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Épilogue

Un peu plus d'un an plus tard, le 10 Juillet 1980...

Lily sortait du cinéma au bras de son mari. Le soleil brillait haut dans le ciel. La jeune femme le tentait de faire découvrir des choses issues de son monde, du monde moldu. Le cinéma en faisait parti. 

- C'était incroyable. 

La jolie rousse eut un petite rire tout en caressant son ventre rebondi. Cependant, quelque chose lui triturait les méninges. 

- Donc... Dark Vador est le père de Luke Skywalker. Je n'y aurais jamais pensé. 

Ce n'était pas le cas de Lily. Elle le savait, parce qu'elle l'avait entendu quelque part. Elle se revoyait, dans sa robe de bal pour célébrer Halloween. Le sort l'avait transformé en ange déchu et dans ses souvenirs, elle s'était retrouvée face à ce garçon mystérieux, portant une cicatrice en forme d'éclair sur le front dans un costume de Dracula. Il avait des yeux comme les siens. 

Comme les siens... 

"Et c'est à ce moment que je sors 'je suis ton père' à la Dark Vador"

Il avait dit ça. Il ne pouvait pas savoir. C'était impossible... Sauf... 

Des yeux verts comme les siens. 

- Mon amour ? Tu vas bien ? Tu as des contractions ? 

La voix de James la ramena à la réalité. Il la regardait d'un air inquiet. Elle posa la main sur la sienne, un sourire étrange au bord des lèvres. 

- Je crois que je viens de comprendre quelque chose.

James la regarda sans comprendre mais elle ne lui donna pas davantage d'explication. Ils reprirent alors leur balade dans les rues de Londres. 

- Sirius doit encore arpenter le monde sur sa moto, dit James pour amorcer une discussion plaisante alors qu'il pénétrait dans Hyde Park. 

- Où crois-tu qu'ils puissent être aujourd'hui ? 

- Hier, on a parlé grâce au miroir et il était avec Regulus dans un pub en Irlande. Il aimerait partir en France mais en sachant que son neveu va bientôt naitre, il va rester dans les parages. Regulus parle quant à lui de partir en direction de l'Asie. 

Tout en disant cela, il mit une main protectrice sur le ventre de sa femme. 

- Plus que quelques semaines... j'ai tellement hâte, souffla-t'il avant de déposer un baiser sur les lèvres de Lily. 

- Je crois que j'ai trouvé le prénom idéal. 

James haussa un sourcil moqueur. 

- Voilà des mois que nous n'arrivons pas à nous décider et tu viens de trouver l'inspiration ? Et ne me répond pas Luke, ce n'est pas le prénom que j'imagine pour notre fils. 

- Harry. 

James s'arrêta soudainement, sous le choc. Ce prénom... 

- Comme lui ? 

Lily hocha la tête avec un léger sourire. 

- Tu es sûre de toi ? demanda James, hésitant. 

- Je crois... que c'est un signe. 

Le sourcil de James se haussa puis son regard se tourna vers l'horizon. 

- On n'a plus entendu parler de lui depuis... ni de Sofia. 

Lily resta silencieuse et suivit son regard. 

- Ils vont bien, j'en suis sûre, dit-elle avec sérénité. 

James finit par se tourner et fit face à sa femme. Le regard qui lui lança lui fit chavirer le coeur tant il débordait d'amour. Puis, il mit un genou à terre. 

- Je crois avoir déjà accepté ta demande, chéri. 

Mais James ne répondit pas. Il plaça ses mains autour du ventre rebondi de Lily. 

- P'tit bonhomme, tu n'es pas encore né que je t'aime déjà. Harry Potter... ca te plairait ? 

En guise de réponse, Lily eut un petit sursaut tandis que la forme d'un pied se matérialisait sur sa robe de grossesse, tendue à l'extrême. James eut un petit rire. 

