Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 8


Les rayons du soleil viennent doucement caresser le visage d'Hanae, inconsciente depuis bien trop longtemps. Elle ouvre une paupière, puis l'autre essayant de s'habituer à cette lumière bien trop forte. Elle grimace, se redressant presque aussitôt. L'effort est si soudain, que sa tête se met à tourner légèrement, lui créant une nausée des plus fulgurante. Quand sa vue s'habitue à la lueur, elle remarque que son bras droit est à nu. Elle rage, peste et jure dans ses dents, se sentant complètement désorientée et surtout quand elle voit des plaies nouvelles sur son bras, tout lui revient comme un boomerang dans l'esprit. Une angoisse intense l'envahit, laissant ses membres trembler sans pouvoir les en empêcher. Elle se lève avec difficulté, mais s'avance vers la porte de la pièce où elle se trouve, complètement paniquée. Elle ouvre en grand et s'engouffre dans le couloir, remplit de plusieurs médecins et infirmières. Un homme s'approche d'elle, mais Hanae reste sur ses gardes. Elle fait pour l'éviter, le contournant, le médecin ne le voit pas de cet œil et l'attrape par le bras. Le cris d'Hanae devient incontrôlable, hurlant comme si l'homme voulait réellement lui faire du mal. Elle n'a plus l'impression d'être une ninja, juste une petite fille sans défenses. Elle le frappe, sans réelle force, il ne la lâche pas, essayant de lui faire comprendre qu'il veut juste l'aider.


- Lâchez moi, s'il vous plaît, pleure-t-elle.


Le médecin l'attrape par son poignet droit, voulant qu'il la regarde, mais la douleur que son membre lui procure la fait pleurer de plus belle. Se laissant tomber à genoux, elle ferme les paupières voulant qu'il la lâche, sentant une peur la submerger. Quand elle ne sent plus de pression sur ses poignets elle lève la tête qu'elle avait baissé pour ne plus être devant l'évidence.


- Hanae, lève toi s'il te plaît.


La voix rauque et douce qui sort de cet homme lui revient aussi en tête. Les cheveux argentés, un bandeau cachant son œil et ce masque, tout est clair.


- Kakashi ? Demande-t-elle timidement.

- Oui c'est moi, viens.


Kakashi prend doucement sa main l'aidant à se relever, mais une fois sur ses jambes, celle-ci flagellent, lui faisant perdre l'équilibre, mais elle n'a pas le temps de s'en rendre compte, que Kakashi la rattrape. Elle peine à garder les yeux ouvert, sentant son énergie la quitter petit à petit. Il la porte, une main sous ses genoux et l'autre derrière son dos, l'obligeant à rester coller à lui. Elle entoure sa nuque de ses bras, et cale sa tête dans son cou, sentant son odeur qui bizarrement, la rassure.

Il la dépose sur le matelas de son lit et Hanae découvre réellement sa chambre. Tout est trop blanc à son goût, tout est neutre et juste les rayons de soleil apportent un peu de clarté. Elle reste immobile dans son lit, regardant Kakashi s'installer au bord du lit. Elle amène ses genoux contre son thorax, lui laissant un maximum de place. Ils sont silencieux, lui la regardant, détaillant son corps devenu frêle, mais surtout son regard se pose sur son avant bras. Il tend la main et sort un bandage de sa poche. Il lui sourit sous son masque, ce que ne manque pas de voir Hanae. Elle cache son bras, ne voulant pas qu'il la touche, mais il ne lui obéit pas, forçant celle-ci à lui donner son membre. Il touche du bout des doigts chaque plaies, qui lui pique sérieusement l'épiderme. Elle fait pour retirer son bras mais Kakashi la tient fermement, mais également avec douceur ce qui l'intrigue. Elle grimace alors qu'il dessine une plaie si profonde que l'on peut apercevoir son os. En fermant les paupières pour lutter contre la douleur, elle revoit son maître lui mettre la main sur la bouche pour arrêter ces cris d'agonie, et une larme coule doucement sur sa joue. Kakashi vient la chasser délicatement, caressant sa joue à l'aide de son pouce.


