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III-LE BRACELET

Après les mots du Kam, Alyssea hocha la tête et se recula.
- Exactement. Nous sommes plutôt futés et rapides. Mais, il y a plus, je suis plutôt étonnée que ton père ne t'ai pas mis au courant.

Elle souffla et ferma les yeux. Les visions du futur étaient dures à avoir mais celles du passé étaient vicieuses, elles s'échappaient, se floutaient, se mélangeaient. Elle rouvrit ses paupières qui dévoilèrent encore une fois ses yeux luisants et teintés d'une belle couleur or. Elle allait jouer sa carte maîtresse pour le convaincre.
- Il y a des années, quand vous étiez enfant, ne vous êtes-vous pas noyé dans cet étang ? C'est une femme aux longs cheveux noirs et aux yeux rouges qui vous en a sorti. La jeune femme décrivait ce qu'elle voyait devant elle, décrit-elle en pointant le point d'eau du doigt, comme absente.

Il recula d'un pas, complètement abasourdi. Elle venait en un instant de révéler un de ses plus intimes secrets.
- Que... Comment sais-tu ça ?

Il ne savait pas comment elle avait connaissance de cet évènement. Il avait 100 ans soit environ 10 ans en âge humain et pensait pouvoir vaincre le monde. Il avait cru mourir noyé avant que sa gouvernante ne le récupère. Elle l'avait fait au péril de sa vie, en effet elle avait eu ordre de ne pas le toucher... et son père n'avait pas hésité à la condamner malgré son aide. Par quel mystère avait-elle le pouvoir de voir dans le passé ?! Il n'était même pas au courant qu'une telle espèce existait et pourtant il en connaissait des centaines, voire plus !

Elle pencha la tête.
- C'est ce que ton père convoitait tant et la raison pour laquelle il m'a gardée avec lui. Comment crois-tu qu'il ne soit pas encore mort d'assassinat ? Les visions du passé et du futur faisaient de nous une espèce dominante avant que vous n'arriviez.
Il y avait un soupçon d'amertume dans sa voix... sans doute avait-elle vu son peuple mourir par la main de son père. En vérité il n'en avait que faire, mais était de plus en plus intrigué par la demoiselle. Comment un être aussi faible avait pu survivre auprès de son père : il venait d'en avoir la réponse. Pas étonnant que le roi ait déclaré que nul ne touche à sa favorite !

Il n'en revenait pas que son père lui ait caché cet incroyable secret depuis si longtemps ! C'était encore une fois la preuve qu'il ne le considérait que comme un pion... Chaque nouvelle petite pique ne faisait que raviver sa haine contre son géniteur et son envie de s'emparer de la couronne. C'était donc décidé, il allait tuer son père et prendre sa place afin de gouverner sur la galaxie !
Il mit ses mains sur les frêles épaules de la jeune fille pour qu'elle soit complètement attentive à ce qu'il allait lui dire. Il semblait complètement transcendé par son ambition.
- Tu dois absolument m'aider donc. Je veux assassiner mon père mais aussi avoir le soutien du peuple. De toute façon mon père est parti donc c'est le moment idéal !

Alyssea sursauta lorsqu'il posa ses mains sur elle. Il avait la peau chaude. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de contact avec qui que ce soit.
- Alors je suis bel et bien utile, peut-être que le choix de votre père est plus compréhensible maintenant. Si vous voulez avoir le soutien du peuple, ça sera dur car vous êtes vu comme l'exécuteur et que vous avez... détruit de nombreuses planètes... Il faudra d'abord commencer par convertir la majorité des nobles à votre cause. Puis le peuple.

En entendant les mots de la brune, il grogna en secouant la tête. Le soir était tombé et il commençait à faire noir. Tout était calme dans le parc. Il soupira... ce n'était pas son genre de collaborer ou de demander de l'aide. Lui était plutôt terreur et oppression. Ça c'était facile ! Personne ne pouvait rivaliser avec son incommensurable puissance.
- Je déteste les nobles. Ce sont justes des lécheurs de culs perfides. En plus, ils me détestent au plus haut point. Il n'y a pas une seule fois où ils n'ont pas essayé de m'assassiner pendant mes quelques séjours au palais. Généralement ils ne sont là que pour la gloire, l'argent ou le pouvoir... je doute sincèrement qu'on puisse faire confiance à ces langues de serpents.
La prophète se mordit la lèvre, impressionnée par son ton agressif.
- Sûrement mais vous allez devoir y passer. Nous n'avons qu'un mois pour faire en sorte qu'ils vous préfèrent à votre père. Je pourrais largement vous aider mais pas sans votre participation...

Elle regarda les ombres projetées sur le sol par la lumière du soleil couchant. Peut-être devraient-ils rentrer ? En captant son regard, le kam fixa aussi les silhouettes.
- On rentre. Il fait nuit

Il partit sans un bruit dans la nuit. Il était obnubilé par le trône depuis toujours. La favorite allait bien lui servir... il comptait vraiment l'aider après mais c'était lui d'abord, comme toujours. Alyssea soupira. Ok, le convaincre que tenir un royaume seul était impossible n'allait pas être une mince à faire. Elle le regarda s'éloigner avant de lui emboîter le pas. Elle devait toujours lui obéir. Elle verrait plus tard pour instaurer une relation d'égal à égal...
- Attendez-moi ! Dit-elle en le rattrapant.
- Dépêche-toi ou tu finiras par être seule dans le noir.
- Oui, oui...

Elle trottina et le rattrapa lorsqu'ils arrivèrent devant les portes de sa demeure.
- D'ailleurs, je vais dormir où ? Demanda-t-elle poliment.
- Je ne dois pas te quitter mais bon, tu auras ta propre chambre. Celle à droite.
- Il ne manquerait plus que je sois obligée de dormir avec vous, ricana-t-elle.
Elle avança dans le couloir et se dirigea vers la porte de droite, en face d'une autre salle. Heureusement, il n'y avait pas beaucoup de domestiques. Zeno l'appela rapidement, la faisant se retourner alors que sa main baissait déjà la poignée. L'obscurité masquait le visage du kam mais sa voix était parfaitement claire.
- Si jamais tu as un problème appelle-moi. Les domestiques ne sont pas payés pour se battre donc ils ne le feront pas.
Alyssea hocha la tête, elle savait qu'il le verrait, il avait une bonne vue.
- Et je vous appelle comment ? Je crie ?
Il acquiesça.
- Oui ce qui te va. Si on collabore appelle-moi comme tu veux... en privé bien sûr.
Il n'était pas trop porté sur les formalités et autres étiquettes mais en public, chacun l'appelait par son nom le plus courant, celui que tout le monde connaissait et qui faisait frémir les plus courageux : L'EXÉCUTEUR.

Alyssea acquiesça juste avant qu'il n'entre dans sa chambre puis l'imita. Heureusement, des bougies éclairaient doucement cette dernière. Elle fouilla dans les tiroirs et les trouva vide. Il n'y avait rien ici, même pas des habits. Zeno avait dû être pris de court par la demande de son père. Dehors, le vent soufflait fort et il commença à pleuvoir. La douceur de l'après-midi n'aurait jamais laissé prévoir ce revirement. La jeune femme resta longtemps à fixer les gouttes d'eau s'écraser contre la vitre avant d'aller se coucher, mais elle n'était pas fatiguée.
Plusieurs pas de gardes se firent entendre. En les entendant, la favorite resta alerte... mais, après tout, ils devaient faire le guet, non ? Ils étaient bien fidèles au prince ? Le roi avait pour habitude de dormir dans une chambre qui communiquait avec la sienne pour prévenir les assassinats mais ici, elle était en terrain inconnu. Les bruits de pas se rapprochèrent et deux gardes entrèrent sans bruit dans la chambre. Alyssea s'immobilisa aussitôt.
- Tu es sûr qu'il est bien endormi ? J'ai pas envie de mourir jeune moi... je ne suis pas suicidaire quand même... chuchota l'un d'eux.
C'était un jeune freluquet plutôt bien bâti, il devait avoir dans la vingtaine. L'autre, un solide gaillard qui, de toute évidence, n'avait pas l'air d'être un amateur, lui répondit le plus silencieusement possible.
- Oui, oui, t'inquiète. De toute façon, la partie la plus cruciale c'est maintenant... c'est notre bouée de sauvetage...

