A ces dimanches, seuls jours d'un repos relatif .

Tant de jours où personne n'entre plus ...

Plus aucune prière,

Plus aucun nom dans nos mémoires.

Et sur nos chemins de souffrance

Glissent les ombres ...

ces ombres de lumière.

Les jours squelettes,

Quand la certitude s'accroche dans nos chairs.

Qu'elle supplie à travers nos larmes,

La hâte avivée

Du cri jusqu'à la fin.

Tant de jours calcinés au crépuscule.

De poussière desséchée,

Dans le feu sourd de l'été.

Et nos corps qui ploient sous le poids du labeur ...

Creuser, déterrer,

Creuser, enterrer.

Les jours récompenses

Balancés par le vent,

Son souffle sur nos nuques.

Ces jours trop rares pour prolonger l'oubli ...

Prier pour que rompe le crin.

Tant de jours lavés de toute poussière,

De regards froids.

De jours où nous marchons dans nos têtes,

Où nous recommençons

A ressembler à nos frères.