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Chapitre 41

Felix

Je prends une grande inspiration, puis expire longuement pour tenter d'évacuer la pression.

La nuit est en train de tomber ; les lumières sont allumées dans la maison. J'ai une seconde d'hésitation.

Et c'est avec appréhension que j'appuie finalement sur la sonnette.

J'entends du mouvement dans la maison. Au bout de quelques instants, le bruit d'une clé qu'on tourne dans une serrure me parvient et la porte s'ouvre. Je retiens mon souffle.

Mon oncle me fait face, aussi imposant et glacial qu'un mur de béton. J'ai un frisson, comme si la température venait à nouveau de chuter de quelques degrés.

'' Pourquoi tu viens nous déranger, encore, siffle-t-il.

- J'ai oublié mes clefs. ''

Un combat de regard s'ensuit, lui me toisant avec mépris et moi m'efforçant de conserver un air impassible. La tension est palpable. Mais il se décide quand même à s'écarter pour me laisser rentrer, à mon grand soulagement. Toujours en me fixant, il ferme la porte derrière moi avant de continuer :

'' Je croyais que ta tante avait été claire la dernière fois, on veut plus voir ta sale tête Felix. ''

Je serre les poings. Moi qui pensais pour une fois échapper aux critiques blessantes et aux remarques acerbes...

'' J'ai pas eu le choix. J'allais pas dormir dehors non plus. ''

La tension présente dans l'air s'épaissit encore, la rendant poisseuse, insupportable. Ses yeux semblent me lancer des éclairs : l'ambiance est plus électrique que la foudre frappant un arbre un jour d'orage.

'' Ça nous aurait fait des vacances tiens, vocifère-t-il, méprisant.

- Au moins on est d'accord sur ce point, '' je réplique avec peut-être plus de hargne que je ne l'aurais voulu.

Il plisse les yeux, me dévisageant toujours avec ce même air mauvais.

'' Je n'aime pas trop le ton que tu prends, Felix. "

Mon sang se met à chauffer dans mes veines. Je suis tellement fatigué de tout ça. C'est pourquoi je lâche sans réfléchir :

" Vous me parlez tous comme à un chien, je vois pas pourquoi ça n'irai pas dans les deux sens. ''

Ça ne lui a pas plu.

Je regrette cet élan de confiance débile quand il empoigne mon col et me plaque violemment contre le mur de l'entrée dans un bruit sourd. Je ne peux pas m'empêcher de grimacer un instant de douleur. Mes mains viennent attraper ses poignets pour tenter le desserrer sa poigne. Son regard plongé dans le mien est d'une noirceur abyssale. Je déglutis difficilement quand le souvenir d'Eunji me viens involontairement à l'esprit. Le visage désormais à seulement quelques centimètres du mien, l'homme siffle :

'' Tu te rebelles maintenant, c'est nouveau. Tu veux vraiment jouer à ça avec moi ?

- Lâche-moi !

- Tu ne vaux rien Felix, t'es qu'un petit merdeux. Commence pas à me chercher, tu sais très bien comment ça va finir. Déjà que t'es plus qu'inutile ici, tu vas pas venir foutre la merde dans ma maison. T'est une putain de nuisance pour nous, tu pouvais pas juste rester crever dans ton coin avec ta famille d'hypocrite ! Non, il fallait que tu viennes te ramener mettre le bordel et nous faire dépenser toujours plus d'argent pour ta sale gueule ! "

Il ne me lâche pas des yeux, continuant de déblatérer ses paroles pleines de venin. Sa prise sur mon col se raffermit. Je ne dois pas l'écouter, surtout pas. Alors pourquoi je sens ma gorge se nouer et mes yeux commencer à se remplir de larmes ?

" Arrête ! Je ne vous ai rien demandé moi non plus ! Tu crois vraiment que j'ai choisi tout ça ?! je crie.

- Tu veux vraiment t'en prendre une en f-

- Papa. ''

Nous tournons la tête au même moment vers l'auteur de cette brusque interruption.

'' Qu'est-ce que tu veux, June '', répond-t-il, la voix soudainement plus douce.

Ma cousine se tient dans les escaliers, son téléphone à la main et un air indéchiffrable sur le visage. La poigne de mon oncle sur mon col se détend un peu.

'' Détends-toi, il a juste oublié ses clefs, c'est bon. ''

Complètement pris au dépourvu, il retourne la tête dans ma direction, puis de laisser échapper un soupir sans omettre de me dévisager mauvaisement. Il finit par me lâcher enfin - brutalement bien entendu - et se recule, tandis que je reste pantois. Il lance un dernier regard vers sa fille, toujours immobile dans les escaliers, puis ses yeux sombre de haine se posent sur moi.

'' Dégage dans ta chambre, je veux plus te voir de la journée, espèce de p'tit con. ''

Et sort de l'entrée, ses pas lourds le menant à la cuisine, où le bruit d'un placard qu'on ouvre me parvient. Il va sûrement se prendre de l'alcool, comme après chaque fois où il me dispute - enfin, " dispute ", le mot est faible.

Toujours abasourdi, je lève le regard vers June, qui se met d'un coup à expirer longuement, comme pour évacuer une pression que je ne comprends pas. Puis elle m'indique d'un mouvement de tête de la suivre. Je m'essuie les yeux rageusement d'un revers de manche, enlève mes chaussures avec empressement, les balançant sans trop me soucier d'où elles vont ratterrir, et l'accompagne à l'étage.

Ses cheveux teints en blond cendré se balancent dans son dos lorsqu'elle monte les marches. Ma cousine ne me ressemble pas. Elle est plus grande et ne possèdes pas du tout les mêmes traites que moi. Elle n'est pas d'une beauté foudroyante, mais elle est du genre de filles qui, bien préparées, font tourner les têtes dans la rue, mais qu'on oublie quelques instant après.

Une fois sur le palier, elle se retourne vers moi, et se met à me dévisager d'un air penseur. Toujours étonné mais pas moins reconnaissant qu'elle ait pris ma défense, je me racle un peu la gorge puis lance un timide :

'' ... Merci, June. ''

Elle semble d'abord un peu surprise, puis lâche un petit rire gêné.

'' Oh, t'en fais pas pour ça, c'est sûrement la première et la dernière fois que j'interviens, Lix. Je voulais juste te parler. Désolée hein, vraiment, elle se rattrape en voyant ma déception. Mais papa me fait vraiment trop peur quand il est énervé...''

C'est vrai, June à toujours eu peur de la colère des autres, et la fuyait constamment. Je comprends mieux sa réaction de toute à l'heure, elle a été effrayée par son père. Mais elle lui a quand même fais face, et je suis trop heureux de ne pas avoir eu à subir de coups cette fois ci pour lui reprocher de ne pas m'avoir aidé plus tôt.

'' Ah... Qu'est-ce que tu veux me demander ? ''

Elle ne me répond pas immédiatement, toujours occupée à me fixer avec intensité. Elle semble analyser minutieusement chaque parcelle de mon visage, et ça commence à me mettre mal à l'aise.

'' Pourquoi tu me fixes, j'ai quelque chose sur le visage ?'' je demande.

Elle émerge de ses pensées, avant qu'un léger rictus relève le coin de ses lèvres.

'' Tu intéresses une de mes amies. ''

Alors là, je m'attendais à tout, sauf à ça.

'' P-pardon ?

- Me demande pas pourquoi, mais je me suis retrouvée à montrer des photos de toi à mes amies, et elles t'ont toutes trouvé grave mignon, dit-elle en mimant des guillemets avec ses doigts. Et notamment un d'entre elles qui a complètement flashé sur toi. ''

Mes joues commencent à prendre une teinte écrevisse alors qu'elle continue :

'' Mais du coup comme je te connais depuis toujours, j'ai du mal à me rendre compte si tu es réellement attirant ou pas... Ca me perturbe. ''

J'ai l'impression d'halluciner. C'est moi qui suis perturbé là ! Elle me balance ça sans aucune pression ! Comment est-ce que je suis sensé prendre ce genre d'information ? Mes émotions font de véritables montagnes russes depuis que je suis rentré.

'' Heu... C-c'est gentil June, vraiment, mais je sors déjà avec quelqu'un... '' je balbutie, au comble du gêne.

Sa bouche prends la forme d'un o , puis elle me souris.

'' Contente pour toi ! Ma pote va être dégoutée, elle rit. Tant pis pour elle, je te retiens pas plus longtemps. ''

Et elle part dans sa chambre, me laissant sur le cul.

Ne sachant que trop peu comment réagir et toujours aussi surpris, je rejoins ma chambre et m'étends sur mon lit toujours aussi écarlate. J'ai l'impression que ce week-end a duré à la fois une éternité tellement il s'est passé de choses et une minute pour les mêmes raisons.

Je fais un petit récapitulatif dans mon esprit : il y a eu la soirée d'anniversaire de Hyunjin, où j'ai paniqué à cause des bougies et où Changbin m'a embrassé pour la première fois. Je sens mes joues chauffer encore à ce souvenir.

Puis on s'est mit en couple. Un sourire béat se dessine sur mon visage sans que je ne m'en rende compte.

J'ai oublié mes clefs, donc je suis allé dormir chez lui. Je me souviens vaguement avoir fait un cauchemars et que Binnie à réussi à me calmer, mais tout est très flou. Par contre, je me souviens parfaitement de ce réveil délicieux sous l'attention et les caresses de mon petit-ami.

On a passé la matinée à se câliner ou a jouer avec Mina, et je sens mon sourire s'agrandir un peu plus. On l'a accompagnée à son anniversaire, rencontré EunHa, puis passé le reste de l'après midi en amoureux. C'est ce genre de souvenirs que je veux conserver, je les chéris du plus profond de mon coeur. J'aurais voulu que ces moment durent à jamais.

Mais il a fallu rentrer chez moi.

Mon sourire se perd, et mes yeux s'assombrissent. Mon ventre se met à gargouiller. A part la parenthèse de ma cousine, il avait bien fallut que ça arrive.

Je soupire.

Encore un repas auquel je pourrais pas toucher.

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Quand je vous dis que j'ai retrouvé ma motivation c'est pas des blagues ptdr j'ai posté y'à moins d'une semaine :')

Mes chapitres sont de plus en plus longs et mon skill en écriture monte en flèche, si c'est pas beau ça

J'espère que ce chapitre vous à plu !

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