LES FUSILLES
Ils sont debout
contre le mur
fiers
en apparence sûr d'eux
sans remords dans les yeux
le regard droit.
Il me semble pourtant
en compter quelques-uns
qui pâlissent
frémissent
s'abîment dans le noir.
L'ombre plane sur le mur
ombre noire qui s'étale
brouille la vue
couvre les peurs.
Plus rien ne bouge maintenant
le temps s'est retiré
les têtes sont tombées.
Il ne restera rien
sinon ce rouge obscur
ce rouge sur le mur.
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