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Chapitre XVII

« Si vous avez confiance en vous-même, vous inspirerez confiance aux autres. » Johann Wolfgang von Goethe dans Faust.

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- Maintenant, arrête avec tous ces mystères Nathanaël. Je t'ai suivi dans toutes tes galères, tu me dois bien ça.

Severus avait le regard noir et menaçant, les bras croisés sur sa poitrine et le menton relevé en signe de défi. Il prenait de l'assurance, de plus en plus. Ce n'était pas pour déplaire au Survivant mais quand ça le concernait, c'était un peu plus embêtant.

- Fais-moi confiance, ça n'a rien à voir avec ce qu'on a fait jusqu'à présent. Je ne veux pas vous faire courir plus de risques.

- Au point où on en est !

Harry jeta un regard noir à Regulus.

- Je croyais que les Serpentard n'étaient pas réputés pour leur courage.

- Il ne faut jamais se fier aux préjugés, déclara le jeune Black en haussant les épaules.

- Et puis, ce n'est qu'une maison parmi tant d'autre. On pourrait limite choisir en demandant au choixpeau, renchérit Severus.

Il n'avait pas tort sur ce coup là, n'avait-il pas choisi la première fois d'aller à Gryffondor, malgré la recommandation du Choixpeau pour la maison des verts et argents.

- Nath ! C'est ensemble ou rien !

Encore ce surnom. Regulus avait la main sur son épaule. A son regard Harry comprit qu'il n'avait pas le choix, alors il baissa les bras et capitula. En signe de victoire, Severus et Regulus se tapèrent dans la main, augmentant d'un cran l'exaspération de Potter.

- Donc, qu'est-ce qu'on doit faire maintenant ? demanda Regulus, presque impatient.

- Si je te le dis, tu ne viendras pas.

Et Regulus se mit à le tanner tout le long du chemin jusqu'à leur salle commune, puis jusqu'à leur dortoir, puis dans son lit. Il était assis en tailleur au bout du lit, répétant inlassablement « dis-moi » jusqu'à ce qu'il cède.

- Regulus, dit Harry tout en se redressant sur son lit, plantant son regard dans le sien. Moi, répondit-il avant de se recoucher.

- Quoi moi ?

- Tu m'as dit « dis-moi », alors il te réponds moi, maugréa Severus dans son propre lit, l'oreiller sur sa tête pour ne plus entendre ce vacarmes. 

Regulus mit un peu de temps à comprendre, puis quand la lumière se fit il se rua sur son ami et le secoua violement.

- Allez !

Les autres commençaient également à râler. 

- Putain, Drawkins, fais le taire. Dis lui ce qu'il veut entendre. 

- Black, je te jure que si tu ne retournes pas dans ton dortoir dans les prochaines secondes, je vais te le faire regretter. 

Regulus capitula. Il ne voulait pas s'attirer les foudres d'Achille. Le lendemain, le trio se leva aux aurores pour discuter tranquillement à la table du petit déjeuner. 

- Je sais comment renforcer l'épée de Gryffondor, souffla-t'il en prenant quelques brioches. 

Severus et Regulus étaient tout ouïe. 

- On va devoir retourner dans les toilettes de Mimi Geignarde. 

- Quoi ? Encore ? maugréa Regulus. 

- Pourquoi tu ne nous en dit pas plus ? 

Harry eut un petit sourire contrit. 

- Severus... vous ne me croirez pas. Je préfère vous le montrer... directement. 

Et heureusement, la Grande Salle commença à se remplir, terminant leur discussion au risque d'être entendu. Harry ne vit pas le regard des Maraudeurs posé sur eux. Celui de Sirius était particulièrement sombre. 

La nuit arriva rapidement. Comme promis, Harry les emmena aux toilettes de Mimi Geignarde, inondées une fois encore. Cependant, il avait auparavant fait un crochet par la statue de la sorcière borgne pour récupérer Drago. Et tenait à l'accompagner cette fois-ci, surtout s'il voulait vraiment faire ce qu'il avait en tête. C'était suicidaire. 

- La Salle sur Demande est un des nombreux secrets que renferme Poudlard. 

- Tu ne nous apprends rien, déclara Severus de mauvaise fois, passablement agacé de se retrouver ici une fois encore. 

- Chaque fondateur avait son propre artefact : épée, médaillon, coupe et que sais-je encore pour Serdaigle.  Une autre légende entourée la personnalité de Salazar. Il est dit que le fondateur aurait construit une chambre secrète, cachée quelque part dans le château. 

- La chambre des Secrets, souffla Regulus. Oui, l'histoire de Poudlard en parle. Il est écrit que son accès n'est connu que par sa lignée directe et qu'un jour l'un d'eux achèverait sa noble tâche. Mais ce n'est qu'une légende... 

- Chaque légende à un fond de vérité, répliqua Harry de façon mystérieuse tout en s'approchant d'un des lavabos. 

D'un geste de la main, il les invita à se rapprocher, ce qu'ils firent malgré leur scepticisme. Leurs sourcils se froncèrent quand ils virent le serpent gravé sur le lavabo. 

- Merlin... 

- La chambre renferme un basilic, un serpent géant capable de tuer d'un simple regard. 

- Comment peux-tu savoir tout ça ? Tu n'es la que depuis quelques mois et tu.. 

Severus s'interrompit, stoppé, effaré par les sifflements qui s'échappaient des lèvres de son camarades. Le robinet se mit à briller d'une lueur blanche en tournant sur lui-même. Un instant plus tard, le lavabo bascula et disparut, laissant apparaître l'entrée d'un gros tuyau suffisamment large pour permettre à un homme de s'y glisser. 

- Nath... tu es... fourchelangue, s'étonna Severus, le regard écarquillé.

- Tu as eu raison de les prévenir après... sinon ils ne t'auraient pas suivi.

Harry lança un regard noir à Drago. Il y eut alors un mouvement dans le dos de Malefoy et il vit alors un groupe entrer dans les toilettes. 

- Stop !

Tous sursautèrent.

- Laissez tomber vos baguettes.

Baguettes dressées, menaçantes et prêtes à lancer n'importe quel sortilège pour les mettre hors d'état de nuire, les Maraudeurs les tenaient en joue. Harry avait pris garde sur le chemin mais il n'avait pas été attentif pendant les explications. Dans leurs regards se reflétaient une certaine peur, surtout quand leurs yeux se posaient sur Drawkins. Ils l'avaient entendu parler fourchelangue et devaient voir en lui l'héritier de Serpentard. Après tout, les sorciers dotés d'un tel don n'avaient pas bonne réputation. 

La réaction d'Harry ne se fit pas attendre. Epée en main, il recula d'un pas et plongea dans le tuyau qui menait tout droit à la chambre des secrets. 

Harry glissa le long de cette sorte de toboggan, se retenant de crier devant la vitesse de sa trajectoire. Cela ne dura que quelques secondes jusqu'à ce qu'il se retrouve au milieu d'ossements. Il dérapa plusieurs fois sur les os avant de se retrouver face à la porte de la chambre. Au loin, il entendit des cris. Les autres l'avaient suivi. Rapidement, il somma la porte de s'ouvrir et comme la première fois, un serpent glissa autour des joncs en cercle, ouvrant les charnières et le chemin jusqu'à l'antre de Salazar. 

- Drawkins ! Arrête ça de suite ! N'ouvre pas la chambre.

Il reconnut aisément la voix de James. Ils croyaient tous qu'il voulait se servir de la chambre à mauvais escient... et il ne pouvait les blâmer d'avoir de telles pensées. Même Severus et Regulus avait eu l'air surpris lorsqu'il avait ouvert le passage. A peine le passage ouvert, il s'engouffra dans la chambre, courant à travers cette large salle humide et faiblement éclairée. Les pierres semblaient avoir un reflet verdâtre, couleur phare de la maison Serpentard.

Il y était presque. Tout en courant, le survivant brandit l'épée de Gryffondor et en arrivant face à la statue de Serpentard, il demanda au basilic de sortir. Rien ne se passa. Il répéta les mots, les mêmes que ceux qu'avaient prononcé Voldemort lors de leur deuxième rencontre. Mais rien.

- Ce n'est pas vrai ! Non !

Le jeune Potter se précipita sur les murs, analysant les fresques détaillées au pied de la sculpture. Il sortit sa baguette et jeta un lumos pour y voir plus clair. Sa détresse descendit d'un cran tandis qu'il caressait la pierre vieillie en fronçant les sourcils. Il n'y comprenait plus rien.

- Lâche ta baguette Drawkins !

James le tenait en joue tout comme Lily. Elle affichait un air déterminé mais néanmoins perdu. Drago, Severus et Regulus étaient également contrôlés par le reste des Maraudeurs. Malgré cela, il se détourna et continua à détailler la fresque.

- Tu as entendu ce que je t'ai dit ?

- Nathanaël... cette épée.

- C'est celle de Gryffondor, répondit Regulus. Il l'a sortie du Choixpeau.

La petite bande se regarda, perplexe et méfiante.

- Il affirme que cette épée peut lui servir à détruire le Seigneur des Ténèbres.

Maintenant, cela frisait le ridicule.

- Détruire Vous-Savez-Qui, lui, un élève de Poudlard. Mais il est complètement fou, s'insurgea Sirius. C'est un puissant sorcier et il a tué plus d'un auror, et des expérimentés.

James approuva. Son père travaillait au ministère, il était aux premières loges face à l'ascension du Lord Noir. 

- C'est...

La voix de Drawkins ramena l'attention sur lui.

- Quoi, qu'est-ce que tu as découvert cette fois, demanda Drago en s'approchant, se tenant le nez et ignorant la baguette tendue de Pettigrow.

Ce foutu Potter lui avait cassé le nez, il en était certain mais Harry semblait avoir découvert quelque chose d'important. Quand ses yeux se posèrent sur la fresque, il resta ahuri. Regulus fronça les sourcils et voyant les maraudeurs prêts à les ensorceler, il parla.

- Nathanaël a découvert quelque chose à propos de Vous-Savez-Qui... et je peux le confirmer.

Sirius et les autres se tournèrent vers le jeune Black.

- Il a créé des Horcruxes. Il a morcelé son âme et en a dissimulé les morceaux dans des objets. Il a fait appel à notre famille pour l'aider, à Kreattur.

- Les horcruxes ? souffla Lily en reconnaissant le terme. 

- Qu'est-ce que cette vieille charogne a avoir la dedans, demanda Sirius fermement mais avec un léger accent dans la voix, indéfinissable.

- En quoi ça consiste ? demanda Lily en baissant sa baguette et en se détournant d'Harry pour fixer Rogue et le frère de Sirius.

- Il a divisé son âme... en plusieurs parties. Il est immortel. 

Les visages perdirent de leur couleur. 

- Et tu n'es pas content ? Ça le rend plus puissant, cracha néanmoins Sirius, qui n'en démordait pas. 

Regulus redressa le menton et fixa son frère.

- Il affirmait qui allait sortir les sorciers de la clandestinité pour qu'ils règnent sur les Moldus et les nés-Moldus... Je ne pensais pas... je ne savais pas qu'il irait aussi loin. 

- Et toi Servilus, pourquoi t'es là ? Tu es le petit apprenti mangemort parfait. Tu l'as déjà montré à plusieurs reprises...

- Arrête, Sirius.

Sirius se retourna avec surprise vers Lily qui avait rangé sa baguette et se précipitait vers Nathanaël et Drago.

- Lily ? Lily, qu'est-ce que tu fais ?

A son tour, elle détailla les fresques qu'elle avait sous les yeux. On y voyait un homme d'une grande stature entouré par le Basilic qui montrait les crocs face à un autre homme, plus jeune. Et à coté de ce premier homme, trois autres sorciers dont deux sorcières, entourés d'un blaireau, d'un aigle et d'un griffon. En fond de toile, Poudlard et ses habitants, baguettes levées.

- Est-ce que ce serait Salazar ?

Harry resta silencieux. C'était incroyable.

- La chambre n'aurait pas été créée dans le but de tuer les nés-moldus... continua-t-elle, hypnotisée par ce qu'elle voyait.

- Il était là pour protéger le château d'une menace... mais laquelle ? se demanda Harry en fixant la représentation seule face à l'armée de Poudlard.

- Alors les horcruxes dont vous parliez... ce n'est pas pour en créer ? demanda Remus en baissant sa baguette et en rejoignant Drawkins et les autres.