Il s'approcha de la jeune femme et lui passa un bracelet électronique autour du poignet qui se rétracta automatiquement de sorte qu'il lui était impossible de l'enlever. La voyante crut halluciner à se contact et frissonna. Que faisaient-ils?! Elle aurait pu crier immédiatement mais, les écouter parler quelques secondes encore pourrait lui donner des informations... Juste un peu. Puis, elle crierait. Elle avait toujours été de nature curieuse et les informations étaient une arme fatale... vicieuse.
Le deuxième garde souffla en relâchant légèrement la pression. Il ne s'était pas rendu compte qu'il avait retenu son souffle durant tout ce temps... Le premier semblait aussi soulagé, comme s'il avait réussi un exploit.
- C'est bon le bracelet est mis... parfait.
- Formidable ! Vite maintenant prends la et partons tant que l'exécuteur dort encore !
Alyssea soupira intérieurement. Ils ne voulaient pas en dire plus. Soudain, elle se sentit soulever par le bras puis basculer en l'air. C'est le moment qu'elle choisit pour crier, paniquée.
- À l'aide ! Hurla-t-elle soudainement en s'agitant dans tous les sens.
- Elle ne dormait pas ?! Cours mon garçon, comme si t'avais le diable à tes trousses... ce qui est le cas... C'est chacun pour soi à partir de maintenant ! On se retrouve à l'endroit convenu ! s'écria le plus vieux.

Il maintint Alyssea contre lui et lui prit les bras pour les maintenir. C'était étonnamment facile, elle n'avait pas grande force. Elle eut beau se débattre, elle fut aisément embarquée par son kidnappeur qui la chargea sur son dos. Elle se mit à frapper le dos du soldat du plus fort possible. Soit... pas énormément. Zeno se réveilla en sursaut dès que le cri fut poussé. Alyssea avait des ennuis... C'était pénible... Il se leva rapidement, puisqu'il avait l'habitude de dormir habillé, et arriva dans la chambre... mais elle était vide.
- Arrête de bouger salope !
- Lâchez-moi ! ZENO ! Espèce de bâtard !
Ils partirent comme des forcenés et quelqu'un à l'extérieur leur ouvrit la porte... un complice sûrement. Ils montèrent dans une sorte de petite carriole et elle fut brutalement assise dans le transport alors qu'un couteau fut soudainement posé contre sa gorge. Le cocher n'attendit pas plus et l'habitacle se mit en branle, s'éloignant rapidement de la cour. Ils allaient utiliser le pont privé de Zeno qui lui permettait de sortir du château ! Mais, pour cela, ils devaient d'abord passer par une petite forêt artificielle qui poussait à l'extérieur des murailles délimitant le terrain du kam. Zeno arriva quelques secondes après dans la cour, à la poursuite du bruit... mais elle était également déserte.
- Et merde... grogna-t-il.

De plus, il avait très bien entendu le : « ZENO espèce de bâtard ! » et il avait cru que cette insulte lui était adressée. Cette idiote allait devoir s'excuser et l'implorer, mais pour l'instant, le spectacle était à mourir de rire... Ces misérables gardes pensaient pouvoir entrer dans SA maison, prendre SON « invitée », ou captive, comme vous préférez, et repartir comme des fleurs ? Non, non, il ne s'appelait pas l'exécuteur pour rien! Mais, Alyssea était en mauvaise posture et ça, il ne le savait pas encore.
- Si tu bouges, j'te coupe la jugulaire comme un animal, la menaça le garde.
- J'vous en prie, mais je ne dirais rien une fois morte et vous le savez...
Le soldat rigola et appuya plus fort pour lui prouver qu'l n'en avait rien à faire.
- Mais tu crois que l'on se préoccupe de toi ? On s'en fout comme de la dernière pluie ! Non, on va juste t'utiliser comme appât pour l'exécuteur.
Après tout, il ne savait pas qu'elle avait un pouvoir si précieux... l'Obscur avait bien gardé le secret...

Alyssea grogna. Merde, ils n'étaient pas là pour elle mais pour lui... Elle serra les dents. Elle ne pouvait pas se permettre d'abimer son visage, il s'agissait de son seul élément de marchandage avec les nobles. Elle y arriverait moins avec une balafre !
- Et vous pensez qu'il va venir me chercher ? Pourquoi s'embêterait-il à perdre son temps avec moi ?
Elle devait trouver un moyen pour que le prince la retrouve... et vite ! Le premier garde s'abaissa à son niveau avec un grand sourire.
- Ma petite... ce matin j'étais chargé de ventiler l'Obscur. J'ai tout entendu. Il DOIT te retrouver sinon adieu le trône pour lui. C'est d'ailleurs un travail assez ingrat si tu veux mon avis... L'Obscur ne voudra jamais le lui céder s'il le mécontente !
- Vous ? Ventiler ? C'est bien bas pour une formation de garde. Quel dommage... sourit-elle avec hypocrisie, ressentant une envie viscérale de le provoquer.
- C'est la meilleure place pour récolter des informations poupée et la prochaine fois, remue ta langue 7 fois avant de parler... et tu vois ce petit bracelet ? Il transmet tous nos dégâts sur toi donc non l'exécuteur ne va rien faire ! Après tout, il a reçu l'ordre de ne pas t'abimer non ?
- C'est quand même extraordinaire que vous pensiez à lui échapper même si vous savez qu'il doit impérativement venir. Vous êtes soit incroyablement stupides, soit fous !

Il sourit à son tour, sadiquement... et lui enfonça son poing dans le ventre pour la faire taire, retirant son couteau. Elle parlait beaucoup trop. Alyssea se plia en deux sous le coup et couina. Elle allait avoir des bleus de partout ! Sa peau marquait aisément... Elle sourit, une main sur le ventre, fixant le bracelet à ses poignets. Si elle ne supportait pas ce coup-ci, elle ne résisterait jamais face à ceux de l'exécuteur.
- Vous avez encore tout faux, la meilleure place, c'est la mienne. Je sais tout. Jusqu'au moindre petit détail.
- Peut-être que tu peux parler alors ? Nous donner des informations, des renseignements ? demanda-t-il avec convoitise.

Derrière la calèche, Zeno courrait toujours. Il avait repéré leur direction grâce aux cris des gardes et de la jeune femme et les rattrapait. Le problème, c'était qu'ils étaient encore loin... trop loin. Il cria, réellement irrité. Ils allaient gâcher sa nuit !
- Arrêtez-vous bande d'enflure ! hurla-t-il en ralentissant son rythme.
S'il accélérait encore, il ne tiendrait jamais sur la distance... alors il préférait les suivre plus lentement et ne pas les perdre de vue. Dans le transport, à l'entente du bruit, les réactions furent variées. Le plus jeune et le garde qui avait ouvert le portail étaient terrorisés et le chef, qui tenait le couteau, tenta de les rassurer. Tant qu'ils avaient la favorite, le kam ne pouvait rien faire, n'est-ce pas ? Alyssea entendit la voix du prince et cela la rassura autant que cela l'angoissa. Et s'il ne trouvait pas de solution et elle non plus ?! Elle allait causer sa perte et ce, dès le premier jour ! Quelle merde. Elle allait devoir se débrouiller. Elle grimaça.
- Vraiment ? Et pourquoi je vous donnerais des informations ? Je ne tiens pas plus que ça à la vie, je suis enchainée à l'Obscur depuis des années sans pouvoir partir. Mais, si je meurs, vous mourrez aussi.
Le garde sourit, dans la nuit, c'était vraiment une apparition terrifiante, renforcée par la pluie.
- On peut te faire mal nous... lui, non.
Elle frissonna et commença à paniquer, elle devait sortir d'ici !
- Vraiment... j'ai perdu d'avance alors...
Elle regarda discrètement la porte pendant qu'elle parlait. Ils ne l'avaient pas verrouillée dans la précipitation. Elle releva les yeux vers eux.
- Autant faire des folies ! Cria-t-elle en se jetant dessus pour tenter une échappée.

Le garde n'avait absolument pas prévu ça. C'était de la folie de sauter d'un véhicule à cette vitesse ! Pourtant, Alyssea ne s'attendait pas à ce que la porte cède si vite et, lorsqu'elle vit la vitesse du sol devant elle, elle tombait déjà. Elle ferma les yeux, se recroquevilla et heurta violemment la terre. Son souffle se coupa sous le choc et elle resta étalée par terre. Ses os la lançaient et sa tête tournait... Elle respirait difficilement, au bord de l'asphyxie.
- Arrête la voiture, cette pute a sauté !
C'est alors qu'elle entendit la voiture crisser au loin, ou près, elle ne savait pas. La voiture se stoppa dans un énorme dérapage. Le chef sauta à vive allure du véhicule pour la rejoindre. Seulement, Zeno, qui avait suivi la scène, accéléra. Cette fille avait vraiment des envies suicidaires... entre la provocation et ça... Mais, grâce à sa chute, il les rattrapait ! Il pouvait les avoir ! Il s'imaginait déjà en train de les torturer. Ça allait être un plaisir !

Tout de lui exaltait fureur et rage. Déjà qu'il avait passé une journée pourrie, il était d'une humeur massacrante. C'était la nuit, il avait sommeil et en plus, il pleuvait. Sa chemise était foutue... Ensuite, certes, il détestait les imprévus, mais encore plus qu'on défie son autorité. Menaçant, il s'avança vers les trois soldats. Les deux en arrière n'avaient pas bougé d'un poil pour ne pas attirer l'attention de l'exécuteur sur eux. C'est à peine s'ils respiraient.
En le voyant, Alyssea se mit à quatre pattes, tremblante et se traîna d'un mètre vers la forme de l'exécuteur avant de retomber au sol. Elle avait si mal et son kidnappeur s'approchait dangereusement. Heureusement ou malheureusement pour elle, Zeno était enfin arrivé... Le chef, un peu plus courageux, et qui n'était pas encore paralysé par la peur se jeta en direction de la captive avant qu'elle ne soit hors de portée et appuya sur ses blessures pour la plaquer au sol. Alyssea gémit de douleur en sentant une pression exercée sur ses épaules complètement broyées et elle se colla encore plus au sol. Elle était couverte de boue de partout et ses cheveux tombaient lamentablement sur son visage. Il replaça le couteau sous sa gorge pour se sentir un peu plus en sécurité.

L'exécuteur le dévisagea avec un regard fou. Ses yeux gris-argentés brillaient dans la nuit, de même que pour les grelots de la jeune fille. Il s'avança tout doucement... trop doucement.
- Pousse-toi...
- Je- Si vous approchez plus, je la tuerai ! Et ça ne sert à rien d'essayer de vous débarrasser de nous ! Elle n'en souffrira que plus avec cette magie ! Menaça-t-il en montrant le bracelet.
Cependant, il transpirait la peur et ses subordonnés encore plus. Ils hésitaient à fuir et à laisser leur chef se débrouiller. Les yeux du kam s'étrécirent. Il avisa le bracelet. Il avait énormément de mal à se contrôler.
- Tu ne vas rien faire... Si elle meure... toi et tes compagnons mourrez comme de vulgaires larves. Vois-tu en ce moment j'hésite entre t'arracher la tête ou broyer tes intestins puis te les faire manger... Donc je le répète encore... Pousse-toi.

Il ne le montrait mais il surveillait l'état d'Alyssea. Elle avait l'air d'être sur le point de s'évanouir... Tsss, elle était vraiment faible... Sentant le grippe du soldat s'amenuiser, cette dernière releva légèrement la tête et posa ses yeux sur le bas du torse du prince. Elle ne pouvait pas voir plus haut. Elle eut la force de ricaner froidement.
- Quoi que tu fasses, tu es mort mais tu viens seulement de le comprendre, hein ? Idiot...
Le soldat serra les doigts et saisit un des bois de la jeune fille, énervé qu'on lui rappelle qu'il était foutu.
- Ferme-la, tant que tu es là, il ne fera rien. Alors, qu'est-ce que tu m'offres en échange d'elle ?
Le garde tremblait tout à fait et ses subordonnés avaient fui depuis de longues secondes.... Les lâches. L'exécuteur sourit sadiquement.
- La vie ? Tu la lâches et tu cours sans te retourner pendant un kilomètre ?
Il mentait bien sûr et ça se voyait à plein nez. Il n'était pas bon menteur mais surtout ses pulsions meurtrières ne trahissaient personne. Il s'avança encore.
- Tu es seul, abandonne...
- Je ne te crois pas...
Ses pas continuèrent encore... et au moment où Zeno se posta en face de lui, dans un élan de terreur et par réflexe, le soldat recula d'un pas, lâchant la femme et se mettant à un mètre d'elle. Il venait de perdre son assurance vie, maintenant étalée à ses pieds et ceux du prince...

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