- Harry James Potter... ouais, ça sonne bien, dit-il en se redressant et en prenant les mains de sa femme. D'accord. 

Le sourire de Lily s'agrandit. Cela semblait logique... si ça théorie était bonne. Et elle l'était. Elle le sentait. Comment avait-elle pu être si aveugle ? Peut-être était-ce liée à sa grossesse. Elle allait être mère ! Avant, elle n'était qu'une étudiante, une adolescente. 

Le couple reprit tranquillement sa ballade, sous un ciel d'un bleu éclatant, sans l'ombre d'un nuage. 

- Tu as vu, Wilkes va se marier. Avec une fille de la famille Rowles. 

- Encore un mariage entre sang pur, soupira James. 

- Tu sais, on ne peut pas changer tout de suite des années de valeurs pro sang-pur. Ces choses-là demandent du temps. Mais il y a du mieux. Dans son entreprise de balai, il accepte tout le monde et je crois même que son concepteur en chef est un né-moldu. 

James grommela pour la forme mais ne rajouta rien de plus. A la place, un petit sourire coquin étira ses lèvres.

- Marlène et Rogue arrivent à s'entendre chez Potions & co ? 

- L'ambiance est toujours aussi électrique et tendue, soupira la jeune femme. Ils tiennent une idée sur une potion pour atténuer les effets de la lycantropie. Remus sera surement leur premier cobaye. Je reste convaincue que ce n'était pas une bonne idée de mettre de la poudre de licorne dans leurs verres au mariage. 

James éclata de rire sous le regard réprobateur de Lily. 

- N'empêche... ils ont passé toute la soirée ensemble, dit-il d'une voix chantante et fier de son coup. 

Lily leva les yeux au ciel mais avec le sourire aux lèvres. Elle ne pouvait être plus heureuse qu'à cet instant. L'avenir, sans Voldemort, allait être merveilleux. 

Sur un banc, non loin de là, un couple se prélassait au soleil, casquette vissée sur la tête. Le jeune homme avait passé un bras autour des épaules de la jeune femme et tous deux fixaient le couple Potter avec un léger sourire aux lèvres.

- Elle a deviné, dit-elle à voix basse.

Nathanaël eut un petit sourire. Il s'était rendu compte de son erreur d'autrefois, la référence à Star Wars alors que ce film n'était pas encore sorti. Maintenant, cela n'avait plus d'importance. Harry Potter allait pouvoir vivre une vie normale avec ses parents pendant que lui, Nathanaël, allait profiter d'une nouvelle vie, sans Voldemort, sans ce destin qui pesait sur ses épaules. 

- Tu ne veux pas aller les voir, demanda-t'elle alors que le couple s'éloignait. 

Nathanaël haussa les épaules tout en se levant du banc et s'étirant le dos. 

- J'ai assez joué avec le temps comme ça. 

Sofia comprit et se leva à son tour en glissant sa main dans la sienne. 

- Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? 

L'air de son petit ami devint tout à coup malicieux et son regard pétillait étrangement. 

- Un voyage en Grèce, ça te dit ? 

- Toi, tu as une idée en tête, déclara Sofia avec un petit sourire mutin. 

Nathanaël eut un petit rire. 

- Ne me dis pas que tu ne veux pas en savoir plus, sur tes origines, ta famille... mais aussi l'histoire de la magie. Son origine peut-être même. 

Sofia ne répondit pas. 

- J'irai où tu iras, se contenta-t'elle de dire, le regard ancré dans le sien. 

Elle avait dit cela avec une voix grave, comme si cette simple phrase avait un sens caché. Et il en avait un, un message que Nathanaël comprit aisément. Tendrement, le jeune la prit dans ses bras et l'embrassa, exprimant un amour fort, puissant... incommensurable. 

- Ensemble, souffla-t'il en interrompant le baiser mais en demeurant front contre front. 

Sofia hocha la tête. 

- Mais avant, j'ai quelque chose à faire. 

