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Chapitre 44

Changbin

Un sourire béat semble avoir pris racine sur mon visage alors que je m'avance pour déposer un léger baiser sur les lippes rosées de mon petit-ami, les yeux pétillants plantés dans les siens et les bras autour de sa taille.

" Tu sais que si tu continues à être aussi adorable comme ça je vais finir par ne plus jamais te lâcher Felix, je le mets en garde d'une voix mielleuse.

- C'est pas l'envie qui manque crois moi ", rétorque-t-il du même ton.

On se met à rire doucement. J'aurais aimé rester avec lui des jours entiers, mais pourtant l'heure avance et nous avons chacun des choses à faire de notre côté en ce mercredi après-midi. C'est pourquoi je finis par le lâcher avant de dire :

" Bon, on devrait y aller...

-Hmm, il grogne la moue boudeuse.

- On se voit demain Lix ", je le rassure.

Il me souris avant de finalement me saluer a son tour, résigné.

" A demain alors Binnie.

- Rentre bien."

Il m'embrasse sur la joue cette fois et me lance un dernier regard avant de s'éloigner. Je crois que mon aversion pour ce surnom a complètement disparu. Je sors à mon tour de ce petit coin de rue où nous nous étions réfugiés pour être tranquille et me fonds dans les rues, sans avoir perdu mon sourire de bienheureux.

Une fois chez moi, le silence assourdissant m'indique qu'il n'y a personne dans la demeure. Je refrène un rictus satisfait : je vais en profiter pour chercher et reprendre les carnets que ma génitrice à eu le malheur de me confisquer.

Ça ne risque pas d'être un tâche aisée étant donné la taille de notre logis et le nombre potentiel de cachettes, mais j'ai du temps devant moi avant que mes parents ne rentrent. Je chipe un biscuit dans la cuisine pour me donner du courage et je m'y mets, quitte à fouiller la maison de fond en combles.

Je passe rapidement dans la cuisine, la salle à manger et le salon, jugeant le lieu trop improbable, puis me mets à fouiller la buanderie, la salle de jeux, le local ménager, la  salle de bain du rez de chaussé, sans succès.

Je commence donc à me centrer sur le premier étage, sachant d'emblée que fouiller ma chambre et cette de Mina s'avérerait inutile, mais je me décide quand même à jeter un coup d'oeil à l'ancienne chambre de Minjae, même si elle est presque vidée. Bien que mes parents évitent cette pièce comme la peste, on ne sais jamais. Mais toujours rien.

Je décide alors d'aller chercher dans le débarra, espèce de grenier où on range tout ce qui ne nous sert plus, mais qui sert plus à entasser tout la paperasse inutile de mes parents.

Quand j'ouvre la porte, une vague de poussière me pique les yeux. On dirait bien que personne n'a passé de coup d'aspirateur ici depuis un certain temps... Je pousse un soupir a la vue des innombrables rangements et des dizaines de cartons éparpillés dans le mini-labyrinthe formé par de grandes étagères.

Allez, je jette un coup d'oeil et je m'en vais.

Et je commence à chercher. Alors que j'écarte deux cartons sur la pointe des pieds pour tenter de rapidement apercevoir derrière, l'un des cartons bascule de l'étagère pour venir s'étaler bruyamment au sol, déversant les dossiers et tous les papiers qu'il contenait dans un nuage de poussière.

Et merde...

Je soupire avant de me baisser pour ramasser ces foutus papiers et les remettre dans le carton. C'est alors qu'un petit bout de papier s'échappe d'un dossier pour venir se déposer délicatement sur le parquet. Je m'accroupis pour la récupérer avant de froncer les sourcils. Il s'agit d'une photo d'un homme, et ce dernier me dis quelque chose. Je retourne l'image, et un nom est marqué au verso.

Je prends mon téléphone puis tape ce nom dans la barre de recherche. Au vu des résultats, mon coeur fait un bond dans ma poitrine.

C'est bien ce que je me disais.

Ce type avait longtemps fait parler de lui dans les médias, un parfait enfoiré que tout accusait mais qui a finalement été innocenté par d'obscurs moyens. Ça ne m'étonne pas que l'un de mes parents se soient chargés de l'affaire... Pris d'une intense curiosité, j'ouvre le dossier duquel la photo est tombée et me mets à feuilleter son contenu. Je parcours les pages des yeux, un sentiment grandissant d'adrénaline se propageant dans mes veines.

Au bout de quelques pages, l'évidence me stupéfie.

Ce sont des preuves.

J'ai beau ne pas en saisir la totalité, certaines feuilles sont sans aucun doute des contrats pas très légaux, des pots-de-vins et autres moyens de corruption flagrants.

C'est donc sans hésitation que j'immortalise tout ça avec empressement à l'aide de la caméra de mon téléphone.

Au bout d'une vingtaine de minutes à fouiller plusieurs dossiers avec attention, l'heure avancée m'alarme et, craignant que mes parents rentrent, je commence à ranger soigneusement les cartons.

Je referme la porte de la pièce, un sentiment de satisfaction à l'esprit et un sourire aux lèvres. Cette recherche de carnet s'est avérée beaucoup plus intéressante que ce que j'aurais cru...

<>

Felix

Posé sur ma chaise de bureau et un bol de nouilles instantanées a la main, cela fait une bonne heure que je tente tant bien que mal de finir le tas de devoir amoncelé sur mon bureau.

Mon estomac qui criait de famine il y a quelques minutes semble me remercier d'avoir eu le courage de descendre pour me préparer quelque chose, malgré le noeud dans ma gorge que j'ai ressenti lorsqu'il a fallu éviter les propriétaires de cette maison. C'est quand même dingue de ne pas pouvoir se déplacer dans son propre habitat sans avoir l'esprit tranquille...

Je n'ai pas pu échapper aux quelques remarques sifflantes et parasites de ma tante accompagnées de son regard perçant, mais c'est pas comme si je n'avais pas l'habitude. Enfin...

Je commence finalement à voir le bout de cette montagne de travail, et j'achève finalement tout ça en même temps que j'engloutis les dernières nouilles noyées dans le bouillon. Je lâche un soupir de contentement : c'est vraiment super bon ce truc.

Les muscles douloureux, je m'étire longuement sur ma chaise et je me surprends à bailler bruyamment. L'heure a beau ne pas être si avancée que ça, je commence a avoir sommeil.

Je profite que ma cousine soit en train de manger avec ses parents pour faire ma toilette et je me laisse tomber lourdement sur mon lit. Je traîne un moment sur mon téléphone avant que, vaincu par la fatigue, je m'enroule dans mes couvertures dans l'obscurité de ma chambre.

Et pourtant, au bout d'une bonne heure à me retourner dans tous les sens dans mon lit, je dois me rendre à l'évidence : je suis incapable de m'endormir.

Je lâche un long soupir. Pourquoi c'est toujours lorsqu'on est exténué que le sommeil nous fuit ?

Je déteste ça.

Condamné à rester éveiller pour les prochaines heures, je laisse mon esprit dériver inconsciemment.

Et inévitablement, c'est encore et toujours Changbin qui me vient à l'esprit. Si c'est pas malheureux d'être amoureux, je suis tout bonnement incapable de me le sortir de la tête.

Un sentiment de légèreté viens remonter les commissures de mes lèvres en un sourire apaisé au souvenir de cet après-midi. Ces moment passés avec lui, ces souvenirs partagés, c'est la chose la plus merveilleuse que j'ai eu la chance de vivre depuis des années. Rien qu'au souvenir de notre réticence mutuelle au moment de se quitter, puis du long baiser que nous avons échangé à l'abris des regards après ça me fait monter le rouge aux joues.

J'ai l'impression qu'il est devenu comme mon repère, mon point d'ancrage. J'ai l'impression que chaque jour je tombe un peu plus pour lui et qu'il prend une place de plus en plus importante dans mon esprit comme dans mon coeur.

Et soudain cette idée me remplit de jour autant elle me terrifie.

Si il venait à arriver quoi que ce soit à Changbin, le supporterais-je ? Saurais-je me relever de la même manière que mon précieux petit ami dit tant admirer chez moi ?

Immobile dans mon lit, mon regard se perd dans l'obscurité.

J'aimerais me persuader que oui, que j'ai maintenant des gens pour me soutenir, des amis sur qui compter, mais intérieurement je sais pertinemment que je m'effondrerais totalement. Je n'y survivrai définitivement pas.

Penser au futur me terrorise. Il a toujours été tellement incertain, tenant à un simple fil, que jusqu'à présent, je ne faisais que me laisser vivre.

Brusquement un doute affreux viens s'immiscer dans mon esprit. J'ai toujours été persuadé que le bonheur ne viens que par vagues, que la retombée était inévitable, bien que plus ou moins brutale.

La preuve : j'ai vécu toute mon enfance en étant le gamin le plus heureux du monde, et résultat j'ai tout perdu de la manière la plus violente qui soit. Et puis quand j'ai commencer à remonter doucement la pente avec l'aide de Hyungwon, ce dernier est partit du jour au lendemain et je me suis fait harceler quotidiennement. Ensuite j'ai rencontré Changbin et les personnes formidable que sont ses amis, et j'ai failli mourir de justesse sous les coups de ce malade d'Eunji.

La prochaine fois, ça sera quoi ?

Non non non, ça n'a aucun sens, tout le monde mérite d'être heureux, pas vrai ?

Je dois sûrement penser n'importe quoi, ça ne veut absolument rien dire. Je secoue vivement la tête pour chasser cette idée de mes pensées aussi rapidement que possible. Je psychote beaucoup trop, ce n'est pas le moment de faire une crise.

Alors pourquoi cette affreux doute ne veux pas me lâcher ?

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Watch me changer le plot de mes chapitres au dernier moment :')

Quand je me rends compte que j'aurais pu donner à cette histoire un scénario digne des meilleurs k-dramas mais que mon 12yo moi n'avait pas pensé à toutes les opportunités oop

Bref

Je voulais aussi vous remercier parce que ça dois faire six ou sept mois que cette histoire reste dans le top 10 du #Changlix, et a même été première de classement à plusieurs reprises je-

prenez ça svp merci ('w'ʃ♡ƪ)

J'espère que ce chapitre vous a plu !

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