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Chapitre III

« Le destin mêle les cartes et nous jouons. »  Arthur Schopenhauer

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Dumbledore écouta le récit du jeune homme sans l'interrompre une seule fois. Il ne le quittait pas des yeux pendant qu'Harry expliquait le roman de sa vie, tout ce qu'il avait mis en place quelques heures plus tôt. Lorsqu'il eut terminé son récit, Dumbledore se leva et, les mains jointes dans le dos, il arpenta la chambre du pub d'un pas lent et tranquille. Harry garda le silence, tendu comme un arc. Il commençait à douter de son entreprise. Pensait-il réellement tromper le plus grand sorcier de ce siècle ?

— Quel âge avez-vous ?

— Dix-sept ans, monsieur.

Le vieil homme caressa sa barbe argentée, puis, d'un mouvement vif pour le moins étonnant pour son âge, mais auquel Harry était habitué, Dumbledore se retourna et se rapprocha du survivant.

— Compte tenu de votre âge, on ne peut vous refuser l'accès à Poudlard. Je m'occupe de votre cas administratif afin de corriger les registres et de légaliser votre inscription au collège.

Vraiment ? Était-ce aussi simple ?

— Je... Je vous remercie, Monsieur.

Dumbledore sourit et le regarda par-dessus ses lunettes en forme de demi-lune, ancrant un regard d'un bleu électrique et pénétrant dans ses yeux. Puis il passa à côté de lui, posa une main sur son épaule et quitta la pièce. Avait-il réussi ? Tout portait à le croire, cependant Dumbledore allait très certainement enquêter sur lui et le garder à l'œil. Qu'importe. En septembre, il serra à Poudlard et il pourra continuer la quête que lui avait léguée le Dumbledore de son temps.

Son regard accrocha alors le coffre dans lequel il avait rassemblé toutes ses affaires. Dumbledore avait-il fouillé ? Le jeune homme voulut vérifier que rien n'avait changé de place, mais lorsqu'il ouvrit le coffre, ce qu'il vit le glaça d'effroi. Rien. Tout était parti en poussière. Harry sentit son cœur manquer un battement alors qu'il laissait la poussière s'échapper de son poing. La carte du maraudeur, le faux médaillon, le journal de Jedusor, le croc de Basilic, sa bourse d'or... Plus rien. Comment était-ce possible ? Un sortilège ? Non, il y aurait des traces de magie.

Son poing se mit à trembler puis d'un bond, il se redressa et donna un violent coup de pied dans le coffre accompagné d'un cri de rage. Le visage tordu de colère et de douleur, Harry se laissa choir sur le lit, les bras en croix. Tout était à recommencer. Tout ce chemin parcouru, pour rien. Son bras se posa sur ses yeux clos tandis qu'il cherchait à reprendre son calme, calmer son esprit et trouver une solution.

Soudain, il se redressa en guettant la porte close de sa chambre. Sourcils froncés, il tendit l'oreille, mais tout était bien silencieux. Il avait cru entendre une voix. Son esprit se mettait à lui jouer des tours. Alors sa tête se reposa sur l'oreiller et il contempla le plafond parsemé de toile d'araignées. Ses paupières clignèrent plusieurs fois. Il n'avait pas dormi de la nuit, trop excité à l'idée d'avoir réussi, le cerveau bouillonnant d'idée pour mettre en place son histoire.

Il allait s'endormir, ses yeux étaient clos, lorsqu'une fois encore, il entendit cette voix, plus forte, qui l'appelait par son nom, son vrai nom. Cette fois encore, il se redressa pour chercher la source de cet appel. Son regard s'écarquilla. La chambre du Chaudron Baveur avait disparu. Il se trouvait sur le flanc d'une colline verdoyante, bordée d'une forêt luxuriante et majestueuse. Les oiseaux volaient et sifflaient allègrement dans un ciel d'un bleu pur, dénué de nuage.

— Qu'est-ce que... Quel est ce maléfice ? Se demanda-t-il.

— Tu es dans un songe, Harry Potter.

Une voix, la même qui l'appelait, seulement, elle était plus proche désormais et il pouvait en apprécier la douce tonalité cristalline. Ces notes musicales et féminines venaient de derrière lui, cependant, il était incapable de se retourner, comme figé par un petrificus.

— Qui êtes-vous ? Souffla-t-il.

Un petit rire suivit sa question. Il sentit alors une main se poser sur son épaule et un souffle léger et pur sur sa joue droite.

— Nous nous sommes déjà croisés, autrefois, mais tu as oublié, murmura-t'elle au creux de son oreille.

Harry fronça les sourcils, essayant de rassembler ses souvenirs, en vain.

— Tu as troublé le cours du temps, Harry Potter. Cela ne pouvait rester sans conséquence.

Harry se trouva, cette fois encore, muet, intrigué par ces paroles sibyllines.

— Tu ne devrais pas être ici, tu n'es pas encore né et ces choses que tu as emportées ne pouvaient subsister.

Alors voilà pourquoi l'intégralité de son coffre avait été réduit en poussière. Mais alors, cela voulait dire que lui aussi pouvait...

— Tu as une destinée à accomplir, c'est pourquoi tu es toujours là.

— Vous lisez dans mes pensées ? S'étonna le jeune homme à la cicatrice.

Un rire léger répondit à sa question.

— Je connais tout de toi, Harry Potter. Je te surveille depuis le début.

La main que cette femme énigmatique avait posée sur son épaule glissa et il lui sembla que le décor perdait de son intensité.

— Accomplis ta mission, Harry Potter, mais prends garde. Certaines choses doivent se réaliser. Si elles devaient être empêchées, alors le monde volerait en éclats.

Tout était devenu flou.

— Attendez, je... Dit-il en se retournant soudainement.

Mais il était de retour dans sa chambre. Était-ce un rêve ? Son esprit lui jouait-il des tours ? Tant de questions sans réponse. Et il était seul. Une vague de tristesse s'empara de lui alors que ses pensées se tournèrent vers ses amis, Ron et Hermione. Qu'allait-il faire sans l'esprit vif et intelligent de son amie ? Sans le courage de son meilleur ami ? Sans ses deux acolytes qui l'avaient suivi dans toutes ses aventures. Sans eux, jamais il n'aurait réussi ces épreuves qu'il avait dû surmonter.

Son souffle s'accéléra. Il étouffait. Il devait sortir d'ici. Chancelant, Harry quitta la chambre et s'enfuit sur le chemin de Traverse. Bien qu'il y ait foule, c'était toujours mieux. Le jeune homme inspira profondément par le nez, savourant l'air frais de la ruelle. Un peu plus loin, il y avait un attroupement autour de la vitrine d'un magasin et les voix des sorciers étaient plus animées. En se rapprochant, Harry reconnut le magasin d'accessoires de Quidditch. À travers les nombreuses têtes, il aperçut le balai mis en exposition et sourit face à cette antiquité. Le Nimbus 1700 était considéré comme ringard à son époque, mais aujourd'hui, c'était la grande sortie de l'année de la société de balais de course Nimbus. Grands leaders du marché, ils évinçaient peu à peu tous les autres fabricants. D'ailleurs, d'après le Quidditch à travers les âges, la Compagnie des Balais Universels allaient très bientôt faire faillite, l'année suivante si ces souvenirs étaient bons.

— Papa, je pourrais avoir un comme celui-là ? Demanda un enfant tout près de lui.

— Non, Mike. Tu sais pertinemment que les balais sont interdits aux élèves de première année.

Harry rit intérieurement en repensant à sa première année. Le plus jeune Attrapeur depuis un siècle, et tout cela grâce à McGonagall et un malheureux rapeltout. C'était l'année de l'improbabilité, comme celle d'attraper le vif d'or par la bouche, en manquant de s'étouffer avec, par la même occasion.