- Laisse moi te poser cette bande, dit-il tendrement.


Elle lui tend doucement le bras et approche son corps du sien. Le ninja au sharingan la laisse faire, ne voulant pas la brusquer. Il dépose le bandage avec délicatesse sous les traits tirés, il entoure son bras, ne serrant pas trop, évitant de lui rendre douloureux ce cache misère. Quand il a terminé, il claque ses mains sur ses cuisses, faisant sursauter Hanae qui se met de nouveau à trembler. Kakashi ne comprend pas ce qu'il lui prend, elle, cette ninja sans peurs et qui à présent, est effrayée de tout. Il prend une de ses mains, la serrant à l'aide de ses deux mains, voulant la rassurer du mieux qu'il le peut.


- Ne t'en fais pas Hanae, tu es en sécurité ici.

- Je.. Non...

- Je suis là pour te protéger, tu n'as pas oublié ?

- La dernière fois que tu m'as dis ça, je me suis retrouvée dans une salle de torture... souffle-t-elle.

- J'ai tout fais pour te libérer mais..

- Je sais, tu peux me laisser s'il te plaît ? Le coupe-t-elle.

- Non je..

- Casse toi je te dis ! S'énerve-t-elle.


Kakashi se lève mais reste à l'entrée de la pièce, la fixant, remarquant qu'Hanae ne sera plus jamais la même. Elle lui jette son oreiller, ce qui a tendance à le faire rire. Elle n'en perd pas pour autant son mauvais caractère.

La nuit est le plus difficile pour Hanae, elle ne parvient pas à trouver le sommeil et se perd alors dans ses souvenirs les plus sombres, les ressentant avec dix fois plus d'intensité. Assise sur son lit, le dos contre les barrières, elle se recroqueville sur elle même, les genoux collant fortement son thorax, ses bras entourant ses membres inférieurs. Le regard dans le vide, elle à l'impression que son bras droit la brûle violemment, la faisant gémir de temps à autres, dans ses dents. Quand les larmes prennent la chemin de ses joues, elle les chasse avec violence, elle ne veut plus.. Elle hoquette doucement, reniflant de temps en temps et sentant cette boule de colère et haine lui monter le long de l'oesophage. Ses propres hurlements lui résonnent dans la tête, comme une mélodie macabre qui va la rendre folle. Hanae se lève, prenant de plus en plus d'énergie, marchant dans les quatre coins de la pièce, cherchant une solution, ne voulant plus être ce ninja si faible. Elle a peur et jamais elle n'avait ressenti une chose pareil, en tout cas, plus depuis longtemps. Alors qu'elle fait les cents pas de long en large, la porte de sa chambre s'ouvre dans un fracas dés plus assourdissant. Elle se tourne avec appréhension et découvre cet homme qu'elle aurait voulu ne plus jamais revoir. Sa colère envahit chaque cellules de son corps, rendant sa rage amère. Pourtant, bien que son esprit et sa conscience lui ordonne de le tuer, d'attaquer, de ne plus montrer ses faiblesses, Hanae se recule sous les pas qu'il peut effectuer vers elle. Sa voix forte et sévère lui ordonne de le suivre, mais elle reste immobile, tétanisée par ce qu'il pourrait encore lui faire. Danzo s'approche à pas feutrés, lui intimant de lui obéir mais elle le fixe, perdue, comme s'il ne parlait pas la même langue qu'elle. Agacé, il l'empoigne violemment, laissant un cris perçant casser le silence pesant. Il lui ordonne de se taire, ce qu'elle fait sans broncher et il la tire à sa suite, essayant de ne pas se faire voir. Telle une enfant obéissante, elle le suit, le regard vers le sol, trouvant, tout à coup, celui-ci très intéressant. Puis un flash, des coups, un second, des insultes, un troisième, sa mère morte et pour finir, dans un hurlement la mort de son père.

Son père était quelqu'un de très violents, ne lui laissant aucuns répits, chaque jours un coup plus fort que celui de la veille. Des humiliations publiques et des reproches improbables. Son don lui avait été donné par sa mère mais pour son géniteur, elle l'avait tué, c'était la faute d'Hanae si sa mère avait périt dans un entraînement. Depuis ce jour, où Hanae, dans une colère avait pris la vie de sa mère, son père lui avait dédié une haine au possible. A ce jour, elle s'était promit de ne plus jamais ressentir quoi que ce soit, voulant ne plus s'attacher, ne plus éprouver un seul sentiment et se priva d'utiliser ce don si précieux.

Hanae ne comprend pas ce qu'il se passe, il y a quelques secondes, la main de Danzo écrasait l'os de son poignet, rouvrant au passage une plaie qu'il avait lui même ordonné. Et en quelques mouvements, il est entouré de bois, suffoquant sous la pression. Les fesses sur le sol, elle regarde la scène ébahit par ce qu'elle voit.


- Plus jamais, vous ne la toucherez ! Hurle une voix familière à cette shinobi.

- Kinoe, libère moi, suffoque Danzo.

- Je m'appelle Tenzo, Kinoe c'est terminé.

- Ten... Tenzo ?


Elle connait ce prénom, mais sans voir la personne, elle ne parvient pas à l' identifier. Une tête angélique se fait voir sur le côté gauche de son bourreau, un sourire dessiné sur ses lèvres, des fossettes embellissant son visage. Elle le connait, parfaitement même. Elle reste tout de même assise par terre, le fixant. Une voix bien plus vieille se fait entendre et Hanae sursaute, sur le ton plus que méchant qu'il emploie.


- Danzo, mon cher ami, que viens tu faire à cette pauvre Hanae ?

- Hiruzen, dit à ton chien de me lâcher !

- Non, je lui ai ordonné de le faire, je veux que tu m'écoute, j'ai de quoi te faire tomber en un claquement de doigt, je veux que tu laisse cette jeune femme ! Tu lui as assez fais de mal tu ne crois pas ? Rage le troisième hokage.

- Elle m'appartient, le sceau qu'elle tient est...

- Quel sceau ? Sourit Hiruzen. Tu veux bien venir ma petite ?


Sans réfléchir Hanae obéit, se trouvant devant le chef du village, qui la tourne avec douceur et relève ses cheveux. Danzo n'en croit pas ses yeux, comment est-ce possible ?


- Tu crois que tu es le seul à posséder un don si rare ?

- C'est toi qui a...

- Non, je n'en suis pas capable, le coupe-t-il, maintenant qu'elle ne porte plus ce sceau, je veux et t'ordonne de la laisser sous ma protection, ne t'en fais pas, elle sera bien mieux traitée chez nous.


Sans vraiment savoir pourquoi, Hanae se met à sourire et se sent tout à coup soulagée. Mais pourquoi combien de temps ? Sans demander son reste, Danzo accepte, promettant que cette histoire n'était pas terminé, mais c'est un rire du chef du village qu'il a comme réponse. Il disparaît sous leur regard lourd de colère. Quand ils ne l'ont plus en visu, Tenzo, autrement dit Kinoe s'approche de sa sœur, touchant doucement son épaule. Mais sa coéquipière n'a pas la réaction qu'il espère. Elle se recule violemment, le regardant d'un air à faire frémir le plus courageux des shinobis. Il paraît déçu mais rien ne l'atteint, comme si elle est cassée de l'intérieur et malheureusement c'est le cas. Hiruzen s'approche de son nouveau protégé et le regarde avec tendresse.


- Laisse lui le temps Tenzo, elle a eut beaucoup de chances, sourit-il.

- Oui mais...

