars ne finisse par lui sauter dessus.

Oui oui, elle savait se défendre tout ça tout ça mais merde ! Pas question que d'autres hommes ne la voient comme ça ou pire, la touche !

Elle voulait une bonne raison ?

"Tu es bien trop sexy" était la seule raison qu'il avait en tête... Et bien qu'il ne l'admette pas, c'est aussi parce qu'il voulait être le seul avec qui elle en jouerait.

Il lâcha son menton, toujours en fixant un point sur sa gauche.

- Considère ça comme une faveur que je te demande.

"Non comme un ordre." C'est ce qu'il avait failli dire mais il n'en avait pas le droit. Quoi qu'après tout...

Elle le fixa quelques secondes silencieuse avant d'enfin élever la voix calmement :

- J'ai été trop loin ?

- ...Non.

"C'est juste que tu me fais trop d'effets" pensa-t-il embarrassé. "Et que j'aime pas partager." Il se maudissait de penser ainsi, Eleysia ne lui appartenait pas. Il n'y avait rien entre eux en plus. Franchement...

Avec un air las elle avoua :

- Je t'aurai peut-être cru si tu étais parvenu à me regarder dans les yeux en disant ça...

- ...

Il fronça ses sourcils avant de planter son regard dans le sien :

- Tu n'as pas été trop loin.

- Mmh. Une dernière chose...

Il lâcha son poignet en l'incitant à continuer du regard.

- Il n'y a qu'avec toi que je suis assez à l'aise pour jouer à ce "petit jeu" je pensais que c'était évident.

Il se figea quelques secondes prêt à la questionner hors elle tourna les talons l'air de rien :

- Je vais me changer, dépêche !

Docilement ou plutôt machinalement il l'a suivi sans protester, quittant l'infirmerie pour les dortoirs.

Sa dernière phrase semblait tourner en boucle dans sa tête. Il l'analysait dans tous les sens.

S'il n'y avait qu'avec lui qu'elle était à l'aise pour ce genre de choses tant mieux.

Mais le "c'était évident" comment devait-il l'interpréter ? L'avait-elle dit comme ça ou était-ce une avance ?

À moins qu'elle ne dise ça dans le sens que ce n'était pas son genre de jouer de ses charmes à tout va...

Raaah il voulait savoir !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro