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Chapitre 50

Felix

Ça fait une heure et demi que je suis rentré de notre goûter en amoureux avec Changbin et je ne peux toujours pas m'empêcher d'avoir un léger sourire scotché au lèvres. Impossible de redescendre de mon petit nuage. Je suis tellement heureux de l'avoir à mes côtés... Heureux mais fatigué de la fin des cours de cette semaine et de l'après midi que je viens de passer, je m'écroule sur mon lit en me disant que rien ne pourra gâcher la douceur cette journée.

Je n'ai aucune envie de commencer mes devoirs dès ce vendredi soir, alors je décide de rien faire, donc traîner sur mon tel pour me détendre. Au bout d'une petite demi-heure, il est déjà plus de 19h.

Je soupire. Si je ne vais pas me chercher à manger maintenant, il y a peu de chance que j'y parvienne pendant ou après que le reste de ma famille mange sans qu'on me fasse des remarques ou pire. Je me sors du lit, laissant mon téléphone charger.

Déjà dans l'escalier, je n'entends pas la notification du message qu'on vient de m'envoyer.

Je passe derrière mon oncle regardant vaguement une série avachi sur le canapé, bière à la main. Il n'a pas l'air de me remarquer. Une fois dans la cuisine, je regarde dans les placards et le frigo, peu convaincu d'y trouver quelque chose pour moi.

J'hésite à me cuisiner quelque chose, en prenant le risque que ça prenne trop de temps ou juste d'emprunter de l'argent pour m'acheter un truc à la boutique d'à côté, en prenant le risque d'avoir une interaction avec mon oncle.

Avant que j'aie plus le temps d'hésiter, une voix me fait tourner la tête.

« Felix, ramène moi un pack de bière, » demande — ordonne plutôt — mon oncle depuis le salon.

Il me regarde d'un air perçant, et je sais qu'aucune discussion n'est possible. Je soupire doucement avant de saisir ledit pack déjà ouvert du frigo. Je m'avance vers le canapé tandis que mon oncle a déjà reporté son attention sur la télévision.

Mais alors que j'allais poser les bières sur la table devant lui, il fait un mouvement brusque du bras pour attraper le pack, sauf qu'il heurte ma main à la place. Je lâche sans le vouloir le pack qui viens s'écraser sur le sol dans un bruit sourd et l'une des bouteilles, la plus proche de l'ouverture, explose avec le choc.

Durant de longue secondes, seul le bruit de la télévision brise le silence qui s'est installé. Je reste figé, le regard fixé sur les morceaux de verres et la tache de bière qui s'agrandit sur le tapis avant de réaliser ce qui viens de se passer. Mais mon oncle a réagit plus vite que moi : avant même que j'ai le temps de lever un regard apeuré vers lui, désormais debout et sa main levée, une claque violente s'écrase sur ma joue.

« Mais c'est pas possible d'être aussi con ! T'en as foutu partout ! T'es content de toi ?! » rugit-il.

Toujours sous le choc, je parviens seulement à balbutier, une main sur ma joue douloureuse :

« Non j-je... C'est toi qui-

— Ah parce que c'est de ma faute ?! »

Je ne sais que trop bien ce qui va m'arriver. Il a déjà un peu bu et même avec seule une goutte d'alcool dans le sang il est incapable de retenir ses pulsions violentes. Une sueur froide fait son chemin sur ma nuque alors qu'il m'agrippe le col. Comme si le karma avait décidé que j'avais été un peu trop heureux ces temps-ci, il faut toujours que la douleur me rappelle à l'ordre.

« J-je suis désolé, ça m'a glissé des mains, je vais nettoy- »

La violence avec laquelle il plaque mon dos contre le mur me coupe le souffle. L'odeur de son haleine alcoolisée me parvient alors qu'il aboie avec hargne :

« Cherche pas d'excuses, on t'a suffisamment foutu la paix comme ça, t'es pas chez tes darons ici. J'en ai ras le cul de ta sale tête d'incapable. J'vais finir par te faire comprendre à qui tu dois obéir ici. »

A ces mots, il me cogne une fois de plus le dos contre le mur fortement et me lâche pour me mettre une gifle si violente que je tombe à terre. Avant que j'ai le temps de réagir, sa chaussure vient se loger dans mon estomac. Mes yeux s'écarquillent et je lâche un cri étranglé. La douleur est si aiguë qu'une remontée d'acide désagréable m'arrive à la gorge et les larmes me montent aux yeux. Je me met à trembler, de peur ou de douleur, je ne sais pas. Sûrement un peu des deux.

Je tente de me protéger tant bien que mal avec mes bras, recroquevillé lamentablement sur le parquet tandis que les coups n'arrêtent pas.

« Aah- ! Arrête !

- Ta gueule, tu me fatigues à crier comme ça p'tite pédale. »

Je lève des yeux suppliants vers son visage un instant. Son air méprisant et ses yeux glacés me crispent aussi sec, mais je deviens terrifié à l'instant où je vois une lueur de sadisme dans son regard. Il aime ça.

Je n'ai jamais déglutit aussi difficilement de toute ma vie. Je suis passé par là assez souvent pour savoir que je n'ai aucune chance d'y réchapper. Il suffit juste de supporter la douleur assez longtemps pour qu'il se fatigue et se lasse de me faire du mal. Il s'amuse à me piétiner encore quelques secondes alors que je tente vainement de me protéger de mes faibles bras, avant de s'immobiliser et de s'accroupir à côté de moi.

Je baisse mes bras un instant, surpris de ce moment de répit, et mon regard tremblant rencontre le sien, impitoyable. Je soutiens le regard, priant intérieurement pour qu'il en ait déjà assez, mais le rictus qui s'affiche sur son visage me prouva tout le contraire. Je grimace quand il m'agrippe brusquement les cheveux.

