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Chapitre VIII


« Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin »  Ben Jelloun

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Rapidement, Harry fut complètement intégré au groupe. Ils parlaient essentiellement des valeurs du sang, de la suprématie des sangs purs et le Survivant faisait tout pour aller dans leur sens. C'était difficile de jouer ce rôle, mais à chaque fois, il pensait à Hermione, à sa mission. Et bien souvent, lorsqu'il arrivait à Mulciber et Avery de martyriser des élèves, Mary MacDonald étant leur cible favorite, Harry faisait toujours en sorte d'avoir quelque chose à faire. 

A la bibliothèque, il évitait soigneusement Lily. Il aurait suffi d'un mot, un seul pour le faire changer d'avis. Il se contenta de la regarder de lui. Pour les Maraudeurs, ce n'était pas compliqué, hormis le jour de la rentrée, le groupe ne lui avait pas adressé la parole. Cela ne l'étonnait guère, Sirius avait un avis assez tranché sur la maison Serpentard et d'après Remus, son père avait la même façon de penser. Certes, il avait changé vers la fin de la Sixième Année, au lieu de lancer des sorts à tout bout de champ, il se contentait d'ignorer les gens. Il ne sortait sa baguette que lorsqu'on venait le provoquer. 

D'un geste de rage, Harry envoya valser les parchemins de sa table. Il avait pensé que ce voyage dans le temps lui aurait permis de se rapprocher de ses parents, de Sirius, de Remus, d'apprendre à les connaitre. Les grimoires, dispersés autour de lui, traitaient tous d'un même sujet : l'art du tarot divinatoire. Mais aucun d'entre eux ne parler de figure s'échappant des lames et prendre une forme physique. 

Rester ici ne servirait à rien, il devait prendre l'air. Rapidement, jetant ses affaires dans son sac, le laissant dans un désordre affolant, Harry s'en alla comme si la mort en personne le poursuivait. Mais alors qu'il allait franchir le pas de la porte, une personne entra alors que lui voulait sortir. Ils faillirent se percuter mais les réflexes permirent à Harry d'éviter la jolie rousse. Vert contre vert, quatre émeraudes se rencontrant, si semblables et si belles. Harry baissa les yeux et la dépassa sans un mot. Lily le suivit du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse au tournant d'un couloir, les sourcils froncés, pensive. 

Alors qu'il s'échappait dans le parc de Poudlard, resserrant son écharpe verte autour de son cou, Harry perçut un cri, quoique légèrement étouffé. Il s'approcha et vit Armoise Greengrass, un Serpentard de Sixième Année, bras contre le mur, baguette dans l'autre main dont le bout glissait le long de la joue d'une jeune fille. 

- Allez. Je ne te demande pas grand chose quand même. Pour une Serdaigle...

- Et qu'est-ce que tu demandes ? demanda Harry en s'approchant. 

Armoise laissa sa baguette retomber mais il ne se décolla pas du mur pour autant. 

- Oh rien de bien méchant. Juste un peu d'aide pour mon devoir de Métamorphose. 

De l'aide ? Il lui demandait plutôt de le lui faire, entièrement. 

- Tu sais ce qu'Achille pense de ceux qui sont incapables de réussir par eux-même, n'est-ce pas ? Des pions inutiles. Serais-tu inutile, Armoise ? 

Il était contrarié, cela se voyait dans ses yeux qui lui envoyaient des éclairs. Cependant, le fils Greengrass ne pouvait qu'acquiescer. Harry s'était parfaitement intégré au groupe et Wilkes le tenait en haute estime et ce en quelques semaines. Il regarda la jeune fille puis poussa un long soupir. 

- Ne lui en parle pas, s'il te plait. 

Harry hocha la tête puis il se retrouva seul avec la jeune fille qui faisait glisser la paume de sa main sur sa joue, surement pour essuyer quelques larmes. D'un coup de baguette, Harry fit apparaitre un mouchoir qu'il tendit à la victime. Cette dernière le regarda un instant, méfiante, puis finit par accepter le présent. 

- Tu es en Septième Année, non ? 

La jeune fille hocha la tête. 

- On a quelques cours en commun. 

- Le cours de Défense, non ? C'est toi que le professeur a appelé à son bureau. 

Ses joues rosirent légèrement tandis qu'elle acquiesçait. 

- Nathanaël Drawkins, dit-il en tendant la main. 

- Je sais, rétorqua-t'elle rapidement, puis avec un petit sourire, elle prit sa main. Sofia Dollovan. 

L'atmosphère auparavant pesante, au souvenir du harcèlement de Greengrass, s'allégea et mit à l'aise les deux élèves. Harry avait une impression de déjà-vu, peut-être était-elle sur la vieille photo de l'ordre du Phénix. Sirius n'avait pas parlé de tous les membres. De plus, elle était assez jolie. Des traits fins, un regard clair encadré par des mèches blondes, une petite taille et surtout une voix douce et qu'Harry prenait plaisir à écouter. Ils passèrent l'heure à discuter jusqu'à ce que la cloche retentisse, annonçant le prochain cours, celui de Botanique, qu'ils avaient d'ailleurs en commun. Ensemble, ils prirent donc le chemin des serres et Achille ne manqua pas de le charier. 

Le soir venu, le petit groupe se réunit une fois encore. Jusqu'à présent, Harry n'avait rien entendu de réellement intéressant. Ils n'étaient d'une jeunesse débattant sur une société idéale. Cependant, ce soir là, Harry mit un pied dans l'ombre. 

- D'après mon père, les moldus sont mécontents de leur gouvernement, déclara Mulciber en prenant une gorgée de bierraubeurre. 

Sa mère lui envoyait des colis de friandise régulièrement et depuis quelques années de la bierraubeurre, sans alcools évidemment. 

- Ce n'est pas étonnant. Ces gens là sont incapables de faire quelque chose de stable. Ils sont tellement sous-évolué. 

Harry garda la silence après les paroles d'Avery. 

- Vous vous rendez compte quand même que nous sommes obligés de nous cacher de ces gens-là. Comme si on en avait peur. C'est une honte. 

- Crois-moi, les choses vont bientôt changer, Evan. 

Tous les regards se tournèrent vers Achille Wilkes. Voyant qu'il avait l'attention de tous, le jeune homme se pencha vers ses amis, parlant d'une voix moins forte tout en jetant des regards prudents sur les portes des dortoirs. Ils avaient jeté des sortilèges pour éviter les oreilles indiscrètes mais il suffisait d'entrouvrir la porte pour entendre leur discussion. 

- Demain soir, il va y avoir une attaque à Londres. Vers 18 heures, en pleine heure de pointe. D'après mon père, le Seigneur des Ténèbres veut commencer des actions pour en finir avec tout ça. 

- Le Ministère n'aura pas d'autre choix que de révéler au monde notre existence, se mit à jubiler Mulciber. 

Que faire ? Harry sentit son coeur battre à la chamade. Demain, des moldus allaient certainement mourir. Le jeune homme se retourna une bonne dizaine de fois dans son lit. Autour de lui, tous c'étaient rapidement endormis. Alors en pestant, le Survivant rabattit les couvertures au bout de son lit, lentement, il regarda au travers des rideaux de son baldaquin, vérifiant que ses camarades étaient bien dans les bras de Morphée. Sans un bruit, il s'échappa du dortoir, chaussures et cape en main. Rapidement, il les enfila dans la salle commune et sortit avec prudence. Pas de cape d'invisibilité, ni de carte du maraudeur. 

Il devait parler à Dumbledore. Il ne pouvait pas avoir ces meurtres sur la conscience, Harry en était incapable. Trop de gens étaient morts pour lui, ses parents, Sirius, Dumbledore... Le jeune homme en avait assez. Cependant, et Harry ne le constata qu'une fois devant la statue de l'aigle, la relation qu'il entretenait auparavant avec le Directeur n'existait pas ici. Pestant contre son manque de discernement, il décida tout de même de tenter sa chance. Après tout, Dumbledore l'avait accepté au sein de son école et s'était même porté garant, devenant son tuteur jusqu'à sa majorité et la fin de sa scolarité. 

Par habitude, et connaissant le gout prononcé du Directeur pour les sucreries, Harry se mit à citer toutes celles qu'il connaissait. 

- Patacitrouille. 