La jeune femme pencha la tête sur le coté, s'interrogeant sur cette mystérieuse chose. Nathanaël lui fit un clin d'oeil en guise de réponse. 

Quelques jours plus tard, ils étaient devant les grilles de Poudlard, close en ce mi-juillet. En un peu plus d'une année, le château avait retrouvé fière allure, comblant les brèches laissées par la guerre contre Voldemort et laissant le soleil d'été éclaircir les pierres sombres de l'édifice. Alors qu'il posait une main sur la porte en fer forgé, il fut surpris de la voir s'ouvrir, comme par magie. 

Il osa un pas. Puis deux. Aucune résistance. Aucun sortilège pour le repousser. Nathanaël trouva cela étrange sur le coup mais peut être que la magie de l'endroit le reconnaissait ? En tout cas, il aimait cette idée.

- Attends-moi ici. Je n'en ai pas pour longtemps. 

Sofia hocha la tête tandis que Nathanaël parcourrait le parc jusqu'à la tombe de Dumbledore. 

- Bonjour Monsieur, souffla-t'il en contemplant le marbre blanc.

Quelques arbustes et fleurs avaient poussé, si et là, apportant un peu de couleur à ce lieu de recueillement. Avec une certaine émotion, le jeune homme caressa la pierre. Puis, il plongea la main dans sa poche et sortit une petite boite en bois précieux. Le couvercle était sculpté, les arabesques dessinant l'ombre d'un oiseau fabuleux, celle d'un phénix. 

- J'ai pensé que vous deviez être réuni, tous les deux. 

Presque religieusement, le Survivant posa la boite sur la tombe. Fumseck les avait transporté jusque chez le grand-père de Sofia, après l'enterrement du Directeur. Quelle ne fut pas la surprise du vieil homme de voir débarquer dans son salon sa petite fille, accompagnée d'un garçon, le tout dans un halo de flammes. 

Le Phénix, une fois sa tâche achevée, s'était alors consumé. Mais dans ses cendres, point d'oisillon. Nathanaël avait conservé les cendres, gardant le mince espoir que l'oiseau fabuleux renaisse un jour, mais cela n'était jamais arrivé. Fumseck avait vécu sa dernière vie.

Soudainement, le marbre de la tombe sembla se liquéfier et la boite se fondit dans la pierre et descendit, lentement, avant de disparaître sous le regard estomaqué du jeune homme. Le marbre reprit une surface lisse et dure. La magie ne cessera donc jamais de l'étonner. La petite urne improvisée avait dû rejoindre Dumbledore, dans sa tombe, posée sur sa poitrine. 

C'était parfait. 

- Je vous dis adieu, Professeur. Vous êtes maintenant réunis avec Fumseck. On se retrouvera de l'autre coté... un jour prochain. 

Et sur ces dernières paroles, Nathanaël quitta le château et rejoignit Sofia. 

......................................

Oui, le monde sorcier vivait de beaux jours et l'ombre de Voldemort avait cessé de planer sur l'Angleterre. Les sorciers riaient, vivaient sans se préoccuper de l'avenir, sans crainte. Quelle insouciance ! 

Le monde est régit par un équilibre parfait. 

ELLE l'avait dit. 

Alors le bien ne peut exister sans le mal. 

Il est là, tapi dans l'ombre, attendant son heure pour jaillir. 

A des kilomètres de là... 

— Haley... tu es sûre de ce que tu fais, souffla Peter en contemplant la jeune fille. 

Haley releva la tête et fixa d'un air sombre le sorcier. 

— Oh oui, Peter. Plus que jamais. 

Alors, elle fit glisser le couteau sur la paume de sa main, laissant le sang jaillir de son poing fermé et tremblant de douleur. Elle avait mal, oui, mais qu'importe. Elle était prête à aller jusqu'au bout, quoiqu'il en coûte. 


FIN

Ou peut-être pas... 


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