« Rassure toi, je suis loin d'en avoir fini avec toi », sourit-il d'un air menaçant.

Je lâche un cri alors qu'il se relève pour me traîner vers la cuisine par les cheveux. Les larmes aux yeux, je m'accroche à sa main pour rendre sa poigne moins douloureuse. Dans une tentative désespérée, j'agrippe un pied de la table à manger mais un coup de pied bien placé dans les côtes me dissuade de trop résister.

Il lâche mes cheveux et m'attrape le col à nouveau, dans le seul but de me donner un violent coup de poing sur la pommette qui me sonne alors qu'il a fini de me tirer sur le sol jusqu'au bas plan de travail.

Gisant par terre, je reste incapable de bouger pendant quelques temps. J'ai la tête qui tourne et le corps entier qui me lance. Les yeux fermés, j'entends vaguement de l'eau qui coule dans l'évier. Ma respiration semble refuser de revenir à la normale, mais j'arrive à récupérer mes sens suffisamment vite pour essayer de me relever pendant que mon oncle est occupé à je-ne-sais-quoi.

Mais j'ai espéré trop vite car il me remet à terre en un instant et place sa chaussure sur mon cou pour me maintenir au sol. J'étouffe. La joue contre le carrelage douloureusement froid, les mauvais souvenirs ressurgissent et ma respiration s'emballe, mais la pression exercée sur mon cou n'aide pas vraiment l'air à passer. Je suis incapable de bouger, terrifié, une larme s'échappe. Je serre les poings, résigné à mon sors.

Heureusement - ou pas - il finit par retirer son pied et j'arrive enfin a respirer. Je tousse fortement, une main sur ma gorge qui me brûle, mais avant que je puisse me calmer il m'attrape une fois de plus les cheveux violemment et me remets debout. D'une main sur l'épaule, il me retourne face au plan de travail et sans que je puisse comprendre ce qu'il m'arrive, mon visage se retrouve immergé dans l'eau.

J'essaie immédiatement de me sortir la tête hors de l'eau mais il est beaucoup plus fort que moi. Je ne peux pas respirer. Mon cuir chevelu me fait mal. Mes poumons me brûlent horriblement. La terreur me brouille l'esprit. Mes mains appuyées sur les bords de l'évier tremblent. L'eau s'infiltre dans ma bouche, mon nez, ma gorge, mes poumons. J'ai l'impression de mourir.

Au bout de quelques secondes qui m'ont parues des heures alors que je suis à deux doigts de perdre pied, il me sors la tête de l'eau. Je prends une grande goulée d'air en toussant pour recracher le liquide. L'eau ruisselle sur mon visage et emporte mes larmes avec. Sa poigne sur mes cheveux ne s'est pas affaiblie. Je tiens à peine debout.

« Prêt pour un deuxième bain ? » s'amuse-t-il.

Mes yeux s'écarquillent.

Non.

« Non ! »

Avec l'énergie du désespoir, je jette mon coude vers l'arrière, qui atteint miraculeusement le nez de mon bourreau avec force. Il lâche un beuglement et porte ses mains à son visage. Quand je prends conscience que je suis désormais libéré de toute emprise et de la distance qui me sépare de la porte, je ne perds pas une seconde. Un puissant flot d'adrénaline m'électrise tout entier. Sans même jeter un coup d'œil derrière moi, je m'élance immédiatement vers la sortie. Dans mon élan, je m'écrase presque contre la porte, la main déjà sur la clef que je m'empresse de tourner.

« Reviens ici sale merdeux ! »

Mais je suis déjà à moitié dehors, prêt à fuir cette maudite maison. Je ne referme même pas la porte derrière moi et m'élance dans la rue.

« Je te revois encore une fois ici et je te fais regretter d'être né !! » je l'entends aboyer depuis l'encadrement de la porte.

Je dépasse en larme une vielle dame interloquée, je cours aussi loin que ma respiration chaotique me le permet. Le vent me fouette le visage et mes poumons sont toujours aussi douloureux.

Au bout d'un moment, hors d'haleine et à un cheveu de l'évanouissement, je tombe sur un petit parc dans un croisement et m'écroule sur un banc. Maintenant que les effets de l'adrénaline s'estompent, la douleur et le choc reviennent au galop. Mes cheveux sont déjà quasiment secs à cause de ma course. J'ai énormément de mal à reprendre mon souffle. Mes mains tremblent toujours autant.

Je le hais je le hais je le hais.

Je me sens si mal que j'ai envie de disparaître. Ma respiration ne veut pas se calmer. C'est tout sauf le moment de faire une crise de panique. Les sanglots m'étranglent.

Je ne sais pas combien de temps je reste sur ce banc alors que la nuit est tombée, peut être dix minutes ou deux heures, mais j'arrive lentement à me calmer. Je reprends le contrôle de mes pensées, épuisé. Je n'ai pas mon téléphone, je ne peux contacter personne. Je reconnais à peu près l'endroit où je suis, je dois pouvoir me repérer d'ici là. Je prends une grande inspiration.

Je dois voir Changbin.

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Vous avez le droit de me cracher dessus, c'est tout à fait légitime :D

Je m'excuse pour les trois mois et demi d'attente comme pour ce que j'inflige à mes personnages, jsuis vraiment la pire personne ptdr

J'ai zéro excuse pour le retard, j'ai cours un jour sur deux donc j'ai énormément de temps libre mais bon-

Merci à ma petite soeur pour m'avoir motivé à update  <3

Le prochain chap arrive soit dans très peu de temps, soit dans plusieurs mois y'aura pas d'entre deux 🧍‍♀️

J'espère que ce chapitre vous a plu !

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