— Je vais demander à mon père de me l'acheter.

Harry tourna la tête et son sourire se figea.

— Plus rapide, plus maniable, on aura encore de meilleures chances de gagner, même si le talent de notre équipe suffit.

Les deux jeunes étudiants se tapèrent dans les mains, riant à vive voix sans se préoccuper de leurs voisins. L'un était son sosie parfait, les cheveux d'un noir de jais qu'une main venait régulièrement ébouriffer, des lunettes rondes qu'il remontait souvent sur son nez, seuls ses yeux couleur noisette faisaient la différence. James Potter était accompagné de son meilleur ami, Sirius Black dont les cheveux ondulés et bruns tombaient sur ses épaules et son sourire en coin semblait constamment charmer l'assemblée.

Son cœur pouvait-il supporter autant d'émotions en une seule journée ? Lentement, il recula d'un pas, puis deux, puis il tourna les talons. Harry était frustré. Comment ne pas l'être ? Il venait de rencontrer ses parents dont il ne gardait aucun souvenir si ce n'est des visages couchés sur du papier photo. Et Sirius, qu'il avait vu disparaître derrière le voile, le voilà jeune, à l'aube de sa jeunesse et dont le regard ne portait pas encore les stigmates d'une vie passée à Azkaban. Il était heureux, oui, mais triste de ne pouvoir les approcher, de leur dire à quel point ils lui avaient manqué. Il devra se contenter d'être un simple camarade. C'était mieux que rien. Harry se voyait déjà partager leurs rires dans leur dortoir, découvrir cette jeunesse tant vantée par Remus et Sirius. Les célèbres Maraudeurs.

Lorsqu'il rentra dans sa chambre, une chouette tapait du bec gentiment sur sa fenêtre. Dumbledore ne cessait de l'étonner, pensa-t-il en découvrant le sceau de Poudlard sur la lettre que déposa le volatile. La chouette se posa un instant sur son épaule et caressa sa joue, réclamant une caresse. L'enveloppe contenait un questionnaire qui, une fois qu'il aura posé les yeux dessus, devra être rempli dans le temps imparti. Voilà pourquoi la chouette ne prenait pas son envol et restait perchée sur son épaule.

He bien ! Autant faire tout celà dès à présent afin d'accélérer la procédure d'inscription, qui était pour le moins exceptionnelle. Qui s'inscrivait aussi tardivement à Poudlard ? Le Survivant s'installa au petit bureau et la chouette descendit pour préférer s'installer sur la petite statuette de gnome qui trônait sur un coin de la table.

À plusieurs kilomètres de là, Dumbledore contemplait le parc de Poudlard depuis la large fenêtre de son bureau. Malgré les nombreuses années passées ici, en tant qu'élève, professeur et à présent Directeur, il ne se lassait jamais de cette vue. Un petit son de clochette, cristalline, retentit dans la large salle et attira l'attention du vieil homme. Le parchemin posé sur l'immense table de bois sculpté emmenait une douce lumière blanche. Il avait commencé le test.

Le directeur descendit la volée d'escaliers installés de part et d'autre du meuble et observa les réponses du jeune homme s'inscrire sur le parchemin au fur et à mesure. Il s'attendait à ce qu'il attende quelques jours avant de s'atteler à la tâche pour réviser quelques notions. Cependant, jusqu'à présent, les réponses qu'il fournissait étaient justes, voire même détaillées concernant la ''Défense contre les Forces du Mal''. Ce garçon avait d'excellentes notions, hormis en divination. Dumbledore n'avait pas de raison de s'inquiéter à propos de cet adolescent, même s'il dissimulait sa véritable identité. En ces temps sombres, cela ne le surprenait guère. Mais il y avait quelque chose chez ce Drawkins qui l'intriguait, mais il ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Au moins, à Poudlard, il pourrait garder un œil sur lui. 

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