Harry se retourna en fronçant les sourcils.

- Comment avez-vous su ? 

- Le registre de Madame Pince, j'y ai jeté un oeil quand elle avait le dos tournée, expliqua Lily sans détourner les yeux de la fresque. 

La fresque s'étendait encore jusqu'au bout du mur. 

- Séparer son âme... il faudrait être fou. Non, je veux juste arrêter Voldemort avant qu'il ne plonge notre monde dans une guerre interminable. 

Les autres frissonnèrent et Harry s'arrêta devant une représentation des quatre fondateurs réunis en cercle. Ils unissaient leurs baguettes et elles se rejoignaient toutes en un point. Un seul. Sa main effleura la surface puis, il appuya sur le point de réunion des baguettes, enclenchant dès lors un mécanisme.

Le sol se mit à trembler et les autres se demandèrent ce qu'il avait bien pu faire. Lui-même se posait des questions jusqu'à ce qu'un passage se révèle. Sans même un regard pour les autres, et avec un air déterminé, Harry s'y engouffra. Personne n'avait dû s'y aventurer depuis plusieurs siècles. Derrière lui, les pas des autres résonnaient. Tous le suivaient à travers l'escalier sombre et poussiéreux. Aucune toile d'araignée. Après tout, elle craignait plus que tout le monstre de Salazar. 

- Tu es sûr de ce que tu fais ? demanda Drago qui était juste derrière lui.

Harry ne répondit pas. La réponse était non, évidemment, comme à chaque fois qu'il s'embarquait dans une nouvelle aventure. Ils grimpèrent une longue série de marches jusqu'à trouver une porte en bois précieux mais parsemée de trous de mites.

- La porte est fermée ? demanda Peter.

Evidemment, ce serait trop simple sinon. Harry tenta le fourchelangue mais la porte ne bougea pas.

- Et avec un Alohomora ? demanda Lily ?

Harry en doutait mais tenta quand même le coup et à sa grande surprise, la porte pivota et découvrit le passage. 

- Le Grand Salazar Serpentard n'était pas aussi malin, ne put s'empêcher de dire Sirius. 

Harry ne s'attendait pas à tant de simplicité. Ils entrèrent dans une pièce sombre et dénuée de fenêtre dont les murs étaient recouverts d'étagères. Lily lança un lumos maxima qui éclaira la salle comme en plein jour.

- Et là ! Vous m'éblouissez avec toute cette lumière !

Cette voix les fit tous sursauter et se retourner, baguettes dressées face... à un portrait.

- Et bien jeune gens, vous n'avez rien à faire ici, s'insurgea le tableau.

- Vous êtes... commença Severus.

- Salazar Serpentard, s'émerveilla Regulus.

Dans le château, il n'y avait aucun portrait du fondateur. La légende voulait que Godric, Rowena et Helga ne lui en attribuèrent aucun pour éviter la propagation de ses idées et la manipulation de jeunes élèves.

- Alors, chers élèves, comment êtes-vous venus jusqu'ici ? J'avais fait sceller l'entrée et donné l'ordre de ne jamais ouvrir cette chambre sauf dans des cas d'extrême urgence.

Sa voix était douce et chaude, rassurante, loin de ce que l'on pouvait imaginer d'un mage noir et il avait un sourire tout à fait charmant qui fit rougir Lily jusqu'aux oreilles.

- Il y a quelques années, la chambre a été ouverte et quelqu'un a été tué par le basilic.

Evidemment, tous furent surpris par ces propos sauf Drago.

- Demandez à MacGonagall, je suis certain qu'elle le sait. Il suffit de savoir où chercher et à qui demander, expliqua Harry devant l'air de ses camarades. 

- Mais pourquoi ce n'est pas écrit dans l'histoire de Poudlard alors ?

Harry se tourna vers Lily. Hermione aurait pu répondre ça.

- Parce que c'est tabou. Une élève est morte à Poudlard... Et personne ne savait comment. Pas de sortilège.

- C'est le Basilic.

Salazar eut un éclair de tristesse et de regret dans le regard.

- Ainsi, ma descendance n'a pas assuré la sécurité de Poudlard. J'avais espéré...

Le regard de Peter tomba sur un mince bureau recouvert de poussière et plus précisément sur un livre ouvert, une plume sur le côté. Un journal. Pendant que les autres étaient concentrés sur le tableau de Serpentard, il feuilla les pages et plus particulièrement les dernières.

- C'est votre fils qui a attaqué les nés moldus, révéla-t-il en citant les lignes du journal.

Il était censé protéger Poudlard des agressions extérieur. La sécurité des élèves passait avant tout. Et j'avais fait en sorte que le Basilic ne réponde qu'à moi et mes descendants pour le protéger d'un mauvais escient. Ces créatures ont été créées pour être des protecteurs, des gardiens. J'ai eu bien trop foi en mon propre fils. Je savais qu'il n'aimait pas côtoyer les enfants de moldus, ni même ceux issus d'une union mixte et je préférais également garder une certaine distance avec eux, mais jamais je n'aurais pensé qu'il se serait servi de Kolam pour tuer ces pauvres enfants. Il a essayé de prendre le contrôle de Poudlard et a manqué de peu d'assassiné Rowena. Mon cœur pleure encore de la mort de mon fils aîné. Il se battait avec Godric et nous devions également gérer ses amis qui s'insurgeaient également contre nous. La première bataille de Poudlard. J'ai tué mon propre fils alors qu'il s'appétait à abattre mon ami. Quand la bataille fut terminée, nous avons jeté un sortilège d'amnésie sur tout le château. Personne ne devait connaitre ce sombre épisode. Poudlard était encore jeune. Il me reste encore Lisias. Il devait préserver le secret de la chambre, ne le révéler qu'à ses propres descendant pour que si Poudlard se retrouve à nouveau menacé, il puisse se servir de Kolam.

Une larme coula sur la joue du fondateur, perle transparente venant se nicher dans sa barbe grisonnante. Tous furent touchés par tant de tristesse et de sensibilité. Qui aurait cru...

- Jamais je n'aurai dû amener Kolam ici. Les esprits mal intentionnés ne peuvent que le conduire à de mauvaises actions.

- Ce n'est pas de votre faute, déclara James.

Salazar hocha douloureusement la tête, puis son regard fut attiré par quelque chose. Son regard se fixa sur Harry.

- Vous portez l'épée de Godric !

Harry sursauta, comme pris en flagrant délit.

- Je... j'en avais besoin pour...

Comment pouvait-il se sentir aussi impressionné devant un tableau ? Salazar s'était redressé et on pouvait voir à présent combien il était noble, à l'image des chevaliers d'autrefois, d'un prince jugeant ses sujets.

- L'un de vos descendants menace toute l'Angleterre, avoua Drago sans sourciller. Et si on ne fait rien, bientôt ce sera la guerre. Mais pour l'arrêter, nous devons détruire ses horcruxes.

- DES horcruxes ? S'horrifia Salazar. Il est déjà impensable de diviser son âme en deux alors en plusieurs morceaux...

Les maraudeurs et Lily comprirent peu à peu dans quoi s'était aventuré Drawkins.

- Je sais que l'épée de Gryffondor peut détruire les horcruxes cependant elle n'est pas encore assez puissante. Il faut qu'elle s'imprègne de quelque chose de plus puissant encore et le venin du basilic aurait pu faire l'affaire, soupira Harry.

- Pourquoi aurait pu, jeune garçon ?

Harry sembla presque surpris de cette question.

- Parce que je ne suis pas votre descendant et je ne peux donc pas libérer le basilic et prendre son venin.

- Tuer Kolam ? Mais quelle idée mon garçon. Nul besoin. Regardez dans les étagères, j'ai récolté son venin et je l'ai mis en bouteille.

Il y avait encore de l'espoir. Tous se mirent à chercher, les maraudeurs, oubliant qu'ils voulaient arrêter Drawkins et sa bande, Severus, omettant la présence de Potter et Regulus faisant de même pour son frère. Tous s'affairait pour le même but, trouver ladite fiole de poison.

- Je l'ai, s'écria Sirius en levant le poing.

Un cercle se forma. Harry leva la lame de l'épée.

- Vas-y ! Verse le venin sur la lame.

Sirius déboucha la fiole contenant un liquide noir et visqueux et l'inclina doucement pour faire couler le poison sur l'acier. L'épée vibra doucement tandis qu'elle semblait "boire" le venin. Cela dura l'espace de quelques secondes.

- Ça a marché ? demanda Remus en fixant l'épée.

Harry ne saurait le dire.

- Pour le vérifier, on doit la tester.

- Quoi ? Ici maintenant ?

Severus était inquiet. Il ne tenait pas à se retrouver face à l'aura malfaisante de l'horcruxe sans y être préparé.

- Tu l'as amené avec toi ? demanda Regulus en s'approchant de son ami.

Harry ne répondit pas, il se contenta de sortir la boite contenant l'horcruxe de son sac.

- On va pouvoir voir si ça marche cette fois-ci, murmura Regulus en brandissant sa baguette au cas où.

- Comment ça cette fois-ci ? Vous avez déjà essayé ? demanda Sirius en regardant son petit frère.

Ce dernier hocha la tête en lui jetant un regard en coin. Il osait à peine le regarder. Cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient plus parler. Tous se rapprochèrent de la boite, curieux de voir à quoi ressemblait un horcruxe, sauf Drago, Severus et Regulus qui gardèrent leurs distances. Lorsqu'Harry souleva le couvercle, ils eurent tous un mouvement de recul. L'aura semblait plus sombre encore que la dernière fois. 

- Nathanaël, tu es sûr de ce que tu fais ? demanda Lily, inquiète et serrant le bras de James pour se rassurer.

Harry se redressa, tenant fermement l'épée dans ses mains. Son regard était déterminé. Alors, d'un geste puissant, il leva l'épée de Godric mais alors qu'il allait abattre la lame d'argent, sentant le danger, l'âme de Voldemort s'extirpa de la bague en émettant une fumée noire. Un son strident, comme un hurlement de terreur et de douleur, résonna dans la pièce.

- Sens le pouvoir.

Une voix sifflante et envoutante. Harry en reconnut immédiatement les accents. Le souvenir de cette nuit face au miroir de Rised lui revint en tête. Il se souvint avoir été tenté par cette promesse de revoir ses parents. Alors en poussant un cri de rage, pour se donner du courage, Harry leva l'épée au-dessus de sa tête et abattit la lame sur la bague de Gaunt. Le hurlement redoubla d'intensité puis il y eut une onde de puissance qui les propulsa tous dans les airs. Les murs tremblèrent, les livres s'échappèrent des étagères pour s'écraser au sol. Même Salazar se tint au cadre de son tableau devant l'onde de choc. Et puis, ce fut le calme.

Tous se redressèrent tant bien que mal, le dos endolori par le choc. Harry se releva également en se massant la tête. Quelle étrange sensation. Il avait eu des flashs, des visions de Voldemort. De maintenant, du passé ? Il n'en savait rien. Sa cicatrice le brulait.

- Ca y est, il est détruit maintenant ? demanda Severus en s'approchant.

- Oui, répondit Harry sans même jeter un regard à la bague.

Il le savait. D'abord parce qu'il ne sentait plus l'aura noire et dangereuse, et ensuite parce que le fait d'avoir eu cette vision de Voldemort et que sa cicatrice le brulait affreusement. Cela ne pouvait pas être qu'une simple coïncidence.

- Et un de moins, souffla Drago.

- Je vois que Poudlard à en son sein d'excellents éléments...

Salazar avait un regard fier, surtout pour les membres de sa maison mais il ne manqua pas de féliciter les maraudeurs et Lily. Il guida les jeunes gens jusqu'à un autre passage qui leur permettait de quitter les bas-fonds de l'école et de retourner à l'intérieur du château. Ils n'avaient tous qu'une hate, sortir d'ici. Il n'était pas question de discuter maintenant. Pour l'instant il était temps de remonter à la surface. Le silence était total. En suivant le chemin de Serpentard, ils se retrouvèrent au deuxième étage, juste derrière le tableau d'une bergère guidant son troupeau à travers la plaine. Pourdlard leur réservait encore bien des surprises. Mais ils n'eurent pas le temps de se réjouir. Au bout du couloir, une silhouette se détachait, faiblement éclairée par les rayons lunaires qui traversaient avec peine les fenetres du chateau. Et cette personne semblait les attendre.

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