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Chapitre 5 - Les bronzés à Fondcombe


Mes plus plates excuses pour ce retard. Explications à la fin !

Agréables lectures à vous !

Chapitre 5 – Les bronzés à Fondcombe

Ithilion avait toujours été courageux. Du moins, il en avait sa propre définition et il l'estimait parfaitement adaptée aux aléas de sa vie. Seulement, depuis quelques jours et à mesure que les kilomètres s'écrasaient sous le pas énergique d'Eithne, il semblait que deux choses venaient remettre en question sa bravoure légendaire. La première était son retour quasi certain au bercail puisqu'il en était vraiment proche à présent et qu'à mesure que les jours passaient, l'elfe et ses compagnons s'avançaient sur les Monts Brumeux, longeant la Bruinen, et s'approchaient de Fendeval. La seconde peur était peut-être l'inavouable parmi les Inavouables. Jusqu'à présent, Ithilion s'était cru sans faiblesse. Ce sentiment s'était fané devant la mine affamée du cochon, ce matin-même. Depuis, il marchait sur ses gardes, prenant toujours bien soin de se tenir derrière l'animal. Si on lui avait dit qu'un jour il tremblerait devant un suidé, il se serait jeté du plus haut toit de Fondcombe. Pitié que son père ne l'apprenne jamais.

« Tu crois qu'il a fumé de ton herbe à pipe ? demanda soudain Eithne à Tilda en coulant un regard inquiet vers l'elfe. Il m'a l'air plus pâle que d'habitude.

- Non, j'ai toujours ma sacoche pleine... souffla la jeune hobbit en fronçant les sourcils.

- Je crois bien qu'il a attrapé la rage ! intervint Owen. C'est Drogo qui lui a transmis quelque chose.

- Un elfe, ça ne tombe pas malade ! s'agaça Bathilda. Je l'ai lu dans un livre. Ils sont naturellement plus résistants que nous.

- Oui bah les livres, ça dit pas tout ! murmura Eithne. La dernière fois, j'ai emprunté un ouvrage sur les Nains au Père Gus et tout ce qu'il a été foutu de m'apprendre, c'était que les Naines n'avaient pas de barbes. Tu parles. J'en ai une énorme et j'en suis fière !

- J'voudrais bien la même... ronchonna Owen en caressant du regard les poils faciaux d'Eithne. »

Ce qu'Eithne répliqua, je me garderais bien de vous le dire, vos oreilles en saigneraient et il n'était pas prévu que cette histoire contint un contenu choquant pour son public. Contre toutes attentes, ce fut l'elfe qui s'offusqua le premier et qui, d'un coup, reprit la couleur délicatement nacre de son espèce. Ce fut l'occasion pour tout le monde d'engager une longue et fastidieuse conversation sur le bronzage des elfes et des nains. Pour Tilda, il n'était pas normal qu'un nain vivant dans les montagnes eût été plus bronzé qu'un elfe qui passait ses journées à l'extérieur. Intervint alors Owen qui pensait, et c'était pour moi un avis fort finaliste, que si les nains avaient la peau plus tannée c'était parce qu'il fallait bien se fondre dans la pierre pour gagner au cache-cache. De l'autre côté, Ithilion était beaucoup plus mécaniste, pour lui, la matière ne servait pas uniquement en vue d'une fin, et le teint pâle des elfes était sûrement dû à une chose qui dans leurs corps, repoussait le soleil. Sur cette douce note de philosophie fut décidé par Eithne, toujours en accord avec Tilda et Drogo, que l'après-midi serait réservé à une douce séance de procrastination sous le soleil. D'ici là, peut-être qu'Ithilion pourrait enfin se mesurer à la naine.

OoOoO

Ainsi passèrent les quelques trois jours qui les séparaient encore de Fendeval. La forêt s'était densifiée et la saison avancée se faisait sentir. Les feuilles de quelques arbres tapissaient déjà le sentier qui serpentait entre les silhouettes longilignes et les ombres grandissaient alors que la journée avançait. C'était un bel après-midi, peut-être déjà une fin de soirée. Owen avait depuis longtemps perdu le sens du temps et se contentait d'en suivre le flot, immergé dans l'aventure qu'il vivait pleinement comme son envol du signe. Des voyages, l'homme en avait fait quelques-uns. La Terre du Milieu souffrait alors d'un mal que les vagabonds n'arrivaient pas à nommer. D'années en années, les récits des grands chemins se tassaient sous un flot de paroles dépourvues de sens, comme les contes d'une mère qui ne s'était alors jamais prêtée à l'exercice. Aujourd'hui, Owen se doutait qu'il vivait les dernières semaines de l'aventurier. Non pas qu'il eût été trop vieux mais plutôt parce que la vie était courte et que la morte, toujours aux abois, guettait à chaque courbure de route. Il s'était donc fait à l'idée qu'après ce voyage, il s'installerait quelque part et n'en bougerai plus.

Peut-être qu'ainsi, ces instants passés à arpenter l'immensité de ce monde lui serait encore plus savoureux. Après tout, la compagnie était charmante, surtout lorsque cette compagnie se trouvait être Eithne, et que l'elfe, au fur et à mesure des jours, s'était permis de délaisser les habituels mondanités pour paraître plus ouvert et moins hautain. De toute manière, il était clair que le véritable chef d'expédition, c'était Drogo. Owen, à travers les souvenirs de son enfance, s'était souvent plaint de ces hommes et femmes qui décident toujours et auxquels on obéit sans rien dire. Drogo, pourtant dépourvu des phonèmes, à moins que cela eût été les monèmes, se trouvait être encore plus exigeant qu'un humain en bonne et due forme.

On se levait donc quand Drogo le décidait. Le petit déjeuner se faisait à son rythme et selon ses envies et la route était ouverte par le cochon. Puis, dès qu'il sentait ses pattes rosées se tendre de fatigue, il fallait s'arrêter, dormir ou manger, puis l'on repartait de plus belle. Et c'était ainsi que chaque jour se déroulait. Si Drogo ne voulait pas bouger, alors personne ne bougeait. Owen suspectait l'elfe d'être trop respectueux des animaux pour tenter de contredire le suidé. Si seulement le jeune homme avait-il su ne serait-ce qu'un millième de ce que je savais, peut-être n'aurait-il plus ce profond respect pour Ithilion.

Enfin, si nous voulions vraiment continuer à victimiser ce pauvre Ithilion, autant renommer cette histoire L'Affreuse Victimisation d'Ithilion Magor Deuxième du Nom. Or, c'était d'un voyage que je me devais de faire le récit et de la même manière que mes aventuriers s'écartaient de la route, je délaissai moi-même le fil de cette histoire. Ainsi, cessons donc les anti-climax et les plots twist à deux bonbons et rejoignons là où nos héros s'étaient arrêtés, c'était-à-dire, face à l'entrée de Fondcombe.

« C'est grand ! s'exclama Tilda, abasourdie.

- C'est incroyable ! ajouta Owen, émerveillée.

- J'ai marché dans une crotte de lapin... soupira Eithne. Euh... c'est fou ! »

Ithilion leva les yeux au ciel mais fut satisfait de voir que ses compagnons de route étaient fascinés par la ville elfique qui s'étendait dans la vallée. D'ailleurs, laissez-moi vous en touchez quelques mots.

Fondcombe était, et cela depuis toujours, une merveille incontournable de l'architecture elfique. Entourée des verdoyantes forêts de la gorge creusée par la Bruinen, l'endroit était tout à fait charmant, bien plus qu'un riche trou de hobbit. Les maisons s'étalaient sur le flanc de montagne, reliée entre elles par de magnifiques plateaux de marbre et de pierre ainsi que de majestueux escaliers ivoire. Tout était à la hauteur du raffinement elfique, que ce fussent les statues, les ornements et les bans, rien n'avait été laissé au hasard. Sous l'influence du mois de mai, la cité elfique avait retrouvé ses belles couleurs estivales et l'âge des elfes y semblait bien plus resplendissant que lorsqu'Ithilion avait dit au revoir à son père quelques mois auparavant.

Parlons donc des maisons. Fondcombe possède une architecture elfique typique et chaque demeure semble être aux yeux d'Owen une œuvre d'art. Les balconnets étaient soigneusement taillés, les colonnes, les bords de fenêtres et les murs avaient le souci du détail et les briques des toits étaient toutes si bien alignées qu'on eût pu penser que le travail avait été réalisé par un maniaque de l'occupation de l'espace. Chaque chose avait donc sa place, ni plus ni moins, tout devait être harmonieux.

« Il y a ici la Grand Bibliothèque ! expliqua Ithilion en montrant la longue maison sur leur gauche, à flanc de montagne. J'y ai laissé un très bel ouvrage sur la construction de bateau. J'étais pris de passion pour cet art étant enfant, car mon oncle, Cìrdan, les construisait et qu'il plaçait en moi de grands espoirs pour les bâtir ensuite.

- Que s'est-il passé ensuite ? lui demanda Bathilda qui aimait les histoires.

- Eh bien mon père et moi sommes rentrés et les ténèbres grandissant, nous restâmes à Fondcombe, là où, il me semble avoir été le plus à l'abri de la Guerre de l'Anneau.

- C'est vrai qu'il y a eu guerre... murmura Owen. De temps en temps, j'entendais les soldats en parler à la forge. Ces poltrons étaient bien contents de ne pas avoir été envoyé là-bas... Moi, si j'avais eu l'âge et les moyens, j'aurais rejoint quelconque parti tant qu'il défendait le bien de tous ! Ah de vrais poltrons, ceux qui refusent de se battre parce qu'ils ont leur petit confort !

- N'est-ce pas ! plaisanta nerveusement Ithilion qui s'était soudain senti visé par ces paroles. »

Tilda hausse les épaules. Allons bon, voilà que les hommes parlent guerre. N'avaient-ils donc pas d'autres occasions de le faire, voir-même, aurait-il pu oublier ces détails qui alourdissent les cœurs et gâchent les journées ?

« Ithilion ! s'écria soudain une voix, depuis l'esplanade de pierre la plus proche. »

Les quatre aventuriers pillèrent net face à l'escalier qui y menait et Drogo en profita pour se laisser tomber sur l'arrière train. L'elfe qui avait crié était une elfe et cette dernière dévala l'escalier, un sourire ravi sur les lèvres. C'était une très belle femme, à la longue chevelure blonde vénitienne et à l'allure noble. Même Owen, qui était plutôt du genre femme robuste et poilue se trouva subjuguée par l'elfe en robe bleu pâle.

« Mère ! s'exclama en retour Ithilion. Que plaisir de vous revoir ! »

Il accueillit l'embrassade de la matrone avec une joie non dissimulée et ils échangèrent quelques mots en elfiques qu'aucun des compagnons ne put comprendre vraiment. Puis, toujours souriante, bien que légèrement émue par les retrouvailles avec sa descendance, la mère d'Ithilion se tourna vers nos trois compères.

« Eh bien ! dit-elle d'une voix chantante. Ceux-là sont bien différents des premiers. Ton père avait-il mal choisi ton escorte ?

- Je crains que le destin ait forcé ma rencontre avec ces gens-là ! répliqua doucement Ithilion, tentant tant bien que mal de dissimuler son affection grandissante pour ses compagnons de route pour ne pas qu'ils jasassent par la suite.

- Ce sera donc matière à une nouvelle histoire ! décida joyeusement l'elfe. Venez-vous installez chez nous, mon mari ne devrait pas tarder à rentrer, j'ai reçu hier une missive m'informant qu'il n'était plus très loin de Fendeval. »

Elle allait montrer le chemin quand tout à coup, dans une gracieuse pirouette, elle salua l'assemblée de son plus beau sourire.

« Pardonnez mon manque de politesse, mes amis ! s'excusa-t-elle soudain. La joie de revoir mon fils m'a faite oublier les bonnes manières. Je suis Earwen, sœur bien-aimée de Cìrdan et épouse du grand Magor. C'est un honneur pour moi de vous accueillir dans ma demeure. Puisse l'accueil vous être agréable et reposant ! »

Bathilda apprécia la douceur de cette femme et répondit à cette tirade de son plus beau sourire. Elle aimait déjà Earwen.

OoOoO

Earwen dut poser son verre par peur de le laisser tomber, quand à Magor, arrivé quelques heures plutôt, il se retint d'enguirlander son fils. Tilda regarda le guerrier elfique avec de grands yeux. C'était impressionnant de voir à quel point lui et son fils étaient semblables, presque comme deux frères nés le même jour. Moi-même, qui pourtant de cette histoire connais tous les recoins, étais surprise de leur ressemblance. A la seule différence peut-être que Magor était bien plus aguerri que son fils. Enfin, nous étions là en plein milieu d'une scène qui se promettait divertissante. Reprenons donc le récit. Si Earwen était dans un tel état et que Magor semblait sur le point d'éructer, c'était forcément pour une bonne raison. Eh bien... là voilà !

Les quatre compagnons avaient pu prendre disposition dans des grandes chambres aux lits douillets. Tandis qu'Ithilion restait avec sa mère, les trois autres s'étaient baladés une grande partie de leur temps libre dans Fondcombe. Ils avaient rencontré d'autres elfes, conté leurs exploits à qui voulaient les entendre et s'étaient même fait offrir quelques présents elfiques par les plus amusés. Puis, l'heure du repas sonnant, ils rentrèrent à la maison en promettant qu'ils se joindraient à quelques elfes plus tard.

Evidemment, une à deux heures plus tard, et surtout après avoir fait la connaissance de Magor, deux des trois comparses avaient tenu leur promesse et c'était ici que les ennuis avaient commencé. Un elfe joueur soumit à Eithne d'inventer là devant eux une chose qu'ils n'avaient encore jamais vu. Prise de panique, la Naine qui ne savait que concevoir des mécanismes étranges et peu convaincants se tourna vers Owen.

« Vite, ma meilleure idée ! lui avait-elle dit. »

Puis l'éclair de génie la frappa. A vrai dire, elle tirait cette soudaine épiphanie d'un souvenir. Ce devait être deux ans en arrière, un de leurs premiers coups. Une histoire croustillante. Owen était supposément devenu un esprit frappeur et ils n'avaient rien trouvé de mieux que de coller sous ses pieds des longues planches de bois aux bouts recourbés afin qu'il glisse mieux. L'illusion avait été parfaite jusqu'à ce qu'Owen trébuchât sur une pierre.

Elle insista donc pour être muni de tout un attirail et quelques minutes plus tard, les elfes s'amusaient de la démonstration qu'Owen en faisait.

« Et vous dites que ces choses s'appellent... demanda un elfe.

- Des... swiiiiish, euh, non des... smissh... smoush...ski ! Ce sont des skis ! »

La suite, vous la devinez. Comme toujours, Eithne provoqua avec ses inventions un écrasant désordre et ce fut ainsi que quelques toits de Fondcombe perdirent de leur superbe, qu'une statue perdit sa tête qu'on retrouvât quelques centaines d'années plus tard, deux skis dans une forêt ou la neige ne tombait plus. Mais ce fut aussi de cette manière qu'Eithne et Owen s'était retrouvés à justifier leurs actes devant Earwen et Magor.

« Des skis vous dites ? demanda encore une fois Magor, qui au fil du récit, avait trouvé l'idée plus que révolutionnaire. C'est un nom étrange pour une invention aussi passionnante.

- Ne flattez pas trop Eithne... s'amusa Tilda. Elle pourrait prendre la grosse tête et se croire exceptionnelle. Mais rappelons que c'est une de ses inventions qui a écrasé la tête du premier guide de votre fils. »

Magor émit un rire doux et l'ambiance se détendit. C'était fort possible qu'au début de cet évènement, l'elfe ait eu quelques petites envies de meurtres. On comptait une dizaine de charpente à reconstruire, deux voire trois statues manchot et des fractures à droites à gauches. Il s'était d'abord promis d'accuser son fils d'incapable pour avoir amené de telles personnes à Fendeval. Puis en voyant que le récit amusait sa femme et écoutant de plus près les détails qu'apportait Eithne, Magor se sentit moins en colère et trouva la scène amusante. Les Peuples Libres étaient décidément pleins de surprise.

« Et si j'essayai le ski, moi aussi ? proposa Magor.

- Père, je crains que cela soit une bonne idée... prévint Ithilion qui avait déjà eu affaire aux mécanismes et inventions de la Naine.

- Mais non, ça m'a l'air amusant ! Pourquoi pas l'améliorer, même ? J'ai toujours voulu inventer une chose pareille !

- Eh bien, voilà que mon mari se voit artisan... soupira Earwen. Très bien, amenez le donc faire du ski. Je vais ranger la table.

- Laissez-moi vous aider ! proposa Tilda tandis que le reste de la troupe quittait le salon dans un brouhaha excité. »

Ce fut à peu près la première la nuit de nos héros à Fondcombe ainsi qu'elle se passât. Jusqu'au petit matin, Magor, Eithne et Owen améliorèrent les skis et continuèrent de s'exercer sur les toits de la cité. Ithilion les regarda faire, s'excusa auprès des nombreuses familles et désespéra toute la nuit. Quand à Tilda et Earwen, il ne fut pas plus douce nuit entre deux femmes qui, tout d'abord ne surent que dire, puis perdirent le cours du temps à travers leur discussion.

Quant à moi, il m'était obligatoire de confiné dans une chanson, une épopée même, cette étrange nuit. Je n'ai pas encore réfléchi au titre... Mais personnellement, je trouve que « Les bronzés à Fondcombe », c'est métal.

Alooooors ! Déjà, j'espère que ce chapitre vous a plu et que vous ne m'en voulez pas trop pour le retard. Comme beaucoup d'entre nous en ce moment, je suis entrée en pleine période d'examen (eh oui c'est le bac pour moi) et donc écrire et malheureusement devenu légèrement optionnel. Mine de rien, j'ai persévérer et voilà le chapitre cinq, peut-être pas relu, je le ferai à la toute fin ça !

Bref, excusez-moi platement, comme d'habitude, pas de date pour le prochain (vite j'espère) !

Bon courage à ceux qui passent ou vont passer des examens,

Elwyn. 

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