"-Voyons monsieur Styles, laissez-vous aller... Susurra sensuellement le châtain a l'oreille de l'inspecteur."

Les joues rougis et le souffle court, Harry essayait du mieux qu'il pouvait de retenir ses gémissements alors que le jeune homme avait une main posé sur son sexe en érection qu'il ne cessait de caresser avec une lenteur insoutenable.

Le visage de Louis s'approcha du siens et deux fines lèvres se posèrent sur sa joues avant qu'il ne se fasse mordiller l'oreille droite. Pour son plus grand malheur un gémissement s'échappa de ses fines lèvres agrandissant le sourire qu'arborait en ce moment même son bourreau.

"-Vous daignez enfin à laisser se manifesté votre plaisir..."

Sa langue passa sur sa lèvre inférieure en un geste lent et sensuelle.

"-Vous êtes si sexy... Je ne désir qu'une seule chose... que ma bite vienne défoncer se cul, il posa sa main sur les fesses de Harry illustrant ses paroles, qui m'a l'air si appétissant."

Pris d'une force soudaine, Harry repoussa le corps du châtain du sien et le foudroya du regard. Un sourire malicieux apparue alors sur les lèvres de Louis tandis qu'un frisson venait parcourir de toute par son corps. Ne lui lançant pas un regard, le bouclé quitta alors la salle dépourvu de couleur en épargnant le gris.

****

Les mains de Harry se plaquèrent contre la table ce trouvant en face de lui. Les joues complètement rougis et de la sueur collé sur le fond il semblait hors de lui. Liam l'observait de manière calme et posé malgré ses poings crisper. Il n'avait qu'une seule envie, celle de frapper dans quelque chose.

La situation était en train de leur échapper. Deux jours après qu'ils aient arrêtés les deux jeunes suspects Louis Tomlinson et Zayn Malik ils n'avaient cessé de les interroger mais sans résultats. Trois jours plus tard se présente à la presse des images des corps d'enfants mise en pièce de manière horrible.

Toute l'Angleterre et en particulier Londres est en alerte. Les Londoniens ne cessaient de vivre dans la crainte que l'un de leurs enfants ne se retrouve dans le même état que celles des victimes et les parents dons les enfants sont les victimes sont inconsolables. Tous les jours les téléphones des postes de polices ne cessent de sonner de leur bruit criard fournissant de grand maux de têtes aux policiers le soir à la fin de leur service.

"-Que devons-nous faire maintenant ? On ne peut pas continuer comme ça Harry.

-Je sais. Répondis le bouclé à son collègue. Je..."

Le brun se redressa et fixa se dirigea vers la salle où était enfermé le châtain. Quand il ouvrit la porte, immédiatement un sourire coquin vint s'afficher sur les lèvres de son ancien suspect.

"-Alors monsieur Styles, vous vous êtes enfin décidé à ce que l'on aille sous les draps ?

-Il n'en est rien. Je maintiens mes positions."

Une moue boudeuse apparue sur le visage de Louis mais son sourire revint rapidement à la charge lorsque l'inspecteur, s'approcha de la table ou il était installé pour s'y asseoir réduisant l'espace entre leur deux corps.

"-Je ne sais pas pourquoi mais... Tes yeux ne cessent de me hanter. Je ne peux plus le supporter. Te rends tu comptes que quand je couche avec ma femme il fait que je pense à toi pour que je puisse commencer à avoir une érection ! S'emporta le bouclé. "

Cette aveu surpris grandement le châtain. Cependant il se reprit rapidement et s'approcha un peu plus d'Harry. Il n'y avait maintenant plus que quelques centimètres qui séparaient les lèvres de Louis de celles d'Harry. L'un des deux hommes n'avait qu'à faire un seul mouvement et leurs lèvres se seraient unies.

À présent leurs phrases n'étaient que murmure créant une certaine intimité entre les deux jeunes gens.

"-Qu'attends-tu de moi ?

-Vous le savez très bien.

-Et comme moi tu sais que je ne peux rien y faire. Je suis un homme marié.

-Marié à une femme que vous ne désirez plus."

Louis leva le bras et vint poser sa main sur la joue de l'inspecteur qui appuya sa tête dessus. Rien ne pouvait rompre cette ambiance. Enfin rien à part le sonnerie de téléphone du brun.

****

Liam était actuellement dans la salle de repos du poste près de la machine à café. Il se servit un chocolat chaud et une tasse à demi pleine de café avant de s'en aller vers la pièce où un homme à la chevelure ébène l'attendait. Un sourire fit son apparition sur son visage alors qu'il tendait la tasse pleine de café au jeune homme qui s'en saisit sans une once d'hésitation. Un petit remerciement qui ressemblait fortement à un grognement.

"-Je n'arrive pas à comprendre pour quelle raison est-ce que tu es si grognon Zayn.

-Vous n'arrivez pas à comprendre ? Mais vous vous foutez de ma gueule ou quoi ?!"

Liam ne répondit rien se contentent d'observer le jeune homme.

"-Vous nous retenez en cellule mon ami et moi alors que vous savez que nous sommes innocents ! Et en plus vous vous permettez de me poser des questions indiscrètes puis de m'embrasser !! Hurla-t-il de colère.

-Je n'ai fait que répondre à ta demande mon très chère ami.

-Nous ne sommes pas amis. Dit alors froidement le Pakistanais à la réponse de l'inspecteur."

Ce dernier n'en fut pas pour autant vexer puisque son sourire ne l'avait toujours pas quitter. C'est alors que pendant un instant, le jeune Malik se demanda si cet homme, pour le moins séduisant, n'avait pas des tendances masochistes par moment. Mais bon, de toute façon, pensa-t-il, je ne le saurai que si je lui en pose la question. Chose que je ne ferai sûrement pas bien sûr.

"-À quoi penses-tu ?

-Rien qui ne vous regarde."

Liam rapprocha son corps de celui du métissée qui en rougis et nicha sa tête dans sa tasse de café.

"-C'est tout de même étrange, déclara soudainement le châtain, tu es censé être mon prisonnier...

-Injustement enfermer...

-Mais je me laisse pourtant dominé par toi d'une manière intrigante. Pourquoi donc cela ?

-Car vous êtes maso.

-Peut-être bien."

L'aveu soudaine de l'inspecteur fut recracher son café à Zayn qui tourna vivement la tête vers lui éberlué et rapprochant encore plus leur deux corps sans réellement s'en rendre compte.

"-Vous n'êtes pas sérieux ?!

-Je ne le sais pas... mais une chose est sûre, cela ne peut plus continuer ainsi !"