- Pas de mais, elle va aller se reposer et tu viendra la voir quand elle sera prête.

- Bien Hokage-sama.

- Ho-Kage-sama ?


La voix d'Hanae n'est qu'un murmure qui, malgré tout, leur fait tourner la tête vers elle. Elle rougit, se sentant tout à coup observé. Tenzo part, la regardant une dernière fois avec tendresse, lui souriant. Une fois seuls, tout les deux, le chef du village s'avance vers Hanae, l'invitant d'un signe de main de marcher à ses côtés. Elle triture ses doigts et baisse le visage tout en le suivant dans sa marche. Un silence solennel les entoure mais Hiruzen prend rapidement la parole, pour combler ce vide.


- Repose toi Hanae, je vais faire en sorte que Danzo ne s'approche plus de toi.

- Merci Hokage-sama.

- Quand tu iras mieux et que tes blessures seront guéris, je souhaite te voir dans mon bureau pour une discussion un peu plus professionnel.

- Je..

- Prends ton temps, je ne demande pas à ce que tu viennes demain, mais quand tu te sentira totalement prête.

- Bien maître.


Ses joues se mettent à brûler aussitôt, lui prouvant qu'elle peut encore rougir. Il tapote affectueusement le haut de sa tête, la laissant devant la porte de sa chambre. Il se fait tard et il faut qu'elle se repose, mais Hanae, sent l'angoisse lui monter aussi à la tête. Auparavant, elle était une femme qui aimait la solitude, à présent, cela l'angoisse. Elle regarde le chef du village remonter le couloir par lequel ils ont eu cette petite conversation, mais une fois qu'il n'est plus dans son champs de vision, elle regarde à droite, puis à gauche, remarquant qu'il n'y a personne et qu'aucuns bruits ne se faisaient entendre. Elle prend donc son courage à deux et se met à courir le plus rapidement et discrètement possible. « Il faut que je sorte, j'ai besoin de respirer ». Hanae n'en peut plus d'être enfermée, ne sachant pas depuis combien de temps elle avait pu voir l'extérieur. Elle ne croise personne, ayant garder sa rapidité légendaire et sa discrétion à toutes épreuves. Très vite, elle se retrouve sur le bord du trottoir, à regarder les étoiles qui tapissent merveilleusement bien la cape de la nuit. Elle ne peut qu'aspirer un grand coup, expirant bruyamment. Elle se permet à marcher tranquillement dans les rues de Konoha, se sentant étrangement libre de tout mouvements. Est-ce donc fini ? Est-ce que Danzo va vraiment la laisser tranquille ? Toutes ces questions lui tournent autour, ne pouvant laisser son cerveau au repos, mais elle apprécie le vent lui caressant doucement le visage.

A force de marcher, la fatigue la foudroie d'un seul coup, elle cesse donc cet effort peut être prématuré et se rend compte qu'elle se trouve au cimetière. D'un bon, elle passe la grande barrière ouverte et déambule dans les allées, cherchant une personne en particulier. Une fois devant la pierre tombale, elle s'aperçoit qu'elle n'est pas du tout présentable. Juste une chemise de service blanche entouré son corps devenu vraiment frêle. Son manque de muscle est flagrant et des coups bleuté voir violacé se dessinent avec horreur sur sa peau. Elle tremble sentant le vent devenu quelque peu frais après un effort. Elle frotte frénétiquement ses mains sur ses bras essayant de se réchauffer comme elle le peut et d'un haussement d'épaules, elle se positionne sur ses genoux. D'un coup sec, elle retire les quelques feuilles et herbes qui se sont déposées sur les lettres gravées.


- Bonjour maman.


Cette phrase sort en un murmure remplit de tristesse et de reproches. Elle baisse le regard, laissant les larmes couler à flots sur la pierre qui absorbe ses perles salées, comme si sa propre mère refusait la tristesse de son enfant.


- Je suis tellement désolée... Sanglote-t-elle. 

- Hanae ? 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro