Pendant que je me délectais de ces mots s'assemblant parfaitement,

Que page après page, mon esprit fit abstraction du temps,

Mon imagination donnait vie,

Aux plus belles des inepties.

Ces mensonges qui semblaient si beaux,

Me donnaient envie d'à jamais hiberner là-haut,

Au pays des rêves sans fléaux.

Ah ! Si seulement j'avais su,

Qu'à la réalité je devais son dû ;

Et que fuir au pays du beau chaque mois,

Ne changerait en aucun cas les lois,

De cette réalité qui ne veut pas de moi.