Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

1. Le cri du vent


– « Faut se mettre à l'abri, maintenant ! » hurla Biosque de Betrung d'un ton pressant et autoritaire, voulant faire porter sa voix à travers l'assourdissant vent froid qui balayait une neige épaisse.

Depuis une heure des salves puissantes fracturaient le courage de Biosque et Wip. Grorn guidant la marche était convaincu qu'ils avaient assez de temps pour atteindre la chaîne de rocailles, à une lieu, qu'indiquait la carte.

Cela faisait une semaine que l'horizon pâle et plat du désert des damnés, ravagés par les rafales qui déversaient la mort en paquet de fine pellicule, étaient devenu le quotidien des trois hommes. C'était suffisant pour savoir deux choses. La première était que ce territoire portait bien son nom et la seconde c'était que quand l'intensité du vent augmentait, et ses phases de décélération diminuait, cela présageait toujours d'un furieux blizzard.

Faisant fi des appels de son compagnon Grorn continua la marche, imperturbablement convaincu que les rochers seraient leur salut. Avec véhémence, il persistait, tenant en main sa carte, qui pliait sous les bourrasques. Ils y étaient presque, Grorn en parierait sa vie.

– « Grorn, hurla à nouveau le jeune noble, trouve-nous un abri ! ». Puis il attrapa fermement le guide par l'épaule et l'obligea à s'arrêter.

– « On y arrive séant Messire, faut pas vous affoler pour si peu, les paroles se fondaient dans le rugissement saturé.

– « Avec Wip on gèle, on va pas tenir. En face y a que le vortex blanc qui nous attend pour sa collation ! Arrête de t'obstiner où fait un trait sur ton salaire et ta vie. Et je prendrais pas la peine t'enterrer ta charogne à l'aube ! »

Wip à l'arrière désespérait de voir une fois encore ces compagnons se déchirer. Son tempérament naturel le poussait à fuir tous les conflits. Leurs incartades abrité dans une grotte passait encore, mais sous le vent s'était pure folie. Wip avait toute confiance dans les capacités de guide de Grorn, mais devait concéder à Biosque le froid et la fatigue. C'était insensé de vouloir continuer.

– « Sornette Messire. Faut couille porter et tracer face! Jamais les vents cessent. Que les pierres nous gardent ! Là c'est que de la pisse de bambin, on peut encore atteindre les rocailles avant que sa charcle sec.

– « Tu veux pas plutôt nous faire crever ? C'est ton moyen de faire payer à ma famille votre débâcle du siècle dernier ? J'te garanti que c'est pas un gredin de ta souillure qui causera ma perte ! » lança-t-il d'un ton péremptoire en poussant le guide qui s'écrasa dans la neige.

– « 'Lors Messire donne ses ordres. Bien ça ! Vous gagnez une nuit glacial dans un trou de souris. Mais l'homme rencontre toujours le vent sur la route qu'il choisit pour l'éviter. Une nuit messire, mais ça vous aidera pas Imaraka(nda). Plus de menace, on fait comme vous dîtes, plus de menace, sans moi vous mourrez dans l'heure. Serrez bien l'oisillon ent' les cuisses et suivez moi.

Au travers de la capuche noire, recouverte de pelage, Grorn arquait ses lèvres crispées par la colère. Il abhorrait au plus au point qu'on discute ses ordres, surtout par un petit seigneur qui ne connaissait rien au climat du nord. Cette tempête c'était qu'un début, le pire attendait devant. La contrée de Négéria était protégé par des remparts de blizzard, des tornades de glaces et des ouragan givrants et ça sans discontinuer.

Sur son lit de mort le père de Grorn lui avait raconté que durant une expédition dans le désert de l'apostasion, il était resté coincé sous un ouragan givrant avec trois amis pendant trois semaines. De vrais vents, capables de vous déraciner des chênes et des culs de noblions sur leurs sièges de pierre et la battisse avec. Quand le vortex tapait, il vous décapé des tranches de glaces gros comme des montagnes, et refaisait le paysage.

Vararorn et ses trois amis trouvèrent refuge dans une caverne et réussir à maintenir un feu constant alimenté par des petites racines, et malgré tout ils crevaient de froid. « Un vrai froid, lui avait-il dit, qui te pèle jusqu'à fendre couille ». Le vent sifflait sans fin ripant contre les parois de la caverne à vous en casser les oreilles. Le cri du vent, c'était le joli sobriquet qu'avait donné Vararon à ce bruit très particulier du souffle du blizzard sur la pierre. Si il avait pu trouver un moyen de le dessiner, il l'aurait marqué sur les rochers sacré de sa tribu pour donner aux jeunes génération un aperçu de l'enfer, mais les sons n'ont pas de forme. Ce cri ne laissait aucun répit, ni le jour, ni la nuit, ni dans les rêves, jamais. « A un moment j'savais m'me plus si le vent percutait ou si c'était ma caboche trop malmené qui sifflait à sa place » raconta-t-il à Grorn. La faim et la fatigue avaient entraîné le groupe dans la folie. « C'était les instants les plus long de ma vie, troi'semaines qu'on m'a dit, troi'ans ouais, les secondes deviennent des heures et la souffrance insupportables, tu deviens dingue. Tu tapes sur tout, les murs le sol, tes amis. C'est d'la torture. À la fin on s'est entre-tué. Leur simple présence, la dissonance de leur respiration m'était devenu infernale. J'ai massacré mes meilleurs amis, avec qui j'ai vécu les plus beaux moments au bout d'une semaine. Sur la fin j'ai pensé me tuer, mais je devais voir ta naissance.»

Alors entendre un niobliot habitué à un feu bien nourri se plaindre d'une petite tempête, s'était comme si on le réveillait en lui pissant dessus, et même pour l'avoir vécu il trouva sa plus enviable.

– « Là-bas, la neige est moins dense ! On trouvera sûrement une niche pour nous coucher, lança-t-il avec arrogance en pointant du doigt une lande gelée. »

Wip engourdi par le froid eu un instant d'absence, son regard plongea sur le sol et loucha sur trois pierres aligné dans la neige. La plus grosse, devant les autres, bloquait la poudreuse glaçante et épargnait de l'ensevelissement les deux autres. Biosque tapa dans le sol et projeta les pierres.

– « Wip, t'es avec nous ! Grorn à trouvé un abri

– Bien messire. »


 Note de l'auteur:

- Locution Béringienne signifiant : L'été n'est pas sûr/ Rien n'est joué

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro