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3 Présence

           « Vous m'avez fait former des fantômes qu'il faudra que je réalise »

J'habitais désormais seul dans la maison de ma grand-mère. Au départ de ma mère pour aller emménager chez mon beau père avec mon frère, mon père avait regagné la seconde maison avec ma grand-mère. Il avait mis en vente la maison de ma grand-mère ! Je dormais désormais dans la chambre faisant face à celle de mes grands-parents avec le salon au milieu. Sur le mur, j'avais dessiné grandeur nature le héros de Marvel, Iron Man. Pas vraiment sur le mur, mais sur plusieurs grandes feuilles de dessin. J'ai oublié la raison, mais j'avais bloqué la porte. Claquement furieux ayant bloqué la serrure, condamnation volontaire, désir d'un huis clos inaccessible ! Je l'ignore. Je ne détiens plus la réponse.

Afin de pouvoir quitter la chambre, j'avais fait une ouverture d'un diamètre d'environ cinquante centimètres carrés dans le bas de la porte. Le salon comprenait un canapé-lit, une télévision avec magnétoscope. C'est vrai, cela faisait vide, mais dans le déménagement, mon père avait embarqué tous les meubles du salon. Seule la chambre de ma grand-mère possédait encore l'intégralité de ses meubles. La chambre du fond était devenue un débarras. La cuisine comprenait un simple micro-onde, un peu de vaisselle, un frigidaire. La salle de bain, quelques serviettes, un nécessaire complet pour la toilette.

J'avais terminé de faire le ménage afin de recevoir des invités, mon ex-copine Christelle, son amie Barbara. Je me souviendrai toujours de notre rencontre. J'avais flashé au premier regard, alors que notre ami commun était intéressé par sa copine. J'avais persisté malgré les évidents signes de refus, mais un jour j'avais enfin obtenu satisfaction! C'était loin d'être gagné, car elle avait même poussé le vice à me dire, « ne rêve pas, jamais on ne sortira ensemble ». Une semaine plus tard, je l'embrassais. C'était il y a six mois.

J'allais souvent la voir. Notre relation n'était pas extraordinaire, mais satisfaisante. Cela s'était sensiblement dégradé quand j'avais aménagé dans la maison de ma grande mère. Quelques semaines plus tard, elle avait rompu pour sortir avec un gars en arrêt longue durée pour soucis de santé.

J'étais parvenu à convaincre mon ex de venir passer le week-end. Bien évidemment, elle avait imposé Barbara.

Était-elle toujours avec l'autre minable ? Je ne m'en souviens plus.

Quand j'ai entendu une voiture pénétrant dans le jardin, je quittai immédiatement le canapé pour sortir par les portes donnant sur le jardin. À peine les avais-je accueillis que Barbara m'avait immédiatement prévenu de ne rien tenter envers sa copine. Cela commençait mal !

Après le repas, nous nous étions installés dans le canapé déplié en lit afin de regarder des films sur le magnétoscope. J'étais parvenu à me placer au côté de Christelle. De l'autre coté, Barbara me dévisageait furibonde. Dérangé par sa présence inopportune, je n'avais pu qu'effleurer la main, la cuisse de Christelle au travers de la couverture.

Dans la nuit, je m'étais retrouvé au pied du canapé-lit. J'ignorais comment ! Je n'avais aucun souvenir de m'être levé. J'avais dû très probablement me rendre aux toilettes. En ressortant, j'avais entendu une discussion. Stoppant sur le bord du couloir, je penchai la tête pour reconnaître la voix de mes invités.

— Barbara, je te prierai d'être plus agréable. Tu es vraiment odieuse.

— Écoute Christelle, tu n'as pas cessé de te plaindre de lui, alors arrête de...

— Qu'est-ce qui y a ? demanda Christelle. Pourquoi fixes tu la chambre de Dan ?

— Non, rien, j'ai cru entendre du bruit. Écoute, tu n'arrêtais pas de te plaindre qu'aucun avenir ne serait possible avec lui.

— Oui, mais il est si chou. Et il a un sacré coup de langue. Annonça-t-elle en rougissant.

— Oh, t'est dégueulasse. J'ai honte pour toi. Attends ! s'exclama-t-elle. Tais-toi, je crois qu'il est aux toilettes.

Je fis immédiatement demi-tour pour tirer la chasse d'eau, puis les croisais muet.

— Tu nous espionnais ? demanda Barbara en remontant la couverture.

— Quoi ? N'importe quoi, je suis allé dans la chambre du fond puis aux w.c..

— C'est ça !

Je continuais sans rien ajouter.

Le lendemain, je profitai de l'absence de Barbara faisant sa toilette pour discuter avec Christelle en chemise de nuit. M'approchant plus près sur le canapé, je déposais délicatement la main sur son ventre.

— Tu fais quoi? se plaignit-elle en me repoussant.

Habitué par son comportement complexe, l'aveu de la nuit dernière, je caressais sa joue pour approcher mes lèvres. Elle me repoussa violemment pour ensuite remonter la couverture.

— Mais, je croyais...

—Tu croyais quoi ?

— Rien.

Vexé, je quittais le canapé pour me rendre dans la cuisine afin de faire chauffer du café.

— Haaaaaa. Hurla Barbara. Descends pervers.

Je quittais aussitôt la cuisine pour observer le sommet du mur de la salle de bain laissant un espace de trente centimètres avec le plafond. Alors que j'approchais de la porte ne pouvant se verrouiller, Christelle me repoussa brusquement pour rejoindre sa copine.

— Qu'est-ce qui se passe? lui demanda-t-elle en refermant la porte dans son dos.

— Il est monté sur une chaise pour me mater.

— Qui ? Hurlai je.

— Ben toi, pervers.

Pendant l'heure suivante, j'avais défendu ma cause en tentant de leur faire comprendre que j'étais dans la cuisine, donc impossible qu'elle ait pu me voir au sommet du mur, encore moins sans l'aide d'une chaise. Furieux, j'étais sorti dans le jardin pour fumer une cigarette. Mais le pire restait à venir. Profitant d'une courte absence de Barbara, j'avais rejoint mon ex pour avouer que je les avais entendus parler de moi. Elle m'avait aussitôt certifié qu'à peine je les avais quittés elle s'était endormie pour ne se réveiller qu'au matin. Mais pire encore, Barbara certifiait m'avoir aperçu une demi-douzaine de fois traversant le salon.

                                                                        ........

Qui avait-elle pu apercevoir au sommet du mur ?

Pourquoi certifiait-elle m'avoir vue à plusieurs reprises au cours de la nuit ? Pourquoi ce mensonge ! Et si réellement, elle avait aperçu quelqu'un, qui cela pouvait il être !

Pourquoi Christelle refusait elle d'admettre avoir partagé une discussion à mon encontre?

Elles sont revenues une seconde fois, mais je n'ai aucun souvenir de notre week-end.

Faisons le point.

Ai-je réellement inventé leur discussion dans la nuit ? Peut-être un rêve, c'est possible.

Quant aux incessants passages au cours de la nuit, je n'y crois pas. Un ou deux, éventuellement pour me rendre aux toilettes, mais pas plus.

La douche, ou plutôt baignoire ! La salle de bain du couloir possédait un mur n'atteignant pas le plafond, avec un espace d'environ cinquante centimètres. Le sommet du mur se trouvait à plus de deux mètres. Afin d'observer la salle de bain, il aurait fallu l'aide d'une chaise. Je crois sincèrement que Barbara a vu quelque chose, mais ce n'était pas moi. Barbara m'avait surveillé pendant que Christelle prenait sa douche. Et au moment ou j'étais sorti fumer une cigarette, rebelote, on m'accusait de faire du voyeurisme dans la salle de bain. Christelle avait aperçu un visage dans le miroir en se frottant les cheveux avec la serviette.

Conclusion, les portes étant verrouillées, il ne reste qu'une seule option...
C'est vous qui l'avez pensé.

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