La statue, une gargouille d'une extrême laideur, s'anima et fit un pas sur le coté. Harry eut un sourire nostalgique. C'était la toute première sucrerie qu'il avait gouté dans le Poudlard Express en compagnie de Ron. Le mur derrière l'hideuse se leva à la manière d'une herse, donnant accès à un escalier en colimaçon mobile. Harry grimpa la volée de marche jusqu'à la porte en chêne munie d'un heurtoir en cuivre en forme de griffon.

D'abord hésitant, Harry finit par saisir le heurtoir et frappa deux coups. La porte s'ouvrit comme par enchantement et il put voir que le Directeur était parfaitement éveillé malgré l'heure tardive. Il était debout devant la cheminée. 

- Ha, Monsieur Drawkins. Que me vaut le plaisir de votre visite, tardive et après le couvre-feu. 

Le bureau n'avait pas changé. Cette même pièce circulaire aux nombreuses fenêtres, donnant dans le ciel nocturne et magnifiquement étoilé. Il y avait ces mêmes petits bruits bizarres et curieux instruments en argent, bourdonnants étrangement. Les portraits des anciens directeurs étaient profondément endormis. 

- Professeur, je... 

Les mains du Directeur étaient croisées dans son dos, dans une posture plutôt décontractée cependant ses yeux d'un bleu électrique était posé sur lui, un regard pénétrant qui lui donna l'impression d'être passé au rayons X. 

- Je suppose que cela devait être important, assez pour passer outre le règlement et venir me voir. 

D'un geste de la main, le vieil homme l'invita à entrer plus encore dans son bureau. Harry n'avait jamais été aussi intimidé par Dumbledore. Un sifflement apaisant retentit dans la pièce et aussitôt, le jeune homme se sentit mieux et même Dumbledore lui parut plus décontracté. 

- Il va y avoir une attaque, Professeur. A Londres, demain 18H. Voldemort veut que les moldus apprennent notre existence afin de forcer la main du ministère. 

La surprise se posa sans pudeur sur le visage ridé du professeur Dumbledore. Un long silence suivit la révélation de Harry Potter puis le Directeur finit par hocher la tête. 

- Je suppose que vous tenez l'information de Monsieur Wilkes. 

Ce fut au tour d'Harry d'être surpris. 

- Monsieur Drawkins, sachez que peu de choses m'échappent ici. 

Il avait un petit sourire amusé en le regardant par-dessus ses lunettes de demi-lune. 

- Pourquoi me prévenir ? 

- Je... Parce que ces gens là vont mourir si on ne l'arrête pas. 

Un étrange sourire orna les lèvres d'Albus, surprenant Harry à son tour. 

- Monsieur Drawkins, vous êtes un étrange personnage.

La main vieille du sorcier vint caresser le plumage flamboyant du phénix qui siffla allègrement en tendant la tête vers la main du sorcier. Puis, il chanta à nouveau en direction de Harry.

- J'ai l'impression qu'il vous aime bien. D'ordinaire, il est plus silencieux lorsque des élèves viennent jusqu'ici. Même si je dois vous avouer qu'ils sont généralement ici pour se faire remonter les bretelles. 

Harry eut un petit rire gêné tout en se massant la nuque, n'osant lever les yeux vers son mentor. 

- Merci pour ces informations. Maintenant, retournez dans votre dortoir et veillez à ne pas vous faire prendre par notre cher Rusard. 

- Bonne nuit, Professeur. 

Lorsqu'il quitta le bureau, Harry sentit le regard du directeur sur sa nuque jusqu'à ce qu'il ferme la porte en chêne. Il avait sa confiance. Il le sentait. Son coeur s'allégeait à cette pensée. Il avait au moins un soutien dans cette mission. Soulagé, il se recoucha dans un silence olympien mais sans se rendre compte que quelqu'un l'observait. 

Le lendemain, bien que fatigué par cette nuit durant laquelle il n'avait dormi que deux heures, Harry fit comme s'il était en pleine forme afin de ne pas éveiller les soupçons. Le soir venu, lors du dîner, les hiboux livrèrent une édition spéciale de la gazette. 

ATTAQUE ÉCHOUÉE À LONDRES

Le bureau des Aurors organisaient depuis quelques temps des rondes dans les quartiers de Londres afin de protéger les moldus d'une éventuelle attaque. Le ministère avait eu à déplorer quelques attaques mineures depuis mai dernier mais jamais d'entreprise d'une telle ampleur. Quinze sorciers ont été interpellé avant de commettre leur crime mais après enquête il s'avère que ces derniers étaient sous l'emprise de l'Imperium et ne garde aucun souvenir. 

Depuis le début de l'année, nous ne comptons plus les disparitions de sorciers et les attaques envers certaines familles. Grindelwald a trouvé son successeur. Nous sommes dans une période de terreur et ceux qui osent prononcer le nom du Seigneur des Ténèbres sont rares. Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom a commencer son règne. 

Barnabas Cuffe - Rédacteur en Chef à la Gazette du Sorcier

La Grande salle s'emplit de murmures et s'agita au rythme des discussions. Wilkes et les autres pestaient intérieurement mais tentaient de ne rien laisser paraitre. L'heure fut venu pour tous de retourner dans les dortoirs et alors qu'il partait en dernier, Harry sentit qu'on lui prenait le bras.

- Tu es rentré tard hier soir, Drawkins. Une petite ballade... au clair de lune ? 

Le cœur de Potter manqua un battement à l'entente de ses paroles et en voyant la menace dans le regard de Rogue. 

- Tu sais ce que sait. La bierraubeurre...

Il voulut se dérober de son emprise, mais Rogue ne lâchait pas l'affaire. 

- C'est vraiment bizarre. On parle de l'attaque entre nous, tu t'éclipses la nuit-même et le lendemain on apprend que l'attaque a échoué.

- Qu'est-ce que tu sous-entends, Rogue.

Le jeune homme, malgré sa maigreur, l'écarta plus encore de la foule. 

- Tu as été prévenir quelqu'un. Un professeur surement. 

Il le maintenait contre le mur et Harry vit sa main se diriger vers sa poche d'uniforme, surement là où se trouvait sa baguette. 

- Hey ! Vous deux. Allez dans vos dortoirs, immédiatement. 

Lily. Rogue lâcha aussitôt Harry et s'écarta de lui. Il regarda un instant la jeune fille qui lui lança un regard froid avant de se retourner vers d'autres élèves. Harry vit alors nettement l'expression de Rogue, et ce n'était pas de la haine et encore moins du dégout. Alors les mots de Wilkes lui revinrent en tête. Il décida de jouer la carte de la provocation pour s'en assurer. 

- Evans t'intéresse, Rogue ? Une... sang de bourbe. 

Cela lui écorchait les lèvres mais il le devait. La réaction du potioniste ne se fit pas attendre. Il l'empoigna par le col de sa chemise. 

- Je t'interdis de... 

- Alors c'est de ça qu'il parlait, l'interrompit Harry. 

La surprise était clairement audible dans le timbre de sa voix. Rogue et sa mère, amis ? Rogue lâcha le Survivant, comme si ce contact l'avait soudainement brulé. 

- Rogue, tu étais ami avec elle. 

Le sorcier partit alors un direction des cachots. La plupart de leurs camarades étaient rentrés, si bien qu'ils étaient seuls dans les couloirs. Il le fuyait. 

- Si tu tiens tant à elle, alors tu comprendras pourquoi j'ai fait ça. 

Rogue s'arrêta soudainement, si bien qu'Harry manqua de le percuter. 

- Alors tu avoues. Tu contrecarres les plans du Seigneur des Ténèbres. 

Le regard d'Harry se posa sur les multiples portes du couloir, il tenta de les ouvrir une par une et finit par entre dans une salle de classe vide et fit signe à Rogue de le suivre, ce qu'il fit après un moment d'hésitation. 

- Pourquoi tu veux le rejoindre, Rogue ? 

- N'est-ce donc pas évident ? Le Seigneur des Ténèbres à des prédispositions pour la magie noire, il est puissant et sa force ne fait que grandir jour après jour. 

- Et tu sacrifierais Lily pour la magie noire ? Tu la tuerais ? 

- NON !

Les mots avaient fusé d'eux-mêmes et Rogue devait se maudir pour avoir céder à la colère et l'impulsivité. 

- Mais c'est ce qui l'attend. C'est le sort que réserve Voldemort aux personnes de sa condition. 

Rogue garda le silence, à la fois parce que le nom de Voldemort avait été prononcé mais aussi glacé par la vision de Lily, morte. 

- Tu ne sais rien. Il veut juste que les Sorciers retrouvent leur honneur et leur place dans le monde. 

- En tuant des gens ! s'exclama Harry. Elle va mourir, Rogue. 

- TU N'EN SAIS RIEN !

Rogue était essoufflé. Le regard écarquillé, il regardait Harry comme s'il était fou. Mais petit à petit, une autre expression prit place sur son visage. La peur. Le désespoir. 

- Rogue, crois-moi, cet homme est prêt à tout pour avoir ce qu'il veut. Le pouvoir. Pour lui. Pas pour les sorciers. Dominer. Et dans le monde que Voldemort veut créer, les gens comme Lily n'ont pas leur place. 

Rogue s'effondra sur une chaise, la tête entre les mains. Harry repensa à Voldemort. Depuis qu'il était dans le passé, pas une seule fois il n'était entré dans l'esprit de son ennemi. C'était assez étonnant. Lorsqu'il était revenu, Harry avait très régulier des visions du Lord. Le souvenir du Serpent dans le Département des Mystères était encore ancré dans sa mémoire. 

- Aide-moi, finit-il par dire. 

Rogue releva les yeux vers lui, vides, froids, neutres. 

- Je... je ne peux pas...

- Je ne te demande pas de réponse tout de suite. Réfléchis-y. 

Le survivant posa une main sur l'épaule de Severus puis il laissa glisser sa main et laissa son futur professeur seul avec ses pensées. L'idée que sa mère et rogue aient pu être ami lui était insupportable. Comment cela était-il possible. Rogue était si... méprisant avec lui. Il le haïssait pour être... mais oui c'était ça. James... son père. D'après le souvenir de la pensine, son père le harcelait étant plus jeune avec Sirius et la mauvaise blague dans la cabane hurlante avait attisé les braises de la haine. Et il lui ressemblait tellement. Rogue ne voyait surement en lui qu'un autre Potter. 

Mais ce Rogue là, le Rogue qui avait tué Dumbledore, peut être qu'il n'existait pas encore. Peut être Harry avait-il une chance de changer les choses. De le changer. Tout comme Pettigrow... 

Allongé dans son lit, Harry s'imagina les scénarios possibles afin de changer le cours du temps. cependant, il devait prendre garde. Cette femme, celle de ses visions, elle lui avait dit de faire attention, que certaines choses étaient immuables. Fronçant les sourcils, Harry caressa sa cicatrice. C'était la première fois qu'elle lui faisait mal depuis son arrivée. La sensation s'envola rapidement et le survivant s'endormit. 

Cependant, il se réveilla plus tard dans la nuit, en sueur, haletant. Il avait l'impression que sa tête allait exploser. Un gémissions de douleur franchit ses lèvres. 

- Harry ! 

Cette voix ... 

- Vous êtes liés, dans le futur, le présent et le passé. Ainsi soit-il. 

La douleur monta d'un cran. Sa cicatrice le brulait avec une grande intensité, comme si on lui apposait un fer chauffé à blanc sur le front. Il fit les rideaux de son lit s'ouvrir et ses camarades se pencher au-dessus de lui. 

- Hey. Nathanaël. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? 

Les dents serrées, Harry ne put répondre. Au lieu de cela, il poussa un hurlement de douleur. Le dortoir disparut au profit d'une chambre confortable, d'apparence noble. Mais ce ne fut pas l'aspect luxueux de l'espace qui accrocha son regard, mais plutôt le reflet du miroir. Un homme, assis au bord du lit, vêtu d'un simple pantalon ample et qui se tenait la tête. Lui aussi avait mal. Harry fit dans le miroir les pupilles du Seigneur de Ténèbres se rétrécir jusqu'à ne devenir qu'une fente. Son visage blanchâtre se creusa plus encore, il se rapprochait de plus en plus de l'apparence de cet sorcier qui était sorti du chaudron lors de la dernière épreuve du Tournoi des Trois Sorciers. 

Puis, plus rien. Le noir. 

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